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La Peshitta.

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Josué
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papy
Mikael
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1La Peshitta. Empty La Peshitta. Mer 16 Oct - 8:57

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

IlLa Peshitta. 2014645_univ_lsr_lg


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[size=33]La Peshitta : un éclairage sur les premières traductions de la Bible[/size][/ltr]
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En 1892, Agnes Lewis et Margaret Gibson, des sœurs jumelles, passent neuf jours dans le désert, à dos de chameau, pour se rendre au monastère de Sainte-Catherine, au pied du mont Sinaï. Pourquoi ces femmes approchant la cinquantaine se sont-elles lancées dans une aventure pareille à une époque où il était risqué de voyager en Orient? La réponse renforcera sans doute votre confiance dans l’intégrité du texte biblique.
La Peshitta. 2014645_univ_cnt_2_lg

Agnes Lewis et le monastère de Sainte-Catherine.


JUSTE avant de remonter au ciel, Jésus a demandé à ses disciples de rendre témoignage à son sujet « à Jérusalem, mais aussi dans toute la Judée et la Samarie, et jusque dans la région la plus lointaine de la terre » (Actes 1:Cool. Les disciples se sont acquittés de cette mission avec ardeur et courage. Cependant, à Jérusalem, ils n’ont pas tardé à rencontrer une vive opposition, qui a notamment conduit au martyre d’Étienne. Beaucoup d’entre eux ont trouvé refuge à Antioche de Syrie, l’une des plus grandes villes de l’Empire romain située à 550 kilomètres au nord de Jérusalem (Actes 11:19).
En arrivant à Antioche, les disciples ont continué de prêcher « la bonne nouvelle » au sujet de Jésus, et de nombreux non-Juifs sont devenus chrétiens (Actes 11:20, 21). On y parlait le grec, mais dans la banlieue et le reste de la Syrie, la langue du peuple était le syriaque.

LA BONNE NOUVELLE TRADUITE EN SYRIAQUE



Au IIe siècle, les chrétiens d’expression syriaque étaient de plus en plus nombreux. Le besoin de traduire la bonne nouvelle dans cette langue s’est donc fait sentir. Tout porte à croire que le syriaque, et non le latin, a été la première langue vernaculaire dans laquelle des portions des Écritures grecques chrétiennes ont été traduites.
 Vers 170 de notre ère, l’auteur syrien Tatien (vers 120-173 de notre ère) a composé en grec ou en syriaque ce qui est souvent appelé le Diatessaron (mot grec signifiant « au moyen de quatre [Évangiles] »). Il y a rassemblé en un seul récit les quatre Évangiles canoniques. Éphrem le Syrien (vers 310-373 de notre ère) a plus tard écrit un commentaire sur cette œuvre, confirmant par là qu’elle était couramment employée parmi les chrétiens syriens.
Le Diatessaron présente un grand intérêt pour nous aujourd’hui. Pourquoi ? Parce qu’au XIXe siècle, des biblistes ont prétendu que les Évangiles n’avaient pas été écrits avant le IIe siècle, entre 130 et 170, et qu’ils ne pouvaient donc pas être d’authentiques récits de la vie de Jésus. Cependant, des fragments anciens du Diatessaron, mis au jour depuis, ont prouvé que les Évangiles de Matthieu, Marc, Luc et Jean étaient déjà largement diffusés au milieu du IIe siècle. Ils devaient donc avoir été rédigés plus tôt. Par ailleurs, lorsqu’il a composé le Diatessaron, Tatien s’est appuyé principalement sur ces quatre Évangiles, ce qui montre que les autres « évangiles » n’étaient pas considérés comme fiables ou canoniques.
La Peshitta. 2014645_univ_cnt_3_md

Le Pentateuque de la Peshitta (464 de notre ère), le deuxième plus vieux manuscrit biblique daté.


