Témoins de JEHOVAH VERITE actif


Rejoignez le forum, c’est rapide et facile

Témoins de JEHOVAH VERITE actif
Témoins de JEHOVAH VERITE actif
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Témoins de JEHOVAH VERITE actif

forum des discussions sur la bible ouvert a tous.

Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal
-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal

Vous n'êtes pas connecté. Connectez-vous ou enregistrez-vous

Apple et Google suppriment des applications de trading frauduleuses

2 participants

Aller en bas  Message [Page 1 sur 1]

chico.

chico.

Apple et Google suppriment des applications de trading frauduleuses
RAPHAEL BLOCH Le 02/08 à 14:08 3 1 9

Le régulateur australien marchés financiers dénoncé système d’applications trading truquées
Le régulateur australien des marchés financiers a dénoncé un système d’applications de trading truquées - Shutterstock
Le régulateur australien des marchés financiers a dénoncé un système d’investissements truqués et poussé les géants américains à supprimer plusieurs centaines d’applications mobiles de leurs boutiques.

C'est le genre de mauvaise publicité dont se seraient bien passés Apple et Google. Les deux géants américains ont été contraints ces derniers jours de supprimer plusieurs centaines d'applications de trading de leurs boutiques d'applications mobiles en Australie, après une succession de plaintes.

Des centaines d'utilisateurs ont été victimes d'arnaques, organisées par des opérateurs sans licence, selon le régulateur australien des marchés financiers (ASIC), qui a recensé au total 330 applications frauduleuses. L'enquête a mis au jour des « pratiques scandaleuses », a confirmé Greg Yanco, responsable de l'intégrité du marché auprès de l'ASIC.

Une escroquerie bien huilée

La technique est toujours la même. Les escrocs proposent aux utilisateurs intéressés des applications de trading similaires aux applications officielles. Sur leurs écrans, les utilisateurs bénéficient des mêmes services et notamment du trading d'options binaires sur les actions ou les devises, c'est-à-dire des opérations financières à l'issue desquelles le particulier ressort soit gagnant, soit perdant.

Sauf que les utilisateurs des applications n'ont presque aucune chance de gagner. Comme le souligne l'Australian Securities Investment Commission (ASIC), les escrocs font miroiter des probabilités de gain mensongères. Lors de l'essai de l'application, l'utilisateur est gagnant 9 fois sur 10, alors qu'il est perdant à presque tous les coups lorsqu'il investit réellement son argent.

À LIRE AUSSI
Forex : plusieurs sites de trading en ligne poursuivis en justice
Même lorsqu'ils essayent de quitter l'application, la plupart des investisseurs, gagnants ou perdants, ne réussissent pas à récupérer leur mise. Après avoir empoché les fonds, les escrocs des applications de trading disparaissent sans donner signe de vie, selon l'ASIC, qui souligne qu'Apple a supprimé les applications frauduleuses de son App Store dans le monde entier, tandis que Google n'a pas précisé si le retrait s'appliquait au-delà de l'Australie.

L'Australie n'est pas un cas isolé

En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/010162954240-apple-et-google-suppriment-des-applications-de-trading-frauduleuses-2105819.php#fE4uTHuLGa0uPYhH.99

Josué

Josué
Administrateur

[size=33]Sur Facebook, 65% des Français ciblés sur leur orientation sexuelle, politique ou religieuse[/size]

  • Par  Elisa Braun 
     


Début 2017, un chercheur madrilène a vu apparaître sur son fil d'actualité Facebook une étonnante invitation. «Connectez-vous à la communauté gay et louez des appartements à prix abordables à des gens comme vous!», indiquait la publicité colorée. Seul souci, celui-ci n'avait jamais indiqué à Facebook son orientation sexuelle. Comment une entreprise de location de vacances pouvait-elle le savoir? Et le contacter directement sur Facebook en fonction de cette information personnelle?
Avec deux autres confrères de l'Université Carlos III de Madrid, le chercheur a publié mi-février une enquête d'envergure pour mesurer si d'autres Européens avaient pu, comme lui, voir des publicités liées à leur orientation sexuelle, politique, religieuse ou à leur appartenance ethnique. Il ressort que 73% des utilisateurs européens de Facebook ont été «ciblés» par des experts en marketing en fonction de ces données dites «sensibles», avec l'aide de Facebook.

