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répression contre les membres du mouvement religieux minoritaire qu’est l’Ahmadisme.

2 participants

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Josué

Josué
Administrateur

DIA-19 juin 2017: Amnesty International interpelle l’Algérie et l’appelle à mettre un terme à sa campagne de répression contre les membres du mouvement religieux minoritaire qu’est l’Ahmadisme.

Dans un communiqué rendu public aujourd’hui, l’ONG fait savoir qu’ « au moins 280 femmes et hommes ahmadis ont fait l’objet d’enquêtes ou de poursuites l’année dernière, après une vague d’arrestations qui a suivi le rejet par les autorités d’une demande d’enregistrement d’une association ahmadie et de l’inauguration d’une mosquée en 2016 ». L’ONG parle d’une « répression alarmante ». Heba Morayef, la directrice des recherches sur l’Afrique du Nord à Amnesty International à déclaré à cet effet que « cette vague d’arrestations et de poursuites visant des Ahmadis montre clairement que les autorités renforcent les restrictions à la liberté d’expression dans le pays ».

Pour elle « les autorités algériennes doivent faire le nécessaire pour que les poursuites visant des Ahmadis qui sont uniquement liées à la pratique pacifique de leur religion soient abandonnées, et libérer immédiatement les personnes détenues ».

D’après la même source, les ahmadis vivant en Algérie seraient du nombre de 2000 personnes. Ces derniers se considèrent comme étant des musulmans, toutefois « des hauts responsables algériens ont fait des déclarations publiques dans lesquelles ils les qualifiaient d’hérétiques et affirmaient qu’ils représentaient une menace pour l’Algérie » précise la directrice.

Par ailleurs, le communiqué rappelle qu’en mars 2016, les autorités algériennes ont rejeté une demande déposée par des Ahmadis, en application du droit algérien, en vue d’obtenir l’enregistrement d’une association.

Des poursuites judiciaires ont été engagées contre plus de 280 Ahmadis. Ils sont notamment inculpés d’appartenance à une association non autorisée, de collecte de dons sans autorisation, de pratique d’un culte dans des lieux non autorisés, de diffusion de propagande étrangère portant atteinte aux intérêts de la nation et de « dénigrement » du « dogme » et des préceptes de l’islam.

Selon des membres de la communauté ahmadie et trois avocats qu’Amnesty International a interrogés, et d’après des documents juridiques dont l’organisation a pris connaissance, plus d’un tiers des personnes concernées par ces poursuites pénales ont déjà été déclarées coupables et condamnées à des peines d’emprisonnement d’une durée allant jusqu’à quatre ans ou à des amendes d’un montant allant jusqu’à 300 000 dinars algériens (2 750 dollars environ). La plupart d’entre elles sont en liberté dans l’attente des résultats des procédures à leur encontre, et quatre d’entre elles sont actuellement emprisonnées.

Cette interpellation de l’ONG intervient quelques jours avant le procès en appel de six ahmadis qui comparaitront le 21 juin, devant la cour de Batna, après avoir été « déclarés coupables, en première instance, de gestion d’une association non enregistrée, de collecte de dons sans autorisation et de diffusion de documents étrangers constituant un danger pour les intérêts de la nation ». Lors du premier jugement rendu le 27 mars dernier, ils avaient été « condamnés à des peines d’emprisonnement allant de deux à quatre ans et à des amendes d’un montant de 300 000 dinars algériens » fait savoir Amnesty.

Des propos haineux et discriminatoires des hauts responsables

Par ailleurs, l’ONG dénonce l’attitude et les propos « discriminatoires et haineux » de certains représentants de l’Etat et des médias. Les déclarations du Ministre des affaires religieuses faite en juin 2016 où il a parlé d’ « invasion sectaire préparée » ainsi que celles de M. Ahmed Ouyahia dans lesquelles il a appelé les « Algériens à préserver le pays des sectes du chiisme et d’El Ahmadiyya » sont cités.

En conclusion, Amnesty International appelle l’Algérie à respecter le droit à la liberté de religion et ce conformément à l’article 18 du pacte international relatif aux droits civils et politiques.