Au début du Ve siècle, une traduction syriaque de la Bible était largement répandue dans le nord de la Mésopotamie. Probablement rédigée au IIe ou au IIIe siècle, elle comprenait tous les livres de la Bible sauf 2 Pierre, 2 et 3 Jean, Jude et Révélation. Elle est connue sous le nom de Peshitta, mot qui signifie « Simple » ou « Claire ». La Peshitta est l’un des témoins les plus anciens et les plus importants de la transmission du texte biblique.
Fait intéressant, sur l’un de ses exemplaires est inscrite une date correspondant à 459/460 de notre ère, ce qui en fait le plus ancien manuscrit biblique daté. Vers 508, cette traduction a été révisée ; on y a ajouté les cinq livres manquants. C’est ainsi qu’est née la Version philoxénienne.

D’AUTRES MANUSCRITS SYRIAQUES



Jusqu’au XIXe siècle, presque tous les exemplaires grecs connus des Écritures grecques chrétiennes dataient du Ve siècle ou de bien plus tard. C’est pourquoi les biblistes étaient particulièrement intéressés par des traductions anciennes comme la Vulgate (en latin) et la Peshitta. À l’époque, certains pensaient que la Peshitta était une révision d’une traduction syriaque antérieure, mais aucun texte de ce genre n’avait été retrouvé. Puisque les racines de la Bible syriaque remontent au IIe siècle, un tel manuscrit fournirait sans doute de précieuses indications sur le texte biblique de départ. Existait-il vraiment une traduction syriaque antérieure ? La trouverait-on ?
La Peshitta. 2014645_univ_cnt_4_md

La version syriaque sinaïtique. On aperçoit dans la marge de ce palimpseste le texte plus ou moins effacé des Évangiles.


Absolument ! On en a même retrouvé deux exemplaires. Le premier date du Ve siècle. Il faisait partie d’un lot de manuscrits syriaques dont le British Museum avait fait l’acquisition en 1842 et qui se trouvait auparavant dans un monastère du désert de Nitrie, en Égypte. On l’a appelé la version syriaque Cureton parce que ce document a été identifié et publié par William Cureton, conservateur adjoint des manuscrits du musée. Ce document inestimable contient les quatre Évangiles dans l’ordre suivant : Matthieu, Marc, Jean et Luc.
Le second manuscrit retrouvé est la version syriaque sinaïtique. Cette découverte nous ramène aux deux aventurières mentionnées au début de l’article. Bien que ne possédant pas de diplôme universitaire, Agnes avait appris huit langues étrangères, dont le syriaque. En 1892, elle a fait une magnifique trouvaille dans le monastère de Sainte-Catherine, en Égypte.
Là, dans un placard sombre, elle est tombée sur un manuscrit syriaque. On lit dans son récit : « Il ne me dit rien qui vaille, à première vue : ses pages crasseuses collaient les unes aux autres. Sans doute que plus personne ne les avait tournées  depuis [...] des siècles * ». Il s’agissait d’un texte sur la vie de femmes saintes. Agnes a cependant repéré des traces d’écriture en-dessous, notamment les expressions « selon Matthieu », « selon Marc » et « selon Luc » en haut des pages. C’était un palimpseste * : le texte original avait été effacé et remplacé. Agnes avait entre les mains un codex presque complet des quatre Évangiles en syriaque ! Les biblistes le datent aujourd’hui de la fin du IVe siècle.
La version syriaque sinaïtique est considérée comme l’un des plus importants manuscrits bibliques qui aient été découverts, au même titre que des manuscrits grecs comme le Codex Sinaiticus et le Codex Vaticanus. Aujourd’hui, on pense que le manuscrit sinaïtique et celui de Cureton sont des copies d’Évangiles anciens en syriaque datant de la fin du IIe ou du début du IIIe siècle.

