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Faut-il supprimer les chaises dans les églises ?

3 participants

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samuel

samuel
Administrateur

Faut-il supprimer les chaises dans les églises ?
LAURENT GRZYBOWSKI publié le 16/09/2016
Sièges brinquebalants, chaises grinçantes, bancs durs ou étroits, sièges attachés les uns aux autres empêchant d'être dans une position détendue… Dans nos églises, la contrepèterie bien connue, « Mieux vaut être fou de la messe que mou de la fesse », a plus de sens qu'elle n'en a l'air. En effet, comment avoir l'esprit tranquille et le cœur léger sans un minimum d'assise ? Dès lors, aussi inconfortables soient-elles, comment pourrions-nous nous passer de ces sacro-saintes chaises dans nos églises ?
Pendant des siècles, nos églises et nos cathédrales étaient entièrement vides : aucune chaise, aucun banc à l'horizon. Si le chœur – avec ses stalles – était réservé aux clercs ou aux religieux, la nef, elle, était entièrement ouverte au peuple qui venait y trouver asile, y prier, profiter de la fraîcheur et s'y reposer. Il n'était pas rare que l'on y danse et qu'on y festoie, surtout lors des grandes fêtes. Au Moyen Âge, les lieux de culte étaient aussi des lieux de vie. Pendant les offices religieux, les fidèles se tenaient debout ou à genoux. Il était toujours possible de se déplacer dans la nef, même pendant les célébrations, de s'asseoir ou de s'allonger contre un pilier.
À partir de la Contre-Réforme, au XVIe siècle, avec le développement des prêches qui deviennent de plus en plus longs, des bancs ou des chaises en bois sont mis à la disposition des fidèles, moyennant une certaine somme d'argent. Le montant de la location, majoré lors des messes solennelles, est perçu par le chaisier ou la chaisière. Utilisé jusque-là pour un usage privé, le prie-Dieu se généralise pour permettre aux fidèles de s'agenouiller plus confortablement lors de la consécration ou des adorations eucharistiques. Ces meubles deviennent progressivement fixes tandis que le produit de leur location ou adjudication constitue la ressource principale des fabriques, organismes chargées de l'administration des biens de la communauté paroissiale.
L'usage des chaises se généralise à partir de 1870, dans la même disposition que celle qui prévaut aujourd'hui : alignement de rangées de sièges tout le long de la nef et des bas-côtés. À cette époque, la manière dont sont placés les fidèles tient compte de la hiérarchie sociale, les premiers rangs étant occupés par ceux ayant loué leur place à un tarif plus élevé. Les notables de la paroisse étaient souvent propriétaires de leurs chaises avec prie-Dieu, sur lesquels ils faisaient graver leurs noms sur des plaques de métal (généralement en cuivre) ou émaillées, vissées au dossier. Les paroissiens des rangs derrière ne s'agenouillaient pas ou le faisaient par terre, les prie-Dieu étant ainsi un véritable marqueur de la géographie sociale de la paroisse et du degré de piété, entre ceux qui s'accoudaient, le visage dans les mains, et ceux qui se contentaient de croiser les bras. Certains prie-Dieu avaient des anneaux sur le côté pour y glisser la canne ou le parapluie.
Le mouvement de renouveau liturgique, initié dans les années 1950 et parachevé par le concile Vatican II, voit progressivement l'abandon des prie-Dieu. La question qui se pose alors n'est plus celle du confort individuel des fidèles et de leur emplacement dans l'église, mais celle du sens profond de la liturgie. La messe n'est plus un spectacle auquel on « assiste », en réservant sa place, mais une action commune (« liturgie » signifie « action du peuple ») à laquelle chacun est invité à participer pleinement. Pour permettre un meilleur regroupement de cette assemblée, certaines paroisses réduisent le nombre de places assises, en laissant un espace devant (pour permettre aux enfants de s'asseoir sur des tapis par exemple) ou en les rapprochant du chœur pour inviter les fidèles à entourer l'autel, la table eucharistique.