65% des Français ciblés en fonction de données sensibles



Pour réaliser leur étude, les chercheurs ont compilé les «centres d'intérêt publicitaires» de Facebook. Il en existe des centaines de milliers possibles (de Beyoncé à Donald Trump, en passant par le football ou les macaronis), et chaque compte s'en voit attribuer au moins six. Il est possible de consulter et régler ici sa propre liste de centres d'intérêt. C'est grâce à ces informations sur nos goûts que Facebook tire sa richesse: des marques peuvent lui acheter un emplacement publicitaire qui apparaîtra auprès de ceux qui sont le plus susceptibles d'être intéressés. Par exemple, une marque de pizza peut cibler ceux qui aiment la gastronomie italienne.
Pour distinguer les centres d'intérêt a priori inoffensifs (comme le fait de s'intéresser à Beyoncé) de ceux plus sensibles (comme l'intérêt pour «l'immigration illégale»), les chercheurs espagnols ont trié les 126.000 centres d'intérêt de leur échantillon à l'aide d'algorithmes spécialisés dans l'analyse de langage autour de termes polémiques. Ils ont aussi fait vérifier les résultats par une équipe de 12 chercheurs spécialisés dans les enjeux de vie privée. À l'issue de ce processus de sélection laborieux, une liste d'environ 2000 centres d'intérêt très révélateurs de la vie privée a été établie. Il a ensuite suffi de demander le nombre de fois où des marques avaient payé pour cibler des utilisateurs à partir de ces 2000 centres d'intérêt, entre octobre 2016 et octobre 2017, en interrogeant directement l'interface de programmation de Facebook.
En France, ce sont 65% des utilisateurs du réseau social qui ont pu être visés par des publicités en fonction de ces centres d'intérêt dits «sensibles». Parmi eux, 20 centres d'intérêt ont été jugés ultrasensibles pour les spécialistes de la vie privée, car directement révélateur des préférences religieuses, sexuelles ou politiques des individus. 7,89% des utilisateurs français de Facebook ont ainsi été ciblés pour leur intérêt pour l'islam, 5,5% pour la chrétienté ou la Bible (7,63%), 7% pour l'homosexualité, 11% pour la grossesse (la catégorie qui intéresse le plus les annonceurs).
Apple et Google suppriment des applications de trading frauduleuses XVMdca99c40-1bdd-11e8-8980-c20efd98aba9-479x253
«Il peut y avoir un certain nombre de risques pour les utilisateurs impliqués, estime le chercheur en cybersécurité et consultant en vie privée Lukasz Olejnik. Vous pouvez imaginer certaines attaques liées à l'identification des utilisateurs ou bien à une utilisation de ces outils pour du ciblage politique». Les chercheurs de l'Université de Madrid partagent ces inquiétudes: «Dans des pays où l'homosexualité est illégale et où des gouvernements ou d'autres organisations souhaiteraient obtenir l'identité des personnes, les préférences publicitaires peuvent être utilisées comme un moyen très puissant pour procéder à des attaques d'identification» explique Angel Cuevas, directeur de l'étude. Celui-ci a pu cibler 26.458 utilisateurs de Facebook en fonction de ces critères sensibles, pour un montant de 35 euros.

