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Les premiers pas filmés des émigrés juifs en Terre sainte

2 participants

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Josué

Josué
Administrateur

Les premiers pas filmés des émigrés juifs en Terre sainte
Propos recueillis pas Alizée Vincent - publié le 19/01/2017

La fondation Jérôme Seydoux-Pathé présente « Premiers pas en Terre sainte », série de films muets tirés des archives israéliennes et retraçant l'arrivée des premiers émigrés juifs en Palestine. Rencontre avec Dominique Erenfrid, directrice de la programmation.
La fondation Jérôme Seydoux-Pathé présente jusqu'au 24 janvier un cycle de fictions et documentaires muets, puisés dans la plus grande archive de films juifs au monde. Douze d'entre eux sont diffusés au siège de la fondation, à Paris, dans le programme «Premiers pas en Terre Sainte». Ces pièces rares, filmées entre 1911 et 1935, ont valeur de témoignage et offrent un regard inédit sur la Palestine de l'Empire ottoman et du mandat britannique. On peut y voir des images de Churchill confirmant la déclaration de Balfour en 1917 (dans laquelle le gouvernement britannique promet la création d’un État juif en Palestine), ou de toutes les communautés religieuses de l'époque.

Les films sont projetés en format 35mm et accompagnés au piano en ciné concert. Leur diffusion en France a pu se concrétiser grâce à la collaboration de la Cinémathèque de Jérusalem et de la Steven Spielberg Jewish Films Archive, avec l’aide du service culturel de l'ambassade d'Israël.

La sélection compte les deux premières fictions israéliennes, ainsi que des documentaires des réalisateurs juifs les plus connus de l'époque, comme Helmat Lerski. Caractéristiques du réalisme sioniste, ces films renvoient une image idéaliste de la Palestine, décrite comme une terre vierge, que les pionniers juifs parviennent à faire fleurir, commente Dominique Erenfrid, directrice de la programmation.

Quels sont les points communs de tous ces films, au-delà de leur contexte de réalisation ?

Ces films ont subi l’influence des courants artistiques de leur temps. Très inspirés du cinéma révolutionnaire russe, et proches du réalisme sioniste, du positivisme et de l'expressionnisme allemand, ils ont souvent été conçus comme des outils pouvant aider à la construction d’une identité nationale. Ils présentent donc la construction d'un État socialiste, qui valorise le partage et la vie au kibboutz.

Qu'apportent ces films à notre lecture contemporaine de l'État d'Israël et de sa construction ?

Les migrations successives ont été motivées par la persécution des juifs dans les pays d'Europe de l'est : Roumanie, Tchécoslovaquie, Russie. Pour les juifs qui émigraient, la Palestine représentait le lieu « naturel » pour construire un pays, vivre ensemble, travailler, mettre en place un idéal de société socialiste. À cette époque, il existait une identité juive, mais la religion n'était pas du tout exacerbée, au contraire.

Aujourd'hui, en Israël, on entend beaucoup les noms de Theodor Herzl, Haïm Arlozoroff, Herbert Samuel, Max Nordau, Vladimir Jabotinsky... Autant de personnalités d’importance dans l’histoire du pays, et qui sont maintenant des noms de rues. Dans les films présentés, ces noms prennent une autre valeur, car on peut voir certains de ces personnages. D’où l’intérêt de visualiser ces documents, ces images réelles datant de la construction du pays.

Selon vous, quel film est le plus significatif pour illustrer cette période de construction de l’État d’Israël ?

Il m'est difficile de choisir car les films sont tous complémentaires. Je mentionnerais le documentaire La Vie des Juifs en Palestine (1913) et le film Oded the Wanderer (1933). C'est l'histoire d'un petit garçon qui part en promenade avec sa classe, et qui se perd. Au cours de son errance, il découvre le pays, rencontre des Bédouins, un touriste... Pendant ce temps, tout le pays part à la recherche de ce petit garçon perdu en Galilée. Je trouve ce film très touchant, car il traduit l'inspiration artistique qui a mené à la création des premiers films de fiction en Israël.

