Inde: émeutes contre un film.

• Par  Le Figaro.fr avec AFP 
   
  
  
• Mis à jour le 24/01/2018 à 07:55 
   
  

[size=14]Des manifestants ont saccagé des centres commerciaux et incendié des voitures dans la nuit de mardi à mercredi à Ahmedabad (ouest de l'Inde) dans une tentative d'empêcher la sortie d'un film de Bollywood. Des groupes radicaux hindous sont vent debout depuis des mois contre le film "Padmaavat", sur une mythique reine hindoue dont l'histoire se déroule au tournant du XIVe siècle, une controverse symptomatique des crispations politico-religieuses actuellement à l'oeuvre en Inde. Ils accusent le film, qu'ils n'ont pas vu et en dépit des dénégations du réalisateur, de montrer une romance entre cette reine rajput et le conquérant musulman Ala ud-Din Khalji, qui s'est emparé de la forteresse de Chittorgarh en 1303.
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À Ahmedabad dans l'État du Gujarat, fief du Premier ministre Narendra Modi, la contestation a pris un tour violent. Plusieurs centaines de personnes ont attaqué des boutiques et brûlé une cinquantaine de motos et endommagé plus de 150 voitures à travers la ville, a indiqué la police locale. 10 personnes ont été arrêtées mardi en lien avec ces événements, a annoncé Pradipsinh Jadeja, ministre de l'Intérieur du Gujarat. Cela porte le nombre d'interpellations liées au film à plus de 60 en 48 heures dans l'État. "Ce sont des individus anti-sociaux qui essayent de perturber la paix de l'État. Ils seront traités avec fermeté", a déclaré M. Jadeja à la presse.
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Les opposants du film disent que la supposée romance entre les deux protagonistes heurterait les sensibilités de la caste rajput. Face à l'agitation, plusieurs États contrôlés par les nationalistes hindous du Bharatiya Janata Party (BJP) ont voulu bannir "Padmaavat" au nom de la protection de l'ordre public. Une interdiction qui a été rejetée par la Cour suprême, celle-ci estimant qu'elle enfreignait sur la liberté artistique. Ces derniers jours, des groupes marginaux ont bloqué des routes, brûlé des bus et des péages pour protester contre la sortie du film prévue jeudi. En janvier l'année dernière, des membres du Rajput Karni Sena, un groupe de caste, avaient saccagé le set du tournage au Rajasthan. Son leader avait également offert une récompense de 50 million de roupies (637.000 euros) à quiconque "décapiterait" le réalisateur ou l'actrice principale. La plupart des historiens estiment que Padmaavati est une reine de légende, qui n'a jamais réellement existé.





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[size=15]Le Figaro.fr avec AFP[/size]

[size=39]Inde. Les cinémas sous haute surveillance pour la sortie du film “Padmaavat”[/size]

• COURRIER INTERNATIONAL - PARIS
  
  

Publié le 24/01/2018 - 16:46
Pour le quotidien Hindustan Times, Padmaavat est “un régal pour les yeux”. [size=11]Capture d'écran[/size]
Padmaavat, le nouveau film de Sanjay Leela Bhansali doit sortir en Inde le jeudi 25 janvier. Des agitateurs rajputs veulent empêcher sa diffusion, malgré les injonctions de la Cour Suprême. Pour la presse indienne, la polémique est infondée.


Le grand jour est arrivé. Padmaavat, le nouveau film de Sanjay Leela Bhansali, annoncé initialement pour début décembre avant qu’une polémique invraisemblable ne se déchaîne autour de lui, sort dans les salles indiennes jeudi 25 janvier. Dans les salles ? Pas toutes, car des agitateurs ont décidé de mettre le feu aux cinémas qui mettraient à l’affiche cette superproduction bollywoodienne, au motif qu’elle salit l’honneur de la communauté Rajput de confession hindoue.

Les hindous ne sont pas si cool que ça apparemment .

La monté du nationnalisme gagne malheureusement beaucoup de pays et pas seulement l'Inde,c'est un fléau de notre société.

L' Europe n'est non plus épargné par cette idéologie.

Les hindoux sont durs, sans jeu de mot. Ils veulent leur religion et tout ce qui s'y met en travers est balayé de suite dans de grandes violences.
Et s'il fallait faire un jeu de mot d'actualité, ce sont des hindurs avant tout.

Hare Krishna, hare Rama : c'est cela, arrêt !

Les autres religions dans ce pays ne sont guère mieux et de ce fait ils y a beaucoup de tensions.