Un nouveau cadre réglementaire en mai


Facebook a déjà été condamné à plusieurs reprises pour des questions liées à son utilisation des données personnelles, une catégorie juridique qui englobe les données sensibles et compte aussi tout ce qui a trait à l'identification d'une personne comme son nom, son adresse mail ou encore la couleur de ses yeux. En septembre dernier, l'autorité espagnole chargée de la protection des données personnelles avait infligé une amende de 1,2 million d'euros à Facebook pour «collecte, stockage et utilisation de données, y compris des données sensibles, à des fins publicitaires sans autorisation préalable». Plusieurs de ses homologues européens avaient apporté leur concours à cette décision. La Cnil, qui en faisait partie, a d'ailleurs elle aussi prononcé une amende de 150.000 euros à l'encontre de Facebook après une controverse sur son utilisation des données sur les préférences sexuelles pour diffuser des publicités ciblées. Facebook a depuis contesté la sanction devant le conseil d'État.
Les chercheurs madrilènes espèrent que le nouveau cadre réglementaire général sur la protection des données personnelles (RGPD), applicable à compter du 26 mai prochain, pourra changer les choses et obliger Facebook à respecter la loi. En effet, ce texte établit très clairement que les données dites sensibles ne peuvent pas être utilisées à des fins publicitaires, sauf exceptions très précises. Les sanctions prévues par ce texte, en cas de manquement, sont énormes: elles peuvent aller jusqu'à une amende de 10 à 20 millions d'euros et 2 à 4% du chiffre d'affaires mondial de l'entreprise. Facebook a commencé à dévoiler les nouveaux outils pour redemander des millions d'autorisations, comme l'y force le RGPD. Il propose notamment de ne pas permettre le partage à des annonceurs d'informations liées à la religion ou l'orientation sexuelle. Même si l'utilisateur consent à partager ces informations, les chercheurs madrilènes estiment cependant que l'utilisation commerciale qu'en fait Facebook reste illégale, selon les critères du RGPD.

Bataille juridique ou succès commercial


Malgré les espoirs placés par les défenseurs de la vie privée dans ce nouveau texte de loi, la bataille de conception juridique peut encore jouer longtemps en faveur de Facebook. L'entreprise a ainsi contesté les conclusions de cette étude. Selon un porte-parole, le fait d'être «intéressé par la culture chinoise, sa gastronomie, son histoire et son art», n'est pas nécessairement révélateur d'une origine ethnique ou d'une quelconque donnée sensible. «Comme d'autres sociétés sur Internet, Facebook affiche des publicités basées sur des thématiques dont nous pensons qu'elles pourraient intéresser nos utilisateurs, mais sans utiliser de données personnelles sensibles» poursuit l'entreprise. Facebook considère ainsi que l'homosexualité peut être un «centre d'intérêt» pour ses utilisateurs, sans pour autant révéler qu'ils sonthomosexuels. Que l'intérêt pour la Bible, la Chrétienté, et le Pape ne révèlent en rien qu'un utilisateur est chrétien, mais qu'il s'intéresse simplement à ces sujets.
«Cela s'appelle jouer sur les mots», conteste Maître Valérie Aumage, avocate responsable du pôle IT/Données personnelles au sein du cabinet Taylor Wessing. La donnée que Facebook manipule pour aboutir à ces centres d'intérêt est bien de nature sensible. Qu'elle soit correcte ou non n'est pas le sujet: elle est bien relative à l'orientation sexuelle, religieuse ou à l'appartenance politique d'un sujet et c'est interdit.» En février dernier, Facebook avait affirmé mettre en place de nouveaux outils pour empêcher les discriminations sur son réseau social., Mais 9 mois plus tard, des journalistes de ProPublica montraient qu'ils avaient pu acheter des annonces tout en demandant qu'elles ne soient pas montrées à certaines catégories de personnes, comme les Afro-américains, les personnes intéressées par les rampes pour fauteuils roulants, les juifs ou encore les expatriés argentinsRécemment, Facebook a aussi lancé aux États-Unis un outil pour aider les spécialistes du marketing à atteindre les gens en fonction du prix qu'ils étaient prêts à dépenser pour acheter un produit. Sheryl Sandberg, directrice adjointe de Facebook, a déclaré que cette fonctionnalité était «particulièrement importante pour les petites entreprises, car elles ont des budgets limités et doivent faire en sorte que chaque dollar compte». Facebook a déposé en juillet 2016 une demande de brevet pour une technologie de détection automatique du statut socio-économique des utilisateurs.
Facebook, qui capte avec Google 78% des dépenses publicitaires en ligne en France, est en fait autant soumis à la pression des régulateurs qu'à celle de ses clients: les annonceurs l'accusent de ne pas vraiment montrer leurs publicités aux utilisateurs et de frauder sur les mesures d'audience de campagnes très coûteuses. Tiraillée entre la croissance de son modèle économique à l'aide d'un ciblage toujours plus précis d'une part, et la régulation sur les données personnelles à venir d'autre part, l'entreprise semble encore retarder le plus possible l'heure du choix.

chico.

chico.

Mais ça fait peur tout ça car nos moindres faits et gestes sont épiès.

Contenu sponsorisé



Revenir en haut  Message [Page 1 sur 1]

Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum