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Coca-Cola a adapté son offre.

3 participants

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1Coca-Cola a adapté son offre. Empty Coca-Cola a adapté son offre. Mar 4 Sep - 14:29

Josué

Josué
Administrateur

[size=33]Comment Coca-Cola vous fait payer plus cher des bouteilles plus petites[/size]


[size=33]Coca-Cola a adapté son offre pour répondre à la nouvelle mouture de la taxe soda. Une décision prise discrètement aux dépens du portefeuille de ses clients.[/size]


Par LePoint.fr
Publié le 04/09/2018 à 10:06 | Le Point.fr


Coca-Cola a adapté son offre. 16785406lpw-16785735-article-cocacola-bouteilles-prix-taille-jpg_5534971_660x281

Le prix moyen des bouteilles aurait augmenté de 5 à 6 centimes durant l'été. 
© ERIC PIERMONT / AFP




Vous ne vous en êtes sans doute même pas rendu compte. Mais le prix de votre bouteille de Coca-Cola a augmenté cet été. Dans le même temps, sa taille s'est légèrement réduite. Comme le rapporte BFMT V, les bouteilles de 2 litres et 1,5 litre ont en effet connu une petite cure d'amaigrissement en étant remplacées par des bouteilles de 1,75 et 1,25 litre.
Lire aussi Santé : l'Assemblée repart en guerre contre les sodas 
En revanche, à l'heure de passer en caisse, l'addition est donc légèrement plus lourde pour les clients. En effet, le prix moyen des bouteilles de la firme américaine aurait augmenté de 5 à 6 centimes.

Une réaction à la taxe soda


Pourquoi cette décision de la part de Coca-Cola ? C'est la conséquence de la nouvelle version de la taxe soda qui a été mise en place au mois de juillet. Destinée à lutter contre les boissons trop sucrées, elle inclut désormais une fiscalité modulée sur le taux de sucre. Face à cette situation qui met en danger ses bénéfices, la multinationale applique donc le «  downsizing  », une pratique marketing bien connue. Elle diminue le volume de produit afin de rendre moins visible l'augmentation tarifaire.
Lire aussi. Obésité : le combat, non sans arrière-pensées, de Coca-Cola et PepsiCo
Du côté de Coca-Cola, on explique en revanche que les prix de revente sont fixés par les supermarchés et que les nouveaux formats de bouteille correspondent aux attentes actuelles des clients. Si ceux-ci n'apprécient pas, les nutritionnistes pourraient, eux, se réjouir.

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

La ruse de coca cola bouteille plus petite mais plus chère.

chico.

chico.

Mikael a écrit:La ruse de coca cola bouteille plus petite mais plus chère.
C'est un drôle de coco. Very Happy

Josué

Josué
Administrateur

[size=48]1985 - Coca-Cola : 99 ans pour changer
Par Sylviane Stein, en 1985,publié le 14/05/2019 à 07:00 , mis à jour à 09:57

[/size]

Coca-Cola a adapté son offre. Tout-le-monde-boit-du-coca-cola-dans-l-express-du-7-juin-1985-jpg_6170978
Tout le monde boit du Coca-Cola dans L'Express du 7 juin 1985.
 
L'Express


C'est en 1886 que démarre l'histoire de Coca-Cola, la boisson la plus consommée (hors thé et café). Mais elle n'arrive en France qu'il y a cent ans, le 15 mai 1919.


Dans L'Express du 7 juin 1985 
"Coke is America". Le Coca, c'est l'Amérique. Mais l'Amérique est en train de changer, et sa boisson mythe doit changer aussi, pour contrer Pepsi, le grand rival. L'histoire commence en 1886... 

Quel est le point commun entre le Yo-Yo, la navette spatiale et le Tour de France ? Réponse : Coca-Cola. C'est Coca-Cola qui, détrônant Perrier, apaisera la soif des coureurs du Tour 85. Coca-Cola encore qui, grâce à une boîte spéciale mise au point par la Nasa (l'agence spatiale américaine), deviendra le premier soda de l'espace. Coca-Cola, enfin, qui a rebaptisé "Roll'in" le vieux Yo-Yo à des fins publicitaires : succès mondial et 3 millions d'exemplaires vendus en France en un mois. Coca partout.  
Depuis quatre-vingt-dix-neuf ans, ce goût étrange venu d'Atlanta (Georgie) colonise les gosiers. Jusqu'à cette année, la longévité de son emprise sur le monde n'avait d'égal que la stabilité de sa formule secrète. Baptisée "7X", soigneusement enfermée dans le coffre d'une banque, et connue, dit-on, de cinq personnes seulement depuis les origines. La formule de l'élixir de santé du Dr John Pernberton, pharmacien de son état, inventeur, en 1886, d'un sirop noirâtre censé apaiser toutes les maladies de la Terre, de la neurasthénie aux maux d'estomac.  

