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Les chrétiens sont plus de deux fois plus susceptibles de blâmer la pauvreté d'une personne par manque d'effort
Par Julie Zauzmer 3 août à 7:00 AM
Ce qui est généralement le plus souvent le cas, si une personne est pauvre: manque d'efforts de sa part ou des circonstances difficiles hors de leur contrôle?
Le Washington Post et la Fondation de la famille Kaiser ont demandé à 1 686 adultes américains de répondre à cette question et ont constaté que la religion est un prédicteur important de la perception qu'ont les Américains de la pauvreté.
Les chrétiens, en particulier les chrétiens évangéliques blancs, sont beaucoup plus susceptibles que les non chrétiens de voir la pauvreté en raison des failles individuelles.
"Il y a une forte impulsion chrétienne pour comprendre la pauvreté comme profondément enracinée dans la moralité - souvent, comme la Bible l'indique, dans la réticence au travail, dans les mauvaises décisions financières ou dans les structures familiales brisées", a déclaré Albert Mohler, président du Southern Baptist Theological Seminary. "La vision du monde chrétien dit que toute la pauvreté est due au péché, mais cela ne signifie pas nécessairement le péché de la personne dans la pauvreté. Dans le jardin d'Eden, il n'y aurait pas eu de pauvreté. Dans un monde déchu, il y a de la pauvreté. "
[ Pour les politiciens, il s'agit de la classe moyenne. Pour Jésus, il s'agit des pauvres. ]
Dans le sondage, qui a été mené du 13 avril au 1er mai et qui a une marge d'erreur d'échantillonnage de plus ou moins 4 points de pourcentage, 46 pour cent de tous les chrétiens ont déclaré qu'un manque d'effort est généralement responsable de la pauvreté d'une personne par rapport à 29 pour cent de tous les non-chrétiens. Le gouffre s'élargit davantage parmi les groupes chrétiens spécifiques: 53% des protestants évangéliques blancs ont accusé un manque d'effort alors que 41% ont été accusés de culpabilité et 50% des catholiques ont accusé le manque d'effort alors que 45% avaient des problèmes. En revanche, plus de 2 à 1, les Américains athées, agnostiques ou n'ayant aucune affiliation particulière ont déclaré que les circonstances difficiles sont plus à blâmer lorsqu'une personne est pauvre que le manque d'effort (65% à 31%).
La question n'est évidemment pas seulement éthique, mais politique, et le fossé partisan est net: parmi les démocrates, 26 p. 100 ont accusé un manque d'effort et 72 p. 100 des circonstances blâmées. Parmi les républicains, 63 p. 100 ont blâmé le manque d'effort et 32 p. 100 des circonstances blâmées. Et la race importait aussi: seulement 32 pour cent des chrétiens noirs ont accusé un manque d'effort, contre 64 pour cent qui ont accusé les circonstances.
Une analyse statistique des données a montré que la partisanerie politique est le facteur le plus important dans les points de vue sur les causes de la pauvreté, mais l'identité religieuse se distingue comme l'un des facteurs démographiques importants.
[ En tant que arrière-arrière-grand-mère, ce pasteur poursuit son vocation de servir à des mères célibataires ]
Les théologiens soulignent les passages du Nouveau Testament qui façonnent les opinions des chrétiens sur la pauvreté, du verset en Thessaloniciens qui dit: «Celui qui ne veut pas travailler ne doit pas manger», aux exhortations de Jésus à prendre soin des personnes nécessiteuses, y compris celles qui Sont malades et en prison, aux nombreuses interprétations de sa déclaration citée dans Matthieu, Mark et John: «Les pauvres, vous aurez toujours avec vous».
Helen Rhee, un historien qui étudie la richesse et la pauvreté dans le christianisme, a attribué le point de vue divergent des chrétiens d'abord à l'Écriture et, d'autre part, une fracture théologique au début du 20ème siècle. En même temps, les fondamentalistes se séparaient des modernistes pour savoir si les chrétiens acceptaient la théorie de l'évolution de Charles Darwin, une division scolaire a émergé: prémillennialistes et postmilliaires.
Les prémillennistes pensent que la «Deuxième venue du Christ» approche, et avec elle l'élévation des croyants au ciel et les terribles tribulations des non-croyants sur la terre promises dans le Livre de l'Apocalypse. Les post-millénaristes interprètent l'Apocalypse différemment et croient que les humains atteindront une époque bénie de paix sur terre, après quoi le Christ reviendra.
