Posséder Ou Vivre Des Expériences : Résultat d’Une Etude Sur La Possession
Forbes
Forbes 9 août 2018
Kashmiri man and women work in a paddy field | SRINAGAR, JAMMU AND KASHMIR, INDIA - 2017/06/03: Kashmiri man and women work in a paddy field. (Photo by Subhendu Sarkar/LightRocket via Getty Images)
Lorsque l’on travaille dur chaque jour de la semaine, et qu’il ne reste pas grand chose sur le compte en banque après les dépenses de nécessité, il faut s’assurer que cet argent soit bien dépensé. Il faudrait dépenser nos fonds limités dans ce qui, selon la science, nous rendrait heureux. C’est là qu’intervient le phénomène de possession.
Le paradoxe des possessions
Une étude menée pendant 20 ans par un professeur de psychologie de la Cornell University, Dr Thomas Gilovich, a abouti à une conclusion claire et détonante : nous ne devrions pas dépenser notre argent pour des choses matérielles. L’ennui, avec les objets, c’est que le bonheur qu’ils produisent s’évanouit rapidement. Trois observations critiques viennent expliquer cet effet.
Nous nous habituons aux nouvelles possessions. Ce qui de prime abord était neuf et excitant entre rapidement dans la norme.
Nous ne pouvons nous arrêter de placer la barre plus haut. Les nouveaux achats engendrent de nouvelles expectatives. Dès que nous nous accoutumons à une nouvelle possession, nous en recherchons une autre, encore meilleure.
Nous trouvons toujours un point de comparaison. Les possessions, par nature, suscitent la comparaison. Nous achetons une nouvelle voiture et nous en sommes ravis jusqu’à ce qu’un ami en achète une meilleure, ce qui ne tarde jamais d’arriver puisqu’il se trouve toujours quelqu’un qui a les moyens de nous surpasser matériellement.
“L’un des ennemis du bonheur est l’adaptation”, explique le professeur Gilovich. “Nous achetons des choses pour faire notre bonheur, et nous y parvenons. Mais seulement pour un temps. Les nouvelles acquisitions sont excitantes pour nous au départ, jusqu’à ce que nous nous y adaptions”. Le paradoxe des possessions est que nous considérons que le bonheur reçu par le biais d’un achat va durer aussi longtemps que l’objet lui-même. Il semble évident qu’investir dans une chose que nous pouvons voir, entendre et toucher de manière permanente est le meilleur des investissements. C’est une erreur de penser ainsi.
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Forbes 9 août 2018
Kashmiri man and women work in a paddy field | SRINAGAR, JAMMU AND KASHMIR, INDIA - 2017/06/03: Kashmiri man and women work in a paddy field. (Photo by Subhendu Sarkar/LightRocket via Getty Images)
Lorsque l’on travaille dur chaque jour de la semaine, et qu’il ne reste pas grand chose sur le compte en banque après les dépenses de nécessité, il faut s’assurer que cet argent soit bien dépensé. Il faudrait dépenser nos fonds limités dans ce qui, selon la science, nous rendrait heureux. C’est là qu’intervient le phénomène de possession.
Le paradoxe des possessions
Une étude menée pendant 20 ans par un professeur de psychologie de la Cornell University, Dr Thomas Gilovich, a abouti à une conclusion claire et détonante : nous ne devrions pas dépenser notre argent pour des choses matérielles. L’ennui, avec les objets, c’est que le bonheur qu’ils produisent s’évanouit rapidement. Trois observations critiques viennent expliquer cet effet.
Nous nous habituons aux nouvelles possessions. Ce qui de prime abord était neuf et excitant entre rapidement dans la norme.
Nous ne pouvons nous arrêter de placer la barre plus haut. Les nouveaux achats engendrent de nouvelles expectatives. Dès que nous nous accoutumons à une nouvelle possession, nous en recherchons une autre, encore meilleure.
Nous trouvons toujours un point de comparaison. Les possessions, par nature, suscitent la comparaison. Nous achetons une nouvelle voiture et nous en sommes ravis jusqu’à ce qu’un ami en achète une meilleure, ce qui ne tarde jamais d’arriver puisqu’il se trouve toujours quelqu’un qui a les moyens de nous surpasser matériellement.
“L’un des ennemis du bonheur est l’adaptation”, explique le professeur Gilovich. “Nous achetons des choses pour faire notre bonheur, et nous y parvenons. Mais seulement pour un temps. Les nouvelles acquisitions sont excitantes pour nous au départ, jusqu’à ce que nous nous y adaptions”. Le paradoxe des possessions est que nous considérons que le bonheur reçu par le biais d’un achat va durer aussi longtemps que l’objet lui-même. Il semble évident qu’investir dans une chose que nous pouvons voir, entendre et toucher de manière permanente est le meilleur des investissements. C’est une erreur de penser ainsi.