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église copte brimée en Egypte.

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samuel
Mikael
Josué
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Josué

Josué
Administrateur

Plus de 200 Coptes (chrétiens d'Égypte) ont lancé mercredi des pierres contre les forces de police et protesté au Caire contre le refus des autorités de les laisser achever la construction d'une nouvelle église, ont rapporté des témoins et des sources proches des services de sécurité.

Au moins 13 manifestants ont été interpellés lors d'échauffourées survenues dans le quartier de Gizeh, au Caire, dit-on de même source. Plusieurs policiers et manifestants ont été blessés lors de la confrontation, et un manifestant chrétien a été tué, a-t-on indiqué de source médicale. Des dizaines de policiers avaient bouclé le secteur et ont fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants.

Les chrétiens coptes, qui représentent 10 % des 79 millions d'habitants de l'Égypte, se plaignent fréquemment du traitement qui leur est réservé dans ce pays à très forte dominante musulmane. Les permis de construire une église sont souvent la source de tensions, les Coptes déclarant ne pas jouir d'une liberté d'ériger des lieux de culte aussi grande que les musulmans.

source Le POINT.

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

c'est comme en IRAK les musulmans veulent faire disparaitre les chrétiens .

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Un début d'année endeuillé par un attentat en Egypte : 21 personnes ont été tuées et 43 blessées dans l'explosion d'une voiture piégée peu après minuit devant l'église des Saints à Alexandrie. L'attentat a « probablement » été commis par un kamikaze, selon le ministère égyptien de l'Intérieur. L'attaque n'a toujours pas été revendiquée, mais elle intervient deux mois après des menaces proférées par la branche irakienne d'al-Qaïda contre les coptes d'Egypte, la première communauté chrétienne du Moyen-Orient. Le chef de l'Etat Hosni Moubarak a appelé « les enfants d'Egypte, coptes et musulmans, à faire bloc face aux forces du terrorisme et à ceux qui veulent porter atteinte à la sécurité de la patrie, sa stabilité et à l'unité de ses enfants ». Ce samedi 1er janvier 2011, dans la matinée, des dizaines de chrétiens en colère ont manifesté devant l'église, en criant notamment « Où est le gouvernement? ».

Avec notre correspondant à Caire, Alexandre Buccianti

C’est tout simplement l’attentat le plus sanglant commis contre une église d’Egypte. Selon l’enquête préliminaire une forte charge placée dans une voiture garée devant l’église a explosé à minuit vingt, détruisant l’entrée de l’église et brisant les vitres des maisons alentour. Et cela juste au moment où les fidèles sortaient de l’église après la messe du réveillon.
http://www.rfi.fr/moyen-orient/20110101-egypte-apres-attentat-vive-tension-autour-eglise-alexandrie
la série noire continue

Josué

Josué
Administrateur

Les Hautes autorités musulmane de France et d'Europe et d'ailleurs doivent réagir VITE,

répétez haut et fort leur désaccord TOTAL, sinon des millions de personnes vont confondre Islam et assassins.

Merci aux journalistes de tous bord d'aller les remuer pour un interview, en France, en Egypte, au Marco, en Algérie, en Indonésie..., ca ne pourra qu'être bon pour la stabilité.

Merci à Mr MOUBARAK d'apréhender ces criminels et de les juger. Il n'a pas d'autres choix.
Sinon son pays va s'effondrer économiquement car les touristes n'iront plus.
L'Egypte n'a pas de pétrole ni d'industrie importante !
Le tourisme est sa seule recette en devises extérieures.


Si les Coptes font pareil avec les Mosquées, nous aurons jouer le jeu des assassins terroristes.
NON, 2 guerres mondiales suffisent. Pas de 3éme au nom d'une religion !
voire les réactions ici.
http://www.lepost.fr/article/2011/01/01/2356476_attentat-a-la-voiture-piegee-devant-une-eglise-en-egypte-21-morts-43-blesses.html#reactions

Josué

Josué
Administrateur

E POINT.FR (SOURCE AFP)
Le sanglant attentat contre une église copte à Alexandrie en Égypte dans la nuit de la Saint-Sylvestre a suscité samedi l'indignation au Proche-Orient et de vives condamnations des responsables politiques en Europe et aux États-Unis. Le président égyptien Hosni Moubarak a condamné un "acte criminel odieux qui a visé la nation, coptes et musulmans". L'attentat a fait 21 morts dans la nuit de vendredi à samedi. La confrérie islamiste des Frères musulmans, première force d'opposition en Égypte, a évoqué des "complots" visant à diviser chrétiens et musulmans d'Égypte.

En Europe, la France, la Grande-Bretagne et l'Italie ont fermement condamné l'attentat, le président français Nicolas Sarkozy dénonçant un "crime aveugle et lâche", dans une lettre adressée à son homologue égyptien Hosni Moubarak, Londres appelant à une vigilance accrue. Le président des États-Unis Barack Obama a estimé que "les instigateurs de cet attentat visaient clairement des fidèles chrétiens, et n'ont aucun respect pour la vie et la dignité humaine", en souhaitant que les responsables soient "jugés pour cet acte barbare et abject".

"Jours noirs"

À Rome, lors de la messe du premier de l'an à la basilique Saint-Pierre, le pape Benoît XVI a demandé aux dirigeants du monde de défendre les chrétiens. Face aux "tensions menaçantes du moment (...), qui frappent aujourd'hui en particulier les chrétiens, encore une fois j'adresse une invitation pressante à ne pas céder au découragement et à la résignation", a-t-il déclaré. Au Proche-Orient, dirigeants arabes, autorités religieuses et Israël ont vigoureusement dénoncé cet acte. L'Arabie saoudite, qui abrite les deux premiers lieux saints de l'islam, a parlé d'un "acte criminel que n'approuvent ni notre religion ni l'éthique et les normes internationales".

En Irak, théâtre le 31 octobre d'une attaque meurtrière d'Al-Qaeda contre la cathédrale syriaque catholique à Bagdad, le député chrétien Yunadim Kenna a redouté des "jours noirs pour la communauté internationale". L'Iran a également fait part de sa condamnation et a présenté ses condoléances à l'Égypte. Pour la Syrie, cet attentat vise "le pluralisme religieux en Égypte ainsi que dans d'autres pays arabes" et, au Liban, le Premier ministre Saad Hariri a appelé à une action arabe concertée face à "un complot visant l'unité de nos peuples".

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

je pense que ce n'est malheureusement pas encore fini ses massacres.

Josué

Josué
Administrateur

Signe de cette défiance envers la police, des jeunes de la communauté copte se sont frottés aux forces de sécurités, coupables à leurs yeux de ne pas les protéger: "le coeur des coptes est en feu" ont-ils crié. 5000 personnes ont assisté aux funérailles des victimes de l'attentat.

Le contexte politique égyptien explique peut-être cet attentat, note Le Télégramme: "cette année électorale en Égypte verra les tensions s'accroître et il est à craindre que l'attentat d'Alexandrie ne soit que le premier acte de la campagne présidentielle".
L’auteur

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Sources : France Info, Europe 1, Le Télégramme, Le Matin

Josué

Josué
Administrateur

Juifs, musulmans et catholiques ont exprimé leur solidarité avec les coptes de France qui s'apprêtent à célébrer Noël et dont plusieurs églises font l'objet de menaces terroristes. Mercredi, le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) s'est "indigné de la menace terroriste qui pèse sur les coptes de France" et a "affirmé sa solidarité" avec cette communauté chrétienne, déplorant les menaces contre des lieux de culte.

Le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Mohammed Moussaoui, a dit à Europe 1 son "indignation profonde face au crime abject dont ils ont été victimes", en référence à l'attentat contre une église copte d'Alexandrie en Égypte la nuit du 31 décembre qui a fait 21 morts. Girguis Lucas, curé de la paroisse copte de Châtenay-Malabry qui a porté plainte à la suite des menaces sur Internet, a refusé qu'une délégation du CFCM soit présente jeudi soir pendant la messe de Noël, mais il a accepté que Mohammed Moussaoui présente ses condoléances à la communauté copte avant la messe.

Josué

Josué
Administrateur

[img]église copte brimée en Egypte. Martyrecoptes [/img]

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Le président français Nicolas Sarkozy a déclaré vendredi qu'il n'admettrait pas "ce qui ressemble de plus en plus" à "un plan particulièrement pervers d'épuration du Moyen-Orient, d'épuration religieuse", à propos des attentats contre des communautés chrétiennes.
Nicolas Sarkozy a déclaré vendredi qu'il n'admettrait pas "ce qui ressemble de plus en plus" à un "plan particulièrement pervers d'épuration religieuse" au Moyen-Orient, à propos des persécutions à l'égard des communautés chrétiennes.

"Nous ne pouvons pas admettre (...) et donc faciliter ce qui ressemble de plus en plus à un plan particulièrement pervers d'épuration du Moyen-Orient, d'épuration religieuse", a affirmé le chef de l'Etat en faisant notamment allusion aux chrétiens d'Orient, dont les Coptes.

Le président de la République s'exprimait lors des voeux aux autorités religieuses du pays, auxquelles s'était joint exceptionnellement cette année le représentant des coptes en France, le père Girguis Lucas, curé de la paroisse de Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine).

Les ministres de l'Intérieur (également chargé des Cultes) Brice Hortefeux et des Affaires étrangères Michèle Alliot-Marie étaient présents.

"Les menaces qui ont visé, il y a quelques jours, les églises coptes de France sont inadmissibles et j'ai demandé au gouvernement de prendre cela très au sérieux", a également affirmé le président, en allusion au dispositif de sécurité mis en place à l'occasion du Noël copte.

Les coptes, comme toute l'Eglise orthodoxe à laquelle la majorité d'entre eux appartient, fêtaient Noël vendredi, suivant le calendrier julien.

M. Sarkozy a rappelé l'attentat contre les coptes d'Alexandrie (21 morts, des dizaines de blessés la veille du jour de l'an), et la série d'attaques mortelles contre les chrétiens de Bagdad.