« LA PAROLE DE JÉHOVAH SUBSISTE POUR TOUJOURS »



Ces manuscrits sont-ils utiles aux étudiants de la Bible de nos jours ? Tout à fait ! Prenons la « conclusion longue » de l’Évangile de Marc, qui suit Marc 16:8 dans certaines Bibles. Elle figure dans le Codex Alexandrinus (grec) du Ve siècle, dans la Vulgate et ailleurs. Cependant, les deux manuscrits grecs faisant autorité, le Codex Sinaiticus et le Codex Vaticanus, se terminent tous deux par Marc 16:8. La version syriaque sinaïtique ne présente pas non plus de conclusion longue. C’est une preuve de plus que cette conclusion a été ajoutée plus tard, qu’elle ne faisait pas partie de l’Évangile de Marc au départ.
Autre exemple : au XIXe siècle, presque toutes les traductions de la Bible présentaient en 1 Jean 5:7 un ajout apocryphe en faveur de la Trinité. Toutefois, cet ajout n’apparaît pas dans les manuscrits grecs les plus anciens. Il n’apparaît pas non plus dans la Peshitta, ce qui prouve qu’il s’agit en fait d’une altération du texte biblique.
Comme il l’avait promis, Jéhovah Dieu a préservé sa sainte Parole. On y lit en effet : « L’herbe se dessèche et la fleur tombe, mais la parole de Jéhovah subsiste pour toujours » (1 Pierre 1:24, 25 ; Isaïe 40:Cool. La Peshitta a joué un rôle discret mais non moins important dans la transmission exacte du message de la Bible à toute l’humanité.


Qu’est-ce que le syriaque ?




La Peshitta. 2014645_F_cnt_5_lg
Le syriaque est un dialecte de l’araméen, une des langues officielles de l’Empire perse. Il était parlé dans le nord de la Mésopotamie et autour d’Antioche de Syrie, où beaucoup sont devenus chrétiens au Ier siècle. Sa forme écrite s’est répandue au IIou au IIIsiècle.




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2La Peshitta. Empty Re: La Peshitta. Mer 16 Oct - 11:32

Lechercheur



La Peshitta (syriaque (araméen) : ܦܫܝܛܬܐ) est la plus ancienne traduction syriaque de l'Ancien et du Nouveau Testament. L'Ancien Testament de la Peshitta a été traduit de l'hébreu. À l'exception du Diatessaron, le Nouveau Testament de la Peshitta a été traduit du grec (bien que cela soit contesté par quelques chercheurs).
La Peshitta. 6thBeatitude
La sixième béatitude (Matthieu 5:Cool d'une bible en syriaque oriental (Peshitta).
Tuvayhon l'aylên dadkên blebhon: dhenon nehzon l'alâhâ.
« Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu ! »


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Sommaire

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  • 1La dénomination « Peshitta »
  • 2Datation de la traduction en syriaque

    • 2.1Origines


  • 3Influence de la Septante
  • 4Nouveau Testament
  • 5La langue des évangiles
  • 6Anciennes versions
  • 7Notes et références

    • 7.1Sources


  • 8Annexes

    • 8.1Bibliographie
    • 8.2Articles connexes
    • 8.3Liens externes




3La Peshitta. Empty Re: La Peshitta. Jeu 17 Oct - 16:40

papy

papy

Quel est l'intérêt de cette traduction ?

4La Peshitta. Empty Re: La Peshitta. Ven 18 Oct - 16:54

papy

papy

La dénomination « Peshitta »[modifier | modifier le code]

Le terme « Peshitta » est dérivé du syriaque mappaqtâ pšîṭtâ (ܡܦܩܬܐ ܦܫܝܛܬܐ), qui signifie littéralement « version simple ». Toutefois, il est également possible de traduire pšîṭtâ par « commun » (vulgate ; qui est faite pour tous), ou par « directe », mais la traduction habituelle est « la simple ». Son homologue arabe est البسيطة Al-Basîṭah, qui veut également dire « le simple ».
Peshitta s'oppose clairement à l'Hexapla d'Origène, mettant en correspondance plusieurs versions de la Bible1. L'œuvre d'Origène, qui comportait quatre colonnes de différentes traductions en grec, une colonne de la Bible en hébreu et une colonne où le texte hébreu était translittéré en caractères grecs, a en effet été traduite en syriaque au viie siècle. On ignore de quand date le terme « Peshitta » ; il apparaît pour la première fois chez Moïse Bar Képha, puis chez Bar-Hebraeus (xiiie siècle)2,1.
Le syriaque est un dialecte, ou un groupe de dialectes, appartenant à l'araméen. Le nom « Peshitta », transcrit de l'alphabet syriaque en alphabet latin, a été écrit de différentes façons : PeshittaPshittaPšittâPshittoFshitto. Elles sont toutes acceptables, mais « Peshitta » est l'orthographe la plus classique.

