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Besoins en sel : les normes internationales sont-elles réalistes ?

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Josué

Josué
Administrateur

Besoins en sel : les normes internationales sont-elles réalistes ?
Mots clés : sel, sodium, OMS, Potassium, Etiquetage
Par figaro iconAnne Lefèvre-Balleydier - le 22/12/2015
Seule une faible fraction de la population respecte les normes fixées par l'OMS. Pour faire mieux, il faudrait revoir la formulation et étiquetage des aliments.
Les normes fixées par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sont parfaitement irréalistes, si l'on en croit l'analyse publiée en mars dernier par cinq spécialistes de santé publique dans le British Medical Journal. Depuis 2013, l'OMS fixe en effet à 5g de sel, soit environ 2g de sodium, le seuil quotidien à ne pas dépasser. Mais dans le même temps, elle insiste sur la nécessité d'augmenter les apports de potassium pour atteindre 3,5g par jour: or ces deux sels minéraux se retrouvent souvent dans les mêmes aliments, ce qui complique les choses lorsque l'on fait attention à ses apports en sel.
Qui plus est, en examinant de près les données de consommation disponibles pour les États-Unis, le Mexique, le Royaume-Uni et la France, le Dr Adam Drewnowski et ses collaborateurs sont parvenus à un constat accablant: si les Français se révèlent les meilleurs élèves, seuls 0,5% d'entre eux ont des apports respectant globalement les limites de l'OMS. Dans le détail, une fraction plus grande de la population absorbe des taux de sodium proches de la norme, mais elle reste faible.
D'après l'étude, si 56% des Mexicains ont des apports convenables, il n'y en a que 14% parmi les Américains, 17% chez les Britanniques, et à peine 11% en France. Les résultats ne sont pas plus encourageants concernant le potassium, avec respectivement 5, 20, 23 et 8 % des personnes ayant une consommation suffisante. Et seuls 5 Français sur 1000 ont un apport suffisant en potassium mais pas trop élevé en sodium, contre 1 sur 1000 au Royaume-Uni, 3 sur 1000 aux États-Unis et 1,5 sur 1000 au Mexique.
Du sel au petit-déjeuner
Peut-on mieux faire? Adam Drewnowski et son équipe doutent que ce soit possible sans un effort de reformulation des aliments. Mais il ne s'agit pas de se focaliser sur quelques produits phares. Côté sel, on a en effet l'habitude de désigner des coupables qui en renferment beaucoup: pain, charcuteries, fromages, conserves, plats préparés, pizzas, biscuits apéritifs… Or d'après les chercheurs, il convient également de se soucier des aliments qui ne sont pas forcément très salés, mais que l'on mange très souvent. Outre la teneur en sel du saucisson, il importe donc de surveiller de près les taux de sodium des céréales et autres produits sucrés que les enfants absorbent au petit-déjeuner.
» Les Français mangent encore trop de sel «caché»
Problème: bien des aliments favorables côté sodium sont également ceux qui nous apportent du potassium. En France, il semble possible de faire la part des choses, comme l'a montré une étude de l'équipe de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) du Dr Pierre Meneton. Mais globalement, il semble assez compliqué d'atteindre les objectifs fixés par l'OMS.
1,65 millions de morts dans le monde
Il y a pourtant urgence à manger moins de sel et plus de potassium, si l'on souhaite combattre le développement de plusieurs maladies: l'hypertension, les maladies cardio-vasculaires, mais aussi l'ostéoporose, les calculs rénaux ou des cancers de l'estomac qu'ils aggraveraient. Ces risques pour la santé sont de mieux en mieux documentés.
Ainsi, concernant les maladies cardio-vasculaires, une étude publiée l'an dernier dans le New England Journal of Medicine a fait le point sur les conséquences d'une trop forte consommation de sodium, au-dessus du seuil fixé par l'OMS. Pour en savoir plus, l'équipe a analysé les données provenant de 205 sondages sur la consommation de sodium telle qu'elle se répartit selon la classe d'âge, le sexe et le pays. Puis ils ont investigué les liens entre prise de sodium et tension artérielle, et entre tension artérielle et maladies cardio-vasculaires.
Leurs résultats sont sans appel. Pour l'année 2010, la consommation mondiale moyenne de sodium s'établissait à 3,95 g par jour, soit quasiment le double de l'objectif OMS. Dans certaines régions comme l'Asie centrale, la consommation est explosive avec 5,5 g par jour. Selon les chercheurs, ces niveaux trop élevés sont responsables de la mort de 1,65 million de personnes dans le monde, soit un décès sur dix pour cause cardio-vasculaire.
Cancer de l'estomac et os plus fragiles
S'agissant d'autres pathologies où manger trop salé est un facteur de risque, une étude britannique récente chiffre à 1700 cas sur 7000 nouvelles occurrences le nombre de cancers de l'estomac que l'on peut attribuer à de trop fortes consommations de sodium. En effet, le sel attaque la paroi stomacale, favorisant ainsi l'action de la bactérie Helicobacter Pylori, principal facteur de risque de ce cancer. De même, concernant l'ostéoporose, un trop grand apport de sodium rend les os plus fragiles par perte du calcium, provoquant faiblesses et fractures.
» Limiter le sel pour diminuer le risque de cancer de l'estomac
Comment faire, alors, pour se protéger? Outre la reformulation d'un grand nombre d'aliments industriels, et en particulier de ceux que nous avalons le plus comme le pain, les chercheurs préconisent de revoir l'étiquetage nutritionnel. Pierre Meneton conseille, quant à lui, de changer nos habitudes en nous tournant vers une nourriture où le rapport sodium sur potassium est avantageux: des fruits, des légumes, de la viande, des breuvages chauds et des produits laitiers, plutôt que du fromage, du pain, du jambon, des hamburgers, et des pâtisseries.

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