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Ce Tunisien qui nettoie les plages.

4 participants

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Mikael

Mikael
MODERATEUR
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Mohamed Oussama Houij, ce Tunisien qui a décidé de parcourir 300 kilomètres à pied pour nettoyer 30 plages


Depuis le 1er juillet, un jeune ingénieur tunisien de 27 ans s’est lancé dans une ambitieuse aventure : parcourir, à pied, quelque 300 kilomètres du littoral du pays, afin de ramasser une partie des déchets qui s’y accumulent. Son but : sensibiliser l’opinion sur le problème de la pollution du littoral méditerranéen.

"Sur la plage abandonnée, emballages et vieux papiers"… Si Brigitte Bardot avait interprété sa célèbre chanson La Madrague en 2018, ce sont très certainement ces paroles que l’artiste aurait entonnées. En cause : l’état de plus en plus préoccupant des plages qui bordent la Méditerranée.
En juin dernier, le WWF - le Fonds mondial pour la nature - publiait en effet un rapport alarmant sur l’état de cette étendue d’eau intercontinentale : "la mer Méditerranée se transforme en un dangereux piège de plastique, avec des niveaux record de pollution qui mettent en danger les espèces marines et la santé humaine". D'après les estimations, le plastique représenterait ainsi 95% des déchets sur les plages et en surface de la Méditerranée. 
Le problème se manifeste sur le littoral de nombreux pays qui bordent la mer, et notamment sur les plages tunisiennes, amplifié par les troubles politiques qu’a connu le pays ces dernières années. Depuis la révolution de 2011, l’absence de dirigeants locaux fiables, responsables de la gestion des déchets, a en effet conduit à leur prolifération, dans les terres comme sur le littoral.
Un acte citoyen
Face à ce triste constat, un homme, un simple citoyen de 27 ans, a décidé d’agir. Son nom : Mohamed Oussama Houij. En 2017, ce jeune ingénieur en génie sanitaire lançait une campagne de sensibilisation baptisée 'Zabaltouna", "Vous nous avez envahi par vos ordures". Une action citoyenne au principe original : publier sur les réseaux sociaux des photo-montages mettant en scène des personnages de tableaux anciens mêlés à des photographies contemporaines des rues de Tunis, jonchées de détritus.
Après le succès de cette action virtuelle, le jeune Tunisien a décidé d'aller plus loin, en entamant une campagne de sensibilisation ancrée cette fois dans la réalité. Son idée : arpenter 300 kilomètres du littoral tunisien pour le débarrasser d’une partie de ses déchets.
Un acte plus symbolique que réellement payant, comme le concède Mohamed Oussama Houij à l’AFP : "L'action de 300 kilomètres n'est pas vraiment celle de nettoyer parce que je sais que je ne suis qu'une goutte d'eau dans l'océan. Mais je veux sensibiliser les gens à ce problème. Je veux qu'ils commencent à se dire: Attendez ! Ce n'est pas normal, toutes ces bouteilles, tous ces bouchons, tous ces sacs en plastique ! "
Un périple débuté depuis le 1er juillet 
Son périple a ainsi débuté le 1er juillet dernier. Parti de Mahdia, sur la côte Est de la Tunisie, le jeune militant prévoit de rallier la banlieue de Tunis à la fin du mois d’août, et de parcourir ainsi pas moins d’une trentaine de plages. Chaque jour, Mohamed Oussama Houij publie sur la page Facebook dédiée des clichés qui illustrent le résultat de sa collecte quotidienne, démarrée au petit matin en raison de la canicule.
Sur la première plage nettoyée, ce n’est rien de moins qu’une centaine de kilos de déchets que ce défenseur du littoral est parvenu à collecter. À l’heure qu’il est, le jeune homme a déjà arpenté plus de 150 kilomètres de littoral. À mi-parcours, ce sont ainsi "des tonnes d’ordures", qu’il estime avoir ramassées, sac poubelle après sac poubelle. "Plus tu nettoies, plus il y a des ordures, ça ne finit pas ! C'est incroyable !", s’est-il ému dans une déclaration à l’AFP.
Son record se compte en couches pour bébé, devenues l'un de ses indicateurs de saleté. "Mon record, c’est une trentaine sur une même plage, à SousseCe sont 30 foyers, 30 familles qui viennent consommer l’espace. Laisser leurs ordures sur la plage ne leur pose aucun problème !", a-t-il confié au Monde Afrique. Et les endroits révélant le même triste constat se succèdent sur la route de l'ingénieur.
"Ceci n'est pas l'apocalypse, ceci est le lac Hammem El Ghzez, ceci était le lac de Hamem Ghzez", écrit-il dans une publication dévoilant une étendue vidée de son eau mais dont le sable est jonchée de déchets en tout genre. 
L’environnement et la faune menacés
Outre la présence de déchets sur le littoral, ce sont avant tout les conséquences indirectes de cette pollution pernicieuse sur la faune locale qui préoccupent le marcheur : "Je n’ai jamais vu de tortue marine vivante, seulement des cadavres. Pourtant j’ai 27 ans et je vis en Méditerranée, bassin de reproduction par excellence des tortues !", a-t-il ainsi déclaré. Ce sont en effet pas moins de trente carapaces inertes que le jeune Tunisien a découvert au fil de son périple.
"Les autorités ne prennent pas comme il se doit le problème de la pollution en Tunisie, il n'y a pas vraiment de bonne volonté !", s’agace le militant. Un lanceur d’alerte qui tient à son indépendance, refusant toute récupération politique de son action, ou toute association avec un quelconque sponsor. Malgré les efforts considérables consentis, les réactions face à son action "varient d’un extrême à l’autre" selon Mohamed Oussama Houij.
"Il y a des personnes qui se montrent très actives, qui t'encouragent et t'aident à nettoyer. D'autres personnes tuent malheureusement en toi toute envie de travailler pour cette cause", poursuit le jeune Tunisien, qui entend malgré tout achever son périple, contre vents et marées : "Il n'y a aucune raison pour que je m’arrête", assure-t-il ainsi avant de reprendre son courageux périple le long du littoral.


