Cordelier - L'Église a besoin d'un nouveau Lustiger
PARTI PRIS. Derrière la chute du cardinal Barbarin se joue aussi une crise d'influence et de leadership au sein du catholicisme français. Par Jérôme Cordelier
Modifié le 08/03/2019 à 09:13 - Publié le 08/03/2019 à 08:21 | Le Point.fr
Jean-Marie Lustiger, mort en 2007, fut archeveque de Paris de 1981 a 2005 et fait cardinal par Jean-Paul II en 1983.
Jean-Marie Lustiger, mort en 2007, fut archevêque de Paris de 1981 à 2005 et fait cardinal par Jean-Paul II en 1983.
Philippe Lissac/Godong / Photononstop
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La condamnation à six mois de prison avec sursis de Mgr Philippe Barbarin (ses avocats ont fait appel du jugement) est un coup terrible, un de plus pour l'Église. D'abord, parce que cette décision de justice survient dans un monde catholique européen déjà frappé de plein fouet par les scandales d'abus sexuels. Ensuite, parce qu'elle atteint un haut prélat, le cardinal-archevêque de Lyon, dit encore (jadis) le primat des Gaules, auquel le pape François a témoigné un soutien indéfectible. Enfin, parce qu'elle frappe au cœur de l'Église de France, le diocèse de Lyon étant le centre de tous les...
PARTI PRIS. Derrière la chute du cardinal Barbarin se joue aussi une crise d'influence et de leadership au sein du catholicisme français. Par Jérôme Cordelier
Modifié le 08/03/2019 à 09:13 - Publié le 08/03/2019 à 08:21 | Le Point.fr
Jean-Marie Lustiger, mort en 2007, fut archeveque de Paris de 1981 a 2005 et fait cardinal par Jean-Paul II en 1983.
Jean-Marie Lustiger, mort en 2007, fut archevêque de Paris de 1981 à 2005 et fait cardinal par Jean-Paul II en 1983.
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