*** w67 1/9 p. 543-544 Questions de lecteurs ***
Habacuc 1:12 dit entre autres : “Ô mon Dieu, mon Saint, tu ne meurs pas.” Dans d’autres versions, il est écrit : “Nous ne mourrons pas.” (Sg, Da.) Comment expliquer cette différence ?
Au cours de leur travail de copie des manuscrits bibliques, les anciens scribes juifs, ou sopherim, s’efforçaient d’être scrupuleusement exacts. Mais plus tard, ces copistes prirent certaines libertés. C’est ainsi qu’ils introduisirent dix-huit variantes dans le texte hébreu des Écritures. Ces changements étaient de fausses corrections. Toutefois, les massorètes, scribes qui succédèrent aux sopherim, notèrent les modifications apportées par ces derniers dans les marges du texte hébreu. Ces remarques sont connues sous le nom de Massore. L’une des dix-huit émendations faites par les sopherim, ou tiqqouné sopherim, se trouve dans Habacuc 1:12.
Certaines traductions, telle la version Segond, rendent Habacuc 1:12 selon le texte massorétique, avec la variante introduite par les sopherim. Ce passage se lit donc ainsi : “Nous ne mourrons pas.” Mais le comité de traduction de la Traduction du monde nouveau a consciencieusement remis la leçon originale qui dit, à l’adresse de Jéhovah : “Tu ne meurs pas.” Cette traduction s’accorde en outre avec le reste de ce passage biblique.
Dans la version Segond, Habacuc 1:12 se lit ainsi : “N’es-tu pas de toute éternité, Éternel, mon Dieu, mon Saint ? Nous ne mourrons pas ! Ô Éternel, tu as établi ce peuple pour exercer tes jugements ; ô mon rocher, tu l’as suscité pour infliger tes châtiments.” Ce texte faisant plusieurs fois allusion à Dieu, les mots “nous ne mourrons pas” se rapportant au peuple ne semblent donc pas s’accorder avec le reste du passage. Par contre, la leçon donnée par la New World Translation ne pose aucun problème. Elle présente un parallélisme dans les phrases, et nous lisons : “N’es-tu pas dès les temps lointains, ô Jéhovah ? Ô mon Dieu, mon Saint, tu ne meurs pas. Ô Jéhovah, pour un jugement tu l’as établi ; et, ô Rocher, pour la réprimande tu l’as fondé.”
D’autres traductions récentes s’accordent avec la New World Translation pour rendre Habacuc 1:12. Par exemple, la Bible de Dhorme dit : “Tu ne meurs pas, Jahvé.” La version de Jérusalem rend ce passage comme suit : “Dès les temps lointains n’es-tu pas Yahvé, mon Dieu, mon Saint ? Toi qui ne peux mourir !”
L’érudit C. D. Ginsburg fit à propos d’Habacuc 1:12 les importantes remarques suivantes : “D’après tous les anciens documents il est net qu’il s’agit là du texte corrigé par les sopherim et que la leçon originale fut celle-ci : ‘N’es-tu pas d’éternité ? Ô mon Seigneur, mon Dieu, mon Saint, tu ne meurs pas ! Le parallélisme montre clairement que c’est là la traduction correcte. Dans les deux membres de phrase, les paroles s’adressent au Seigneur, qui est décrit, dans le premier, comme étant de toute éternité, et dans le second, comme ne mourant jamais ou existant éternellement. Par conséquent, l’introduction d’un nouveau sujet au pluriel avec l’affirmation ‘nous ne mourrons pas’, attribuant ainsi au peuple l’immortalité, s’oppose à la portée du passage (...). Il ne faut pas chercher longtemps pour trouver l’explication de cette modification du texte. On jugeait choquant d’affirmer à propos du Seigneur : ‘Tu ne meurs pas.’ C’est pourquoi on écrivit à la place : ‘Nous ne mourrons pas.’” — Introduction to the Massoretico-Critical Edition of the Hebrew Bible, 1897, p. 358.
De toute évidence, si les sopherim juifs firent une correction dans Habacuc 1:12, c’est qu’ils jugeaient blasphématoire d’associer d’une manière quelconque à Dieu l’idée de mortalité. Pourtant le fait de dire : “Tu ne meurs pas” en s’adressant à Jéhovah Dieu, n’a rien d’irrévérencieux. En réalité, ces mots portent un coup à la position de ceux qui, à notre époque, affirment que Dieu est mort, et ils s’harmonisent avec le psaume inspiré de Moïse où, à propos de Jéhovah, il est dit : “D’éternité en éternité tu es Dieu.” — Ps. 90:1, 2.
