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Pourquoi il est faux de considérer le Coran comme antisémite

+3
samuel
André222
Josué
7 participants

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Josué

Josué
Administrateur

ISLAM



[size=32]Pourquoi il est faux de considérer le Coran comme antisémite[/size]


Propos recueillis par Raphaël Buisson-Rozensztrauch - publié le 11/02/2019
Dans son livre Les Juifs dans le Coran*, l’islamologue Meir Michael Bar-Asher observe que chaque sourate du Coran est empreinte d’éléments bibliques, juifs ou chrétiens, et que les rapports entre islam et judaïsme sont bien plus complexes que la caricature qui en est souvent faite.
Pourquoi il est faux de considérer le Coran comme antisémite 7827_bridgeman
Un juif et un musulman, XIXe siècle.
© Bridgeman


 
La place des juifs dans le Coran constitue un sujet brûlant aujourd'hui. Pourquoi ?
Tout d'abord, parce que ce sujet traite de deux religions, chacune portée par un peuple. Ces deux peuples que sont les Arabes et les Juifs se sont combattus à divers niveaux, non seulement au siècle dernier, mais dans plusieurs moments de leurs histoires respectives. Les problématiques évoquées dans l'ouvrage sont, pour certaines, cristallisées par le conflit israélo-palestinien, bien que ce conflit ne soit pas nécessairement d'ordre religieux. Pourtant, à plusieurs reprises, des penseurs des deux côtés ont tenté de donner une facette essentiellement religieuse à ce conflit. Ces penseurs ont dépeint cette situation d'opposition entre Juifs et Arabes par une terminologie et une conceptualisation religieuse. C'est de cela dont on hérite aujourd'hui, et qui rend la question si complexe et prenante.
 
Comment sont nommés les Juifs dans le Coran ?
Chacune des dénominations des Juifs dans le Coran implique une conception particulière de ce groupe. L'un des termes qui est abondamment utilisé est le terme Banû Israʼîl, que l'on peut traduire par « fils d'Israël » ; ce terme désigne les anciens israélites cités dans la Bible. Lorsque le Coran raconte des événements se rapportant à cette période, c'est presque toujours ce terme qui est utilisé pour désigner les ancêtres des juifs. C'est lui que l'on retrouve dans ce verset : « Ô Fils d'Israël, n'oubliez pas la grâce dont je vous ai comblé en vous choisissant parmi toutes les nations » (s. 2, v. 122). Un autre terme, yahud, désigne les juifs dans un sens plutôt péjoratif. Ce terme est très répandu dans les sourates médinoises, donc ultérieures, les plus hostiles aux juifs et aux chrétiens. Un troisième terme présent à plusieurs reprises est celui d’ ahl al-kitâb, « peuple du Livre », qui désigne par moments juifs et chrétiens. Ce terme est tantôt positif, tantôt négatif : il évoque parfois le don de la Torah aux juifs, mais rappelle aussi « l'âne chargé de livres » qu'est le peuple juif ayant reçu le don de la révélation, tout en étant incapable de le porter proprement. On voit donc que chacune de ces trois dénominations implique une conception de ce qu'est le judaïsme par rapport à l'islam.
 
Quelles étaient les relations entre Juifs et Arabes dans l'Arabie préislamique ?
Avant Mahomet, les Juifs étaient établis dans la péninsule arabique, principalement au sud, dont les Juifs yéménites seraient les descendants, et dans le Hedjaz, c'est-à-dire au nord-ouest de la péninsule où l'islam est né. On peut estimer que les Juifs dominaient une grande partie de l'Arabie ; ils s'appuyaient sur le royaume juif d'Himyar, établi dans l'actuel Yémen. Les rapports culturels et commerciaux entre Juifs et Arabes étaient intenses jusqu'à l'Hégire (l’exil). Ces éléments sont importants car ils constituent l'arrière-plan culturel auquel Mahomet est confronté en Arabie. Quelques chercheurs diraient même la chose suivante : le Prophète a choisi d'émigrer en 622 à Médine, une région fortement peuplée de Juifs, car il comptait sur ces derniers pour le rejoindre autour d'une conception nouvelle du monothéisme. Mahomet a sans doute estimé qu'il serait accepté par les Juifs du Hedjaz. On constate également la pensée politique fine de Mahomet lorsqu'il envoie vers 616 un groupe de ses adeptes à destination du royaume chrétien d'Éthiopie, pour les mêmes raisons. La forte présence de juifs et de chrétiens en Arabie à l'époque du Prophète explique l'omniprésence d'éléments bibliques, juifs ou chrétiens, dans chaque sourate du Coran.
 
