Si nous sommes prêts à donner éventuellement notre vie pour nos frères, nous devons être disposés à faire des choses moins exigeantes en leur faveur. Supposons que nous ayons “les ressources de ce monde”: argent, nourriture, vêtements et autres choses que peut offrir le présent monde. Il se peut que nous ‘voyions’ un frère dans le besoin, non pas par hasard, mais parce que nous nous arrêtons sur sa situation critique. Celle-ci nous incitera peut-être à ouvrir “la porte” de nos “tendres compassions”, ou de nos sentiments les plus profonds. Mais que dire si ensuite nous claquons brusquement cette “porte” en laissant notre égoïsme s’opposer à notre intention première de lui venir en aide? ‘Comment, dans ce cas, l’amour de Dieu demeure-t-il’ en nous? Il ne suffit pas de parler de l’amour fraternel. En tant qu’enfants de Dieu, il nous faut manifester cet amour “en acte et en vérité”. Si donc un frère a faim, il a besoin de nourriture, et pas seulement de paroles. — Jacques 2:14-17.