*** w81 1/11 p. 31 Questions des lecteurs ***
Dans l’appendice des Saintes Écritures — Traduction du monde nouveau (pages 1453 et 1454), on lit que l’expression hébraïque ha-Adôn s’applique uniquement à Jéhovah Dieu. Dans ce cas, pourquoi la note en bas de page relative à Romains 10:9 (dans l’édition anglaise de 1971) dit-elle que, dans ce verset, l’expression ne s’applique pas à Jéhovah?
La note relative à Romains 10:9 indique simplement que certains des traducteurs qui ont traduit les Écritures grecques en hébreu ont utilisé ha-Adôn (qui signifie littéralement “le Seigneur”) pour rendre le terme grec kurios (qui signifie “Seigneur”).
Ici, le mot “Seigneur” s’applique manifestement à Jésus, car le texte dit: “Si tu déclares publiquement cette ‘parole dans ta propre bouche’, que Jésus est Seigneur [Kurios], et si tu exerces la foi dans ton cœur, que Dieu l’a relevé d’entre les morts, tu seras sauvé.” La traduction de Kurios par l’hébreu ha-Adôn reflète simplement l’opinion de certains traducteurs, car, dans le texte grec de Romains 10:9, le mot “Seigneur” n’est pas précédé de l’article défini.
“Seigneur” est un terme que les Écritures appliquent à Jéhovah, à Jésus, aux anges, aux humains et même aux faux dieux. Son sens premier est celui de “maître” ou de “propriétaire”. C’est aussi un titre qui marque le respect. Dans l’appendice de la Traduction du monde nouveau, les traducteurs font remarquer que, dans les Écritures hébraïques, le terme ha-Adôn désigne toujours Jéhovah. Le fait est là, et cela convient d’ailleurs très bien, puisque l’article défini (ha) présente Dieu comme le “Seigneur” par excellence.
Les chrétiens appelaient aussi Jésus leur Seigneur, puisqu’il était leur “Maître” ou “Propriétaire”. Par son sang sacrificiel, il les avait achetés, et il était devenu la tête de la congrégation chrétienne (Jean 13:13, 16; Col. 3:24; Jude 4; Rév. 5:9, 10). Paul reconnaissait que, même s’il y avait beaucoup de “dieux” et beaucoup de “seigneurs”, “il n’y a qu’un seul Dieu, le Père, (...) et il n’y a qu’un seul Seigneur, Jésus Christ”. (I Cor. 8:5, 6.) Mais son autorité de Seigneur, Jésus la tient de son Père (Mat. 28:18; Jean 3:35; 5:19, 30). Jésus a reçu beaucoup d’autorité, de gloire et de puissance, mais c’est afin “que toute langue reconnaisse ouvertement que Jésus Christ est Seigneur à la gloire de Dieu le Père”. (Phil. 2:9-11.) C’est le Père seul qu’il faut louer pour tout ce qu’il a fait et fera encore par le moyen de son Fils unique. À la fin de son règne de mille ans, Jésus “remettra le royaume à son Dieu et Père”, puis il “se soumettra lui-même à Celui qui lui a soumis toutes choses, afin que Dieu soit tout pour tous”. — I Cor. 15:24-28.
Nous voyons donc que ce n’est pas parce que certains traducteurs hébraïques des Écritures grecques emploient l’expression ha-Adôn en Romains 10:9 qu’il nous faut conclure que le mot “Seigneur” s’applique ici à Jéhovah, et que Jésus et Dieu sont le même Seigneur, comme le prétendent les trinitaires. Cependant, chaque fois que cette expression apparaît dans les Écritures hébraïques, elle désigne effectivement Jéhovah.
Dans l’appendice des Saintes Écritures — Traduction du monde nouveau (pages 1453 et 1454), on lit que l’expression hébraïque ha-Adôn s’applique uniquement à Jéhovah Dieu. Dans ce cas, pourquoi la note en bas de page relative à Romains 10:9 (dans l’édition anglaise de 1971) dit-elle que, dans ce verset, l’expression ne s’applique pas à Jéhovah?
La note relative à Romains 10:9 indique simplement que certains des traducteurs qui ont traduit les Écritures grecques en hébreu ont utilisé ha-Adôn (qui signifie littéralement “le Seigneur”) pour rendre le terme grec kurios (qui signifie “Seigneur”).
Ici, le mot “Seigneur” s’applique manifestement à Jésus, car le texte dit: “Si tu déclares publiquement cette ‘parole dans ta propre bouche’, que Jésus est Seigneur [Kurios], et si tu exerces la foi dans ton cœur, que Dieu l’a relevé d’entre les morts, tu seras sauvé.” La traduction de Kurios par l’hébreu ha-Adôn reflète simplement l’opinion de certains traducteurs, car, dans le texte grec de Romains 10:9, le mot “Seigneur” n’est pas précédé de l’article défini.
“Seigneur” est un terme que les Écritures appliquent à Jéhovah, à Jésus, aux anges, aux humains et même aux faux dieux. Son sens premier est celui de “maître” ou de “propriétaire”. C’est aussi un titre qui marque le respect. Dans l’appendice de la Traduction du monde nouveau, les traducteurs font remarquer que, dans les Écritures hébraïques, le terme ha-Adôn désigne toujours Jéhovah. Le fait est là, et cela convient d’ailleurs très bien, puisque l’article défini (ha) présente Dieu comme le “Seigneur” par excellence.
Les chrétiens appelaient aussi Jésus leur Seigneur, puisqu’il était leur “Maître” ou “Propriétaire”. Par son sang sacrificiel, il les avait achetés, et il était devenu la tête de la congrégation chrétienne (Jean 13:13, 16; Col. 3:24; Jude 4; Rév. 5:9, 10). Paul reconnaissait que, même s’il y avait beaucoup de “dieux” et beaucoup de “seigneurs”, “il n’y a qu’un seul Dieu, le Père, (...) et il n’y a qu’un seul Seigneur, Jésus Christ”. (I Cor. 8:5, 6.) Mais son autorité de Seigneur, Jésus la tient de son Père (Mat. 28:18; Jean 3:35; 5:19, 30). Jésus a reçu beaucoup d’autorité, de gloire et de puissance, mais c’est afin “que toute langue reconnaisse ouvertement que Jésus Christ est Seigneur à la gloire de Dieu le Père”. (Phil. 2:9-11.) C’est le Père seul qu’il faut louer pour tout ce qu’il a fait et fera encore par le moyen de son Fils unique. À la fin de son règne de mille ans, Jésus “remettra le royaume à son Dieu et Père”, puis il “se soumettra lui-même à Celui qui lui a soumis toutes choses, afin que Dieu soit tout pour tous”. — I Cor. 15:24-28.
Nous voyons donc que ce n’est pas parce que certains traducteurs hébraïques des Écritures grecques emploient l’expression ha-Adôn en Romains 10:9 qu’il nous faut conclure que le mot “Seigneur” s’applique ici à Jéhovah, et que Jésus et Dieu sont le même Seigneur, comme le prétendent les trinitaires. Cependant, chaque fois que cette expression apparaît dans les Écritures hébraïques, elle désigne effectivement Jéhovah.