L'islam a-t-il hérité de pratiques issues du judaïsme ?
Du point de vue philologique et historique, c'est certain. Au-delà des éléments bibliques, on peut déjà dire que l'islam, au même titre que le judaïsme, est une religion « légale », centrée sur la loi et les commandements, à l'inverse du christianisme. La jurisprudence, le rôle de la halakha ou de la sharia est fondamentale dans ces deux religions, et des ressemblances s'ensuivent, mais elles s'arrêtent à un certain point. Au début de la prédication de Mahomet, on voit un désir de se rapprocher des pratiques juives. Une fois passé le moment où la majorité des juifs refuse de le suivre, s'exprime un désir d'émancipation de l'islam par rapport au judaïsme et au christianisme. Cela est naturel : toute religion doit finir par affirmer son indépendance vis-à-vis des traditions passées dont elle hérite. Pour donner un exemple : au départ, la direction de la prière pour les musulmans est Jérusalem ; une fois consommé le divorce entre les juifs et les premiers musulmans, La Mecque devient la nouvelle direction pour la prière. On voit clairement ici les deux étapes : ressemblance, puis différenciation.
 
Le Coran est-il « antisémite » ?
Il est faux et anachronique de considérer le Coran ainsi, et certains le font dans un but de propagande contre l'islam. Tout d'abord, le terme « antisémitisme » fait référence à un phénomène ultérieur, tandis que l'antijudaïsme a lui été présent bien plus tôt. J'aurais dit, à la limite, qu’il y a dans le Coran des versets qui peuvent servir à nourrir une pensée antisémite. Mais dire explicitement que le Coran est un texte antisémite, c'est totalement faux. Je vis mal cette conception en tant que juif : je lis le Coran depuis mon adolescence avec beaucoup d'intérêt. Je l'ai appris avec des Arabes, je l'enseigne à l'université hébraïque de Jérusalem et en d'autres endroits du monde depuis plus que trente ans... J'ai beaucoup de respect pour ce texte qui m'a énormément appris. Il y a des passages extraordinaires dans le Coran : par exemple « le verset de la piété » (s. 2, v. 176) ou « le verset du Trône » (s. 2, v. 255). D’autres me gênent en tant que juif, comme ils gêneraient un chrétien, ou tout simplement un être humain ! On peut dire exactement la même chose de versets bibliques qui sont violents, inacceptables, sans remettre en cause l'intérêt de ces Écritures.
 
Le Coran semble donner une image paradoxale des juifs. Comment dépasser ce paradoxe ?
Lors d'un séminaire sur ce thème, un étudiant musulman chiite m'a dit la chose suivante : « Je pense que cela vaut la peine que les sages musulmans adaptent ou suppriment la sourate 9 du Coran (la plus tardive, et donc la plus polémique vis-à-vis des juifs et des chrétiens) , pour aider à construire une autre image du judaïsme et faciliter la rencontre. Qu'en pensez-vous ? » Je lui ai répondu que je suis contre toute altération d'un texte canonisé. Il y a des millions de personnes qui croient en la sainteté du Coran, on ne peut donc rien y changer. Ce qu'on peut changer en revanche, c'est notre attitude face au texte. Le fait qu'il y ait un paradoxe est, d'après-moi, une clé vers la solution. Le Coran s'exprime de diverses manières sur les juifs, les chrétiens, sur bien d'autres sujets aussi. Pour comprendre ces apparentes contradictions, il faut les ramener à leur contexte initial : les polémiques contre les juifs sont à replacer dans le contexte de la prédication de Mahomet dans une région donnée, durant une époque donnée, et ne doivent pas être considérées comme une généralisation sur qui sont les juifs. Le fait que le Coran semble paradoxal et contradictoire constitue en vérité un remède au littéralisme.
 
