Accueil
Publications
Je viens de lire un livre sur les anges. Ce sont des êtres extraordinaires. Quel dommage que notre connaissance à leur sujet ne dépasse pas les peintures et les sculptures baroques de chérubins bien en chair ou de séraphins couverts de plumes ! Sommes-nous plus connaisseurs que cet enfant qui expliqua un jour à son voisin, avec qui il scrutait une peinture italienne pleine d’anges : « Tu vois : au ciel, on mange bien et on n’a pas froid.... »
Les anges sont les joyaux de la création. Dieu les a créés pour qu’ils reflètent et chantent à jamais sa puissance et sa gloire. Ils lui ressemblent dans leur être et leur agir. Ce sont de purs esprits, désincarnés de toute matière, des êtres spirituels qui nous seraient restés inconnus et cachés si Dieu Lui-même ne nous en avait pas dévoilé l’existence dans la Sainte Écriture.
Comme nous, les anges sont créés pour connaître et aimer Dieu. Leur intelligence procède différemment de la nôtre. Étant de purs esprits, ils sont dispensés des différentes étapes de l’apprentissage humain. Ils n’apprennent pas, ils n’étudient pas, ils ne raisonnement pas, ils ne parviennent pas graduellement à la connaissance. Ils connaissent directement, sans étude et sans effort tout ce qu’il est dans sa nature de connaître. Quelle chance !
Les idées leur sont communiquées directement par Dieu ou par un ange supérieur. Alors que nous apprenons de nouvelles connaissances, les anges en sont éclairés par les idées innées qui leur sont données. Et il va sans dire que l’intelligence angélique est sans faille et sans erreur. Ils ne peuvent pas se tromper.
Leur volonté est à la hauteur de cette intelligence si puissante et si parfaite. L’ange ne possède pas de corps. Il n’a donc pas de passions, de sentiments et d’émotions. Il est incapable de doute ou d’hésitation. Par conséquent, il n’a y pas chez lui de demi résolution ni de demi mesure. Étant parfaitement éclairé quant à la matière de ses choix grâce à l’inerrance de son intelligence, son adhésion est totale, entière ... et irrévocable. Voilà pourquoi le péché des anges est impardonnable. Ils l’ont choisi en pleine connaissance de cause, et pour toujours.
Saint Jean décrit le nombre des anges dans le livre de l’Apocalypse : j’entendis autour du trône ... la voix d’une multitude d’anges, et leur nombre était des myriades et des milliers de milliers (Ap 5, 11.) Le nombre de ces esprits célestes dépasse infiniment le nombre des substances matérielles. Car Dieu aimer à prodiguer ce qui est meilleur, et puisque les anges reflètent le plus sa perfection et sa gloire, il en a crée en nombre infini. Il y a plus d’anges autour du trône de Dieu que de grains de sable au fond des océans, de brins d’herbe sur les steppes de la Sibérie, d’étoiles brillantes dans le firmament. Est-ce exagéré ? Non, car Dieu est plus grand, plus puissant et plus glorieux que la création entière, si immense et si diversifiée qu’elle soit.
D’ailleurs, il faut savoir que chaque ange est un univers à lui seul. Car s’il existe une seule nature humaine dont nous sommes chacun «participant », il y a autant de natures angéliques qu’il y a d’anges. Comme être spirituel, l’ange épuise toutes les perfections et toutes les capacités de sa nature de sorte à rendre impossible son partage avec un autre ange semblable à lui. Il faudrait de la philosophie, du temps et de la place pour expliquer d’avantage, et je n’en ai point. Mais quelle merveille : chaque ange est son univers, plus riche, plus pur, plus beau et plus puissant que celui que nous habitons, et il y en a des myriades et des milliers.
Comment alors des êtres si parfaits, à qui l’erreur est impossible, ont-ils pu ...errer ... jusqu’à se détourner de Dieu ? Lucifer savait qu’il possédait déjà, et pour toujours, tous les trésors de sa nature. Que pouvait-il espérer de plus ? St Thomas répond que Lucifer se complut dans son « exclusivité. » Or voici que Dieu lui offre la vie surnaturelle, qu’il vivra en commun avec Dieu et avec tous les anges et les hommes élevés à la vie divine de la grâce. Mais Lucifer préfère à la communauté de la vie divine la solitude de sa propre excellence. En cela il cherchait à être comme Dieu.
