*** w94 1/11 p. 9 § 2-3 Jéhovah, un Père tendrement compatissant ***
Beaucoup tiennent pour de la faiblesse des sentiments délicats tels que les “tendres affections et compassions” du Christ (Philippiens 2:1). Influencés par la philosophie évolutionniste, ils encouragent les gens à penser d’abord à leur propre personne, même s’il faut pour cela piétiner les sentiments d’autrui. Dans le monde du spectacle et du sport, nombre de vedettes sont des “durs” qui ne se laissent aller ni aux larmes ni à la tendre affection. Certains hommes politiques se conduisent de la même manière. Sénèque, philosophe du courant stoïcien qui assura l’éducation du cruel empereur Néron, soutenait que “la pitié est une faiblesse”. La Cyclopædia de M’Clintock et Strong déclare:
“L’influence du stoïcisme (...) continue d’agir sur la pensée humaine encore jusqu’à ce jour.”
3 Par contraste, la personnalité du Créateur de l’humanité réchauffe le cœur. Il s’est décrit lui-même à Moïse en ces termes: “Jéhovah, Jéhovah, Dieu clément et miséricordieux, lent à la colère et abondant en bonté de cœur et en vérité, (...) pardonnant la faute et la transgression et le péché, mais en aucune façon il n’exemptera de la punition.” (Exode 34:6, 7). Jéhovah, il est vrai, a terminé cette description de sa personne en mettant l’accent sur la justice. Il n’exemptera pas ceux qui pèchent délibérément de la punition qu’ils méritent. Néanmoins, il se décrit avant tout comme un Dieu miséricordieux.