(*) Les Juifs dans le Coran, Meir Michael Bar-Asher (Albin Michel, 2019)
 
Meir Michael Bar-Asher a été jusqu’à récemment le directeur du département de Langues et littératures arabes à l'université hébraïque de Jérusalem. Il a dirigé l'Institut d'études asiatiques et africaines de cette même université ainsi que l'Institut Ben-Zvi pour l'étude des communautés juives en Orient. Il a également présidé le Comité professionnel pour l'enseignement de l'arabe du ministère israélien de l'Éducation.

André222



Comme pour les chrétiens, les juifs furent respectés au début des "révélations" de mahomet ;

après qu'il (Mahomet) ait constaté que juifs et chrétiens ne le suivaient volontairement,

il les a diabolisé.

samuel

samuel
Administrateur

Contrairement aux catholiques les arabes n'ont pas expulser les juifs d'Espagne ils étaient plus cool.

André222



En leurs faisant payer la taxe de minorité protégée,
comme aux chrétiens,
taxe insupportable,
en attendant qu'ils acceptent l'islam comme étant leur religion.

chico.

chico.

Oui mais il n'étaient pas obliger de ce convertir contrairement aux maranes

André222



Il y a plusieurs fait à prendre en considération.
- Du coté catholique ce n'est pas une église d'anges. Au cours de l'histoire le catholicisme a fait des millions de morts et de torturés. Un seul exemple avec les cathares du sud de la France, environ un million de morts !!! Sans parler des persécutions dcontre les protestants, et aussi contre les Juifs.
- L'Islam est un mouvement politico-religieux qui agit différemment selon les situations, très minoritaire il parait "sympa", arrivé en force c'est un système à la DAECH, voir l'Afganistan, l'Arabie Saoudite et les autres.

Lechercheur



chico. a écrit:Oui mais il n'étaient pas obliger de ce convertir contrairement aux maranes
Les marranes sont, à partir du xve siècle, les Juifs de la péninsule Ibérique et de ses colonies (EspagnePortugalAmérique latineconvertis au catholicisme qui continuaient à pratiquer leur religion en secret. Le mot « marrane » ou « marranisme » a perdu ses connotations péjoratives, désormais utilisé dans l'historiographie1.

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Le Coran comme point de départ
Une partie des lecteurs du Coran, une majorité dans l’Islam sunnite aujourd’hui, considère le Coran comme un point de départ. Tout ce qui s’est passé dans l’Histoire avant le Coran n’a pas vraiment droit de cité, ne compte pas et n’est pas digne d’intérêt.

Avec Muḥammad et ce que nous raconte le Coran, Dieu aurait fait un immense resetLe point zéro de l’Histoire n’est plus Jésus-Christ. On étudie le Coran et la civilisation qu'il a suscitée, sans trop considérer ce qui l'entoure.

André222



Ce qui ce passe aussi,
l'islam, avec le coran déforme l'histoire, faisant par exemple des prophètes juifs des précurseurs de Mahomet et donc des musulmans.
Un exemple :
La Kahabba de la Mecques qui fut un lieux de pèlerinage païen bien avant l'islam,
est devenu avec Mahomet un lieux qui aurait été fondé par Abraham,
ce qui est une abération.

Talab-al-ilm

Talab-al-ilm

Bonjour André222

Tu ne sais pas de quoi tu parle. J'espère que cette video sera un bon vaccin pour ton ignorance.  Very Happy


http://www.aimer-jesus.com

André222



J'ai vu cette video,,
affligeante et contraire à toute vérité.
la pierre noire de la Kahaba est une météorite = pierre de lune pour les anciens,
une raison pour laquelle sur les mosquée et les drapeaux de pays musulmans
nous y trouvons le symbole lunaire.

Talab-al-ilm

Talab-al-ilm

Bonjour André222

C'est quoi tes sources ? est ce que tu as des preuves de ce que tu avances ?

http://www.aimer-jesus.com

André222



C'est tout simplement un fait historique.

Il n'y a pas polémique là-dessus.

