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La Colombie, une terre profondément catholique

3 participants

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Josué

Josué
Administrateur

La Colombie, une terre profondément catholique
Après Paul VI et Jean Paul II, François est le troisième pape à se rendre dans ce pays où près de 80 % de la population est catholique.

LE MONDE | 06.09.2017 à 16h15 |
Par Edouard Pflimlin
Statues du pape François et autres objets pieux dans un magasin à Bogota, le 23 août.
Le pape François commence, mercredi 6 septembre, une visite de cinq jours en Colombie, où il portera un message de paix. Une visite qui intervient à un moment crucial, après l’accord de paix conclu en 2016 entre le gouvernement de Bogota et la guérilla marxiste des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) et le cessez-le-feu temporaire annoncé lundi par l’autre guérilla, celle de l’Armée de libération nationale (ELN), non signataire de l’accord.

Surnommée « le pays du Sacré Cœur », la Colombie est un pays où la foi catholique reste profondément ancrée. Le point en quatre chiffres.

Lire aussi : Le pape en Colombie entre politique et « réconciliation »

79 %
C’est le pourcentage de la population colombienne catholique, selon une étude de 2014 du Pew Research. 13 % des Colombiens seraient protestants. 78 % des catholiques colombiens disent que la religion est très importante dans leur vie, prient quotidiennement et assistent aux messes chaque semaine. Et le pape est vu favorablement par 93 % des Colombiens, toujours selon le Pew Research Center.

Selon l’Atlas des religions du Monde datant de 2015, les catholiques représenteraient 83 % de la population, soit plus de 40 millions de personnes. Au total, ce pays du nord-ouest de l’Amérique du Sud est le septième comptant le plus de catholiques dans le monde, juste derrière la France et devant l’Espagne.

1508
C’est la date à laquelle le catholicisme a été introduit en Colombie. Aujourd’hui, l’Eglise est organisée en 78 circonscriptions ecclésiastiques, composées de près de 4 400 paroisses et 2 769 autres centres pastoraux. Le pays compte 128 évêques et quelque 9 560 prêtres. Sur les quatre cardinaux de nationalité colombienne, un seul est encore en poste et électeur : le cardinal Rubén Salazar Gómez, archevêque de Bogota.

L’église colombienne a connu des figures célèbres. Jésuite lui-même, le pape François rendra ainsi hommage lors de son voyage à Carthagène au grand défenseur des esclaves, le saint jésuite Pedro Claver, figure emblématique du christianisme au XVIIe siècle.

Le catholicisme fut religion d’Etat jusqu’en 1991 mais la Constitution impose aujourd’hui « la liberté de culte et l’égalité de toutes les croyances devant la loi », et aucune religion n’est déclarée officielle.

Si le catholicisme est implanté de longue date, les autres religions progressent, et notamment le protestantisme. En 1975, 95 % de la population s’estimait encore catholique. Concurrencée par cette croissance des églises protestantes, l’Eglise catholique cherche donc à regagner du terrain à l’occasion de cette visite papale, qu’elle a souhaité joyeuse et positive.

Lire aussi : La Colombie face aux défis de la paix

89
C’est le nombre de prêtres assassinés depuis 1984. Deux évêques ont également été tués et 23 autres religieux, dont cinq prélats, enlevés, selon la Conférence épiscopale de Colombie. L’Eglise catholique paye un lourd tribut dans les conflits intérieurs colombiens et dans la confrontation entre les forces de l’Etat, les guérillas de gauche, les milices paramilitaires d’extrême droite et les narcotrafiquants.

Au cours de sa visite, le pape va reconnaître le martyre du curé Ramirez, tué en avril 1948 dans le conflit qui opposa conservateurs et libéraux, et celui de l’évêque Jaramillo, assassiné quatre décennies plus tard, en 1989, par des guérilleros de l’ELN. Tous deux seront béatifiés.

Ces dernières années, les perspectives pour la liberté religieuse en Colombie se sont améliorées tandis que la violence, comme l’assassinat des prêtres, a diminué. Les attitudes envers l’Eglise en tant que médiatrice et facilitatrice des pourparlers de paix se sont aussi améliorées, selon l’Observatoire de la liberté religieuse.
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2017/09/06/la-colombie-une-terre-profondement-catholique_5181891_3222.html#u87e9FUP0PKkchgL.99

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

La Colombie comme l'Italie étaient des Etats catholiques voulus par le peuple et les Présidents.