On absorbait la potion allongée d'eau plate. Un jour, dans un drugstore d'Atlanta, on y mit de l'eau de Seltz : le début de la gloire.  
Pendant un siècle, Coca-Cola va régner sur le monde. Il est vendu actuellement dans 155 pays (il y en a 159 à l'Onu). Plus de 300 millions de bouteilles ouvertes par jour. Seulement voilà, les lois de la concurrence contraignent Coca, cinquième firme américaine, au changement.  
La faute à qui ? A Pepsi : un jeunot qui, après quatre-vingt-sept ans de lutte, vend presque autant que son aîné sur le marché américain. Si Coca continue de dominer le secteur de la restauration rapide, Pepsi, lui, s'est imposé dans les supermarchés.  
La lutte a été féroce. Pepsi a pilonné l'adversaire à coups de publicité comparative où l'on voyait plus de la moitié des fidèles de Coca succomber au goût de l'autre, les yeux fermés. Pepsi est plus sucré, plus sirupeux, plus "collant", et ça plaît.  
Coca a dû s'aligner. Il change de goût, mais refuse d'avouer qu'il a copié. A ceux qui l'en accusent, la compagnie répond qu'ils ont tout faux. A l'en croire, ce n'est qu'un hasard. Une découverte des chimistes de la maison, faite tandis qu'ils travaillaient sur un autre produit, le Diet Coke (le Coca sans sucre), et plébiscitée par le personnel. En tout cas, depuis avril dernier, l'inimitable saveur a perdu de son âcreté. Non sans qu'on ait pris quelques précautions : trois ans de tests auprès de 190 000 consommateurs ont convaincu la firme d'Atlanta d'imposer sa révolution de palais. On ne la découvrira, en France, qu'en 1986, car il faut épuiser les stocks que l'on pensait voués à la vie éternelle.  
Aux Etats-Unis, la mutation a créé un vrai choc. Équivalant, en France, à une chaptalisation du Mouton-Rothschild. "C'est comme si on avait affublé la statue de la Liberté d'une minijupe", regrette le magazine Time, qui ne plaisante pas avec les mythes fondateurs de la nation.  
Coca-Cola a adapté son offre. >
Publicité des années 20 pour Coca-Cola dans L'Express du 7 juin 1985.

L'Express


Changement et tradition


En se reniant de la sorte, Coca a en effet pris un risque énorme. Celui de perdre une partie de sa clientèle. Afin de maintenir le consensus sur la marque, le président de Coca-Cola Etats-Unis, Brian Dyson, a fait appel à des spécialistes de la stratégie politique. Un démocrate et un républicain, pour jouer sur les deux tableaux : celui du changement et celui de la tradition. Pour le changement, Pat Caddell, conseiller de Gary Hart aux dernières élections présidentielles. Son message : "Coke is America". Coke, c'est l'Amérique. Mais l'Amérique est en train de changer. Nous devons changer avec elle". Pour la tradition, Richard 56 Wirthlin, conseiller de Reagan. Son thème : "Nous avons confiance en notre héritage et en ce que nous sommes".  
Dans l'histoire de la société, la nouvelle formule du Coca-Cola (nom de code "7X 100"), c'est plus qu'un coup d'Etat : une révolution. Aucun industriel au monde n'a jamais été aussi fidèle à ses origines. La même calligraphie, imaginée au XIXe siècle par le comptable de l'inventeur Pernberton, orne toujours les petites bouteilles dessinées, elles, en 1916, et conçues pour être reconnues même par les aveugles. Le même slogan publicitaire ("Délicieux et rafraîchissant !") du pharmacien a servi pendant cinquante ans de carte de visite à Coca-Cola. Ce sont, enfin, les idées commerciales de Robert Woodruff, président élu en 1923, qui sont encore appliquées. Il invente tout : des glacières estampillées de la marque rouge et blanc aux réfrigérateurs publicitaires. Des distributeurs automatiques au costume des livreurs, jusqu'aux fameux objets publicitaires, qui font, aujourd'hui, la joie des collectionneurs.  
La Seconde Guerre mondiale fait le reste. Parce qu'il est un ami du général Eisenhower, Woodruff échappe au rationnement de sucre et devient fournisseur de l'armée américaine, sur tous les fronts. "Nous ferons en sorte que chaque homme en uniforme puisse acheter une bouteille de Coca-Cola pour 5 cents, où qu'il se trouve et quoi qu'il puisse en coûter à la compagnie", promet-il. En mai 1943, "Ike" lui envoie un télégramme urgent, en provenance du Q.G. des troupes alliées en Afrique du Nord. Il veut 3 millions de bouteilles pour les "boys" et des installations capables d'en produire 6 millions par mois. Pendant toute la guerre, la marine américaine achemine vers le front, gratuitement, de quoi construire 64 usines au front ! On les démonte pour les reconstruire ailleurs, en suivant le théâtre des opérations. Ce sont elles qui, stabilisées à la fin du conflit, conquerront l'Asie, l'Europe et l'Afrique. Dans le Maghreb, des ânes bâtés de rouge et estampillés Coca-Cola livrent les bouteilles jusqu'aux villages les plus reculés.  