Lamine Réda
http://dia-algerie.com/amnesty-international-appelle-respect-de-liberte-de-religion-algerie/

Josué

Josué
Administrateur

Libye: une fatwa contre la confession musulmane Ibadi crée la polémique


Libye: une fatwa contre la confession musulmane Ibadi crée la polémique. C'est une affaire qui remonte au 9 juillet dernier en Libye. Sur le site du ministère des Affaires religieuses du gouvernement de l'Est, une fatwa affirme que la confession musulmane Ibadi, confession qui existe au Maghreb, à Oman et à Zanzibar, est une confession «dépravée et aberrante» (RFi).http://www.oasiscenter.eu/fr/revue-de-presse/2017/07/13/libye-une-fatwa-contre-la-confession-musulmane-ibadi-crée-la-polémique

Josué

Josué
Administrateur

Qui sont les ahmadis, «persécutés» en Algérie, qui prônent la laïcité?
Par Géopolis (avec agences)@GeopolisAfrique | Publié le 04/09/2017 à 15H28, mis à jour le 04/09/2017 à 15H28
Les Ahmadis en Algérie
Les Ahmadis se disent victimes de répression en Algérie© RYAD KRAMDI / AFP
L’arrestation, le 28 août 2017, de Mohamed Fali, président de la communauté ahmadie algérienne, a mis en lumière la répression que subit cette minorité en Algérie. 286 personnes, dont cinq femmes, responsables ou simples fidèles âgés de 20 à 71 ans, ont été poursuivies. Human Rights Watch demande l’arrêt des persécutions.

«La persécution des ahmadis, ainsi que le discours de haine proféré par des ministres du gouvernement, montre une intolérance envers les croyances minoritaires, qu’elles se disent islamiques ou non», a déclaré Sarah Leah Whitson, directrice de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch. «Les autorités devraient libérer immédiatement Mohamed Fali et les autres ahmadis algériens et cesser de s’en prendre à cette minorité sans défense.»


Fondé par Mirza Ghulam Ahmad à la fin du XIXe siècle dans le nord de l'Inde, l'ahmadisme n'a pris racine en Algérie qu'à partir de 2007, quand une chaîne de télévision du mouvement a pu être captée par satellite dans le pays. Pendant presque 10 ans, les ahmadis d'Algérie ont pratiqué librement et discrètement. Si discrètement que la plupart des Algériens n'ont découvert leur existence qu'en juin 2016, lorsqu'a commencé la répression médiatisée du mouvement, qualifié de «secte» par les autorités algériennes.

«Libertés religieuses malmenées»
L'islam est religion d'Etat en Algérie, où domine la doctrine malékite sunnite. Mais la Constitution garantit la liberté de culte, sous réserve d'agrément des autorités pour le lieu de culte et le prédicateur. Ce que n'ont jamais demandé les ahmadis, estimant qu'ils ne l'obtiendraient jamais.

Le 2 juin 2016, le chef du mouvement ahmadi algérien, Mohamed Fali, commerçant de 44 ans, et son adjoint sont arrêtés, leurs domiciles perquisitionnés et leurs passeports confisqués, peu après avoir finalement sollicité auprès du ministère de l'Intérieur l'enregistrement d'une association caritative.

Depuis cette date, 286 personnes ont été poursuivies, selon Mohamed Fali. Toutes ont été condamnées à des peines de prison allant de 3 mois avec sursis à 4 ans ferme, sauf trois, qui se sont vu infliger des amendes.
http://geopolis.francetvinfo.fr/qui-sont-les-ahmadis-persecutes-en-algerie-qui-pronent-la-laicite-155679

Talab-al-ilm

Talab-al-ilm

répression contre les membres du mouvement religieux minoritaire qu’est l’Ahmadisme. 636605398

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Dernière édition par Mikael le Jeu 7 Sep - 6:39, édité 1 fois (Raison : Hors sujet.)

http://www.aimer-jesus.com

Josué

Josué
Administrateur

Qui sont les ahmadis, «persécutés» en Algérie, qui prônent la laïcité?
Par Géopolis (avec agences)@GeopolisAfrique | Publié le 04/09/2017 à 15H28, mis à jour le 04/09/2017 à 15H28
Les Ahmadis en Algérie
Les Ahmadis se disent victimes de répression en Algérie© RYAD KRAMDI / AFP
L’arrestation, le 28 août 2017, de Mohamed Fali, président de la communauté ahmadie algérienne, a mis en lumière la répression que subit cette minorité en Algérie. 286 personnes, dont cinq femmes, responsables ou simples fidèles âgés de 20 à 71 ans, ont été poursuivies. Human Rights Watch demande l’arrêt des persécutions.