Il a également évoqué le cas d'une chrétienne pakistanaise, Asia Bibi, condamnée à mort pour blasphème.

"La communauté musulmane de France est la première horrifiée (...) par ces crimes que l'on commet au nom de l'islam", a-t-il affirmé, rendant hommage au recteur de la Grande mosquée de Paris Dalil Boubakeur et au président du Conseil français du culte musulman (CFCM) Mohamed Moussaoui pour leurs condamnations de ces événements.

"L'islam n'a évidemment rien à voir avec la face hideuse de ces fous de Dieu qui tuent aussi bien des chrétiens que des juifs, des sunnites que des chiites. Le terrorisme fondamentaliste tue aussi des musulmans", a-t-il insisté.

Le président a également rappelé les principes de la laïcité dans la République: "le droit de croire ou de ne pas croire, de pratiquer la religion de son choix, celle de ses ancêtres ou celle qu'il a acquise par conversion".

Mais "la République ne peut pas accepter qu'une religion investisse l'espace public sans son autorisation mais cela implique bien évidemment que la République tienne aussi ses promesses en permettant que chacun puisse prier dans des lieux dignes", a-t-il dit, en allusion à la loi sur l'interdiction du voile intégral dans l'espace public et aux prières dans la rue.

"Nicolas Sarkozy a redonné sa définition de la laïcité positive mais ce n'est pas nouveau. Ceux qui ont voté pour lui savaient à quoi s'attendre dans ce domaine", a réagi le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris et président de la Conférence des évêques de France.

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

L'attentat du 1er janvier contre les chrétiens affaiblit encore la confiance des communautés en l'Etat égyptien. Une situation qui fait craindre à certains journalistes égyptiens une guerre civile à la libanaise...

Josué

Josué
Administrateur

L'Egypte a annoncé mardi qu'elle rappelait pour consultations son ambassadeur auprès du Vatican, après des déclarations du pape Benoît XVI sur les Coptes égyptiens visés par un attentat à Alexandrie, considérées comme une "ingérence inacceptable".


AFP/Archives
Cette décision a été prise en raison de propos du souverain pontife qui constituent une "ingérence inacceptable dans les affaires intérieures de l'Egypte", a déclaré le ministère égyptien des Affaires étrangères dans un communiqué.

"L'Egypte ne permettra à aucune partie non égyptienne d'interférer dans ses affaires intérieures sous quelque prétexte que ce soit", a-t-il poursuivi, en ajoutant que "la question copte est spécifiquement une question intérieure égyptienne".

Le Caire a également récusé "toute démarche" étrangère qui s'appuierait sur l'attentat d'Alexandrie pour "promouvoir ce qu'on appelle la protection des chrétiens du Proche-Orient".

Le pape Benoît XVI a condamné à plusieurs reprises au cours des derniers jours cet attentat commis dans la nuit du Nouvel an devant une église copte orthodoxe d'Alexandrie (nord), faisant 21 morts.

Lundi, il a souligné, lors d'une cérémonie de voeux devant le corps diplomatique au Vatican, l'"urgente nécessité" pour les gouvernements du Moyen-Orient d’adopter, "malgré les difficultés et les menaces, des mesures efficaces pour la protection des minorités religieuses".

Il a salué à cet égard "la clairvoyance politique dont certains pays d’Europe ont fait preuve ces derniers jours, en demandant une réponse concertée de l’Union européenne afin que les chrétiens soient défendus au Moyen-Orient".

Dimanche, il avait également exprimé sa "proximité" avec les Egyptiens coptes, communauté qui représente 6 à 10% des quelque 80 millions d'Egyptiens, en grande majorité musulmans sunnites.

Et le 1er janvier, il avait demandé aux dirigeants du monde de défendre les chrétiens contre les abus et l'intolérance.

Face aux "tensions menaçantes du moment, face spécialement aux discriminations, aux abus et aux intolérances religieuses, qui frappent aujourd'hui en particulier les chrétiens, encore une fois j'adresse une invitation pressante à ne pas céder au découragement et à la résignation", avait-il dit lors de la messe du Premier de l'an à la basilique Saint-Pierre.

A plusieurs reprises depuis l'attentat, l'Egypte a affirmé que la protection de la communauté copte relevait de sa seule souveraineté, et avait mobilisé des dizaines de milliers de policiers pour assurer la sécurité des églises du pays à l'occasion du Noël orthodoxe, le 7 janvier.

L'attentat d'Alexandrie n'a pas encore été revendiqué et l'enquête est toujours en cours.

Selon les autorités, l'attentat aurait été commis par un inconnu porteur d'une charge explosive, qu'il aurait actionnée devant l'église des Saints au moment où les fidèles commençaient à sortir.

Le président Hosni Moubarak a assuré que des "mains étrangères" étaient derrière cet attentat commis deux mois après des menaces contre les chrétiens d'Egypte lancées par une branche irakienne d'al-Qaïda.

Josué

Josué
Administrateur

AFP
Ce meurtre alourdit un climat déjà tendu en Egypte, onze jours après un attentat meurtrier contre une église copte à Alexandrie, la deuxième ville du pays, qui a fait 21 morts. Les inquiétudes internationales suscitées par ces violences ont conduit Le Caire à rappeler pour consultations son ambassadeur au Vatican.

L'attentat d'Alexandrie n'a pas été revendiqué mais les autorités pointent du doigt des "mains étrangères", en allusion à Al-Qaïda.

Mardi, un policier est monté à bord d'un train dans la localité de Samalut, à quelque 200 km au sud du Caire, et a ouvert le feu avec son arme de service, tuant un passager, Fathi Saïd Ebeid, 71 ans, et blessant cinq personnes, dont son épouse âgée de 61 ans, selon le ministère de l'Intérieur.

Les autorités se sont empressées mercredi d'assurer que le meurtrier n'avait pas agi pour des motifs confessionnels.

Le gouverneur de Minya, Ahmed Diaa Eddine, dont dépend Samalut, a estimé que "l'acte du policier était lié à son état mental et non pas à la religion des victimes".

Il a affirmé à l'AFP que le policier, Amer Achour Abdel Zaher, 23 ans, "avait essayé de tirer sur deux musulmans qui tentaient de le maîtriser mais n'avait plus de munitions".

Une version différente a toutefois été donnée par un religieux copte, pour qui le meurtrier était bien à la recherche de chrétiens.

Se fondant sur les témoignages des blessés, tous coptes, le père Morcos, de l'évêché de Samalut, a assuré que le policier avait repéré un groupe comprenant des femmes ne portant pas le voile islamique.

Comprenant qu'il s'agissait de Coptes, il a tiré sur eux en criant +Allah Akbar+ (Dieu est le plus grand)", a-t-il dit à l'AFP.

Selon une source des services de sécurité, le policier aurait en revanche dit avoir agi dans un état de "frustration et de colère" parce qu'il avait besoin d'argent, et aurait nié avoir pris pour cibles des chrétiens.

Le parquet a décidé le maintien en détention du policier pour 15 jours pour meurtre avec préméditation.

Plusieurs centaines de Coptes en colère se sont rassemblés mardi soir près d'un hôpital de Samalut où étaient soignés les blessés. Des accrochages ont eu lieu avec la police, qui a tiré des grenades lacrymogènes, selon des témoins.

La présence policière a été renforcée dans ce secteur par crainte de nouveaux troubles, selon les services de sécurité.

Plusieurs blessés ont été transportés par avion spécial vers un hôpital du Caire, une décision exceptionnelle "qui a une dimension médicale, mais aussi politique et sécuritaire", a reconnu le porte-parole du ministère de la Santé, Abdel Rahman Shaheen.

Depuis l'attentat d'Alexandrie la nuit du Nouvel an, les autorités multiplient les déclarations assurant que la protection des Coptes était une affaire égyptienne, et demandant aux pays étrangers de ne pas "s'ingérer" dans ce dossier.

Dans ce contexte, l'Egypte a rappelé mardi pour consultations son ambassadeur au Vatican, reprochant au pape Benoît XVI des déclarations réclamant une meilleure protection des chrétiens d'Orient, considérées comme une "ingérence inacceptable".

"La question copte est spécifiquement une question intérieure égyptienne", a déclaré le ministère égyptien des Affaires étrangères.

Le Vatican a réagi en affirmant qu'il "partage pleinement la préoccupation du gouvernement (égyptien) d'+éviter l'escalade des accrochages et des tensions pour motifs religieux+ et apprécie les efforts qu'il fait dans ce sens".

Les Coptes égyptiens sont pour la plupart orthodoxes, avec une minorité de catholiques. Ils représentent 6 à 10% des quelque 80 millions d'Egyptiens, en grande majorité musulmans sunnites.
http://news.fr.msn.com/m6-actualite/monde/article.aspx?cp-documentid=155830856

Josué

Josué
Administrateur

BERNARD-HENRI LÉVY

Autant dire que l'islam est, dans cette affaire, à la croisée de ses destins. Ou bien on s'obstine dans le déni et la langue de bois ; on continue, comme la police de Moubarak, à parler d'" actes isolés " ; on s'entête, comme Moubarak lui-même, à voir dans ces bains de sang des violences qui en avaient, non à " une communauté en particulier ", mais au " pays tout entier " ; on disculpe les coupables ; on fait comme Ahmed al-Tayeb, le grand imam d'Al-Azhar, qui dénonce le " point de vue (sic) du pape " appelant, en une insupportable " ingérence ", à arrêter le massacre des innocents ; et alors c'est, pour tous, le chemin de la catastrophe. Ou bien c'est le courage qui l'emporte ; les intellectuels musulmans sortent de leur assourdissant et terrible silence ; les imams prennent position ; le Conseil français du culte musulman fait école qui, dès le 1er janvier au matin, condamnait sans équivoque la " barbarie " de cet " attentat terroriste abject " ; et, ce que j'appelais, dans mon dernier bloc-notes, " l'honneur des musulmans " prenant enfin le dessus, l'on aura peut-être une vraie chance d'éviter le choc des cultures que d'aucuns appellent de leurs voeux mais qu'il faut à tout prix conjurer.

