*** yb75 p. 70-71 États-Unis d’Amérique (1re partie) ***
LE BLÉ MIRACLE
Les ennemis de frère Russell ne se contentèrent pas d’exploiter ses difficultés conjugales, mais ils se servirent d’autres “armes” contre lui. Par exemple, ils l’accusèrent d’avoir vendu une grande quantité de blé commun sous le nom de “Blé miracle” au prix de un dollar la livre, ou soixante dollars le boisseau. Ils prétendirent que Russell en tira d’énormes profits personnels. Or, ces accusations sont tout à fait fausses. Quels sont les faits ?
En 1904, un certain M. Stoner remarqua dans son jardin à Fincastle, en Virginie, une plante bizarre comportant 142 tiges se terminant par un épi de blé. En 1906, il donna à cette variété le nom de “Blé miracle”. Avec le temps, d’autres cultivateurs se procurèrent des graines de ce blé, et obtinrent des récoltes extraordinaires. Ce “Blé miracle” obtint des prix à plusieurs foires agricoles. Or, Russell s’intéressait à tout ce qui touchait de près ou de loin aux prophéties bibliques annonçant que “le lieu stérile sera dans l’allégresse, et fleurira comme la rose” et que “la terre donnera ses produits”. (És. 35:1, Da ; Ézéch. 34:27, AC.) Le 23 novembre 1907, M. Miller, expert agronome auprès du gouvernement des États-Unis, soumit au ministère de l’Agriculture un rapport favorable sur ce blé cultivé par M. Stoner. Ce rapport défraya la chronique des journaux d’un bout à l’autre du pays. Son attention ayant été attirée sur ce rapport, Russell publia dans La Tour de Garde de Sion (du 15 mars 1908, page 86) des commentaires de la presse et des extraits du rapport gouvernemental sur ce blé. En guise de conclusion, il écrivit : “Même si l’on n’obtenait que la moitié des résultats publiés dans ce rapport, celui-ci constituerait une nouvelle preuve que Dieu pourra pourvoir aux nécessités de la vie lors des ‘temps du rétablissement de toutes choses dont Dieu a parlé par la bouche de ses saints prophètes de tout temps’. — Actes 3:19-21.”
Pas plus que d’autres personnes qui firent des expériences avec le “Blé miracle”, M. Stoner n’était ni un Étudiant de la Bible ni un associé de frère Russell. Cependant, en 1911, deux lecteurs de La Tour de Garde, J. Bohnet, de Pittsburgh, et Samuel Fleming, de Wabash, firent don à la Société Watch Tower d’environ trente boisseaux de ce blé, en suggérant qu’il soit vendu à un dollar la livre et que la Société se serve de l’argent recueilli pour poursuivre son œuvre religieuse. La recette de cette opération rapporta à la Société la somme totale d’environ 1 800 dollars. Russell n’empocha pas un cent. Il ne fit que publier dans La Tour de Garde un avis informant les lecteurs qu’on avait donné ce blé à la Société, et que l’on pouvait s’en procurer au prix de un dollar la livre. La Société ne vanta jamais les qualités de ce blé, et l’argent recueilli fut employé pour l’œuvre des missionnaires chrétiens. Lorsque d’aucuns critiquèrent cette vente, tous les acheteurs furent informés que s’ils étaient mécontents de leur acquisition, leur argent leur serait remboursé. À cet effet, la somme totale reçue en échange de ce blé fut mise en réserve pendant une année, mais personne ne demanda à être remboursé. La conduite de frère Russell et de la Société en cette affaire du “Blé miracle” était en tous points honnête.
Du fait que Charles Russell enseignait la vérité de la Parole de Dieu, il était haï et calomnié, souvent par les membres du clergé. Mais les chrétiens des temps modernes s’attendent à être traités ainsi, car Jésus et ses apôtres subirent les mêmes choses de la part de leurs ennemis religieux. — Luc 7:34.