15-21 octobre JEAN 13-14

15-21 octobre

JEAN 13-14

• Jésus lave les pieds de ses disciples (1-20)
  
  
• Jésus désigne Judas comme traître (21-30)
  
  
• Le commandement nouveau (31-35)
  
  
  
  • « Si vous avez de l’amour les uns pour les autres » (35)
    
  
  
  
  
• Jésus annonce que Pierre va le renier (36-38)
  
  

L’évangéliste décrit la situation. Avant la fête de Pâque, Jésus, sachant que l’heure est venue de retourner auprès de son Père et de quitter les siens, leur témoigne tout son amour. Le souper est commencé ; Satan a inspiré à Judas sa trahison ; Jésus sait que le Père lui a remis toutes choses, qu’il est venu de Dieu et s’en va à Dieu (versets 1-3).

JÉSUS faisait toute chose pour le bonheur de ses semblables. Il fit preuve d’amour à leur égard. Il déclara : ‘Je suis venu, non pour être servi, mais pour servir.’ Si nous voulons ressembler au grand Enseignant, nous devons donc, nous aussi, servir notre prochain. — Mat. 20:28.
Il est vrai que la majorité des gens ne font pas cela. En réalité, la plupart d’entre eux désirent toujours être servis par les autres. À un certain moment, même les disciples de Jésus pensaient ainsi. Chacun d’eux désirait être le plus grand ou le plus important. Ce qui s’est passé un jour démontre bien ce fait.
Après avoir voyagé en compagnie de ses disciples, Jésus entra dans une ville près de la mer de Galilée. La Bible nous rapporte : “Quand [Jésus] fut dans la maison, il leur fit cette question : ‘De quoi discutiez-vous en chemin ?’ Ils gardèrent le silence, car en chemin ils avaient discuté qui était le plus grand.” — Marc 9:33, 34.
Jésus savait que ce n’était pas bien de discuter d’une telle question. Il voulait corriger leur façon de penser et les aider à changer. C’est pourquoi, un jour qu’ils se trouvaient ensemble, il leur donna une leçon qu’ils n’oublieraient jamais. Que fit-il ?
Pendant qu’ils prenaient un repas ensemble, Jésus quitta la table. Il enleva son vêtement de dessus et prit une serviette qu’il mit autour de sa ceinture. Ensuite, il remplit une bassine d’eau. Tous devaient se demander ce qu’il allait faire.
Tandis qu’ils regardaient, Jésus alla de l’un à l’autre, se baissa et leur lava les pieds. Ensuite, il les essuya avec la serviette. Pensez un peu ! Les disciples ont dû être gênés en voyant le grand Enseignant les servir de cette façon. L’un d’entre eux ne voulait pas laisser Jésus accomplir cette humble tâche. Toutefois, Jésus déclara qu’il était important qu’il agisse ainsi. — Jean 13:2-11.

SI VOUS croyez que Jésus-Christ est le Fils de Dieu et qu’“il n’y a pas d’autre nom sous le ciel qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devons être sauvés”, alors vous êtes obligé d’accepter les paroles de Jésus et de ses apôtres. Jésus affirma : “Si vous m’aimez, vous observerez mes commandements.” (Jean 14:15, MN). Logiquement, vous aboutirez à la conclusion suivante, exprimée encore par Jésus : “Celui qui a mes commandements et les observe, c’est celui-là qui m’aime. Et celui qui m’aime sera aimé de mon Père.” (Jean 14:21, MN). Il s’ensuit que lorsqu’un disciple garde les commandements de Jésus, il manifeste son amour. Mais quels sont ces commandements de Jésus ? Entre autres, Jésus déclara : “Allez donc et faites des disciples de gens de toutes les nations, les baptisant au nom du Père et au nom du Fils et au nom de l’esprit saint ; les enseignant à observer toutes les choses que je vous ai ordonnées.” (Mat. 28:19, 20, MN). Pour convaincre quelqu’un et l’amener à devenir un disciple de Jésus, il faut savoir parler, prêcher, persuader.

Ayant donc pris le morceau, Judas sortit aussitôt. Or il était nuit.
D'après Matthieu 26.21 et Marc 14.18, l'entretien touchant Judas, pendant lequel Jésus lui donna le morceau trempé, eut lieu avant l'institution de la cène, et comme ici on voit que ce disciple sortit aussitôt qu'il eut pris le morceau, il est clair qu'il ne participa pas à la cène qui, du reste, ne fut célébrée qu'après le repas de la Pâque.
Luc seul rapporte ces événements de manière à autoriser une conclusion différente, mais il est probable qu'il ne suit pas l'ordre chronologique. (Comparer Luc 22.21, note.)

Il était nuit ! Non seulement dans la nature, mais plus encore dans l'âme de Judas. On sent aussi dans cette remarque du témoin oculaire, que Jean avait conservé de ce moment une impression ineffaçable.

