L'encyclique Quas primas
Il y a 90 ans, le 11 décembre 1925 exactement, le pape Pie XI publiait sa magnifique encyclique Quas primas sur le Christ-Roi.
Ce document a gardé toute son actualité comme en témoignent les lignes qui suivent :
« Or, si nous ordonnons au catholicisme entier de vénérer le Christ-Roi, Nous pourvoirons par le fait même aux besoins des temps actuels et Nous opposerons un remède souverain à la peste qui affecte la société humaine. Ce que nous appelons la peste de notre temps, c'est le laïcisme, ses erreurs et ses tentatives impies. Ce fléau, Vénérables Frères, vous savez qu'il n'a pas mûri en un jour ; depuis longtemps, il couvait au plus profond des sociétés. On commença par nier les pouvoirs du Christ sur toutes les nations ; on dénia à l'Eglise un droit dérivé du droit du Christ lui-même, celui d'enseigner le genre humain, de porter des lois, de diriger le peuple, de le conduire à la béatitude éternelle. Alors la religion du Christ fut un peu traitée d'égale avec les faux cultes, et placée avec une choquante inconvenance sur le même niveau ; puis elle fut soumise au pouvoir civil et presque livrée à l'arbitraire des princes et des magistrats ; certains allèrent jusqu'à prôner la substitution d'une religion naturelle, d'un sentiment naturel, à la religion divine. Il ne manqua pas de nations qui estimèrent pouvoir se passer de Dieu et mirent leur religion dans l’impiété et l'oubli de Dieu. Les fruits amers que produisit si souvent et si longtemps une semblable séparation des individus et des peuples d'avec le Christ nous les déplorons aujourd'hui de nouveau : les germes de discorde semés partout, les jalousies et les rivalités entre peuples qui retardent encore la réconciliation, le déchaînement des convoitises qui, bien souvent, se cachent sous les apparences du bien public et du patriotisme, et toutes leurs conséquences : dissensions intestines, égoïsme aveugle et démesuré qui, ne considérant rien, sinon les avantages et les profits particuliers, soumet absolument tout à cette mesure ; la paix des familles détruite à fond par l'oubli et la négligence du devoir ; l’unité et la stabilité de la famille battues en brèche ; toute la société enfin ébranlée et menée à la ruine. »
La perversion du laïcisme et de l'esprit mondain
Quelle clairvoyance ! Le laïcisme dénoncé hier par Pie XI ne cesse aujourd’hui de s’étendre comme un cancer, cherchant à effacer toute trace de chrétienté dans la société. sa morale. Une nouvelle religion que nos politiques cherchent à nous imposer.
Puisse au plus vite comme le demanda la Ste Vierge à Fatima, le pape consacrer la Russie au Cœur Immaculé de Marie.
Servir dans la fidélité.
Il y a 90 ans, le 11 décembre 1925 exactement, le pape Pie XI publiait sa magnifique encyclique Quas primas sur le Christ-Roi.
Ce document a gardé toute son actualité comme en témoignent les lignes qui suivent :
« Or, si nous ordonnons au catholicisme entier de vénérer le Christ-Roi, Nous pourvoirons par le fait même aux besoins des temps actuels et Nous opposerons un remède souverain à la peste qui affecte la société humaine. Ce que nous appelons la peste de notre temps, c'est le laïcisme, ses erreurs et ses tentatives impies. Ce fléau, Vénérables Frères, vous savez qu'il n'a pas mûri en un jour ; depuis longtemps, il couvait au plus profond des sociétés. On commença par nier les pouvoirs du Christ sur toutes les nations ; on dénia à l'Eglise un droit dérivé du droit du Christ lui-même, celui d'enseigner le genre humain, de porter des lois, de diriger le peuple, de le conduire à la béatitude éternelle. Alors la religion du Christ fut un peu traitée d'égale avec les faux cultes, et placée avec une choquante inconvenance sur le même niveau ; puis elle fut soumise au pouvoir civil et presque livrée à l'arbitraire des princes et des magistrats ; certains allèrent jusqu'à prôner la substitution d'une religion naturelle, d'un sentiment naturel, à la religion divine. Il ne manqua pas de nations qui estimèrent pouvoir se passer de Dieu et mirent leur religion dans l’impiété et l'oubli de Dieu. Les fruits amers que produisit si souvent et si longtemps une semblable séparation des individus et des peuples d'avec le Christ nous les déplorons aujourd'hui de nouveau : les germes de discorde semés partout, les jalousies et les rivalités entre peuples qui retardent encore la réconciliation, le déchaînement des convoitises qui, bien souvent, se cachent sous les apparences du bien public et du patriotisme, et toutes leurs conséquences : dissensions intestines, égoïsme aveugle et démesuré qui, ne considérant rien, sinon les avantages et les profits particuliers, soumet absolument tout à cette mesure ; la paix des familles détruite à fond par l'oubli et la négligence du devoir ; l’unité et la stabilité de la famille battues en brèche ; toute la société enfin ébranlée et menée à la ruine. »
La perversion du laïcisme et de l'esprit mondain
Quelle clairvoyance ! Le laïcisme dénoncé hier par Pie XI ne cesse aujourd’hui de s’étendre comme un cancer, cherchant à effacer toute trace de chrétienté dans la société. sa morale. Une nouvelle religion que nos politiques cherchent à nous imposer.
Puisse au plus vite comme le demanda la Ste Vierge à Fatima, le pape consacrer la Russie au Cœur Immaculé de Marie.
Servir dans la fidélité.