Quant aux autres, tous les autres, que doivent-ils faire ?

Ne pas tomber dans le piège, d'abord, de la fausse symétrie : " vous ne voulez pas d'églises ? nous ne voulons plus de mosquées " - le rôle des démocrates est de tenter de hisser autrui au-dessus de lui-même, jamais de s'aligner sur le pire de sa bassesse.

Ne pas céder non plus à l'éternel argument des pleutres : " gare à ne pas trop en faire ; en défendant ces gens, vous les désignez ; en les désignant, vous les exposez " - ceux qui connaissent l'histoire du peuple juif savent que le " profil bas " n'a jamais protégé personne et a toujours, au contraire, ouvert la voie aux égorgeurs.

Il faut parler, au contraire. Parler toujours et encore. Témoigner. S'indigner. Et même, quand on le peut, prier. Oui. Pourquoi pas, en effet, et puisque c'est de cela, après tout, qu'il s'agit, une prière oecuménique qu'appelleraient, d'une seule voix, des autorités des trois religions du Livre ? Pourquoi pas une journée mondiale des chrétiens d'Orient et, lors de cette journée, une heure où la planète serait invitée à s'unir, par la prière ou la pensée, avec ces persécutés ? Personnellement, j'en serai et ferai exception, pour l'occasion, à mon agnosticisme de principe

Josué

Josué
Administrateur

Quel rôle peut-on attribuer à la branche irakienne d’al-Qaida, dans l'attentat du 1er janvier à Alexandrie?


Évidemment, des idéologies religieuses violentes sont à l’œuvre derrière cet attentat : la volonté d'al-Qaida d'inciter les fondamentalistes à détruire des églises égyptiennes est transparente. En témoigne la publication des adresses des lieux sacrés chrétiens par al-Qaida. Cependant, si exhortation à exterminer les églises chrétiennes il y a, cela n’atteste pas de la capacité d'al-Qaida à le faire. En Egypte, il est difficile de concevoir l'existence d'une branche armée d'al-Qaida en Egypte où même encore d'un groupuscule fondamentaliste quelconque pouvant mobiliser des recrues pour perpétrer un attentat. Cela ne signifie pas non plus que l'idéologie d'al-Qaida ne trouve pas d'écho parmi les jeunes religieux, en particulier parmi les salafistes.

Mais le climat délétère, nourri de tensions interconfessionnelles depuis ces derniers mois, repose aussi sur le silence de l'Eglise copte quant au sort de deux jeunes égyptiennes qui se seraient converties à l’islam et seraient enfermées depuis dans des monastères après avoir été contraintes d'abjurer leur nouvelle religion. Cet événement a alimenté les spéculations sur les conditions de leurs détentions et sur la liberté de culte, reconnue par la Constitution. En Egypte, depuis des mois, chaque vendredi, au Caire ou à Alexandrie, des islamistes manifestent après la grande prière pour réclamer la libération "des martyres emprisonnées dans les monastères." Ces rumeurs relayées par de hautes figures de l'Islam ont fini par convaincre la rue. Cette ambiance de suspicion planant sur l’Egypte a accru le repli religieux et ouvert une brèche à la propagande des organisations terroristes, telles al-Qaida, qui désormais atteignent leur but sans même avoir de lien structurel entre elles.
lE Monde des Religions.

Josué

Josué
Administrateur

chrétiens d'Orient!"
Frédéric Lenoir - publié le 12/01/2011

"Epuration religieuse". Le mot a été lâché par le président de la République, Nicolas Sarkozy, face à un parterre de représentants religieux vendredi dernier. Contre tout amalgame, Frédéric Lenoir analyse la gravité des derniers attentats perpétrés contre les coptes d'Egypte, les chrétiens d'Irak, et les minorités religieuses du Pakistan.
http://www.lemondedesreligions.fr/actualite/il-n-y-a-pas-d-epuration-religieuse-des-chretiens-d-orient-12-01-2011-1106_118.php

Josué

Josué
Administrateur

Deux hommes ont été tués vendredi dans des violences entre musulmans et chrétiens dans le village de Soul près du Caire et une église y a été incendiée samedi, a indiqué l'agence officielle égyptienne Mena, citant un responsable de la sécurité.

Josué

Josué
Administrateur

Six coptes (chrétiens d'Egypte) ont été tués et au moins 45 blessés mardi soir au Caire lors d'affrontements avec des musulmans, a déclaré mercredi matin à l'AFP un prêtre du quartier déshérité de Moqattam où ont eu lieu les heurts.

Josué

Josué
Administrateur

Telegraph.co.uk
affrontements sectaires tuent 13, près du Caire
Financial Times
affrontements sectaires entre musulmans et chrétiens dans la banlieue du Caire ont fait au moins 13 morts et 140 blessés, la violence mortelle d'abord entre les deux communautés depuis le mois dernier soulèvement en Egypte qui a renversé ...
13 meurent dans la violence sectaire au CaireWashington Post
Au moins 13 morts au Caire après islamo-chrétien ClashChristian Post
Egypte GDR Slide, Pound Falls à Mois-basse sur les affrontements sectairesBloomberg
Christian Science Monitor -WireUpdate -RIA Novosti
http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/africaandindianocean/egypt/8370610/Coptic-Christians-killed-in-Cairo-clashes.html

Josué

Josué
Administrateur

Un risque d'exode des chrétiens d'Egypte
Florence Quentin - publié le 15/04/2011

Le temps où les manifestants de la place Tahrir, scandaient ensemble : "Les musulmans et les chrétiens, c’est la même chose" aurait-il fait long feu? Face à la montée des islamistes égyptiens - plus ou moins modérés comme les Frères Musulmans ou ultra-légalistes comme les Salafistes -, l’exode des coptes, régulièrement victimes de violence, se dessine.
La Révolution du Nil et la chute de l’ancien Raïs, en Février dernier, seraient-elles en train de modifier profondément la donne dans la société égyptienne? Au Caire, pendant trois semaines sur la Place Tahrir, épicentre de la contestation, on a vu Coptes et musulmans manifester coude à coude avec une commune détermination et dans une proximité inconnue jusqu’alors. Mais cette union sacrée face à un régime à abattre a-t-elle fait long feu?

Il semble que les vieux conflits intercommunautaires ne soient pas éteints : Le 8 mars dernier, au Caire, dans le quartier du Moqattam, 12 personnes avaient été tuées et 110 blessées, dans des affrontements entre coptes et musulmans. Des milliers de musulmans salafistes avaient alors encerclé ce quartier misérable, majoritairement chrétien, qui abrite la corporation des éboueurs, pour exiger la libération de deux chrétiennes qui, selon eux, s’étaient converties à l’Islam et qui auraient été retenues prisonnières dans un monastère.

Pour un Etat laïque

Une église avait aussi été incendiée à Sole, dans la province d’Hélouân, au sud du Caire, à cause de la relation amoureuse qu’entretenaient deux jeunes gens de confessions différentes : le mariage entre musulmans et chrétiens est en effet illégal, à moins que le ou la fiancée ne se convertisse à l’Islam. Ces événements ont conduit plus d’un millier de chrétiens (mais aussi de musulmans, tous issus du quartier mixte de Shoubra) à manifester au nom de la "Révolution de la croix et du croissant", devant l’immeuble de la radio-télévision publique pour demander au gouvernement de protéger leur communauté et pour réclamer un Etat laïque.

Depuis ces affrontements, il semble que beaucoup de coptes - environ 10% des 80 millions d'Egyptiens - veulent désormais quitter le pays, inquiets devant l’instabilité du pouvoir mais aussi face à la montée en puissance des groupes politiques islamiques et la possible participation des Frères musulmans au gouvernement. Chaque jour, de nouvelles demandes d’émigration sont ainsi déposées par ceux qui appartiennent à l’une des plus anciennes communautés chrétiennes d’Orient et qui veulent vivre désormais dans des pays qui reconnaissent la liberté de culte.

Destinations les plus demandées : les Etats-Unis et le Canada qui, pour ce dernier pays, dénombre 50 000 coptes - mais aussi le Liban où se sont déjà réfugiées certaines familles. Il semble pourtant qu’une certaine frange de la nouvelle génération ne l’entende pas de cette oreille: les jeunes coptes, dont beaucoup se sont battus Place Tahrir, n’ont plus aussi peur que leurs parents, qui ont vécu 30 ans sous le régime autoritaire d’Hosni Moubarak.

Si la situation empire, ils se résoudront sans doute à partir. Mais pour l’heure, ils croient encore aux espoirs qu’a fait naître la "Révolution du lotus" parmi la jeunesse égyptienne, quelle que soit sa confession. "Muslims and Christians are one hand" …
http://www.lemondedesreligions.fr/actualite/un-risque-d-exode-des-chretiens-d-egypte-15-04-2011-1450_118.php

samuel

samuel
Administrateur

le but des intégristes et d'avoir un pays pur donc sans chrétien et autres religions.

Josué

Josué
Administrateur


Egypte: craintes d'une escalade confessionnelle, critiques contre la police
Les heurts meurtriers entre musulmans et chrétiens au Caire suscitaient lundi les craintes d'une recrudescence des violences confessionnelles en Egypte, un responsable religieux mettant en garde contre "une guerre civile", alors que la police est accusée d'inaction.
http://news.fr.msn.com/m6-actualite/monde/article.aspx?cp-documentid=157380797

Josué

Josué
Administrateur

Égypte : 24 coptes tués par les forces de l'ordre au Caire
Le Point.fr - Publié le 10/10/2011 à 07:16 - Modifié le 10/10/2011 à 13:16
Une manifestation de chrétiens d'Égypte a gravement dégénéré dimanche, faisant de nombreux morts.

Josué

Josué
Administrateur

le réveil des salafistes
Le Point.fr - Publié le 11/10/2011 à 19:13 - Modifié le 11/10/2011 à 19:34
Cette doctrine intégriste de l'islam était apolitique. Depuis la révolution, ses adeptes se sont radicalisés et s'en prennent aux coptes.