"Sa narration, comme l'observe M. Godet, est toute parsemée de pareils traits, qui ne s'expliquent que par la vivacité du souvenir personnel." (Jean 1.40 ; 6.59 ; 8.20 ; 10.23)

Entre autres choses, Jésus déclare: “Maintenant le Fils de l’homme est glorifié, et Dieu est glorifié à son sujet.” (Jean 13:31). Depuis que les Israélites sont sortis d’Égypte, le 14 Nisan a toujours été associé à la justification du nom de Jéhovah, ainsi qu’à l’exaltation de sa souveraineté et de sa puissance. Néanmoins, la fidélité que Jésus montrera jusqu’à sa mort et la résurrection glorieuse que son Père lui accordera par la suite feront rejaillir un honneur et une gloire plus considérables encore sur le nom divin (voir Proverbes 27:11). Par ailleurs, en cette même circonstance Jésus explique à ceux qui l’entourent que pour se montrer ses disciples il leur faut garder “un commandement nouveau”: ‘s’aimer les uns les autres comme il les a aimés.’ (Jean 13:34, 35). En ce qui nous concerne, la profondeur de notre amour fraternel révèle aussi à quel point nous sommes reconnaissants à Jésus de l’amour qu’il nous a témoigné à l’époque. — I Jean 4:19.

NOUS sommes le 14 Nisan de l’an 33, après le coucher du soleil. Un petit groupe d’hommes est réuni dans une chambre haute à Jérusalem. Avant de les quitter, le Conducteur de ces hommes leur donne des conseils et des encouragements. Il leur dit notamment: “Que votre cœur ne se trouble pas!” (Jean 14:1). Ces paroles sont tout à fait appropriées, car des événements accablants vont bientôt se produire. Cette nuit même, il va être arrêté, jugé et condamné à mort.

LA NUIT précédant son exécution, Jésus, qui avait pris son dernier repas en leur compagnie, a promis à ses apôtres de les récompenser en leur offrant une place au ciel. “ Dans la maison de mon Père il y a beaucoup de demeures, leur a-t-il déclaré. Sinon, je vous l’aurais dit, parce que je m’en vais pour vous préparer une place. ” (Jean 14:2). Pourquoi Jésus voulait-il leur offrir une place au ciel ? Qu’allaient-ils y faire ?
Jésus envisageait de confier à ses disciples un rôle particulier. Ce soir-là, il leur a dit : “ Vous êtes, vous, ceux qui sont demeurés constamment avec moi dans mes épreuves ; et moi je fais une alliance avec vous, tout comme mon Père a fait une alliance avec moi, pour un royaume. ” (Luc 22:28, 29). Dieu avait promis à Jésus qu’il serait le roi qui apporterait aux humains une des choses dont ils ont le plus besoin : un bon gouvernement. Jésus délivrera les hommes de l’affliction et il écrasera ceux qui les spolient. En tant que roi, il aura des sujets jusqu’“ aux extrémités de la terre ”, mais son trône sera dans le ciel. — Psaume 72:4, 8 ; Daniel 7:13, 14.
Cela dit, Jésus ne régnera pas seul. Voilà pourquoi il a promis à ses apôtres une place dans le ciel. Ils étaient les premiers à être choisis pour “ régner sur la terre ”, depuis le ciel. — Révélation 5:10.

Le chemin = la vie .
Jésus explique en quoi est le chemin dont il parle au verset 4 et répond à la question de Thomas.

Jean 14:12
œuvres plus grandes que celles-ci : Ici, Jésus n’est pas en train de parler de miracles, il ne dit pas que ses disciples accompliraient des miracles plus grands que les siens. Il reconnaissait plutôt humblement qu’ils effectueraient une œuvre de prédication et d’enseignement sur une plus grande échelle que lui : ses disciples parcourraient un territoire plus large, ils toucheraient plus de personnes et prêcheraient sur une plus longue période. Les paroles de Jésus montrent clairement qu’il souhaitait que ses disciples poursuivent son œuvre.

Aux temps des apôtres la predication de la bonne nouvelle c'est fait dans tout le monde Romain,mais maintenant c'est fait sur la terre entière.

Commentant Jean 14:9, le bibliste trinitaire A. Barnes explique:

"Quand Jésus dit 'a vu le Père', cela ne peut pas se référer à l'essence ou à la substance de Dieu, car Il est invisible, et sous ce rapport, aucun homme n'a vu Dieu, de tout temps. Tout ce que cela signifie quand il est dit que Dieu est vu, c'est une certaine manifestation de lui, ou bien le fait d'exposer ce que nous pouvons apprendre de son caractère, sa volonté et ses intentions.  Dans ce cas, cela ne veut pas dire que celui qui a vu Jésus avec ses yeux a vu Dieu en même temps ; mais celui qui a été témoin de ses miracles et de sa transfiguration - qui a entendu ses doctrines et étudié son caractère - a eu une preuve entière de sa mission divine, de la volonté et du dessein du Père en l'envoyant. La connaissance du Fils était en elle-même, bien sûr, [synonyme de] la connaissance du Père. Il y avait une telle union intime dans leur nature et leur dessein que celui qui avait une compréhension de l'un avait aussi une compréhension de l'autre" - Barnes' Notes on the New Testament.