«La persécution des ahmadis, ainsi que le discours de haine proféré par des ministres du gouvernement, montre une intolérance envers les croyances minoritaires, qu’elles se disent islamiques ou non», a déclaré Sarah Leah Whitson, directrice de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch. «Les autorités devraient libérer immédiatement Mohamed Fali et les autres ahmadis algériens et cesser de s’en prendre à cette minorité sans défense.»
http://geopolis.francetvinfo.fr/qui-sont-les-ahmadis-persecutes-en-algerie-qui-pronent-la-laicite-155679

Talab-al-ilm

Talab-al-ilm

Bonjour

Il y a deux poids et deux mesures lorsque vous censurez le seul musulman qui participe à ce forum sous prétexte de publier des postes hors sujet alors que les témoins de Jéhovah ne cessent de faire cela à chaque fois qu'ils se trouvent dans une impasse afin de cacher la vérité. Mai quelle honte !

.

http://www.aimer-jesus.com

Josué

Josué
Administrateur


 
CAP Liberté de Conscience – Examen Périodique Universel de l'ONU à Genève : une manifestation parallèle met en évidence la persécution continue et systématique de la communauté musulmane Ahmadiyya au Pakistan

Source : CAP Liberté de Conscience
novembre 2017
 
GENÈVE : Aujourd'hui, la Coordination des Associations et des Particuliers pour la Liberté de Conscience (CAP) a organisé une manifestation parallèle au Palais des Nations, au moment de l'Examen Périodique Universel (EPU) du Pakistan par le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies. Cette manifestation parallèle s'est penchée sur les défis auxquels sont confrontées les communautés religieuses au Pakistan, en particulier les lois draconiennes anti-Ahmadi et anti-blasphématoires de ce pays, qui sont utilisées par l'État pour persécuter les communautés religieuses depuis plus de 40 ans.
Avec la participation de représentants d'ONG internationales et de diverses missions de l'ONU, cette manifestation qui tombait à point nommé a souligné le sort de la communauté musulmane Ahmadiyya. Déclarée non-musulmane par la Constitution du Pakistan en 1974, la secte fait partie des communautés religieuses les plus marginalisées du monde. La haine fondée sur la foi et la discrimination contre cette communauté se propagent aux plus hauts niveaux du gouvernement pakistanais.
Très récemment, trois membres de la communauté musulmane Ahmadiyya ont été condamnés à mort au Pakistan suite à de fausses accusations de blasphème.
Cette escalade de la persécution parrainée par l'État est particulièrement préoccupante en raison des prochaines élections générales au Pakistan en 2018. La manifestation parallèle a attiré l'attention nécessaire sur le fait que les Ahmadis au Pakistan font face à un apartheid électoral, contrairement à tous les autres citoyens du pays, et sont la seule communauté privée de droit de vote au Pakistan.
La manifestation était animée par un panel international d'experts et a également rendu public un message de soutien du Dr. Ahmed Shaheed, Rapporteur spécial des Nations Unies pour la liberté de religion, qui souligne la nécessité d'une action urgente pour mettre fin à la persécution systématique des Musulmans Ahmadis au Pakistan, notant que celle-ci est « légalement sanctionnée » par la législation. Il a ajouté que ces persécutions avaient un impact sur toutes les communautés et a appelé le Pakistan à appliquer intégralement les recommandations de l'EPU.
Les Députés Jim Shannon (président du Groupe parlementaire britannique multipartite pour la liberté internationale de religion ou de conviction) et Siobhain McDonagh (président du Groupe parlementaire multipartite pour la Communauté musulmane Ahmadiyya du Royaume-Uni) ont également envoyé des messages de soutien demandant la fin de toute discrimination religieuse au Pakistan.
Parmi les intervenants se trouvaient Sir Iftikhar Ayaz, président du Comité international des droits de l'homme, Aaron Rhodes, président du Forum pour la liberté religieuse en Europe, Mahmood Ahmad, Secrétaire général de l'Ahmadiyya Muslim Lawyers Association USA et Baser Naveed de la Commission asiatique des droits de l'homme.
Le Modérateur de la manifestation était Thierry Valle, président de CAP Liberté de Conscience, qui a souligné l'importance du sujet :
« Cette manifestation parallèle a clairement montré que, 70 ans après sa création, le Pakistan n'est pas encore à la hauteur de la vision de Jinnah, celle d’un pays avec une liberté de religion totale pour tous.
Le gouvernement pakistanais doit agir pour mettre fin aux lois fédérales visant la communauté musulmane Ahmadiyya et aux persécutions quotidiennes subies par les Chrétiens, les Chiites, les Ahmadis et d'autres communautés. »

La Coordination des Assocations et des Particuliers pour la Liberté de Conscience est une ONG avec statut consultatif spécial auprès de l'ONU

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