Le 16 août 2018 à 11:01 • Benoît Crépin

samuel

samuel
Administrateur

Bon courage à ce monsieur.

Josué

Josué
Administrateur

Si une autre espèce causait autant de dégâts que l'humanité, on ferait tout pour s'en débarrasser au plus vite

Les partis pour les animaux font face à une lourde tâche: donner une voix aux 99,99%, dans l'intérêt également des 0,01%.





  • Par Isabelle Dudouet-Bercegeay
  • Marianne Thieme




Ce Tunisien qui nettoie les plages. Http%3A%2F%2Fo.aolcdn
GETTY IMAGES
Si une autre espèce causait autant de dégâts que l'humanité, on ferait tout pour s'en débarrasser au plus vite.


Les politiciens adorent les majorités. Des majorités pour former des coalitions, des majorités pour atteindre leurs objectifs, des majorités pour transformer vos opinions en mesures politiques. Cependant, nous humains, ne sommes en aucun cas une majorité.
Une étude récente d'un groupe international de scientifiques éminents, dirigée par le professeur Ron Milo de l'Institut Weizman des sciences, montre que l'humanité se comporte tel un fléau vis-à-vis des autres formes de vie sur Terre, alors que les 7,6 milliards d'êtres humains qui peuplent la Terre représentent seulement 0,01% de toutes les formes de vie présentes sur la planète.
Si n'importe quelle autre espèce causait autant de dégâts que ne le fait l'humanité, on ferait tout pour s'en débarrasser au plus vite. C'est déjà ce que l'on fait avec des espèces qui sont d'une importance pourtant vitale à notre propre survie: nous combattons par exemple les insectes à large échelle à l'aide de pesticides, en mettant en danger nos propres vies par la même occasion.
Seule une approche respectueuse envers les autres formes de vies sur Terre peut nous offrir un futur durable. Bien que nous soyons conscients de tout cela, nous ne semblons pas le réaliser pleinement. Depuis l'aube de notre civilisation, 83% de tous les mammifères sauvages et la moitié des plantes ont été exterminés à cause de l'intervention humaine. La transformation de la vie sur Terre se manifeste d'ailleurs de la façon la plus frappante dans la réorganisation totale de sa biodiversité - ou l'absence de celle-ci.