Josué

Josué
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Des Coptes en colère manifestent le 10 octobre 2011, au lendemain de la répression militaire égyptienne qui a fait 24 morts, pour la plupart chrétiens © Mahmud Hams / AFP

Tout a commencé par un rassemblement pacifique de plusieurs milliers de Coptes dans le quartier de Choubra, au nord du Caire. Les manifestants, réunis pour dénoncer le manque de réaction des autorités après l’incendie d’une église près d’Assouan, au sud du pays, ont été violemment dispersés par les militaires alors qu’ils se trouvaient devant le siège de la télévision d’Etat. Des coups de feu ont ensuite été tirés, et les blindés de l’armée ont littéralement foncé dans la foule. Cette répression militaire d’une extrême violence a fait au moins 25 morts et plus de 200 blessés parmi les Coptes.

Les affrontements se sont poursuivis pendant plusieurs heures entre manifestants coptes, rejoints par des musulmans, et les militaires, eux-mêmes épaulés par des civils. Des membres du gouvernement ont affirmé dans un premier temps que les Coptes avaient tiré les premiers et que trois militaires avaient été tués pendant les heurts, une information que les médias égyptiens ont tous démentie. Le Conseil suprême des forces armées (CSFA), au pouvoir depuis la révolution égyptienne et chargé de la transition, a présenté lundi "ses condoléances" aux familles tandis que la cathédrale du Caire a accueilli des milliers de chrétiens pour les funérailles des victimes.

Les tensions entre les Coptes, minorité chrétienne qui représente environ 10% de la population égyptienne, et le pouvoir en place ou certains groupes musulmans, ne datent pas d’hier. Sandrine Keriakos, chargée de cours à l’Université de Genève et spécialiste des Coptes, nous explique : "C’est un problème qui dure depuis de nombreux siècles, et l’histoire du conflit est complexe, avec des alternances entre des périodes de calme et de reconnaissance de droits et des épisodes de violences. En termes d’actualité, il n’y a rien de nouveau. Les tensions entre chrétiens et musulmans sont simplement davantage médiatisées. Les problèmes restent les mêmes, à savoir une communauté copte qui se sent à juste titre discriminée, qui recherche des droits, et qui a saisi l’opportunité de la révolution pour faire entendre sa voix. Il faut cependant bien rappeler que des morts coptes, il y en a eu avant la révolution, par exemple l’année passée au Nouvel An dans le sud du pays à Nag Hammadi, sans que l’Occident ne médiatise alors l’événement".

"Au quotidien, poursuit Sandrine Keriakos, les relations entre Coptes et musulmans peuvent être qualifiées de cordiales, avec beaucoup d’initiatives venant de lettrés, d’intellectuels, pour créer des mouvements de solidarité et de réflexion qui permettent de construire une entente effective et réelle. Il y a, et c’est assez paradoxal, une solidarité qui se renforce entre les deux communautés dans les moments de crise et qui se retrouve dans les médias locaux, à l’inverse de ceux de nos pays qui ont plutôt tendance à mettre en avant les tensions. Le fameux slogan "la religion à Dieu et la patrie à tous" ressurgit toujours dans les moments de crise, moments "privilégiés" où chrétiens et musulmans ont, au nom de l’Egypte et de l’amour pour la patrie, tendance à s’allier. Ce fut également le cas lors de la révolution. Cela n’empêche pas de constater que la situation demeure très grave, avec une détérioration des relations ces derniers temps comme dimanche, mais il faut toutefois mettre ces événements en perspective et relativiser. Ce qu’il faut bien avoir à l’esprit, c’est que les tensions ne sont pas d’ordre religieux. On a tendance à simplifier en opposant chrétiens et musulmans en tant que communautés distinctes, mais la situation est plus complexe. Les Coptes constituent une minorité religieuse qui recherche une identité politique, une égalité des droits et demande un accès à toutes les fonctions de l’Etat. Toute la complexité de la question copte réside dans cette tension entre identité politique et identité religieuse".
LE Monde des religions.

Josué

Josué
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Lorsque, le 18 mai, il a été désigné vice-président du Parti de la liberté et de la justice, des Frères musulmans égyptiens, le Copte protestant Rafik Samuel Habib a déclenché l'ire de sa communauté. Aujourd'hui, alors que s'ouvre la deuxième phase des élections législatives et que les tensions sont de plus en plus vives entre chrétiens et musulmans, cette nomination revient avec insistance dans les conversations. Les Coptes, qui représentent environ 10 % de la population, considèrent cette exposition médiatique comme une "provocation" et y voient un bon coup publicitaire pour les Frères musulmans.

Pourtant, ce docteur en psychologie, fils de pasteur et auteur de plusieurs ouvrages sur les mouvements politico-religieux, n'a rien d'un néophyte sur la scène politique islamiste. Il a déjà été, par le passé, membre d'Al-Wasat, parti musulman fondé en 1996, et a également joué un rôle central dans la rédaction du programme des Frères musulmans en 2007. L'un des responsables du parti, Mohamed Saad el-Katatni, coupe court aux rumeurs : "Nous n'avons pas choisi le docteur Rafik Habib uniquement parce qu'il est chrétien, mais pour ses qualités d'intellectuel et de figure publique qui peuvent apporter beaucoup au parti", argumente-t-il.

Contre la laïcité...

Rafik Habib ne serait donc pas le fruit d'une quelconque instrumentalisation, mais un homme politique à part entière, nourri de la conviction que défendre la spécificité du monde musulman, c'est aussi défendre la spécificité copte... Le penseur évangélique développe cet argument en mettant en avant la profonde religiosité des Égyptiens, qu'ils soient de confession musulmane ou chrétienne. Dans ce contexte, souligne-t-il dans l'un de ses ouvrages, c'est la démocratie qui doit s'adapter à cette spécificité, ce n'est pas à nous de nous adapter à elle. "Si l'État obéit à la religion, alors les gens vont obéir à l'État, écrit-il. Les Égyptiens obéiront toujours à la religion dans leur vie. Ils ne veulent pas obéir à autre chose. Si vous voulez qu'ils obéissent à l'État, l'État doit obéir à la religion", répète-t-il ces jours derniers dans la presse nationale.

... pour la Charia

Le grand ennemi de Rafik Habib est donc bien la laïcité, concept qu'il juge totalement inapplicable à une société arabo-musulmane, et qui risque surtout d'entraîner la disparition d'une religion chrétienne déjà très fragile car sous-représentée. Le numéro deux du Parti de la liberté et de la justice considère que la Charia et son corpus de valeurs représentent le salut des chrétiens d'Orient et d'Égypte. "Pour protéger l'Église et les chrétiens d'Égypte, il faut s'allier au mouvement musulman le plus influent actuellement, les Frères musulmans", assure-t-il.

À travers la figure emblématique de Rafik Samuel Habib, les Frères musulmans ont trouvé une brèche pour s'introduire au sein d'une communauté qui, jusqu'à aujourd'hui, leur était la plus hostile.

Josué

Josué
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ÉGYPTE: DES FAMILLES COPTES FUIENT LE SINAÏ
Le Sinaï, situé à la frontière entre Israël et l'Egypte, est depuis longtemps une région dangereuse en raison des populations bédouines rebelles à l'autorité du Caire. Le trafic de migrants y est florissant: enlevés, souvent torturés et maltraités, ils sont séquestrés jusqu'à ce que leur famille paie de lourdes rançons dans une quasi-impunité. C'est donc sans surprise qu'Al-Qaeda y a établi des quartiers, aidée par l'absence d'état de droit dans la zone. Suite à l'attaque vendredi d'un magasin copte par des militants islamistes, neuf familles coptes ont quitté Rafah car elles étaient menacées de mort. Le gouverneur de la province les a aidées à intégrer un autre village dans la jounée de samedi, mais la tension reste vive.
> Par ailleurs, le blogueur copte Mikhail Nabil, connu comme le premier prisonnier de conscience de l'Egypte d'après Moubarak, et actuellement en Allemagne, fait l'objet de nouvelles poursuites: on a appris hier que le gouvernement égyptien avait demandé à son homologue allemand de s'assurer que le jeune homme puisse rentrer au plus tôt afin de répondre aux accusations d'"outrage à la religion musulmane et abus envers le divin"; selon l'acte d'accusation, Mikhail Nabil "insulte constamment l'islam" notamment à travers son compte Twitter.
> Enfin, trente familles coptes ont décidé de saisir la justice un an tout juste après le massacre de Maspero, qui avait vu l'armée tirer sur la foule des chrétiens venus demander justice pour leur communauté. On avait compté 27 victimes et des dizaines de blessés. L'armée alors au pouvoir avait, malgré les vidéos accablantes de la tuerie, accusé d'énigmatiques "mains étrangères" d'avoir pris les commandes des chars d'assaut fonçant sur les manifestants désarmés, et même arrêté et accusé un certain nombre d'entre eux. Depuis, rien n'a bougé: le massacre reste impuni. C'est donc dans l'espoir d'obtenir enfin justice que ces familles ont porté plainte contre le général Tantawi, alors chef de l'armée, l'ancien chef de la police militaire et son adjoint d'alors, promu depuis à sa place. Sans grand espoir de voir un jour les coupables payer.

