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Moïse veut savoir d'où le dieu qui se manifeste à lui

4 participants

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Josué

Josué
Administrateur

Moïse veut savoir d'où le dieu qui se manifeste à lui et qui le charge d'une mission écrasante tient sa puissance. Le dieu répond : du fait que moi j'existe, et que je me révèle le dieu vivant par mon action ; Èheyèh acher Èheyèh = « Je suis celui qui suis » (celui qui peut dire « Je suis » ; Vers. Syn. : Je suis celui qui dit « Je suis » ; Vers, des Rabbins : « Je suis l'Être invariable »). Les LXX traduisent : ho ôn, c-à-d. « Je suis celui qui est », ce qui rend la phrase correcte. Mais il y a ici plus qu'une question de grammaire.
Nous croyons que cette forme étrange : « Je suis celui qui suis », doit, pour livrer tout son sens, être rapprochée de l'expression analogue employée par Jésus lorsque les Juifs lui demandent qui il prétend être : « Avant qu'Abraham fût, je suis » (la grammaire voudrait ici « j'étais »). Ces deux « je suis », présents absolus, élèvent ceux qui les prononcent au-dessus du temps et dans un autre ordre que celui de l'humanité. (L'Apocalypse paraphrase : « Celui qui était, qui est et qui vient », c'est-à-dire Celui qui possède la vie dans sa plénitude et de qui tout ce qui existe la tient, Apo 1:4Heb 13:8)
Il semble que dans cette expression mystérieuse « Je suis », incompréhensible à tout rationalisme, impénétrable aux recherches de la pure critique historique ou philosophique, Jéhovah et Jésus aient voulu résumer le fondement et la somme de la foi des fidèles au seuil de l'ancienne alliance comme au seuil de la nouvelle. On peut pousser plus avant, et voir dans la formule Ex 3:14l'affirmation de la liberté de Jéhovah, qui n'a reçu la vie de personne, qui est ce qu'il est de sa propre détermination. Et par la liberté, on atteint à l'immutabilité ; Jéhovah, du fait de son absolue indépendance, demeure toujours libre de faire ce qu'il veut, c'est-à-dire de rester conséquent avec soi-même. A ce titre, on a bien fait de rapprocher Ex 3:14 de Ex 33:19 : « Je fais grâce à qui je fais grâce. »
Mais lorsqu'on invoque, comme on le fait quelquefois aujourd'hui, la similitude de ces deux tournures hébraïques pour en conclure que Jéhovah s'est dérobé quand Moïse lui a demandé son nom, et qu'il s'est borné à répondre énigmatiquement : « Je suis ce que je suis », on se met dans l'impossibilité de résoudre le problème religieux de l'Ancien Testament. Du même coup, on sort de la logique des textes ici rassemblés. Sans doute l'expression de Ex 3:14 est elliptique, et l'on pourra toujours se servir d'elle pour échafauder, en ne voulant connaître que le terrain grammatical, des hypothèses d'ailleurs réfutées par tout l'ensemble du jéhovisme ; mais déjà la fin du verset, v. 14b, éclaire suffisamment l'obscurité de v. 14a, lorsque Dieu ajoute pour calmer les appréhensions de Moïse : « Tu répondras ainsi aux enfants d'Israël : C'est « Je suis » qui m'a envoyé vers vous. » Au verset 15 le texte porte : « Dieu dit encore à Moïse : Tu parleras aux enfants d'Israël : C'est « Jéhovah » (JHVH)... qui m'a envoyé vers vous. » Donc Jéhovah = « Je suis ».
Le dieu qui se révèle et se nomme Jéhovah a bien pour caractère propre de pouvoir dire : « Je suis » ; il se présente comme le dieu qui se distingue en ceci des autres Élohim, qu'il a la vie en soi-même (cf. Jn 5:26 1:4) et qu'il existe réellement avec toutes les prérogatives de la divinité ; d'un mot, il est Dieu.
On comprend sans peine qu'à cette révélation, à ce contact divin, Moïse ait été épouvanté, qu'il ait cherché d'abord dans sa petitesse à se dégager de l'étreinte, puis qu'il soit entré résolument appuyé sur Dieu dans la carrière, unique au monde, à laquelle Jéhovah l'appelait. Par contre, si Jéhovah a répondu par une fin de non recevoir : « Je suis ce que je suis », comment expliquer que dans cette mystification Moise ait puisé le courage d'aller affronter son peuple et trouvé le fondement de la religion qui devra transformer l'humanité en lui rendant Dieu, que depuis la chute elle cherchait à tâtons ?
Aussi bien, l'ensemble des textes bibliques où Jéhovah parle à travers l'histoire hébraïque s'en référera toujours à la manifestation inaugurale et reprendra sous de multiples formes l'expression de Dieu vivant (No 14:28, De 5:26,1Sa 17:36,2Ro 2:2 5:16, Eze 20:31 33:11, Ps 36:10, cf. De 5:26, Jos 3:10, Jer 23:36, etc. ; on jure par le Dieu « vivant » : est-il formule de serment plus redoutable pour les coupables et pour les hypocrites que la formule : Jéhovah vit ? Jer 4:2 5:2, etc.), jusqu'au moment où la lumière décisive poindra du sommet de la prophétie avec les oracles qui foudroyent les Élohim, chez Jérémie et dans Ésaïe 41-44 :