Alors que les évangéliques conservateurs embrassaient le prémillennalisme et plus de chrétiens libéraux tournés vers le post-millénaire, leur approche de l'aide aux pauvres changeait selon leurs croyances. Les postmilliaires, qui pensaient qu'il était leur devoir de travailler vers une meilleure époque sur Terre, se sont concentrés sur le démantèlement de structures économiques nuisibles pour créer un monde plus juste. Les prémillennistes, qui pensaient que le monde pourrait finir imminente, voulaient sauver autant d'âmes que possible pour épargner ces individus du tourment à venir pour les non-croyants.
Pour les prémillennistes, Rhee a déclaré: «Le monde est déjà perdu. Les choses vont empirer. ... L'amélioration de la société est très intangible. Vous ne savez pas si cela se produira ou non. C'est très difficile à faire. Vous devez simplement vous concentrer sur ce qui est important, c'est-à-dire le salut de l'âme. C'est-à-dire, prêchez l'évangile. Évangélisme."
Économiser l'âme d'un individu en corrigeant son comportement personnel le fera beaucoup plus bien que de fixer une structure économique, si le monde est sur le point de se terminer de toute façon, a déclaré Rhee. "Ils sont compatissants".
[Les centaines de pack DC Hall explorent «Harry Potter» comme un texte sacré ]
Cette pensée a influencé la culture chrétienne à ce jour. Mohler, un évangélique conservateur, a déclaré: "Il y a une impulsion chrétienne légitime à considérer la pauvreté comme un problème moral. ... Les évangéliques ont absolument raison de regarder les dimensions personnelles. Pas d'excuses là-bas. "
Mais il a ajouté que les péchés qui causent une personne dans la pauvreté peuvent être les péchés des autres, pas de la personne qui est pauvre, et il a déclaré que les chrétiens conservateurs doivent reconnaître cela plus souvent. "Je pense que les chrétiens conservateurs ont souvent une compréhension très insuffisante de la dimension structurelle du péché".
Julisa Reed, âgée de 25 ans, dans le comté d'Orangeburg, dans le comté d'Orangeburg, a répondu à la question suivante: «Je crois que c'est surtout un manque d'effort de leur part. Parce que, je veux dire, il est très rare que les gens mettent de grands efforts pour ne recevoir aucun type d'opportunités ".
C'est une vue qu'elle a développée dans son église, une congrégation baptiste majoritairement afro-américaine. Elle a dit que son pasteur a prêché sur les personnes qui essaient de gagner de l'argent par des activités criminelles plutôt que d'un travail acharné, et à propos de personnes qui traversent des difficultés financières mais ne se tournent pas vers l'église pour obtenir un soutien spirituel. "Pour ne pas dire que s'ils viennent à l'église, tout sera parfait", at-elle dit. "C'est juste ce système de croyance, la foi que vous avez que tout va bien marcher - vous êtes moins susceptibles d'abandonner parce que vous faites les choses à la lumière du Seigneur. Tout ce qui se passe, c'est son plan pour votre vie. "
Elle a dit qu'elle s'exprime par son expérience de première main. Après avoir terminé ses études en 2014, elle a lutté pendant près de trois ans pour trouver un emploi stable. Enfin, il y a quelques mois, une usine de tondeuse à gazon où elle avait travaillé temporairement lui donnait un poste à plein temps en tant qu'analyste en contrôle d'inventaire - un travail encore meilleur que celui qu'elle avait demandé, et celui qui lui a permis d'acheter la voiture qu'elle Avait été en cours d'économie.
"Si vous continuez d'essayer, vous y arriverez", at-elle dit. "Si vous mettez l'effort, cela vient."
[ Pourquoi l' argent reste sacrée dans les églises américaines ]
The Post a effectué une analyse statistique connue sous le nom de régression logistique pour examiner à quel point les attributs personnels différents sont liés à savoir si les répondants ont déclaré qu'un «manque d'effort» est la principale raison pour laquelle les gens sont pauvres et quantifier l'impact de chaque attribut démographique lorsque d'autres facteurs sont pris constante.
Par exemple, en comparant les hommes et les femmes, la régression a révélé que les chances d'un homme disant que les gens sont pauvres en raison d'un manque d'effort sont 1,9 fois supérieures à celles d'une femme, soit environ deux fois plus susceptibles.
En comparant la démographie et les facteurs religieux, les chances des chrétiens de dire que la pauvreté était causée par un manque d'effort étaient 2,2 fois supérieures aux non-chrétiens. Par rapport à ceux sans religion, les chances des évangéliques blancs de dire que le manque d'effort cause la pauvreté était de 3,2 à 1.
la suite ici
https://www.washingtonpost.com/news/acts-of-faith/wp/2017/08/03/christians-are-more-than-twice-as-likely-to-blame-a-persons-poverty-on-lack-of-effort/?utm_term=.e85cd53df12d
Par Julie Zauzmer 3 août à 7:00 AM
Ce qui est généralement le plus souvent le cas, si une personne est pauvre: manque d'efforts de sa part ou des circonstances difficiles hors de leur contrôle?