Josué

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Une copte mineure enlevée, convertie à l’islam et mariée à un musulman
Posted on 2 novembre 2012 by admin
Sarah Ishaq Abdelmalek, 14 ans, cheminait avec sa cousine Miriam, dimanche 30 septembre dernier, vers son école à Marsa Matruh, un port sur la Méditerranée à moins de 300 km à l’ouest d’Alexandrie. Avant d’arriver à l’école, Sarah s’arrêta dans une librairie tandis que sa cousine continuait son chemin. Sarah n’arriva jamais à l’école et ne donna plus de nouvelles. Ses parents firent une déclaration de disparition de leur fille unique puis reçurent un coup de fil anonyme leur annonçant qu’ils ne la reverrait jamais. La suspicion d’enlèvement se porta immédiatement sur le propriétaire de la librairie, Mahmoud Selim Abdel Gawad, salafiste et fils d’un haut responsable de ce courant islamiste dans la région. Le même scénario se répète ad nauseam en Égypte : on enlève une mineure chrétienne, on la violente, on la force par la terreur à réciter la chahada puis on la “marie” à un musulman et le tour est joué… C’est sans doute ce dont a été victime Sarah. Les démarches des autorités coptes et d’organisations de défense des droits des femmes ont eu, en effet, pour conséquence la publication d’un communiqué du Front salafiste le 28 octobre dernier, confirmant que la jeune fille s’était librement convertie à l’islam et était entièrement libre de se marier dès lors « qu’elle est pubère et peut supporter un mariage avec ses conséquences et ses responsabilités ». Les salafistes menaçant de vigoureuses réactions tous ceux qui s’opposeraient à cette « libre » conversion et à ce « livre mariage ». Le fait que Sarah soit mineure et, qu’en tout état de cause, elle ne pouvait, selon la loi, contracter mariage sans l’autorisation de ses parents, n’intéresse absolument pas les salafistes : ils n’ont d’autre loi que la leur.

D.H.

Source : Assyrian International News Agency (2 novembre)

Josué

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SOUDAN: DEUX PRÊTRES COPTES ARRÊTÉS
Ils sont accusés d'avoir converti une musulmane dans un pays à majorité musulmane et toujours plus islamisé, où les chrétiens n'ont déjà pas bonne presse, assimilés au Sud sécessionniste, mais sans que des violences systématiques se déchaînent contre eux. L'Eglise copte à Khartoum a confirmé la nouvelle, mais refusé de la commenter.

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EGYPTE: CARNAGE EVITE DANS UNE EGLISE
D'après le journal égyptien Ahram Online, le pire a été évité lors de la célébration du Noël copte ce lundi: l'église de Rafah, située dans la région du Sinaï, était semble-t-il visée par un double attentat à la voiture piégée. Les deux véhicules bourrés d'explosifs ont été repérés à une heure du matin lundi, dans une rue située entre l'église et une installation militaire en cours de construction, selon un message posté sur le mur Facebook du porte-parole des forces armées égyptiennes. Celles-ci ne sont pas parvenues à intercepter les deux voitures; l'armée est à leur recherche, mais la zone du Sinaï offre de multiples bases arrières de groupes terroristes islamistes.
> "Déséquilibrés". C'est le terme employé par le pape des coptes Tawadros II pour qualifier ceux qui, dans la diaspora copte, parlent de faire sécession et de créer un Etat copte indépendant. "L'Eglise est partie intégrante d'une Egypte qui restera indivise, unie depuis le pharaon Ménès et qui le restera pour toujours".

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Egypte: les coptes en colère exigent justice
NATALIA TROUILLER
CRÉÉ LE 18/03/2013 / MODIFIÉ LE 18/03/2013 À 06H53
Depuis une semaine, des chrétiens égyptiens furieux bloquent les services de l'ambassade libyenne au Caire.

Tout a commencé dimanche 11 mars, lorsque la nouvelle de la mort de Ezzat Hakim Atallah, un chrétien copte égyptien, est arrivée au Caire. Atallah est mort dans les prisons libyennes, torturé à mort, alors qu"il avait été arrêté quelques jours plus tôt sous l'inculpation de prosélytisme. Officiellement décédé à cause de son diabète, l'homme de 45 ans était en prison en compagnie de plusieurs autres chrétiens égyptiens à Benghazi, qui auraient été torturés également.

Le 26 février dernier, quelques 50 Égyptiens coptes travaillant sur un marché ont été arrêtés à Benghazi et accusés d'être des missionnaires. Ils auraient été maltraités par la foule avant d'être arrêtés sur ordre du ministère de l'Intérieur. 35 d'entre eux ont ensuite été expulsés au motif d'être entrés illégalement dans le pays. Dans le même temps, l'église copte à Benghazi était attaquée par des militants salafistes, et le prêtre et son assistant agressés.

Deux des coptes libérés ont rapporté à l'Associated Press le déroulement des événements: "Ils ont d'abord vérifié nos poignets à la recherche des croix [les coptes portent traditionnellement un tatouage en forme de croix sur le poignet, NDLR] et s'ils en trouvaient, nous devions entrer dans leurs voitures". Lui et d'autres chrétiens sont montés dans un véhicule qui portait selon lui le signe de la Libya Shield One, une des milices les plus puissantes à Benghazi qui est sous le commandement de l'islamiste et ex-rebelle Hemad Wassam Bin. 'Ils nous ont rasé la tête. Ils ont menacé de la couper selon la charia tout en nous montrant des épées. Ils nous ont traité d'une manière très brutale, y compris en nous obligeant à insulter notre Pape Shenouda' [le pape des coptes décédé l'an dernier]. Pendant quatre jours de détention, ils ont été fouettés, contraints de se déshabiller dans le froid et de rester à trois heures du matin en plein air sur le sol couvert de pierres. 'J'ai été envoyé pour nettoyer une salle de bains, et le gardien a poussé ma tête dans les toilettes et s'est assis sur moi. J'ai failli mourir, et à un moment j'ai pensé que la mort vallait mieux que cela".

En Egypte, l'émotion dans la communauté copte est considérable. Plusieurs dizaines de coptes furieux vont protester devant l'ambassade libyenne du Caire, arrachant la plaque du bâtiment et incendiant le drapeau libyen. Toute la semaine, les protestataires contraignent l'ambassade à fermer ses services pour raisons de sécurité. En réaction, l'église copte de Benghazi est de nouveau attaquée par des salafistes et incendiée. Une telle nouvelle n'a fait qu'augmenter la colère des manifestants égyptiens, malgré les tentatives d'apaisement de l'ambassadeur qui a promis qu'une enquête serait ouverte et les coupables châtiés. 55 Égyptiens coptes sont libérés le vendredi. Las : samedi, l'annonce de l'arrestation de quatre nouveaux coptes en Libye renforce encore la colère des manifestants. L'Union des jeunes de Maspero, un mouvement copte créé suite au massacre de plusieurs dizaines de manifestants chrétiens au Caire l'année dernière, accuse le gouvernement égyptien de ne rien faire pour ses ressortissants chrétiens: "Nous pensons que si notre gouvernement s'occupait sérieusement de nos compatriotes, il enverrait au moins des avocats pour les aider", a ainsi déclaré leur porte parole Beshoy Tamri.

Le pape des coptes lui-même, Tawadros II, a passé l'après-midi de ce dimanche en compagnie de l'ambassadeur libyen au Caire, afin d'obtenir la libération des quatre prisonniers chrétiens. De leur côté, les manifestants continuent de bloquer l'ambassade.

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La police égyptienne montrée du doigt
En Egypte, la tension provoquée dans la communauté copte par l'attaque, le 7 avril dernier, de la cathédrale du Caire en plein enterrement de victimes chrétiennes de violences ne faiblit pas. Sur les réseaux sociaux, les coptes ont abondamment partagé une vidéo, récupérée par l'ONG MidEast Christian News, qui montre la police égyptienne sans réaction alors que plusieurs chrétiens se font attaquer, et des policiers qui paraissent prêter main-forte aux agresseurs. Suite à ces attaques, quatre coptes avaient été arrêtés; aucun agresseur n'a à ce jour été inquiété.

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Une professeure copte condamnée pour blasphème en Egypte
HENRIK LINDELL
Une professeure copte a été condamnée le 11 juillet par un tribunal à Louxor à payer une amende de 11.000 euros (100.000 livres égyptiennes) pour avoir ”insulté l’islam”.

Accusée par trois de ses élèves de 10 ans, Dimyana Obeid Abd Al-Nour aurait fait des commentaires "blasphématoires”, notamment en évoquant la figure d’Akhenaton, le pharaon qui a introduit une forme de monothéisme en Egypte ancienne. Selon certains témoins – des enfants, donc – la professeure aurait aussi comparé Chennouda III à Mohammed, le prophète de l’islam.

Ce type de procès, qui se multiplie en Egypte, fait partie des nombreuses sources de tensions entre musulmans et chrétiens (lire cet excellent résumé en anglais par Christianity Today). Surtout depuis l’arrivée au pouvoir des Frères musulmans l’année dernière, les chrétiens se disent victimes de restrictions religieuses de plus en plus liberticides. En ce qui concerne les procès pour blasphème, ils seraient utilisés d’une façon disproportionnée à l’égard des chrétiens, à en croire une étude faite pour l’organisation Egyptian Initiative for Personal Rights. Ainsi, sur les 36 procès pour blasphème portés devant les tribunaux en 2012, 41% étaient dirigés contre des chrétiens, alors que ces derniers ne représentent que 10% des Egyptiens. Des observateurs craignent que les accusations contre les chrétiens augmentent encore. La nouvelle constitution égyptienne, élaborée essentiellement par les Frères musulmans l’année dernière, interdit formellement toute critique de l’islam.