Jéhovah est le vrai Élohim ;

papy

papy

« Je suis celui qui est », ce qui rend la phrase correcte. Mais il y a ici plus qu'une question de grammaire.
Nous croyons que cette forme étrange : « Je suis celui qui suis », doit, pour livrer tout son sens, être rapprochée de l'expression analogue employée par Jésus lorsque les Juifs lui demandent qui il prétend être : « Avant qu'Abraham fût, je suis » (la grammaire voudrait ici « j'étais »). 

C'est plus juste J'étais que je suis.
*** rs p. 424-p. 425 Trinité ***
Jean 8:58:
Da le rend ainsi: “Jésus leur dit: En vérité, je vous le dis: Avant qu’Abraham fût, je suis [grec égô éïmi].” (Jé, Os, TOB, Sg et Ku traduisent par: “je suis”, parfois avec des capitales pour marquer qu’il s’agit d’un titre. Ce faisant, certaines de ces versions s’efforcent d’établir un lien entre cette expression et Exode 3:14 où, selon leur traduction de ce texte, Dieu se désigne lui-même par l’expression “Je Suis”.) Toutefois, dans MN, la dernière partie de Jean 8:58 se lit comme suit: “Avant qu’Abraham soit venu à l’existence, j’étais.” (Od, Fa et AT traduisent ce verset d’une manière analogue.)
Laquelle de ces leçons s’harmonise avec le contexte? La question des Juifs (verset 57) à laquelle Jésus répondait concernait son âge, pas son identité. En toute logique, donc, la réponse de Jésus avait un rapport avec son âge, la durée de son existence. Notons d’ailleurs qu’aucune tentative n’a été faite pour appliquer égô éïmi considéré comme titre à l’esprit saint.
A. Robertson déclare:
“Le verbe [éïmi] (...). Parfois, il marque l’existence en tant qu’attribut, à l’image de n’importe quel autre verbe, comme en [égô éïmi] (Je. 8:58).”

— A Grammar of the Greek New Testament in the Light of Historical Research, Nashville, 1934, p. 394.

philippe83


MODERATEUR
MODERATEUR

Et pour Exode 3:14 "je serai ce que je serai" (deviendrai) donc au futur est plus correcte que "je suis au présent". En effet l'hébreu ne connait pas le présent du verbe 'être', et pour cause il y a seulement deux actions dans le temps: l'accompli et l'inaccompli. le Passé et le futur.

D'ailleurs comment se fait-il que l'ensemble des traductions rendent la même expression: Eyhèh par "je serai" en Exode 3:12 et pas en Exode 3:14?

Les traducteurs qui rendent Exode 3:14 par "je suis" en Exode 3:14 le font donc plus par le biais d'une croyance trinitaire que par le respect de l'idée et du sens de ce passage. Ils veulent à tout prix faire une relation avec Jean 8:58 alors que ces deux textes n'ont pas de rapport.

En effet Jésus parle de sa pré-existence à savoir qu'avant Abraham il existait déjà. D'ailleurs plusieurs traducteurs font le choix de conjuguer le passé "FÛT"(vienne à l'existence) avec un passé "j'étais". Voir Ostervald 1905, NT le Livre ect. Et si ils veulent vraiment un "je suis" (éternel) (ego-eimi en grec) ils devront faire alors avec Jean 9:9 la même chose! mais là c'est l'aveugle qui dit "je suis" (ego-eimi). L'aveugle est-il éternel?

On peut noter aussi que les traducteurs 'trinitaires' ne se gênent pas pour traduire au passé et même au futur un présent du verbe être. Par exemple Segond en Jean 8:33-36.
A+

samuel

samuel
Administrateur

Exacte.
La version Vie Nouvelle écrit aussi Exode 3:14 par Je  suis celui qui suis, mais fait un commentaire des plus interressant.
La nuance ( je suis celui qui est et qui sera) est la meilleure et la plus adaptée au contexte parmi les diverses théories émises quant à signification et son origine étymologique ).

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