Datation de la traduction en syriaque[modifier | modifier le code]

Toutefois la version syriaque de la Bible est bien plus ancienne que la dénomination "Peshitta", ainsi Méliton de Sardes, qui vivait au iie siècle, parle d'une version syriaque de l'Ancien Testament. Méliton de Sardes s'était rendu en Palestine pour effectuer des recherches sur la Bible hébraïque, vers l'année 1703. La future Peshitta est aussi souvent mentionnée par les Pères de l'Église du ive siècle, comme saint Augustin, saint Jean Chrysostome et d'autres. Il en est de même pour Éphrem le Syrien qui naquit à Nisibe et vécut à Édesse au ive siècle1.

5La Peshitta. Empty Re: La Peshitta. Dim 10 Nov - 4:02

georges_09

georges_09

Le syriaque est encore parlé de nos jours mais par une faible minorité contrairement à l'arménien dont il est proche

6La Peshitta. Empty Re: La Peshitta. Mar 12 Nov - 22:53

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

Le syriaque sous les persécutions musulmanes s'est distribué un peu partout dans le monde en petites communautés. Le syriaque devient du patois d'Edesse au 3e siècle avant JC mais avant, il existait depuis au moins 2000 ans avant JC. Ces copiés collés de Wikipédia ne sont pas fiables. Demandez plutôt. Comme je suis certainement le seul ici à le comprendre et à connaître des personnes du Moyen-Orient qui le pratiquent, quel est l'intérêt d'un sujet si complexe qu'il dépasse totalement tout le monde. Il faut rester humble et oser dire qu'on ne sait pas.

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

7La Peshitta. Empty Re: La Peshitta. Mer 13 Nov - 17:31

Josué

Josué
Administrateur

Nous parlons sur une traduction particulière qui est aussi utile pour comprendre la bible.

8La Peshitta. Empty Re: La Peshitta. Mer 15 Sep - 11:35

Josué

Josué
Administrateur

http://www.judeopedia.org

9La Peshitta. Empty Re: La Peshitta. Sam 20 Nov - 14:07

chico.

chico.

[size=30]Les Évangiles

Traduits du texte araméen [peshitta]

Auteur : Patrick Calame - Joachim Élie Calame

[/size]

  • EAN / ISBN 9782220077659
     
  • Editeur Desclée de Brouwer
     
  • Code DDB7765
     



Cette édition en langue française des Évangiles extraits de la Peshittâ est une authentique nouveauté : en effet, elle présente pour la première fois et dans son intégralité la traduction directe des textes écrits dans la langue quotidienne de Jésus, l’araméen, qu’il a donc parlé, comme il lisait et parlait l’hébreu dans le Temple et dans les synagogues.
Patrick Calame et son fils, Joachim Élie, sont juifs hébraïsants et aramaïsants, passionnés par la beauté des deux langues de leur tradition. Ils ont enrichi leur traduction de nombreuses notes inspirées de la Torah et nous offrent ici un document important pour retrouver et approfondir le sens sémitique du texte des Évangiles, ce trésor que les chrétiens d’Orient ont conservé dans leur propre langue.
https://maisonbible.fr/fr/35315-evangiles-les---traduits-du-texte-arameen-peshitta-9782220077659.html

10La Peshitta. Empty Re: La Peshitta. Sam 20 Nov - 18:31

philippe83


MODERATEUR
MODERATEUR

Salut chico, monkey
Tu trouveras des détails sur un sujet identique sur le forum intitule:"Recherche sur l'évangile de Matthieu en araméen". Regarde les pages 2,3 de ce sujet.
A+