Amnesty International a pris la défense de la professeure condamnée Dimyana Obeid Abd Al-Nour dans un communiqué du 10 mai (en français).
http://www.lavie.fr/religion/lamatinale/une-professeure-copte-condamnee-pour-blaspheme-en-egypte-12-06-2013-41337_400.php

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Egypte : Augmentation des kidnappings de jeunes filles coptes
ARNAUD AUBRY 



En Egypte, l'association des Victimes d'Enlèvements et de Disparitions Forcées (AVAFD) alerte sur un phénomène de plus en plus inquiétant : l'augmentation du nombre de kidnappings de jeunes filles coptes, qui aurait pris un tournant particulièrement préoccupant depuis la chute de Moubarak. Et les chiffres de l'AVAFD, rapportés par le Vatican Insider, font froid dans le dos. Selon eux, pas moins de 500 jeunes chrétiennes ont été kidnappées depuis la révolution de décembre 2010.
Selon les rumeurs, ces jeunes filles kidnappées seraient en fait converties à l'islam et mariées de force. Le cas d'une jeune copte de 14 ans prénommée Sarah a particulièrement choqué l'opinion publique.
Le 30 septembre dernier à el-Dabaa, Sarah Ishaq Abdelmalek se rendait à l'école, en compagnie de sa cousine Miriam. Après s'être arrêtées devant une librairie, les deux cousines se sont perdues de vue un instant, juste assez pour que Sarah disparaisse. Le père de la jeune fille, qui a dénoncé les faits à la police, a reçu plus tard un appel lui disant qu'il ne la reverrait plus jamais. Le blog italien rapporte enfin que le Front salafiste a publié un communiqué exhortant les organisations de défense des Droits de l'Homme à arrêter d'essayer de faire revenir Sarah dans sa famille, car celle-ci s'était convertie et avait épousé un musulman.
Ce n'est en tout cas pas la première fois que l'enlèvement d'une jeune copte fait la Une de l'actualité en Egypte. Comme le rapportele Christian Post, l'enlèvement d'une autre jeune fille de 17 ans, avait déjà défrayé la chronique. En effet cette jeune femme aurait été kidnappée par le fils d'un député égyptien. Cet homme de 45 ans, qui aurait déjà été arrêté alors qu'il conduisait une voiture volée et était en possession d'armes et de drogues, a finalement été libéré, malgré une condamnation à 15 ans de prison.

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En Egypte, les coptes de plus en plus menacés
Depuis la chute du président Mohamed Morsi en Egypte, destitué par l'armée, les coptes du pays sont la cible d'un nombre croissant d'attaques, rapporte le journal anglais The Independent.

Nous nous faisions hier l'écho dans la Matinale chrétienne de l'assassinat d'un prêtre orthodoxe au nord de la péninsule du Sinaï. Cette attaque n'est pas la seule notable ces derniers jours. Juste après la destitution de Morsi, l'église copte Saint-Georges à Delga, dans la région de Minia à 250km au sud du Caire, était pillée et brulée, tandis qu'une autre partait aussi dans les flammes à el-Saleh. Dans un autre village encore, près de Louxor, quatre chrétiens ont été tués, trois autre blessés et des maisons ont été brulées dans une attaque. Et les témoignages d'indifférence de la police s'ajoutent aux violences.

Cette multiplication des violences fait écho aux accusations des Frères musulmans contre la hiérarchie copte, soupçonnée de faire partie d'un complot contre le président Morsi. Des accusations qui visent le patriarche copte-orthodoxe Tawadros II, qui a apporté son soutien aux manifestants du Caire. Les Frères musulmans auraient par ailleurs affirmé qu'il y aurait eu une « présence massive de coptes durant les manifestations ».

Cette situation pousse les chrétiens d'Egypte à une prudence de plus en plus grande, tandis que de nombreux jeunes sont déterminés à quitter le pays.

« Il se passe des choses ici dont les gens n'ont aucune idée en Europe ou en Amérique, témoigne ainsi Susan Dessouki, une jeune copte de 27 ans. Par exemple, de jeunes chrétiennes sont enlevées par des salafistes. Mes parents disent qu'ils sont trop vieux pour partir. J'ai un frère et une sœur au Canada, et je veux les rejoindre. Il n'y a pas d'avenir pour les chrétiens en Egypte, malheureusement. »
http://www.lavie.fr/religion/lamatinale/en-egypte-les-coptes-de-plus-en-plus-menaces-09-07-2013-42337_400.php

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Le drame de la répression militaire contre les manifestants pour leur Président élu légitimement au suffrage universel, et ce massacre, est une abomination. Chaque être humain est blessé dans sa chair en voyant ces centaines de morts.
Morsi est très proche des "Frères musulmans", ce massacre est terrifiant et une impasse explosive pour l'Égypte et les pays voisins.

Mais pourquoi en répression contre les militaires, de nombreux manifestants ont-ils incendié 4 églises coptes, martyrisant à leur tour dans cette folie de massacre, nos frères chrétiens ? Ils sont en paix, ils priaient, c'est tout.
Un massacre militaire impardonnable qui n'excusera jamais le retour de haine des pro "frères musulmans" en se vengeant sur les chrétiens.
Le monde est-il devenu fou ?
Pitié, pitié, arrêtez les massacres gratuits systématiques des chrétiens dans les pays musulmans et leurs révolutions !
Les catholiques se découvrent désemparés à la fête de l'Assomption par cette relance contre les chrétiens.
Le mal solutionne rien.

Josué

Josué
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Le groupe EI décapite 21 coptes égyptiens

Fournis par RFI FRREUTERS/Mohamed Abd El Ghany
Vingt-et-un coptes égyptiens ont été égorgés par des hommes se réclamant du groupe Etat islamique en Libye. Ces images diffusées sur internet ont provoqué de vives réactions en Egypte et dans le monde arabe. L’Eglise et la grande mosquée d’al-Azhar ont condamné le crime terroriste, tandis que le président a décrété un deuil national de sept jours.
Avec notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti
Les images diffusées sur internet montrent les coptes vêtus en orange amenés en rang sur une plage par des hommes vêtus de noir qui les poussent à s’agenouiller. On voit les victimes en train de bouger les lèvres, des prières sans doute, avant d’être égorgés. Un porte-parole affirme que l’acte visait à venger Oussama ben Laden, tué et jeté à la mer.
Ces images ont provoqué une vive colère en Egypte, d’autant plus que cela fait trois jours que l’Etat islamique de Libye avait annoncé avoir tué les 21 coptes. Une annonce aujourd’hui confirmée par des images sanglantes que les télévisions égyptiennes se sont refusé de diffuser.
Les familles des victimes venant toutes de la province de Minieh où se trouve une forte communauté copte, étaient montées au Caire il y a trois jours pour demander au gouvernement égyptien d’intervenir. Ils avaient manifesté dans la cathédrale copte puis devant le syndicat des journalistes, avant d’être reçus par le Premier ministre qui leur a promis que le gouvernement ferait tout ce qui était en son pouvoir pour les sauver. Il était visiblement trop tard.
Le président Abdel Fattah al-Sissi a déclaré que l’Egypte se réservait le droit de venger ses morts quand et comme elle le décidera. Une décision sur laquelle se penche actuellement le Conseil national de défense. Le président a aussi ordonné l’adoption de mesure pour sécuriser le retour des Egyptiens de Libye et l’interdiction formelle de tout départ vers ce pays. Les possibilités de réactions égyptienne sont limitées par la présence de 700 000 travailleurs égyptiens en Libye. Le président Sissi a conclu en affirmant que ce qui se passait en Libye ne concernait pas seulement l’Egypte, mais constituait une menace pour la sécurité du monde entier

Mikael

Mikael
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C'est une honte et ça donne un mauvais visage â l'islam.

Josué

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25000 Egyptiens retour de la Libye après l'exécution de 21 chrétiens
Publié le 27 Février, 2015 12:06 GMT | Dernière mise à jour le 27 Février, 2015 12:06 GMT
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Plus de 25 000 Egyptiens ont fui leur pays en provenance de Libye, après l'organisation terroriste Etat islamique a publié une vidéo montrant la décapitation de 21 chrétiens coptes égyptiens qui avaient été enlevés dans la ville libyenne de Syrte, rapporte Al Arabiya .

Les autorités égyptiennes ont mené des opérations militaires en Libye depuis le 16 Février en représailles à l'exécution de masse et exhorter tous les citoyens à rentrer chez eux pour leur propre sécurité. Selon certaines estimations, plus de 700 000 Egyptiens travaillent actuellement en Libye.

Josué

Josué
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En demandant à la communauté internationale et aux dignitaires musulmans de prendre leur responsabilité face à la furie djihadiste, François estime que le dialogue inter-religieux ne suffit plus à freiner la barbarie.

Une cérémonie pascale empreinte de gravité et d’indignation, c’est rare au Vatican. Pâques – célébrant la résurrection après les traîtrises de la Cène du jeudi et les douleurs de la passion du vendredi – les papes adressent lors des veillées, homélies et bénédictions des messages de paix, de justice, d’espoir dans une ambiance colorée et enjouée de chaleur et de sourires, parfois même festive.

Cette année, pour la troisième semaine sainte de son pontificat, le pape François, visage fermé, regard déterminé, a durci le ton contre « la furie djihadiste ». Le chef de l’église catholique accuse : « Le silence est complice et l’indifférence coupable devant la brutalité insensée qui frappe les chrétiens et vient encore de se déchaîner au Kenya ». Le sermon de chef religieux se confond avec le discours de chef d’État. Le texte remis à Rome était d’ailleurs frappé du sceau du Vatican. « Tous les responsables doivent redoubler leurs efforts afin de mettre un terme à une telle violence » implore le pape, sous le choc du massacre commis par les shebab somaliens contre les étudiants de Garissa dans l’est du Kenya (148 morts).

Les autorités de l’islam face à leurs responsabilités
En cinq ans, 300 000 chrétiens ont fui la Syrie, 400 000 l’Irak, éparpillés dans le monde entier. Au Pakistan, les minorités vivent recluses. Au Kenya, en Égypte, au Mali, pays de forte implantation catholique ou protestante, les groupes djihadistes de l’intérieur ou des pays voisins mènent des raids dévastateurs. En Centrafrique, au Nigeria avec Boko Haram, le religieux domine des conflits meurtriers.

« Aujourd’hui nous voyons nos frères persécutés, décapités et crucifiés pour leur foi sous nos yeux ou souvent avec notre silence complice. Des hommes et des femmes sont emprisonnés ou même tués seulement parce qu’ils sont croyants », a accusé d’une voix sombre le souverain pontife à la fin du Chemin de Croix.

Il interpelle à la fois la communauté internationale et les autorités religieuses musulmanes. Il ne limite pas son propos aux communautés regroupées sous le terme générique de Chrétiens d’Orient. Pour le Vatican, leur réponse « locale et internationale » n’est pas à la hauteur de la multiplication des persécutions de chrétiens par des individus ou des groupes islamistes de l’Irak au Kenya en passant par la Libye, le Pakistan ou le Nigeria.