D'un point de vue plus personnel, qu'avez-vous ressenti en visionnant ces films ?

J'aime ces films parce qu'ils ont une valeur de témoignage. Leur histoire est émouvante : l'époque à laquelle ils ont été réalisés, le fait qu'ils aient traversé la Méditerranée pour arriver jusqu'en France, les conditions dans lesquelles nous les montrons aujourd'hui, sur grand écran accompagnés en direct au piano. Ces témoignages nous permettent de voir l'imagerie du sionisme telle qu'elle a été inventée par les pionniers. Ce qui est intéressant, c'est l'affectif associé à la symbolique de ces films, liée à l'histoire de la construction d'un pays. Cette naïveté est touchante, mais ces films ne sont intéressants que si l'on a du recul. Ce ne sont pas des films à prendre au premier degré. Les émotions que l'on peut ressentir en les visionnant proviennent de l'histoire qu'ils illustrent. C'est là que le cinéma israélien a vu le jour.

Plus généralement, qu'est-ce-que le muet apporte à la valeur cinématographique de ces films ?

Les films muets, en dehors de l'histoire qu'ils racontent, sont aussi une leçon de cinéma. Ils permettent de voir comment le cinéma s'est construit. Au début, les premiers films faisaient partie du monde forain, ils étaient faits de petites scénettes sans scénario, les acteurs étaient des comédiens de seconde zone... Le cinéma était moins noble que le théâtre. Le cinéma muet permet d'adopter des lectures cinématographiques multiples. Il nous renseigne autant sur l'histoire en général que sur celle du cinéma et les mœurs de l'époque.

En travaillant à la programmation de ces films muets, je me suis dit : « Ce sont les paroles qui figent un film ». Un film parlant reste le même, qu'on le voie aujourd'hui ou dans dix ans. Ce seront toujours les mêmes paroles et la même interprétation. Accompagner des films muets au piano, avec des méthodes d'improvisation, permet au contraire d'assister à des projections différentes, évoquant des sentiments multiples grâce à la musique.



Fondation Jérôme Seydoux-Pathé
http://www.lemondedesreligions.fr/une/les-premiers-pas-filmes-des-emigres-juifs-en-terre-sainte-19-01-2017-6080_115.php

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Un article sur cette question.
SI JE T’OUBLIE, JERUSALEM » Par le Rav Chlomo Aviner
on: 14 juin, 2011No Comments

jerusalem-Kotel

A chaque génération, nous rappelons inlassablement notre serment : « Si je t’oublie, Jérusalem, que ma (main) droite m’oublie. Que ma langue s’attache à mon palais si je ne me souviens toujours de Toi, si je ne place Jérusalem au sommet de toutes mes joies » (Ps. CXXXVI, 5-6), toile de fond de notre sensibilité et raison d’être de notre existence dans les affres de la diaspora, car nous savions que « l’an prochain à Jérusalem ».

Le temps des actes est arrivé. Grâce à Dieu, nous sommes revenus à Jérusalem, dans sa totalité. A présent, il faut repeupler la vieille ville et lui insuffler à nouveau le Judaïsme. Cependant, on ne saurait lui donner un statut privilégié, comme si, à Dieu ne plaise, contrairement à d’autres régions d’Israël, elle faisait partie du consensus national et divin.

Un jour, des disciples dirent au Rav Tzvi Yéhouda qu’on parlait de livrer la vieille ville à un pays étranger. Et le grand Maître de répondre : « Et le Golan ? » Pensant qu’il n’avait pas compris, ils posèrent à nouveau leur question, recevant la même réponse et ce, à trois reprises, ce qui les déçut.

En réalité, le Rav avait une conception globale d’Eretz Israël, au sens où, fidèle à sa méthode d’approche, il expliquait ainsi la « Michna » : (« L’emplacement déterminé par) l’intérieur des murailles (de Jérusalem) a une sainteté plus grande qu’elles (que les autres villes entourées de murailles) (« Kélim » 6, 7-Cool : « L’intérieur des murailles (de Jérusalem) a une sainteté qui a pour origine les autres villes (entourées de murailles) », car le mot « méhen » peut se lire « qu’elles » (idée de comparaison) ou « d’elles » (idée d’origine). En d’autres termes, l’édification de la vieille ville a pour origine –passe par- l’édification d’Eretz Israël.

