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Le musicien sud-africain Johnny Clegg est mort.

3 participants

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papy

papy

[size=33]Le musicien sud-africain Johnny Clegg est mort[/size]


[size=33]VIDÉO. Le « Zoulou blanc » est décédé mardi à Johannesburg des suites d'un cancer, a annoncé son manager. Le symbole de la lutte contre l'apartheid avait 66 ans.[/size]


Par Le Point.fr, avec AFP et Reuters
Modifié le 17/07/2019 à 11:23 - Publié le 16/07/2019 à 20:07 | Le Point.fr


Le musicien sud-africain Johnny Clegg, surnommé le « Zoulou blanc », est décédé mardi des suites d'un cancer à l'âge de 66 ans, a annoncé son manager à la chaîne de télévision publique SABC. « Johnny est décédé paisiblement aujourd'hui, entouré de sa famille à Johannesburg [...], après une bataille de quatre ans et demi contre le cancer », a déclaré son manager, Rodd Quinn, sur la SABC. « Il a joué un rôle majeur en Afrique du Sud en faisant découvrir aux gens différentes cultures et en les rapprochant », a-t-il ajouté dans un communiqué.
« Il nous a montré ce que cela signifiait d'embrasser d'autres cultures sans perdre son identité. » Johnny Clegg avait connu le succès dans les années 1990 en adaptant le mbaqanga, un style musical traditionnel zoulou. Il souhaitait concevoir une musique révolutionnaire où les rythmes africains endiablés cohabitent avec guitare, clavier électrique et accordéon.




Un musicien engagé


Il s'était fortement engagé dans la lutte contre l'apartheid, le système ségrégationniste en vigueur en Afrique du Sud jusqu'en 1994. Longtemps victime de la censure en Afrique du Sud, il avait connu le succès à l'étranger avant d'accéder au statut de star dans son pays. Pendant les pires heures du régime raciste, ses chansons ont été interdites. Pour contourner la censure, il a été contraint de se produire – avec son groupe Juluka, formé avec le musicien zoulou Sipho Mchunu – dans les universités, les églises, les foyers de migrants et chez des particuliers.
« Nous devions faire preuve de mille et une astuces pour contourner la myriade de lois qui empêchaient tout rapprochement interracial », racontait-il à l'Agence France-Presse en 2017. Malgré tout, l'intraitable police de l'apartheid a interdit certains de ses concerts et le chanteur a été à plusieurs reprises arrêté, accusé de violer les lois sur la ségrégation raciale. Le gouvernement raciste blanc ne pouvait pas non plus tolérer qu'un des siens puise son inspiration dans l'Histoire et la culture zouloues. À l'étranger pourtant, et notamment en France, Johnny Clegg a rapidement trouvé un public. « Les gens étaient très intrigués par notre musique », expliquait le chanteur et danseur, adepte de concerts très physiques.




Un tube dédié à Nelson Mandela


Son album Scatterlings of Africa en 1982 l'avait propulsé en tête des hit-parades en Grande-Bretagne et en France. Cinq ans plus tard, il s'affirme comme un artiste « politique » avec le titre « Asimbonanga » (« Nous ne l'avons pas vu », en langue zouloue), tube planétaire dédié à Nelson Mandela, le héros de la lutte anti-apartheid alors emprisonné à Robben Island (Afrique du Sud). La seule évocation du chef du Congrès national africain (ANC) est alors strictement interdite. Le régime de Pretoria bannit le titre.
Quelques années après la fin de l'apartheid, l'auteur et le héros de cette chanson, désormais libre, s'étaient retrouvés sur scène à Francfort (Allemagne) pour un concert aussi magique qu'inattendu. Alors que Johnny Clegg chantait « Asimbonanga », le public s'était levé comme un seul homme. « J'ai aperçu du coin de l'œil quelqu'un derrière moi qui était en train de monter sur la scène, en dansant [...]. C'était Mandela ! Ça a été un choc. Je ne savais même pas qu'il était là », avait raconté Johnny Clegg à l'hebdomadaire français Le Nouvel Observateur. À la fin de la chanson, Mandela avait lancé de sa voix posée, au micro : « C'est la musique et la danse qui me mettent en paix avec le monde. »

https://www.lepoint.fr/culture/le-musicien-sud-africain-johnny-clegg-est-mort-16-07-2019-2325023_3.php?M_BT=52544877662#xtor=EPR-6-[Newsletter-Ma

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Josué

Josué
Administrateur

Une belle chanson .

Lechercheur



C'était un vrais tub pour l'époque.

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