Peu d’influence
Ministre du dialogue interreligieux Vatican, le cardinal français Jean-Louis Tauran ne cesse de plaider pour que ses interlocuteurs musulmans, à l’exemple de l’université sunnite Al-Azhar du Caire, prennent position « clairement » en se distançant des islamistes et de toute persécution antichrétienne. Dans les faits, seul l’État égyptien applique avec fermeté une tolérance zéro à l’égard des partis islamistes qui justifient la violence : leurs militants remplissent les prisons. Les chrétiens coptes retrouvent d’ailleurs auprès du maréchal Sissi l’influence et la protection perdues après la chute de Moubarak.

Le pape peut-il peser ? Sur le plan diplomatique, pour combattre efficacement l’État islamique et aussi parce qu’ils sont des partenaires économiques, les pays occidentaux ne peuvent montrer une telle exigence à l’égard des gouvernements arabes. Or ceux-ci doivent -accusei ménager une opinion et des imams plus radicaux que les dirigeants.
http://www.ledauphine.com/religion-et-croyance/2015/04/04/chretiens-persecutes-le-pape-accuse

Josué

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Les Coptes, nouvelles cibles de l’État islamique
AZIZ EL MASSASSI, À ISMAÏLIA (ÉGYPTE) publié le 01/03/2017

Représentant environ 10% de la population égyptienne, les chrétiens sont menacés par des militants affiliés à Daech au Nord-Sinaï. Plus de 100 familles ont pris la fuite.
Installées en cercle dans un jardin verdoyant, le vent du Nil caressant leurs visages, quatre femmes vêtues de noir jouissent de la douceur d’Ismaïlia, ville située sur les rives du canal de Suez, dans le nord-est de l’Égypte, ce dimanche 26 février. Comme plus d’une centaine d’autres familles menacées par l’État islamique, ces chrétiennes ont quitté précipitamment El-Arish, dans le Nord-Sinaï, près de la frontière avec Gaza. Depuis 2013, l’armée égyptienne tente péniblement d’anéantir les militants lourdement armés, à commencer par Province du Sinaï, un groupe qui a prêté allégeance à Daech en novembre 2014.
L’escalade de la violence dans le nord-sinaï

Les quatre femmes entourent Nabila Fawzy, le regard lourd sous son khôl, qui souligne ostensiblement ses paupières. Le double assassinat sauvage qui a emporté son mari et son fils, quelques jours plus tôt, a fait la une de la presse égyptienne, amorçant un débat public sur le sort des chrétiens du Nord-Sinaï, dont sept ont été exécutés au cours du mois dernier. « Des hommes en noir sont entrés brusquement dans la maison en pleine nuit, raconte douloureusement Nabila Fawzy. Ils m’ont demandé si nous étions chrétiens, mais j’ai compris qu’ils connaissaient déjà la réponse. Ils ont tiré sur mon mari avant de voler plusieurs objets, comme mon téléphone portable, la bouteille de gaz et même mon alliance. Puis ils ont brûlé vif mon fils avant d’incendier toute la maison. »
Aux côtés d’une cinquantaine de familles, Nabila Fawzy a trouvé refuge à Beit El Shebab (« la maison des jeunes » en arabe), un vaste centre d’accueil public au mobilier moderne. Dans la pièce principale, des bénévoles distribuent des gâteaux aux enfants, dont le calme étonnant trahit la confusion. Un prêtre copte console les membres d’une famille traumatisée, tandis qu’un couple de vieillards raconte « la belle époque » des années Moubarak, le dictateur égyptien renversé en plein printemps arabe en février 2011, le début d’une escalade de la violence dans le Nord-Sinaï, qui connaît son apogée à partir de juillet 2013, lorsque l’armée renverse le pouvoir du Frère musulman Mohamed Morsi, premier président civil élu démocratiquement en Égypte un an plus tôt.
Comme de nombreux chrétiens d’El-Arish, Sobhy Guerguis, du haut de ses 85 ans, est originaire de Haute-Égypte, une région habitée par une importante communauté copte, majoritairement pauvre. « J’ai vécu 50 belles années à El-Arish, se souvient-il en tenant fermement sa canne. Depuis la révolution, la situation n’a fait qu’empirer, jusqu’à ce que des terroristes viennent directement nous menacer à l’intérieur de nos maisons » , dit en tremblant encore ce vieillard, qui a adopté la tenue bédouine du Sinaï. Vêtue de noir, depuis le voile jusqu’aux chaussures, sa fille Mariam Sobhy se tient debout et s’exprime avec la clarté qui sied à son métier d’enseignante. « Nous avons tout laissé derrière nous, explique-t-elle. C’est arrivé soudainement. Bien sûr, nous savions que les chrétiens étaient ciblés par les agressions, les vols et les kidnappings. Mais qui aurait pu prédire une telle escalade ? »
Cohabitation paisible avec les musulmans

Joint par téléphone, Attef Tawfik, qui vit à Assiout, en Haute-Égypte, confirme cet état d’insécurité que lui a décrit son frère Gamal Tawfik, instituteur et vendeur de chaussures à El-Arish, avant qu’il ne soit tué à bout portant dans un marché bondé et en plein jour le 16 février dernier. « Il nous avait parlé des problèmes que la communauté chrétienne subissait depuis plusieurs mois dans cette région, mais il n’avait pas envisagé qu’on atteindrait ce niveau-là. On craint un scénario à l’irakienne » , alerte Attef Tawfik avec l’accent paysan typique de Haute-Égypte. Si les assassinats ciblés de chrétiens sont attribués à Province du Sinaï, les témoins se veulent prudents. « Ils nous obligent à décliner notre identité, mais ils se gardent bien de dévoiler la leur », lance une jeune femme qui requiert l’anonymat. Seule conviction unanimement partagée, ces hommes ne peuvent être leurs voisins musulmans. Alors que les violences interconfessionnelles secouent régulièrement la Haute-Égypte, peuplée notamment de chrétiens et de salafistes extrémistes, le Sinaï bédouin constitue à leurs yeux un îlot de cohabitation paisible entre communautés. Avec quatre jeunes enfants, Nadia Sayed Moussa, jeune femme gracile au voile fleuri, et son mari Ashraf Shawki, paré d’une galabeya (robe traditionnelle d’Égypte) et d’un keffieh autour du cou, excluent absolument cette piste. « Nos voisins musulmans sont comme le miel, assure la jeune femme timide. D’ailleurs, c’est l’un d’entre eux qui nous a conduits gratuitement jusqu’à Ismaïlia parce que nous n’avions pas assez d’argent pour payer un chauffeur. »
Daech cherche à séduire les musulmans

Présent aux côtés des familles, le militant copte Ishak Ibrahim craint néanmoins une offensive de charme de l’État islamique pour séduire les musulmans du Sinaï, dans une région étouffée par l’arbitraire de l’armée et des forces de sécurité. « Les musulmans du Sinaï sont majoritairement du côté des chrétiens et craignent eux-mêmes l’escalade de la violence, explique Ishak Ibrahim, qui œuvre à l’Initiative égyptienne pour les droits personnels, une ONG. Il semble toutefois évident que les terroristes cherchent à s’attirer la sympathie des musulmans pour faciliter leurs actions et renforcer le climat général de peur. »
Appels à la solidarité envers les coptes

Sur les réseaux sociaux et à travers les médias, activistes, journalistes et artistes ont appelé l’ensemble des Égyptiens, musulmans en tête, à faire preuve de solidarité envers les Coptes exilés d’El-Arish au nom de l’unité nationale. L’initiative la plus importante est néanmoins venue de la minorité protestante. En Égypte, l’Église évangélique, bien que minoritaire, brille par son activisme dans les domaines caritatifs, culturel et médiatique. La petite église évangélique d’Ismaïlia a ainsi gagné une notoriété nationale en lançant, la première, une invitation aux Coptes persécutés d’El-Arish. « Nous avons accueilli 110 à 115 familles depuis mercredi, précise le cheikh Nabil Shukrallah. Nous n’avons pas la capacité de toutes les loger, mais nous participons à leur réinstallation. » « Nous réglons la course des chauffeurs d’El-Arish pour certaines familles qui n’ont pas les moyens. L’essentiel de la nourriture et des meubles mis à disposition est fourni par les fidèles. Nous recevons également des aides de certains commerçants et d’autres églises évangéliques plus importantes que la nôtre », ajoute Hélène Abdel Massih, engagée au sein de l’Église.
Devancé, l’archevêché copte d’Ismaïlia tente de reprendre la situation en main. « Il y a de moins en moins de familles qui arrivent à l’église évangélique, assure Abouna Moussa. Nous prenons désormais en charge 95 familles et nous leur avons ouvert un compte bancaire. Nous sommes aussi en lien étroit avec le gouvernement et les gouvernorats pour trouver une issue satisfaisante à cette crise. »
Dimanche, le ministre des Affaires juridiques et parlementaires, Omar Marwan, a annoncé que l’État avait relogé 118 familles et que le ministère de la Solidarité sociale devrait verser une allocation de 1000 livres égyptiennes (60€) à chaque famille. Le président Abdel Fattah al-Sissi avait appelé, samedi, à prendre toute mesure nécessaire pour aider les Coptes en exil. « Lorsque les chrétiens rencontrent des difficultés, précise toutefois le père Moussa, ils viennent d’abord trouver de l’aide et du réconfort au sein de leurs églises. »

La stratégie de Daech
Dans une vidéo diffusée le 19 février, Daech menace de multiplier les attaques contre les chrétiens d’Égypte, qualifiés de « proie favorite ». Le clip de 20 minutes met en scène un homme masqué présenté comme l’auteur de l’attentat de décembre 2016 contre l’église Saint-Pierre (El Botrosseya) du Caire, qui a provoqué la mort de 29 fidèles. Depuis 2011, les groupes armés visent prioritairement les forces de sécurité, avant d’élargir plus récemment leur cible aux civils, en particulier les chrétiens, au Caire, mais surtout dans la région instable du Nord-Sinaï, près de la frontière avec Gaza. Jadis baptisé Ansar Beit al-Maqdiss (« les partisans de Jérusalem »), le groupuscule le plus actif a changé de nom pour devenir Province du Sinaï (Wilayat Sinaa), après avoir prêté allégeance à Daech en novembre 2014.