11La Peshitta. Empty Re: La Peshitta. Dim 21 Nov - 10:51

Josué

Josué
Administrateur

philippe83 a écrit:Salut chico, monkey
Tu trouveras des détails sur un sujet identique sur le forum intitule:"Recherche sur l'évangile de Matthieu en araméen". Regarde les pages 2,3 de ce sujet.
A+
Exacte le sujet ce trouve ici.
https://meilleurforum-net.1fr1.net/t14578-recherches-sur-l-evangile-arameen-de-matthieu?highlight=Recherche+sur+l+évangile+de+Matthieu

12La Peshitta. Empty Re: La Peshitta. Sam 8 Jan - 13:53

Lechercheur



Le terme « Peshitta » est dérivé du syriaque mappaqtâ pšîṭtâ (ܡܦܩܬܐ ܦܫܝܛܬܐ), qui signifie littéralement « version simple ». Toutefois, il est également possible de traduire pšîṭtâ par « commun » (vulgate ; qui est faite pour tous), ou par « directe », mais la traduction habituelle est « la simple ».

13La Peshitta. Empty Re: La Peshitta. Ven 22 Avr - 14:43

chico.

chico.

http://dukhrana.com/peshitta/index.php

14La Peshitta. Empty Re: La Peshitta. Dim 17 Mar - 11:40

Josué

Josué
Administrateur

LA BONNE NOUVELLE TRADUITE EN SYRIAQUE
Au IIe siècle, les chrétiens d’expression syriaque étaient de plus en plus nombreux. Le besoin de traduire la bonne nouvelle dans cette langue s’est donc fait sentir. Tout porte à croire que le syriaque, et non le latin, a été la première langue vernaculaire dans laquelle des portions des Écritures grecques chrétiennes ont été traduites.
Vers 170 de notre ère, l’auteur syrien Tatien (vers 120-173 de notre ère) a composé en grec ou en syriaque ce qui est souvent appelé le Diatessaron (mot grec signifiant « au moyen de quatre [Évangiles] »). Il y a rassemblé en un seul récit les quatre Évangiles canoniques. Éphrem le Syrien (vers 310-373 de notre ère) a plus tard écrit un commentaire sur cette œuvre, confirmant par là qu’elle était couramment employée parmi les chrétiens syriens.
Le Diatessaron présente un grand intérêt pour nous aujourd’hui. Pourquoi ? Parce qu’au XIXe siècle, des biblistes ont prétendu que les Évangiles n’avaient pas été écrits avant le IIe siècle, entre 130 et 170, et qu’ils ne pouvaient donc pas être d’authentiques récits de la vie de Jésus. Cependant, des fragments anciens du Diatessaron, mis au jour depuis, ont prouvé que les Évangiles de Matthieu, Marc, Luc et Jean étaient déjà largement diffusés au milieu du IIe siècle. Ils devaient donc avoir été rédigés plus tôt. Par ailleurs, lorsqu’il a composé le Diatessaron, Tatien s’est appuyé principalement sur ces quatre Évangiles, ce qui montre que les autres « évangiles » n’étaient pas considérés comme fiables ou canoniques.
Au début du Ve siècle, une traduction syriaque de la Bible était largement répandue dans le nord de la Mésopotamie. Probablement rédigée au IIe ou au IIIe siècle, elle comprenait tous les livres de la Bible sauf 2 Pierre, 2 et 3 Jean, Jude et Révélation. Elle est connue sous le nom de Peshitta, mot qui signifie « Simple » ou « Claire ». La Peshitta est l’un des témoins les plus anciens et les plus importants de la transmission du texte biblique.
Fait intéressant, sur l’un de ses exemplaires est inscrite une date correspondant à 459/460 de notre ère, ce qui en fait le plus ancien manuscrit biblique daté. Vers 508, cette traduction a été révisée ; on y a ajouté les cinq livres manquants. C’est ainsi qu’est née la Version philoxénienne.

