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Le sentiment d’insécurité des Français reste élevé.

2 participants

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Josué

Josué
Administrateur

Le sentiment d’insécurité des Français reste à un niveau très élevé. Il provient autant de la menace terroriste que des incivilités quotidiennes, selon une étude réalisée par l’Ifop pour le think tank Synopia.
Le sentiment d’insécurité des Français reste élevé. Insecu10
Les études ont beau indiquer que le sentiment d’insécurité baisse en France, au domicile et dans le quartier, de profondes inquiétudes perdurent. Selon une étude Ifop pour Synopia sur « les Français et les enjeux de sécurité », seuls 17 % des sondés considèrent « ne pas se sentir spécialement en insécurité ».

La faute à la menace terroriste, désignée par 33 % des interviewés comme « la principale source » de cette inquiétude. Un chiffre qui grimpe à 39 % chez les femmes et culmine à 41 % chez les 18-24 ans.

« L’étude a été menée fin mars 2017, donc à distance des derniers attentats, note Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion à l’Ifop. La menace terroriste semble ainsi agir comme une ombre portée. Elle modifie les préoccupations des Français qui étaient jusqu’ici plus inquiets de la délinquance quotidienne, même en 2002, un an après le 11 septembre. »
Une crainte grandissante de l’autre
L’« insécurité quotidienne » arrive néanmoins juste derrière, 28 % des sondés se plaignant des « nuisances », des « incivilités » et de la « délinquance au quotidien », dans la rue ou les transports. « Les criminologues montrent que la société est moins violente qu’hier en s’appuyant sur la baisse des homicides, mais on voit en parallèle que l’insécurité de basse intensité s’est considérablement développée, explique encore l’expert. Les Français ont le sentiment que l’on vit dans une société moins civique, plus éruptive, que le vernis du vivre ensemble se craquelle. » 4 % des sondés déclarent par ailleurs que leur sentiment d’insécurité vient du fait qu’eux-mêmes ou leurs proches ont été victimes d’une agression.

« Il est intéressant de voir comment les deux registres de la menace, celle du terrorisme en haut et celle de l’incivilité en bas, font système et convergent vers ce qui peut se résumer à une crainte grandissante de l’autre », analyse le sociologue Alain Mergier.

Travailler à améliorer la situation

Les attentats, commis par des terroristes ayant grandi dans notre société, ont selon lui un « effet d’amplification » sur des relations sociales fragilisées. « Dans une société profondément heurtée par les attentats de masse, les incivilités sont plus que des désagréments, explique-t-il. Quand on ne sait pas si on va sortir de la boulangerie avec une baguette ou une insulte, c’est toute la fiabilité de nos interactions sociales qui est bousculée et notre sentiment de vulnérabilité qui grandit. »

Point positif de l’étude : 37 % des sondés se disent prêts à « faire un effort personnel pour être plus courtois au quotidien, dans la rue ou au volant ». « Dans ce contexte, il est intéressant de décrire le mécanisme qui relie terrorisme et incivilité, car cela peut permettre aux gens de comprendre d’où vient leur sentiment d’insécurité, de reprendre raison et de travailler à améliorer la situation », estime Alain Mergier.

La classe politique critiquée

Deuxième grand enseignement de l’étude : 60 % des sondés estiment que « le refus de la classe politique de regarder la réalité en face » est une cause « très importante » des problèmes d’insécurité. 34 % placent par ailleurs parmi les priorités de la lutte contre la délinquance la nécessité d’« appliquer plus strictement les décisions de justice ».

« Le débat sur l’insécurité, focalisée avant la présidentielle de 2002 sur la question des moyens de la police, se déporte vers la réponse judiciaire, analyse Jérôme Fourquet. L’idée que la justice n’est pas assez sévère monte fortement, comme l’a montré le soutien massif des Français au mouvement de grogne des policiers qui, à l’automne, se sont plaints que les délinquants qu’ils arrêtaient ressortaient libres des tribunaux. »

LIRE AUSSI La police municipale au cœur des débats sur la sécurité

Une accusation nuancée par le chercheur au CNRS Sebastian Roché. Non seulement le taux de réponse pénale a augmenté, mais en plus, « des études montrent que, lorsque des citoyens assistent à des procès, ils ont tendance à prononcer des peines inférieures à celles des magistrats ». Comme quoi, en matière judiciaire aussi, il est des généralités qui méritent d’être déconstruites.

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Les solutions politiques contre la délinquance

L’enquête Synopia a analysé les « priorités à long terme » retenues par les sondés pour faire baisser la délinquance en fonction de leurs intentions de vote au premier tour de la présidentielle.

Flore Thomasset
http://www.la-croix.com/France/Securite/Quatre-Francais-sur-cinq-se-sentent-en-insecurite-2017-04-11-1200838636?utm_source=Newsletter&utm_medium=e-mail&utm_campaign=welcome_media&utm_content=2017-04-11

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Insécurité ne concerne pas uniquement le terrorisme , mais aussi la violence sur le route et les cambriolages qui augmente .

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