C'est l'une des grandes redécouvertes du Concile : l'autel n'est plus isolé dans des chapelles latérales ou relégué au fond du chœur. Signe de la présence du Christ au milieu de son peuple, il doit redevenir le centre symbolique de l'église. Le débat « dos au peuple » ou « face au peuple » n'a donc plus de raison d'exister, car les chrétiens sont invités à se rassembler en un mouvement circulaire ou demi-circulaire (le signe de l'alliance) autour de l'autel.
Pour les chrétiens, Jésus est présent dans la communauté rassemblée, « corps du Christ ». C'est la raison pour laquelle plusieurs églises, telles Saint-Maurice, à Lille, Saint-Ignace ou Saint-Merry, à Paris, et d'autres, ont choisi d'installer chaises et gradins en arc de cercle autour de l'autel, placé au centre. « Cette disposition présente aussi l'avantage de ne pas contempler que des dos pendant la célébration », explique Etienne Uberall, liturgiste, curé à Strasbourg. « Nos églises ressemblent parfois à des salles de théâtre, où les gens ne peuvent même pas croiser le regard de leurs voisins, de leurs frères. L'alignement des chaises bien rangées les unes à côté des autres produit parfois de l'isolement et la longueur de la nef ajoute de la distance. Le risque est grand alors que la messe soit davantage un acte de piété individuel qu'un événement communautaire. »
Aujourd'hui, lors de grands événements ecclésiaux (Frat de Lourdes, rassemblements d'aumônerie, rencontres de Taizé…), il n'est pas rare que les églises, les cathédrales ou les basiliques soient provisoirement vidées de leurs chaises. Ce qui est rendu possible grâce à la présence de nombreux bénévoles et grâce à une organisation très rigoureuse. Pas facile, en effet, de déplacer des centaines de bancs ou des milliers de chaises, puis de les entreposer dans un endroit suffisamment sec et accessible. « Mais le jeu en vaut la chandelle ! », affirme avec enthousiasme Étienne Uberall, qui n'est pas prêt d'oublier cette célébration dans la cathédrale de Strasbourg, avec des milliers de jeunes assis à même le sol, lors de la rencontre européenne de Taizé en 2013. « Alors que je croyais connaître par cœur ma cathédrale, je l'ai redécouverte dans sa beauté et dans ses dimensions d'origine. Une splendeur ! J'ai retrouvé de nouvelles harmonies. Outre le fait que nous étions bien plus nombreux que d'habitude, le peuple rassemblé habitait vraiment ce lieu, de la terre jusqu'au ciel. »
Les chaises peuvent donc parfois représenter un obstacle à la prière, et pas seulement pour des raisons architecturales ou esthétiques. « Le fait de pouvoir circuler librement dans une église facilite la liberté de mouvement, et donc une certaine forme de liberté spirituelle », affirme Étienne Uberall, qui regrette le caractère parfois figé des célébrations. « Cela peut apporter plus de souplesse en liturgie en favorisant les déplacements et autres processions. Et c'est aussi beaucoup plus convivial. » Une réalité que l'on connaît bien à Taizé, puisque l'église de la Réconciliation qui accueille chaque année des milliers de jeunes n'a jamais abrité de chaises… excepté pour quelques frères âgés. Comme dans les mosquées, dans certaines églises orthodoxes – où les fidèles entrent et sortent pendant la messe – et comme dans beaucoup d'autres lieux de culte à travers le monde, les jeunes ont pris l'habitude de s'asseoir par terre, en tailleur ou sur leurs talons, ou d'utiliser les fameux petits bancs de prière. C'est aussi ce qui les attire en ce lieu. Les plus âgés peuvent s'asseoir derrière, sur des marches. La prière n'est pas qu'une affaire de postérieur. Mais elle est à coup sûr, dans tous les sens du terme, une affaire de corps.
http://www.lavie.fr/debats/chretiensendebats/faut-il-supprimer-les-chaises-dans-les-eglises-16-09-2016-76294_431.php

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

On va s'asseoir par terre...

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

Josué

Josué
Administrateur

Marmhonie a écrit:On va s'asseoir par terre...

Ou prier à genoux. Laughing Very Happy

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

Oui, la génuflexion, que refuse de faire notre pape François à Dieu et à Christ en croix, est obligatoire en principe. Des curés te mettront ces gugusses qui ne font la génuflexion à la porte de leur église manu militari, ça souffle fort !

Donc, selon les catholicismes, les obligations changent.

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