L’Ascension est un temps propice pour parler des anges. Quelle sublime grandeur que ce monde angélique ! Or c’est un des nôtres qui règne sur eux : Jésus, l’homme ressuscité, et Marie, reine des anges. Nous leur avons pris la première place !
Les anges sont les joyaux de la création. Dieu les a créés pour qu’ils reflètent et chantent à jamais sa puissance et sa gloire. Ils lui ressemblent dans leur être et leur agir. Ce sont de purs esprits, désincarnés de toute matière, des êtres spirituels qui nous seraient restés inconnus et cachés si Dieu Lui-même ne nous en avait pas dévoilé l’existence dans la Sainte Écriture.
Comme nous, les anges sont créés pour connaître et aimer Dieu. Leur intelligence procède différemment de la nôtre. Étant de purs esprits, ils sont dispensés des différentes étapes de l’apprentissage humain. Ils n’apprennent pas, ils n’étudient pas, ils ne raisonnement pas, ils ne parviennent pas graduellement à la connaissance. Ils connaissent directement, sans étude et sans effort tout ce qu’il est dans sa nature de connaître. Quelle chance !
Les idées leur sont communiquées directement par Dieu ou par un ange supérieur. Alors que nous apprenons de nouvelles connaissances, les anges en sont éclairés par les idées innées qui leur sont données. Et il va sans dire que l’intelligence angélique est sans faille et sans erreur. Ils ne peuvent pas se tromper.
Leur volonté est à la hauteur de cette intelligence si puissante et si parfaite. L’ange ne possède pas de corps. Il n’a donc pas de passions, de sentiments et d’émotions. Il est incapable de doute ou d’hésitation. Par conséquent, il n’a y pas chez lui de demi résolution ni de demi mesure. Étant parfaitement éclairé quant à la matière de ses choix grâce à l’inerrance de son intelligence, son adhésion est totale, entière ... et irrévocable. Voilà pourquoi le péché des anges est impardonnable. Ils l’ont choisi en pleine connaissance de cause, et pour toujours.
Saint Jean décrit le nombre des anges dans le livre de l’Apocalypse : j’entendis autour du trône ... la voix d’une multitude d’anges, et leur nombre était des myriades et des milliers de milliers (Ap 5, 11.) Le nombre de ces esprits célestes dépasse infiniment le nombre des substances matérielles. Car Dieu aimer à prodiguer ce qui est meilleur, et puisque les anges reflètent le plus sa perfection et sa gloire, il en a crée en nombre infini. Il y a plus d’anges autour du trône de Dieu que de grains de sable au fond des océans, de brins d’herbe sur les steppes de la Sibérie, d’étoiles brillantes dans le firmament. Est-ce exagéré ? Non, car Dieu est plus grand, plus puissant et plus glorieux que la création entière, si immense et si diversifiée qu’elle soit.
D’ailleurs, il faut savoir que chaque ange est un univers à lui seul. Car s’il existe une seule nature humaine dont nous sommes chacun «participant », il y a autant de natures angéliques qu’il y a d’anges. Comme être spirituel, l’ange épuise toutes les perfections et toutes les capacités de sa nature de sorte à rendre impossible son partage avec un autre ange semblable à lui. Il faudrait de la philosophie, du temps et de la place pour expliquer d’avantage, et je n’en ai point. Mais quelle merveille : chaque ange est son univers, plus riche, plus pur, plus beau et plus puissant que celui que nous habitons, et il y en a des myriades et des milliers.
Comment alors des êtres si parfaits, à qui l’erreur est impossible, ont-ils pu ...errer ... jusqu’à se détourner de Dieu ? Lucifer savait qu’il possédait déjà, et pour toujours, tous les trésors de sa nature. Que pouvait-il espérer de plus ? St Thomas répond que Lucifer se complut dans son « exclusivité. » Or voici que Dieu lui offre la vie surnaturelle, qu’il vivra en commun avec Dieu et avec tous les anges et les hommes élevés à la vie divine de la grâce. Mais Lucifer préfère à la communauté de la vie divine la solitude de sa propre excellence. En cela il cherchait à être comme Dieu.
L’Ascension est un temps propice pour parler des anges. Quelle sublime grandeur que ce monde angélique ! Or c’est un des nôtres qui règne sur eux : Jésus, l’homme ressuscité, et Marie, reine des anges. Nous leur avons pris la première place !
