[size=34]DROIT DE L'HOMME - Le parquet saoudien a requis la peine de mort contre cinq militants des droits humains, ont indiqué Amnesty International et Human Rights Watch, jeudi 23 août. Parmi eux, l'activiste Israa al-Ghomghan, visée pour son travail sur la persécution de la minorité chiite.[/size]
23 août 13:11 - Thomas Guien
Un sentiment de liberté de courte durée en Arabie Saoudite. Deux mois après avoir levé l’interdiction faite aux femmes de conduire, suscitant un relatif espoir de modernisme dans ce royaume ultraconservateur, le pays semble renouer avec ses vieux démons. La peine de mort a en effet été requise pour cinq militants des droits de l’homme ce mercredi. Parmi eux : une activiste, qui pourrait devenir la première femme du pays à être exécutée pour son engagement en faveur des droits fondamentaux.
Israa al-Ghomgham est en effet accusée d'avoir incité à la contestation au sein de la minorité musulmane chiite dans ce royaume dirigée par une dynastie sunnite. Une contestation qu’elle incarne depuis quelques années : cette militante était connue des autorités saoudiennes depuis qu'elle avait documenté, à partir de 2011, les manifestations antigouvernementales dans la Province orientale, où se concentre la majeure partie de la minorité chiite qui se plaint régulièrement d'être persécutée et marginalisée dans un royaume dirigé par une dynastie sunnite. Elle avait été arrêtée chez elle, avec son mari, en décembre 2015, selon l'organisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch, qui a révélé l’information.
23 août 13:11 - Thomas Guien
Un sentiment de liberté de courte durée en Arabie Saoudite. Deux mois après avoir levé l’interdiction faite aux femmes de conduire, suscitant un relatif espoir de modernisme dans ce royaume ultraconservateur, le pays semble renouer avec ses vieux démons. La peine de mort a en effet été requise pour cinq militants des droits de l’homme ce mercredi. Parmi eux : une activiste, qui pourrait devenir la première femme du pays à être exécutée pour son engagement en faveur des droits fondamentaux.
Israa al-Ghomgham est en effet accusée d'avoir incité à la contestation au sein de la minorité musulmane chiite dans ce royaume dirigée par une dynastie sunnite. Une contestation qu’elle incarne depuis quelques années : cette militante était connue des autorités saoudiennes depuis qu'elle avait documenté, à partir de 2011, les manifestations antigouvernementales dans la Province orientale, où se concentre la majeure partie de la minorité chiite qui se plaint régulièrement d'être persécutée et marginalisée dans un royaume dirigé par une dynastie sunnite. Elle avait été arrêtée chez elle, avec son mari, en décembre 2015, selon l'organisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch, qui a révélé l’information.
https://www.lci.fr/international/arabie-saoudite-pour-la-premiere-fois-la-peine-de-mort-requise-contre-une-militante-2096347.html