C'est sous Vatican II que se produit la catastrophe. Tandis que les pays protestants restent protestants d'Etat, les pays musulmans d'Etat, les pays catholiques sont obligés par Jean-Paul II, d'abandonner leur religion d'Etat. L'Italie et la Colombie s'opposèrent à l'apostasie de l'étrange pape, et durent abdiquer devant le Vatican.

Le catholicisme n'y est pas oecuménique, évidemment.

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

samuel

samuel
Administrateur

Les colombiens sont des gens très croyants et qui aiment écouter le message de la bible.
Je connais plusieurs familles qui se sont installé dans ce pays.

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]En Colombie, les réfugiés vénézuéliens craignent la faim plus que le Covid-19[/size]

Reportage 

Pour cause de coronavirus, la Colombie est officiellement entrée en confinement le mardi 24 mars et ce jusqu’au 13 avril. Une situation qui affecte des centaines de milliers de réfugiés vénézuéliens vivant au jour le jour de petits boulots, parfois sans logement.



  • Sarah Nabli (à Medellin), 
  • le 06/04/2020 à 18:37 
  • Modifié le 06/04/2020 à 19:10



Lecture en 2 min.

La Colombie, une terre profondément catholique Refugies-montent-camionrentrer-Venezuela-Chia-Colombie-3-avril_0_729_486



Des réfugiés montent dans un camion pour rentrer au Venezuela, à Chia (Colombie), le 3 avril.[size=12]LUISA GONZALEZ/REUTER
[/size]
Les chaînes d’information colombiennes. Aux quatre coins du pays, chaque jour, des centaines de réfugiés vénézuéliens sont expulsées de leur logement ou des hôtels où ils vivent. Cette frange pauvre des réfugiés vénézuéliens vit au jour le jour de petits boulots.
→ EN DIRECT. Coronavirus : les dernières informations en France et dans le monde

Mais depuis le confinement de la population - le pays a recensé 1 400 cas de coronavirus et 35 décès depuis le 6 mars -, ils ne peuvent plus payer leur loyer. Aussi, la ville de Medellin a mis en place des refuges et ouvert des gymnases pour les accueillir. Les réfugiés peuvent également bénéficier de kits alimentaires, mais le processus d’attribution reste long.

Sentiment d’abandon


Ivan Duque, le président conservateur colombien, n’a pas caché qu’il se focaliserait sur les 30 millions de Colombiens les plus pauvres pour les aider à subvenir à leurs besoins pendant le confinement. Le gouvernement a ainsi lancé une campagne nationale d’appel aux dons, #AyudarNosHaceBien.

« Les Vénézuéliens se sentent abandonnés. Non seulement ce sont les premiers exposés au Coronavirus et en plus, ils ont très peur de dormir dehors et d’être victimes de violences », s’alarme Jarvis Jose Sanchez Montilla, 27 ans, président de l’association Panas Diversos, qui aide les Vénézuéliens à Medellin.
L’ACNUR en Colombie (Agence des Nations Unis pour les réfugiés) a ouvert 40 lignes téléphoniques pour maintenir le contact avec les Vénézuéliens. « Nous travaillons avec le gouvernement colombien et le ministère de la santé pour qu’ils n’oublient pas les migrants dans leurs actions. Avec d’autres ONG, nous donnons de l’argent aux familles les plus précaires à travers des programmes d’aides qui existaient déjà », déclare son représentant, Jozef Merkx.

La faim avant le coronavirus


Presque tous les jours, de fausses listes de lieux de distributions alimentaires circulent sur les réseaux sociaux et font se déplacer Vénézuéliens et Colombiens dans le besoin. À Medellin, mardi 23 mars, des milliers de migrants attendaient devant les portes de la mairie un faux don de 60 mille pesos (20 €). « Les réfugiés craignent la faim plus que la maladie. Beaucoup disent vouloir rentrer au Venezuela. Quitte à vivre dans la misère, ils préfèrent retrouver leurs familles », conclut Toni Vitola, président de la Colonie des Vénézuéliens en Colombie (COLVENZ).

Des réfugiés sur le chemin du retour


Certains n’ont pas attendu pour prendre le chemin du retour. D’autant que le gouvernement colombien a activé un corridor humanitaire pour qu’ils puissent retourner dans leur pays. Samedi, 600 personnes sont parties par le pont international Simon-Bolivar à Cucuta (nord-est), et 160 autres ont pris la route du retour de Bogota, dimanche, précise l’agence Migracion Colombia.
Mais avant de traverser le pont Simon-Bolivar, les Vénézuéliens portant des masques ont été aspergés de désinfectant par la police colombienne, qui a également pris leur température pour détecter d'éventuels symptômes de la maladie.

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