** w88 1/11 p. 20-25 Quand la paix du couple est menacée *** Quand la paix du couple est menacée
“Que la femme ne se sépare pas de son mari; (...) et que le mari ne quitte pas sa femme.” — 1 CORINTHIENS 7:10, 11.
JÉHOVAH DIEU a uni le premier homme et la première femme par les liens du mariage. Il voulait que cette union fasse d’eux une seule chair et qu’elle soit permanente. Leur mariage serait béni, les rendrait heureux et leur permettrait d’engendrer une descendance juste, tout cela à la gloire de Dieu. — Genèse 1:27, 28; 2:24. 2 Ce modèle d’union conjugale a été brisé par l’esprit d’indépendance et le péché (Genèse 3:1-19; Romains 5:12). L’esprit d’indépendance, en fait, est encore un facteur de rupture des liens conjugaux à notre époque. Ainsi, en 1985 aux États-Unis, on a enregistré 5 divorces — contre 10,2 mariages — pour 1 000 personnes. En 1986, un rapport en provenance de Moscou a indiqué que seulement 37 % des mariages contractés en Union soviétique durent trois ans, et 70 % moins de dix ans. 3 L’esprit d’indépendance peut engendrer des dissensions entre conjoints. Il entrave aussi les progrès spirituels, car “la semence du fruit de la justice est semée dans la paix”. (Jacques 3:18.) Mais qui est le principal perturbateur de la paix? Satan. Qu’il est triste de voir des serviteurs de Dieu ne pas jouir de la paix dans leur foyer parce qu’ils ‘donnent du champ au Diable’! — Éphésiens 4:26, 27. 4 Quand des conjoints chrétiens considèrent la séparation comme la seule solution à leurs difficultés conjugales, ils risquent de succomber aux manœuvres de Satan, et leur santé spirituelle est gravement atteinte (2 Corinthiens 2:11). C’est que l’un ou l’autre, ou les deux, n’appliquent pas pleinement les principes divins (Proverbes 3:1-6). Ils doivent donc sans tarder faire des efforts et prier pour résoudre leurs différends. S’ils n’y parviennent pas, ils peuvent demander conseil aux anciens de la congrégation (Matthieu 18:15-17). Bien que ces hommes ne soient pas autorisés à dire à leurs compagnons chrétiens ce qu’ils doivent exactement faire pour résoudre leurs difficultés conjugales, ils peuvent diriger leur attention sur ce que disent les Écritures. — Galates 6:5. 5 Si la situation conjugale de deux chrétiens est mauvaise au point qu’ils envisagent le divorce, les anciens peuvent leur rappeler qu’au regard des Écritures le divorce et le remariage ne sont permis que lorsque l’un des conjoints a commis la “fornication”. Ce terme désigne l’adultère ainsi que d’autres types de relations sexuelles immorales et de perversions (Matthieu 19:9; Romains 7:2, 3; voir La Tour de Garde du 15 juin 1983, page 31). Cependant, qu’en est-il s’il n’y a pas eu “fornication”, mais que la paix du couple est gravement menacée?