15La Peshitta. Empty Re: La Peshitta. Lun 18 Mar - 13:26

BenFis

BenFis

Pour rappel, la Peshitta ne contient pas le tétragramme.

16La Peshitta. Empty Re: La Peshitta. Lun 18 Mar - 13:54

philippe83


MODERATEUR
MODERATEUR

Mais il y a la forme courte du tétragramme puisque l'on trouve dans la Peshitta l'expression Mâr-Yâ= Le Seigneur Yah dans ce " NT".

17La Peshitta. Empty Re: La Peshitta. Lun 18 Mar - 18:30

BenFis

BenFis

philippe83 a écrit:Mais il y a la forme courte du tétragramme puisque l'on trouve dans la Peshitta l'expression Mâr-Yâ= Le Seigneur Yah dans ce " NT".
La forme courte Yah se trouve dans de nombreux autres noms, notamment celui de Jésus. Cela reste important mais n'en fait pas le tétragramme

18La Peshitta. Empty Re: La Peshitta. Lun 18 Mar - 19:31

Josué

Josué
Administrateur

Et que signifie le nom de Jésus?

19La Peshitta. Empty Re: La Peshitta. Lun 18 Mar - 22:44

philippe83


MODERATEUR
MODERATEUR

Mais Mar-Yah veut dire le Seigneur Yah. On ne parle pas ici de Jésus.On a déjà eu ce débat BenFis...La Peshitta à au moins le mérite de laisser la forme courte Yah du tétragramme c'est à dire le Nom de Dieu. Le mot "Seigneur"(Mâr) n'est pas laisser seul à cette époque dans ce NT en 'araméen'.Par exemple en Mat 22:44 on lit: "Mâryâ a dit à Mari". On voit bien la différence ici entre les mots "Seigneur"(Mari) et Mâryâ (Seigneur Yah). On sait qu'il ne s'agit non seulement pas de la même personne mais que la distinction est faite ici à la différence du grec dans ce passage. En fait le Ps 110:1 est mieux rendue dans la Peshitta que dans le grec dans ce passage car on ne fait pas complétement disparaitre le Nom de Dieu.

20La Peshitta. Empty Re: La Peshitta. Mar 19 Mar - 7:12

BenFis

BenFis

philippe83 a écrit:Mais Mar-Yah veut dire le Seigneur Yah. On ne parle pas ici de Jésus.On a déjà eu ce débat BenFis...La Peshitta à au moins le mérite de laisser la forme courte Yah du tétragramme c'est à dire le Nom de Dieu. Le mot "Seigneur"(Mâr) n'est pas laisser seul à cette époque dans ce NT en 'araméen'.Par exemple en Mat 22:44 on lit: "Mâryâ a dit à Mari". On voit bien la différence ici entre les mots "Seigneur"(Mari) et Mâryâ (Seigneur Yah). On sait qu'il ne s'agit non seulement pas de la même personne mais que la distinction est faite ici à la différence du grec dans ce passage. En fait le Ps 110:1 est mieux rendue dans  la Peshitta que dans le grec dans ce passage car on ne fait pas complétement disparaitre le Nom de Dieu.  

Oui, c'est le point important dont je parlais plus haut et j'ai d'ailleurs ouvert un sujet qui était sensé inventorier les NT en langue française qui font cette distinction.

Le sujet en question a été dévoyé par les administrateurs...

Il n'en reste pas moins qu'on ne trouve le tétragramme dans aucune parcelle de NT. Il n'est donc pas étonnant qu'on refuse l'idée de sa suppression par les copistes

21La Peshitta. Empty Re: La Peshitta. Mar 19 Mar - 8:57

papy

papy

Dans le nom de Jésus il y a le nom de Dieu.

[size=35]Jésus Dictionnaire Biblique Westphal [/size]
Nom venu de Ièsous, transcription grecque, dans les LXX et le Nouveau Testament, de l’hébreu Yehô-choua, abrégé en Yéchoua :voir Josué.

