La loi etait un tuteur menant à Christ.

Vendredi 31 mars
Avant qu’arrive la foi, nous étions gardés sous la loi [...]. Aussi, la Loi est devenue notre précepteur menant à Christ (Gal. 3:23, 24).
La Loi mosaïque servait de mur protecteur contre la corruption morale et religieuse des autres nations. Quand la nation d’Israël écoutait Dieu, elle était bénie. Quand elle ne tenait pas compte de lui, elle en subissait les tristes conséquences (Deut. 28:1, 2, 15). Des directives étaient nécessaires pour une autre raison. La Loi préparait les Israélites à un évènement important dans le dessein de Jéhovah : la venue du Messie, Jésus Christ. Elle faisait ressortir comme jamais auparavant l’imperfection des Israélites. Elle leur faisait aussi comprendre la nécessité d’une rançon, d’un sacrifice parfait qui couvrirait entièrement le péché (Gal. 3:19 ; Héb. 10:1-10). En outre, elle permettait de préserver la lignée menant au Messie et aiderait à le reconnaître lorsqu’il apparaîtrait. Ainsi, la Loi a servi de guide temporaire, ou « précepteur », menant à Christ. w16.03 4:6, 7.

Paul reprend ici la pensée déjà exprimée au verset 22. Avant que la foi (l’évangile de Christ) vienne, nous étions enfermés sous la surveillance de la loi. Au verset précédent, l’apôtre avait déclaré que nous étions enfermés sous le péché. Le sens est le même. Etre enfermé sous la loi ou être enfermé sous le péché, c’est la même chose. Le péché et la loi agissent de concert pour nous condamner. Le péché tient d’ailleurs son pouvoir de la loi (voir Roi 7:8-11 ; 1Co 15:56).

*** w08 15/4 p. 29 Vous en souvenez-vous ? ***
En quel sens la Loi était-elle un précepteur, comme indiqué en Galates 3:24 ?
Dans les temps anciens, le précepteur était en général un esclave de confiance qui assurait la sécurité de l’enfant et faisait en sorte que la volonté du père soit respectée. D’une façon similaire, la Loi protégeait les Juifs contre les influences corruptrices, interdisant par exemple les mariages avec des païens. Mais comme un précepteur, la Loi était temporaire ; elle ne devait rester en vigueur que jusqu’à l’arrivée de Christ. — 1/3, pages 18-21.