Habacuc 1:12 dit entre autres : “Ô mon Dieu, mon Saint, tu ne meurs pas.” Dans d’autres versions, il est écrit : “Nous ne mourrons pas.” (Sg, Da.) Comment expliquer cette différence ?
Au cours de leur travail de copie des manuscrits bibliques, les anciens scribes juifs, ou sopherim, s’efforçaient d’être scrupuleusement exacts. Mais plus tard, ces copistes prirent certaines libertés. C’est ainsi qu’ils introduisirent dix-huit variantes dans le texte hébreu des Écritures. Ces changements étaient de fausses corrections. Toutefois, les massorètes, scribes qui succédèrent aux sopherim, notèrent les modifications apportées par ces derniers dans les marges du texte hébreu. Ces remarques sont connues sous le nom de Massore. L’une des dix-huit émendations faites par les sopherim, ou tiqqouné sopherim, se trouve dans Habacuc 1:12.
Certaines traductions, telle la version Segond, rendent Habacuc 1:12 selon le texte massorétique, avec la variante introduite par les sopherim. Ce passage se lit donc ainsi : “Nous ne mourrons pas.” Mais le comité de traduction de la Traduction du monde nouveau a consciencieusement remis la leçon originale qui dit, à l’adresse de Jéhovah : “Tu ne meurs pas.” Cette traduction s’accorde en outre avec le reste de ce passage biblique.
Dans la version Segond, Habacuc 1:12 se lit ainsi : “N’es-tu pas de toute éternité, Éternel, mon Dieu, mon Saint ? Nous ne mourrons pas ! Ô Éternel, tu as établi ce peuple pour exercer tes jugements ; ô mon rocher, tu l’as suscité pour infliger tes châtiments.” Ce texte faisant plusieurs fois allusion à Dieu, les mots “nous ne mourrons pas” se rapportant au peuple ne semblent donc pas s’accorder avec le reste du passage. Par contre, la leçon donnée par la New World Translation ne pose aucun problème. Elle présente un parallélisme dans les phrases, et nous lisons : “N’es-tu pas dès les temps lointains, ô Jéhovah ? Ô mon Dieu, mon Saint, tu ne meurs pas. Ô Jéhovah, pour un jugement tu l’as établi ; et, ô Rocher, pour la réprimande tu l’as fondé.”
D’autres traductions récentes s’accordent avec la New World Translation pour rendre Habacuc 1:12. Par exemple, la Bible de Dhorme dit : “Tu ne meurs pas, Jahvé.” La version de Jérusalem rend ce passage comme suit : “Dès les temps lointains n’es-tu pas Yahvé, mon Dieu, mon Saint ? Toi qui ne peux mourir !”
L’érudit C. D. Ginsburg fit à propos d’Habacuc 1:12 les importantes remarques suivantes : “D’après tous les anciens documents il est net qu’il s’agit là du texte corrigé par les sopherim et que la leçon originale fut celle-ci : ‘N’es-tu pas d’éternité ? Ô mon Seigneur, mon Dieu, mon Saint, tu ne meurs pas ! Le parallélisme montre clairement que c’est là la traduction correcte. Dans les deux membres de phrase, les paroles s’adressent au Seigneur, qui est décrit, dans le premier, comme étant de toute éternité, et dans le second, comme ne mourant jamais ou existant éternellement. Par conséquent, l’introduction d’un nouveau sujet au pluriel avec l’affirmation ‘nous ne mourrons pas’, attribuant ainsi au peuple l’immortalité, s’oppose à la portée du passage (...). Il ne faut pas chercher longtemps pour trouver l’explication de cette modification du texte. On jugeait choquant d’affirmer à propos du Seigneur : ‘Tu ne meurs pas.’ C’est pourquoi on écrivit à la place : ‘Nous ne mourrons pas.’” — Introduction to the Massoretico-Critical Edition of the Hebrew Bible, 1897, p. 358.
De toute évidence, si les sopherim juifs firent une correction dans Habacuc 1:12, c’est qu’ils jugeaient blasphématoire d’associer d’une manière quelconque à Dieu l’idée de mortalité. Pourtant le fait de dire : “Tu ne meurs pas” en s’adressant à Jéhovah Dieu, n’a rien d’irrévérencieux. En réalité, ces mots portent un coup à la position de ceux qui, à notre époque, affirment que Dieu est mort, et ils s’harmonisent avec le psaume inspiré de Moïse où, à propos de Jéhovah, il est dit : “D’éternité en éternité tu es Dieu.” — Ps. 90:1, 2.