Lechercheur



La pierre noire (arabe : الحجر الأسود al-Ḥajar al-Aswad, ourdou : سنگ سیاہ Sang-e-Sayah) est située dans l'angle sud-est de la Kaaba, le monument qui se trouve au centre de la mosquée al-Harâm de La Mecque, en Arabie saoudite. Cette pierre est une relique islamique qui, selon la tradition musulmane, remonte à l'époque d'Adam et Ève1.
La pierre est un bétyle qui était vénéré dans l'Arabie préislamique. Elle aurait été placée intacte dans le mur de la Kaaba par le prophète Mahomet en 605, cinq ans avant qu'il ne reçoive sa première révélation. Elle s'est depuis cassée en plusieurs fragments qui ont été cimentés dans un cadre en argent dans le flanc de la Kaaba. Son apparence est celle d'une roche noire avec des teintes rougeâtres, d’environ 30 cm de diamètre, et dont la surface a été polie par les mains de millions de pèlerins2. Selon la tradition islamique, elle serait tombée du ciel pour indiquer à Adam et Ève où construire un autel. Bien qu'elle ait souvent été décrite comme une météorite, les dernières publications à son sujet tendent à discréditer cette hypothèse, et son origine reste inconnue3.
Les pèlerins font le tour de la Kaaba dans le cadre de la circumambulation (ṭawâf), un des rites du Hajj (pèlerinage). C'est à la hauteur de la pierre noire que commencent et finissent chacun des sept tours de la circumambulation autour de la Ka'ba . Beaucoup de fidèles essayent de s'approcher et d'embrasser la pierre noire pour reproduire le baiser qu'elle aurait reçu de la part de Mahomet4. S'ils ne peuvent pas l'atteindre, ils doivent alors se contenter de tendre la main droite vers la pierre, à chacune de leurs sept rotations autour de la Kaaba5.

Talab-al-ilm

Talab-al-ilm

Bonjour à tous

Je vous laisse découvrir dans l'article suivant ce qui vient compléter et nuancer ton extrait de copier-coller chez wikipédia.


Pourquoi Prier à Allah vers la Kaaba?

https://jesus-is-muslim.net/fr/pourquoi-prier-allah-vers-la-kaaba/

http://www.aimer-jesus.com

André222



A ses débuts,

Mahomet avait demandé de prier en direction de Jérusalem !

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

André222 a écrit:A ses débuts,

Mahomet avait demandé de prier en direction de Jérusalem !
Ville considère comme sainte pour les musulmans.
Il ne faut pas l'oublier.

André222



Voyant que les juifs ne s'intéressaient pas à sa religion,

Mahomet changea la direction de la prière de Jérusalem pour la direction de la Kaabah de la Mecques.

Une bonne idée puisque ce lieux était déjà vénéré par les arabes encore "païens".

samuel

samuel
Administrateur

Mais Jerusalem reste quand même la deuxième ville la plus importante pour les musulmans.

André222



Jérusalem est la 3ème ville sainte après la Mecques et Médine.
La raison :
Depuis Jérusalem, Mahomet serait monté au ciel avec son cheval !

Cela ne vous rappelle rien ?

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

André222 a écrit:Jérusalem est la 3ème ville sainte après la Mecques et Médine.
La raison :
Depuis Jérusalem, Mahomet serait monté au ciel avec son cheval !

Cela ne vous rappelle rien ?
Rappel quoi ?

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Dans le Pendjab pakistanais, l’enseignement du Coran devient une matière obligatoire à l’université[/size]

Les faits 

Aucun diplôme universitaire du second degré ne pourra être délivré dans les universités publiques ou privées du Pendjab si le Coran traduit en langue urdu n’a pas été étudié, a déclaré le 14 juin le gouverneur du Pendjab.



  • Clémence Houdaille (avec Fides), 
  • le 23/06/2020 à 13:44





Pourquoi il est faux de considérer le Coran comme antisémite Etudiantes-abords-universite-Lahore_0_729_488



Des étudiantes aux abords d’une université de Lahore.[size=12]ARIF ALI/AFP

[/size]
L’enseignement du Coran en langue urdu deviendra une matière obligatoire dans les toutes les universités, publiques ou privées, du Pendjab (Pakistan), et aucun diplôme universitaire du second degré ne pourra être délivré si cette matière n’a pas été étudiée a déclaré dimanche 14 juin le gouverneur du Pendjab, Chaudhry Sarwar, s’adressant aux chanceliers d’universités. Une révision de la Constitution est à l’étude pour entériner l’obligation de l’enseignement du Coran, a-t-il ajouté.
Le père Abid Habib, ancien directeur de la commission Justice et Paix de la Conférence des supérieurs majeurs

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