Le Washington Post et la Fondation de la famille Kaiser ont demandé à 1 686 adultes américains de répondre à cette question et ont constaté que la religion est un prédicteur important de la perception qu'ont les Américains de la pauvreté.
Les chrétiens, en particulier les chrétiens évangéliques blancs, sont beaucoup plus susceptibles que les non chrétiens de voir la pauvreté en raison des failles individuelles.
"Il y a une forte impulsion chrétienne pour comprendre la pauvreté comme profondément enracinée dans la moralité - souvent, comme la Bible l'indique, dans la réticence au travail, dans les mauvaises décisions financières ou dans les structures familiales brisées", a déclaré Albert Mohler, président du Southern Baptist Theological Seminary. "La vision du monde chrétien dit que toute la pauvreté est due au péché, mais cela ne signifie pas nécessairement le péché de la personne dans la pauvreté. Dans le jardin d'Eden, il n'y aurait pas eu de pauvreté. Dans un monde déchu, il y a de la pauvreté. "
[ Pour les politiciens, il s'agit de la classe moyenne. Pour Jésus, il s'agit des pauvres. ]
Dans le sondage, qui a été mené du 13 avril au 1er mai et qui a une marge d'erreur d'échantillonnage de plus ou moins 4 points de pourcentage, 46 pour cent de tous les chrétiens ont déclaré qu'un manque d'effort est généralement responsable de la pauvreté d'une personne par rapport à 29 pour cent de tous les non-chrétiens. Le gouffre s'élargit davantage parmi les groupes chrétiens spécifiques: 53% des protestants évangéliques blancs ont accusé un manque d'effort alors que 41% ont été accusés de culpabilité et 50% des catholiques ont accusé le manque d'effort alors que 45% avaient des problèmes. En revanche, plus de 2 à 1, les Américains athées, agnostiques ou n'ayant aucune affiliation particulière ont déclaré que les circonstances difficiles sont plus à blâmer lorsqu'une personne est pauvre que le manque d'effort (65% à 31%).
La question n'est évidemment pas seulement éthique, mais politique, et le fossé partisan est net: parmi les démocrates, 26 p. 100 ont accusé un manque d'effort et 72 p. 100 des circonstances blâmées. Parmi les républicains, 63 p. 100 ont blâmé le manque d'effort et 32 p. 100 des circonstances blâmées. Et la race importait aussi: seulement 32 pour cent des chrétiens noirs ont accusé un manque d'effort, contre 64 pour cent qui ont accusé les circonstances.
Une analyse statistique des données a montré que la partisanerie politique est le facteur le plus important dans les points de vue sur les causes de la pauvreté, mais l'identité religieuse se distingue comme l'un des facteurs démographiques importants.
[ En tant que arrière-arrière-grand-mère, ce pasteur poursuit son vocation de servir à des mères célibataires ]
Les théologiens soulignent les passages du Nouveau Testament qui façonnent les opinions des chrétiens sur la pauvreté, du verset en Thessaloniciens qui dit: «Celui qui ne veut pas travailler ne doit pas manger», aux exhortations de Jésus à prendre soin des personnes nécessiteuses, y compris celles qui Sont malades et en prison, aux nombreuses interprétations de sa déclaration citée dans Matthieu, Mark et John: «Les pauvres, vous aurez toujours avec vous».
Helen Rhee, un historien qui étudie la richesse et la pauvreté dans le christianisme, a attribué le point de vue divergent des chrétiens d'abord à l'Écriture et, d'autre part, une fracture théologique au début du 20ème siècle. En même temps, les fondamentalistes se séparaient des modernistes pour savoir si les chrétiens acceptaient la théorie de l'évolution de Charles Darwin, une division scolaire a émergé: prémillennialistes et postmilliaires.
Les prémillennistes pensent que la «Deuxième venue du Christ» approche, et avec elle l'élévation des croyants au ciel et les terribles tribulations des non-croyants sur la terre promises dans le Livre de l'Apocalypse. Les post-millénaristes interprètent l'Apocalypse différemment et croient que les humains atteindront une époque bénie de paix sur terre, après quoi le Christ reviendra.