Prenons les oiseaux par exemple. La consommation mondiale de poulet a explosé avec l'arrivée de la bio-industrie après la Seconde Guerre mondiale. De nos jours, le poulet est l'espèce d'oiseau la plus répandue dans le monde, avec environ 60 milliards d'oiseaux tués chaque année. La volaille d'élevage représente 70% de tous les oiseaux de la planète, ce qui signifie que 30% seulement des oiseaux vivent à l'état sauvage. Et au moins la moitié des races de poulets ont depuis disparu car l'industrie de la volaille se focalise sur la production de poulets produits de manière intensive.

L'humanité - ce 0,01% - est tellement centrée sur elle-même que presque tous les partis politiques déterminent leur politique en fonction des intérêts humains à court terme. Les animaux, la nature et l'environnement entrent en ligne de compte seulement quand tous les intérêts humains ont d'abord été satisfaits, et c'est très rarement le cas.

Le faible nombre de races est un risque en soi en ce qui concerne les défauts génétiques. En plus du très grand nombre de poulets qui sont élevés ainsi, l'usage excessif d'antibiotiques et les infections à grande échelle avec des pathogènes posent également un risque majeur pour la santé publique. Et, d'après les scientifiques, les zoonoses peuvent mener à une pandémie dans des proportions sans précédent.
Le professeur Jan Zalasiewicz, géologue à l'Université de Leicester, estime que le poulet d'élevage intensif est le principal indicateur d'une nouvelle ère, l'anthropocène, caractérisée par l'influence majeure des humains sur l'écosystème terrestre: "Le poulet d'élevage intensif est devenu l'oiseau le plus commun au monde. Il a été fossilisé dans des milliers de décharges et coins de rue à travers le monde".
Notre manière de vivre repose principalement dans le fait de maximiser notre prospérité à court terme. Notre empreinte écologique est si grande que tout ce que la Terre peut produire en un an est épuisé chaque année vers mi-août. Le reste de l'année nous vivons à crédit, prenant une avance irresponsable sur un avenir incertain. A moyen et long terme, cette manière de vivre ne menace pas seulement notre bien-être, mais aussi nos chances de survie en tant qu'espèce.
Mais l'humanité - ce 0,01% - est tellement centrée sur elle-même que presque tous les partis politiques déterminent leur politique en fonction des intérêts humains à court terme.
Les animaux, la nature et l'environnement entrent en ligne de compte seulement quand tous les intérêts humains ont d'abord été satisfaits, et c'est très rarement le cas. En France, l'examen du projet de loi sur l'agriculture et l'alimentation en a été un exemple frappant. La quasi-totalité des amendements qui visaient à supprimer des méthodes d'élevage et d'abattage qui génèrent des souffrances extrêmes pour les animaux ont été rejetés par les députés.
La nécessaire végétalisation de l'alimentation en restauration collective a également été rejetée alors même que les conséquences néfastes de la consommation de produits animaux pour l'environnement, la santé humaine et bien sûr les animaux eux-mêmes ont été démontrées. En outre, les amendements visant à interdire le glyphosate ont été rejetés malgré son impact majeur sur l'environnement et la biodiversité.

Lechercheur



Mais va faire en sorte que l'espèce humaine suive ses directives concernant ceux qui malheureusement détruisent la planète.

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