Dans le même esprit, nos Sages enseignent que l’alliance qu’avait contractée Abraham avec Avimelekh, alors roi de Jérusalem (de ne pas porter préjudice à ses habitants ni à leurs descendants), fut un obstacle à la conquête de la ville par David. De même, enseignent-ils encore, capituler devant les habitants du « Goush Katif » de jadis portait préjudice à la ville sainte (cf. Rachi et Ralbag sur Sam. II V, 6-9 ; « Pirké de Rabbi Eliézer, 36). Déjà à l’époque, la libération de Jérusalem n’était pas chose facile.

Une question est d’autant plus difficile à résoudre qu’elle est importante. Malgré tous nos efforts, nous n’avons pas pu libérer Jérusalem à la Guerre d’Indépendance. Maintenant, c’est chose faite mais en aucun cas nous ne saurions tolérer que les étrangers qui l’habitent continuent à faire obstacle à son repeuplement.

Depuis longtemps le gouvernement aurait pu mener cette tâche à bien si nous en avions eu le mérite. Assurément, elle relève du collectif, mais aussi du simple particulier.

Lorsqu’on objectait au Rav Tzvi Yéhouda que le passage « Na’hem » (dit à la « Amida » du neuf av, sur l’état de désolation où est plongée la ville sainte), il rétorquait, reprenant ces mêmes Sources, que la vieille ville était toujours « tenue dans un état d’abaissement et de désolation et que personne n’y habite ». Effectivement, il y a de quoi pleurer lorsqu’on voit les synagogues en ruines et les autres vestiges de sa gloire passée. Le grand Maître connaissait bien la vieille ville. Il s’illuminait lorsqu’il entendait dire qu’on la repeuplait.

Dans sa jeunesse, il étudiait à la « yéshiva » (académie religieuse) « Thorat ‘Haïm », actuellement « Atéret Yéroushalaïm ». A la Guerre d’Indépendance, la vieille ville tomba aux mains de l’ennemi qui la pilla et profana toutes les synagogues et lieux d’étude qui s’y trouvaient, à l’exception de cette « yéshiva ». Un « Juste des Nations » –qui habitait en bas- la protégea durant vingt ans et, à notre retour, il remit les clefs au gouverneur de la ville, à l’époque ‘Haïm Herzog, plus tard président de l’état. Lorsqu’on lui demandait « : « Comment avait-il pu protéger cet endroit durant si longtemps, il répondait : « Ce n’est pas moi qui l’ai protégé mais l’inverse ».

Grâce à Dieu, « la Thora revient chez son propriétaire » (passim), fait entendre à nouveau sa voix et hommes et femmes âgés, petits garçons et petites filles se promènent encore sous protection- dans les rues de Jérusalem (inspiré de Zac. VIII, 4).

Lors du partage d’Eretz Israël entre les différentes tribus, Jérusalem est resté le patrimoine de toutes (Traité « Méguila », 26 a) car c’est à elles qu’elle doit son existence (« Midrach Téhilim », 122), « ville par laquelle tous se trouvent unis en une même unité » (Ps. CXXII, 3 ; lecture possible dictée par le contexte), qui rend tout Israël uni dans un même sentiment d’amitié (Talmud de Jérusalem, « ‘Haguiga 3, 6). La ville appartient à tous les Juifs, par-delà les clivages, les options personnelles et le lieu où ils habitent, tous coopèrent à son édification, cœur du monde et « cœur d’Israël » (« Tikounjé Zohar, 21 ; « Béouré Hagra », 56).

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Un livre que je recommande.
O Jérusalem Poche – 18 janvier 2006
de Larry COLLINS (Auteur), Dominique LAPIERRE (Auteur)

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