Un lot de thé vert en provenance du Japon contenant deux fois plus de césium que le niveau maximal admis a été intercepté à Roissy et mis en quarantaine en vue d'être détruit, a annoncé, vendredi, la direction de la consommation (DGCCRF) dans un communiqué. C'est la première fois que des produits radioactifs sont détectés en France dans le cadre des contrôles mis en place à la suite de l'accident de la centrale atomique japonaise de Fukushima. "La mise en place d'une procédure après l'accident nucléaire a marché, puisque le lot a été identifié et le lot ne pénétrera pas sur le marché", a indiqué une porte-parole de la DGCCRF.
Il s'agit d'un lot de 162 kilos de feuilles séchées en provenance de la préfecture de Shizuoka, à l'ouest de Tokyo. Les analyses en laboratoire ont mis en évidence une contamination en césium de 1 038 Bq/kg, supérieure au niveau maximal admis défini au niveau européen, qui est de 500 Bq/kg pour ce type de produit, précise la DGCCRF.
Le produit a été mis en quarantaine à l'aéroport de Roissy et fera l'objet d'une destruction par une entreprise spécialisée. Des analyses se poursuivent sur le niveau de contamination des autres produits qui accompagnaient ce lot, qui, en attendant, sont mis en quarantaine. La DGCCRF a décidé de "mettre en place un contrôle systématique de tous les végétaux en provenance de la même préfecture japonaise" et "va saisir la Commission européenne pour ajouter la préfecture de Shizuoka à la liste des préfectures pour lesquelles la réglementation européenne impose un contrôle systématique au départ du Japon".
Il s'agit d'un lot de 162 kilos de feuilles séchées en provenance de la préfecture de Shizuoka, à l'ouest de Tokyo. Les analyses en laboratoire ont mis en évidence une contamination en césium de 1 038 Bq/kg, supérieure au niveau maximal admis défini au niveau européen, qui est de 500 Bq/kg pour ce type de produit, précise la DGCCRF.
Le produit a été mis en quarantaine à l'aéroport de Roissy et fera l'objet d'une destruction par une entreprise spécialisée. Des analyses se poursuivent sur le niveau de contamination des autres produits qui accompagnaient ce lot, qui, en attendant, sont mis en quarantaine. La DGCCRF a décidé de "mettre en place un contrôle systématique de tous les végétaux en provenance de la même préfecture japonaise" et "va saisir la Commission européenne pour ajouter la préfecture de Shizuoka à la liste des préfectures pour lesquelles la réglementation européenne impose un contrôle systématique au départ du Japon".