Alors que les évangéliques conservateurs embrassaient le prémillennalisme et plus de chrétiens libéraux tournés vers le post-millénaire, leur approche de l'aide aux pauvres changeait selon leurs croyances. Les postmilliaires, qui pensaient qu'il était leur devoir de travailler vers une meilleure époque sur Terre, se sont concentrés sur le démantèlement de structures économiques nuisibles pour créer un monde plus juste. Les prémillennistes, qui pensaient que le monde pourrait finir imminente, voulaient sauver autant d'âmes que possible pour épargner ces individus du tourment à venir pour les non-croyants.
Pour les prémillennistes, Rhee a déclaré: «Le monde est déjà perdu. Les choses vont empirer. ... L'amélioration de la société est très intangible. Vous ne savez pas si cela se produira ou non. C'est très difficile à faire. Vous devez simplement vous concentrer sur ce qui est important, c'est-à-dire le salut de l'âme. C'est-à-dire, prêchez l'évangile. Évangélisme."
Économiser l'âme d'un individu en corrigeant son comportement personnel le fera beaucoup plus bien que de fixer une structure économique, si le monde est sur le point de se terminer de toute façon, a déclaré Rhee. "Ils sont compatissants".
[Les centaines de pack DC Hall explorent «Harry Potter» comme un texte sacré ]
Cette pensée a influencé la culture chrétienne à ce jour. Mohler, un évangélique conservateur, a déclaré: "Il y a une impulsion chrétienne légitime à considérer la pauvreté comme un problème moral. ... Les évangéliques ont absolument raison de regarder les dimensions personnelles. Pas d'excuses là-bas. "
Mais il a ajouté que les péchés qui causent une personne dans la pauvreté peuvent être les péchés des autres, pas de la personne qui est pauvre, et il a déclaré que les chrétiens conservateurs doivent reconnaître cela plus souvent. "Je pense que les chrétiens conservateurs ont souvent une compréhension très insuffisante de la dimension structurelle du péché".
Julisa Reed, âgée de 25 ans, dans le comté d'Orangeburg, dans le comté d'Orangeburg, a répondu à la question suivante: «Je crois que c'est surtout un manque d'effort de leur part. Parce que, je veux dire, il est très rare que les gens mettent de grands efforts pour ne recevoir aucun type d'opportunités ".
C'est une vue qu'elle a développée dans son église, une congrégation baptiste majoritairement afro-américaine. Elle a dit que son pasteur a prêché sur les personnes qui essaient de gagner de l'argent par des activités criminelles plutôt que d'un travail acharné, et à propos de personnes qui traversent des difficultés financières mais ne se tournent pas vers l'église pour obtenir un soutien spirituel. "Pour ne pas dire que s'ils viennent à l'église, tout sera parfait", at-elle dit. "C'est juste ce système de croyance, la foi que vous avez que tout va bien marcher - vous êtes moins susceptibles d'abandonner parce que vous faites les choses à la lumière du Seigneur. Tout ce qui se passe, c'est son plan pour votre vie. "
Elle a dit qu'elle s'exprime par son expérience de première main. Après avoir terminé ses études en 2014, elle a lutté pendant près de trois ans pour trouver un emploi stable. Enfin, il y a quelques mois, une usine de tondeuse à gazon où elle avait travaillé temporairement lui donnait un poste à plein temps en tant qu'analyste en contrôle d'inventaire - un travail encore meilleur que celui qu'elle avait demandé, et celui qui lui a permis d'acheter la voiture qu'elle Avait été en cours d'économie.
"Si vous continuez d'essayer, vous y arriverez", at-elle dit. "Si vous mettez l'effort, cela vient."
[ Pourquoi l' argent reste sacrée dans les églises américaines ]
The Post a effectué une analyse statistique connue sous le nom de régression logistique pour examiner à quel point les attributs personnels différents sont liés à savoir si les répondants ont déclaré qu'un «manque d'effort» est la principale raison pour laquelle les gens sont pauvres et quantifier l'impact de chaque attribut démographique lorsque d'autres facteurs sont pris constante.
Par exemple, en comparant les hommes et les femmes, la régression a révélé que les chances d'un homme disant que les gens sont pauvres en raison d'un manque d'effort sont 1,9 fois supérieures à celles d'une femme, soit environ deux fois plus susceptibles.
En comparant la démographie et les facteurs religieux, les chances des chrétiens de dire que la pauvreté était causée par un manque d'effort étaient 2,2 fois supérieures aux non-chrétiens. Par rapport à ceux sans religion, les chances des évangéliques blancs de dire que le manque d'effort cause la pauvreté était de 3,2 à 1.
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https://www.washingtonpost.com/news/acts-of-faith/wp/2017/08/03/christians-are-more-than-twice-as-likely-to-blame-a-persons-poverty-on-lack-of-effort/?utm_term=.e85cd53df12d