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Le comble c'est que le coptes existaient bien avant les musulmans dans se pays.

RT2,



Rien de nouveau sous le soleil de l'islam. Religion qui juge les hommes mais qui est incapable de faire sa propre critique tellement elle est psychologiquement projective.

C'est le résultat de la négation du péché adamique.

papy

papy

En fait dans l'Islam la tolérance et a sens unique car les musulmans demandent plus de tolérance pour eux dans les pays occidentaux mais refusent que les chrétiens fassent du prosélytisme dans les pays ou l'Islam domine.

RT2,



À quoi mène la négation du péché adamique ? Qu'en raison de l'appartenance à une lignée tu pretendrais à être par nature supérieur aux autres. C'est ce qui est arrivé à l'Israël selon la chair

Josué

Josué
Administrateur

Ayant refuse de se convertir la conquête arabe en a fait des parias.
Une histoire qui dure depuis le VIIe avec des hauts et des bas.

Ayant toujours sur les lèvres une nokta (blague) pour réjouir ses hôtes « chrétiens » de l’Élysée ou de la Maison-Blanche, le général-président Hosni Moubarak présente le visage bonhomme d'une Égypte «pro-occidentale » et « tolérante ». La charia loi islamique, issue du Coran et de la Sunna (recueils des dits de Mahomet), est pourtant appliquée dans la vallée du Nil depuis l'invasion arabe de 640 et jusqu'à nos jours, y compris aux Coptes, chrétiens autochtones, sauf en quelques rares matières comme le mariage.
Privés peu à peu, sauf en liturgie, de leur langue maternelle, l'égyptien, du fait de l'arabisation du pays, se voyant interdit néanmoins d'enseigner l'arabe, les Coptes furent soumis par les Arabes à un impôt spécial, la djizya, n'eurent plus le droit de porter les armes ou de monter à cheval et furent, jusque vers 1850, des sortes de parias, situation dont on ne peut sortir qu'en passant à l'islamisme, ce que certains font encore à présent. Africains non négroïdes, non sémites, les Coptes, héritiers de la circoncision pharaonique, la communiquèrent ensuite aux Sémites, Israélites ou arabes, et n'ont jamais renoncé à cet usage hygiénique et religieux.
Au milieu du XIXe siècle, la dynastie égyptienne fondée en 1805 par MéhémetAli, esprit éclairé formé en Grèce ottomane par un Marseillais, ouvrit aux Coptes la porte des casernes et supprima l'humiliante djizya. Sous cette dynastie, renversée en 1952-1953, il y eut même trois chefs de gouvernement chrétien, un Arménien et deux Coptes, dont Boutros Ghali assassiné par un musulman hostile à la politique tendant à l'égalité entre chrétiens et mahométans, promue par les princes méhémetalides, lesquels reculèrent en 1934 lorsqu'ils réglementèrent sévèrement la construction des églises, celle des mosquées étant au contraire encouragée.
Sous le régime républicain, Nasser réactiva en 1956 l'interdiction faite aux Coptes d'enseigner l'arabe, «langue sacrée de l'islam», et cette mesure vexatoire n'a depuis lors pas été abrogée.

M. Zaki, né au Caire en 1944, vécut tout cela et, en 1966, il émigra en France où il obtint le doctorat en droit avant de dispenser cette discipline à Orléans, Dijon, Rabat et Paris-X. Son Histoire des Coptes d’Égypte(1), véritable somme, des origines à notre époque, est le fruit d'intenses recherches historiques, d'une expérience personnelle in vivo et d'un engagement jamais démenti en faveur de la « cause copte » dont nulle conscience internationale ne s'est jamais soucié - malgré, durant la seconde moitié du XXe siècle, les livres explicites de Jacques Tagher, d'Antoine Fattal, du père du Bourguet, de Christian Cannuyer, de Sami Abdib Abou-Sahlieh, et surtout de Jean-Pierre Valognes (2), diplomate français utilisant ce pseudonyme. La question des chrétiens d'Orient concerne aujourd'hui directement les Français de souche, sur le sol desquels se sont déjà installés par infiltration six ou sept millions de musulmans à démographie autrement dynamique que celle des « Gaulois », La question des chrétiens d'Orient concerne aujourd'hui directement les Français de souche, sur le sol desquels se sont déjà installés par infiltration six ou sept millions de musulmans à démographie autrement dynamique que celle des « Gaulois »,
En Égypte, groupés autour de leur pape -reconnu en tant que tel par le Vatican, au nom du principe: «Unité de foi, diversité d'administration » -, l'énergique Chenouda III, les quelque six ou sept millions de Coptes, représentant environ 10 % de la population égyptienne, n'ont toujours pas barre sur la vie politique, en dépit de la nomination depuis les années 1920 de ministres chrétiens «pour la galerie».

Sadate abandonna les Coptes à ses adversaires islamistes dont, certains, en province, rétablirent de facto la djizya. Malgré une restitution partielle de leurs biens religieux aux Coptes,Moubarak ne s'est jamais vraiment penché sur leur cas, de peur d'irriter une opinion nationale vite hostile aux non-musulmans. Plusieurs massacres ont eu lieu, tandis que, fait unique dans les annales mahométanes, un musulman, Farag Foda, agronome connu pour ses écrits politiques libéraux, était assassiné au Caire en 1992, après avoir dénoncé le sort peu enviable de ses « compatriotes coptes».
Avec une plume tranchante comme la lame des égorgeurs islamistes, M. Zaki décrit avec une minutie parfois insoutenable la tragédie d'une « minorité solitaire », le « génocide lent » de sa communauté d'origine, soumise à la discriminante charia tandis qu'on bat tambour in abstracto sur les cinq continents en faveur des « droits de l'homme»..
JEAN-PIERRE PERONCEL-HUGOZ

Josué

Josué
Administrateur

Ciblés par l’EI, les coptes sont obligés de quitter le nord du Sinaï
Les attaques djihadistes se multiplient contre les chrétiens d’Egypte.

Par Laure Stephan (Ismaïlia (Egypte), envoyée spéciale)

LE MONDE Le 15.03.2017 à 10h58

Persécutées par l’organisation Etat islamique dans le nord du Sinaï, de nombreuses familles chrétiennes se sont réfugiées à Ismaïlia.
Sur les bords du canal de Suez, à Ismaïlia, l’après-midi se voudrait joyeux. Des ballons, de la musique à plein volume, un saltimbanque qui danse tel un derviche tourneur sont là pour distraire un parterre d’enfants en état de choc dans le jardin d’une auberge de jeunesse transformée en refuge. Vêtus chichement, les adultes ont le visage fermé, les traits tirés. Ces familles coptes égyptiennes ont fui la ville d’Al-Arich, dans le nord du Sinaï, après une série d’attaques contre leur communauté : sept chrétiens ont été brutalement tués depuis la fin du mois de janvier dans cette région où sévit l’organisation Etat islamique (EI). Les mots de solidarité prononcés par une délégation d’émissaires officiels sont accueillis par des applaudissements mécaniques. Les meurtres n’ont pas été revendiqués mais les derniers ont eu lieu après la diffusion, le 19 février, d’une vidéo de la Province du Sinaï, la branche locale de l’EI dans la péninsule désertique, qui promettait de prendre pour cible les coptes de toute l’Egypte.

A l’auberge de jeunesse, dont l’entrée est contrôlée par des policiers, de nombreux déplacés refusent de parler. Pour ceux qui s’expriment, l’équation est simple : vivre à Al-Arich, c’est se condamner à mort. Mais qui les aidera, se demandent-ils, eux, petits fonctionnaires, commerçants ou chauffeurs de taxi ? Ils n’envisagent pas de retourner dans le Sinaï. Ou en tout cas pas « tant que l’armée n’aura pas repris le contrôle » de la région, théâtre d’une insurrection djihadiste de plus en plus violente et étendue depuis 2011, souffle une femme dont l’un des proches a été tué là-bas.

« Une nouvelle stratégie »
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/03/15/cibles-par-l-ei-les-coptes-sont-obliges-de-quitter-le-nord-du-sinai_5094707_3212.html

Mikael

Mikael
MODERATEUR
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Et dire que les musulmans disent que leur religion et une religion tolérante !
Les faits prouvent le contraire.

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

Mikael a écrit:Et dire que les musulmans disent que leur religion et une religion tolérante !
Les faits prouvent le contraire.
Dans les pays musulmans, c'est clair depuis 1300 ans.

Dans les autres pays où leur djihad est combattu et écrasé, il faut savoir faire le tri. Il y a quantité de musulmans sincères bien sûr chez nous, et nous les respectons.

Nous verrons bien avec notre ami musulman.

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

Talab-al-ilm

Talab-al-ilm

Bonjour

Le Coran interdit de s'attaquer aux endroits où Dieu est adoré. Il met clairement en garde contre la profanation des lieux du culte :

" Si Dieu n'avait pas repoussé certains hommes par d'autres, des ermitages auraient été démolis, ainsi que des synagogues, des oratoires et des mosquées où le nom de Dieu est souvent invoqué " (S. XXII, 40).

Donc, En Islam, s'attaquer à une église, comme ce fût en Egypte, c'est s'attaquer à tous les lieux de culte.

Aussi, faudrait-il savoir qui est derrière tout ça !!!!

Chacun de nous est au rendez-vous, un jour, avec la mort; mais Dieu merci, ces fauteurs de troubles n'auront pas à se sauver, ni s'excuser le jour du grand jugement.

.

http://www.aimer-jesus.com

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