[size=30]1.[/size]

22La Peshitta. Empty Re: La Peshitta. Mer 20 Mar - 17:30

philippe83


MODERATEUR
MODERATEUR

Mais on le trouve dans UNE MULTITUDE de manuscrits de la LXX daté de l'époque de Jésus daté avant Jésus et daté après Jésus. Question: puisque le Tétragramme se trouve dans l'AT et dans la LXX pourquoi il a disparut du NT qui cite pourtant l'AT et la LXX ?

Hors à l'époque de la traduction des premiers NT le Tétragramme se trouve ECRIT dans l'AT et dans des manuscrits de la LXX, A CE MOMENT LA ENCORE. La Peshitta ne le fera pas disparaitre puisque comme je te l'ai montrer la forme Mar-Yah=Seigneur Yah (et non Seigneur simplement) ( Yah forme réduite du Nom de Dieu) y est maintenue.

Donc pourquoi les copistes du NT n'ont pas laisser le Nom de Dieu au moins dans les citations de l'AT OU IL S'Y TROUVAIT DEPUIS DES SIECLES ?

23La Peshitta. Empty Re: La Peshitta. Jeu 21 Mar - 19:17

BenFis

BenFis

philippe83 a écrit:Mais on le trouve dans UNE MULTITUDE de manuscrits de la LXX daté de l'époque de Jésus daté avant Jésus et daté après Jésus. Question: puisque le Tétragramme se trouve dans l'AT et dans la LXX pourquoi il a disparut du NT qui cite pourtant l'AT  et la LXX ?

Hors à l'époque de la traduction des premiers NT le Tétragramme se trouve ECRIT dans l'AT et dans des manuscrits de la LXX, A CE MOMENT LA ENCORE. La Peshitta ne le fera pas disparaitre puisque comme je te l'ai montrer la forme Mar-Yah=Seigneur Yah (et non Seigneur simplement) ( Yah forme réduite du Nom de Dieu) y est maintenue.

Donc pourquoi les copistes du NT n'ont pas laisser le Nom de Dieu au moins dans les citations de l'AT OU IL S'Y TROUVAIT DEPUIS DES SIECLES ?

On trouve effectivement le tétragramme dans les manuscrits de l'AT, mais nulle part dans ceux du NT.

Et le non-emploi du nom divin concernait le tétragramme, et pas ses divers substituts et abréviations. Donc revenir sur ce point, c'est défoncer une porte ouverte.

Donc tout cela ne veut pas forcément dire qu'on ait fait disparaître le tétragramme du NT, mais plus vraisemblablement qu'il ne s'y est jamais trouvé.

La question de la falsification du tétragramme par les copiste est donc orientée, car on ne pourrait éventuellement y répondre qu'à condition de prouver que tel était le cas. Dont acte.

24La Peshitta. Empty Re: La Peshitta. Jeu 21 Mar - 19:18

Josué

Josué
Administrateur

Dans ses articles consacrés à Jéhovah, The Imperial Bible-Dictionary illustre éloquemment la différence entre ʼÈlohim (Dieu) et Jéhovah. On y lit concernant le nom Jéhovah :
“ Il s’agit partout d’un nom propre, qui désigne le Dieu personnel et lui seul ; tandis qu’Èlohim tient plus du nom commun, désignant habituellement, il est vrai, le Suprême, mais pas nécessairement ni uniformément. [...] Un Hébreu parlera peut-être du Èlohim, du vrai Dieu, par opposition avec tous les faux dieux ; mais il ne parlera jamais du Jéhovah, car Jéhovah est le nom du vrai Dieu uniquement. Il dira fréquemment mon Dieu [...] ; mais jamais mon Jéhovah, car quand il dit mon Dieu il veut dire Jéhovah. Il parlera du Dieu d’Israël, mais jamais du Jéhovah d’Israël, car il n’y a pas d’autre Jéhovah. Il parlera du Dieu vivant, mais jamais du Jéhovah vivant, car il ne peut concevoir Jéhovah autrement que vivant. 

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