Coca est là, et le cafard s'en va


La "Coca-colonisation" est en marche. Et le logo, qui va se répandre sur toute la planète, restera longtemps pour les tiers-mondistes l'un des principaux symboles de l'impérialisme américain. Dans les années d'après-guerre, en France, le Parti communiste, soutenu par les pinardiers, tente de faire voter une loi interdisant le Coca-Cola, sous prétexte de nocivité. Mais les feuilles qui entrent dans sa composition sont décocaïnisées depuis belle lurette. Le reste - eau, sucre, cola, vanille, citron vert, muscade, cannelle, acide phosphorique, caféine, caramel - est inoffensif.  
Sur tous les fronts, les G.I. ont bu 5 milliards de bouteilles. Rentrés au pays, ils restent d'indéfectibles clients. Quand ils repartent en Corée, au Vietnam ou au Proche-Orient, Coca est toujours là, et le cafard s'en va.  
Dès 1949, un test commercial, réalisé auprès de 400 Américains, donne la dimension du phénomène. On présente aux consommateurs quatre objets, très connus, sans marque apparente : un stylo (Parker), une voiture (Ford), un briquet (Ronson) et une bouteille de Coca-Cola : 99,75 % identifient la bouteille. Les autres produits ne le sont qu'entre 64 et 82 %.  
La stratégie de marque est inflexible : tout le monde doit boire le même Coca. Si l'embouteillage est réalisé par des concessionnaires, le concentré, lui, continue d'être produit par les usines du groupe, secret oblige. En 1977, la compagnie refuse ainsi de signer un contrat avec le gouvernement indien, qui souhaite connaître la formule du "7X". 
Plusieurs fois par an, dans tous les pays du monde, des boîtes, des bouteilles, des magnums sont analysés, et 58 les résultats communiqués à Atlanta. La publicité est centralisée. Le message américain, et lui seul, est adapté : "Coke is it" devient "Coca-Cola, c'est ça" ou "Coca-Cola aqui ! ". Même les films publicitaires destinés à l'étranger sont tournés par des équipes américaines sur chaque continent.  
Coca-Cola a adapté son offre. >
Coca-Cola se vend partout dans le monde dans L'Express du 7 juin 1985.

L'Express

Coca est le plus fort, mais Pepsi se bat contre le géant. Après la dernière guerre, ce n'est encore qu'une des innombrables imitations du Coca. Jusqu'au jour de 1949 où le vice-président de Coca-Cola, A.N. Steel, passe à l'ennemi. On dit qu'il aurait emporté avec lui la formule du "7X". Peu probable, car le goût de Pepsi n'a pas changé. Steel, en revanche, met au service de Pepsi sa connaissance des méthodes commerciales apprises chez Coca. Et Pepsi décolle.  
Commence aussi un pas de deux politico-économique entre les concurrents, qui dure encore. La ronde des magouilles financières et des amitiés politiques part à la conquête des marchés étrangers, où Coca-Cola possède une avance confortable. Pepsi frappe un premier grand coup en 1959, à Moscou. En pleine guerre froide.  
Devant les photographes du monde entier, Nikita Khrouchtchev, souriant, ingurgite force Pepsi-Cola. Quel coup de pub ! Il faut dire que, ami du président de la compagnie, dont il sera l'avocat, Richard Nixon avait pris soin d'emporter des bouteilles dans ses bagages. Quand il revient aux affaires, comme président cette fois, il fait obtenir un contrat commercial avec les Soviétiques à Pepsi, qui a contribué à la détente. Coca-Cola devra attendre une quinzaine d'années avant de pouvoir pénétrer ce marché. C'est fait depuis trois mois.  

Les enfants du Coca-Cola sont en overdose.


Pepsi a la réputation d'être plutôt républicain, Coca plutôt démocrate. Kennedy était "Coca", Carter aussi. En bon Géorgien, à peine arrivé à la Maison-Blanche, celui-ci fait remplacer tous les distributeurs de Pepsi par des distributeurs de Coca. Et aide la société à se réimplanter en Chine, d'où elle avait été chassée en 1949.  
La conquête des marchés étrangers varie au gré de la politique internationale. Coca, qui a des usines en Israël, est sur la liste noire des pays de la Ligue arabe. Pas Pepsi. Mais Coca, après avoir "perdu" l'Egypte, la reconquiert, après la signature des accords de Camp David.  
En France, Coca contrôle 82% du marché des "colas" ; Pepsi ramasse les miettes. Aux Etats-Unis, Coca est talonné par Pepsi (47 %, pour 35).  
L'époque, il est vrai, n'est plus aux progressions extraordinaires. Alors que, dans les années 70, les boissons gazeuses accroissaient leurs ventes de 10% par an, elles voient, maintenant, leur hausse plafonner autour de 2 %.  
Le baby-boom a vécu. La pilule a eu la peau des sodas. Les "enfants de Marx et du Coca-Cola" sont en overdose.  
Ils ont vieilli, atteignent la quarantaine, se nourrissent de manière diététique et pratiquent le jogging. Le temps n'est plus où Coca, ivre d'orgueil, se prenait pour le centre du monde.  
Quand, au retour des astronautes américains de la Lune, Time Square s'illuminait d'un gigantesque "Bienvenue sur Terre, berceau de Coca-Cola".  

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