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Les musulmans suisses veulent être reconnus

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samuel

samuel
Administrateur

Les musulmans suisses veulent être reconnus
Par Pascal Schmuck, Zurich | Mis à jour à 10:01
Les musulmans de Suisse militent toujours pour que l'islam soit reconnu officiellement au niveau suisse. Certains estiment toutefois que ce débat est prématuré à l'heure actuelle.

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Des musulmans prient dans la nouvelle maison des religions à Berne. (Photo: Keystone)
Les musulmans suisses se retrouvent sous pression après les attentats de Paris mais Farhad Afshar, président de la Coordination des organisations islamiques de Suisse (KIOS), exige toujours que l'islam soit reconnu comme une religion officielle.

Une reconnaissance publique mettrait la communauté musulmane sur le même pied d'égalité que les autres confessions. Elle permettrait également de lever des impôts qui seraient utilisés pour les fonctions publics de la communauté, a confirmé le président à 20 Minuten.
Pour contrer la radicalisation
«Il serait ainsi possible de prodiguer un enseignement religieux dans les écoles, les hôpitaux et les prisons», a expliqué Farhad Afshar. Ce serait également l'occasion de former des imams en Suisse car la plupart d'entre eux viennent de l'étranger et ne connaissent ni les langues, les lois ou la culture en Suisse.
Farhad Afshar y voit ainsi un remède contre la radicalisation des jeunes. Et son projet est soutenu par le conseiller national Ueli Leuenberger (Verts/GE), qui estime qu'une telle reconnaissance renforcerait le dialogue et améliorerait l'intégration en Suisse.
Une communauté très fragmentée
Mais pour Lukas Reimann (UDC/SG), cette demande est complètement déplacée. «Je ne vois aucune raison pour reconnaître en Suisse une religion étrangère qui n'a pas de racines historiques dans notre pays.» Mais il applaudit la volonté des associations islamiques de devenir plus transparentes et démocratiques.
Une étude de l'université de Lucerne parue en mars estime également qu'une reconnaissance de l'islam contribuerait à la paix religieuse et renforcerait l'Etat mais la fragmentation des communautés rend le projet difficile.
Trop tôt
Le KIOS y travaille et dès que son projet de créer une communauté religieuse comparable aux associations existantes, une demande test de reconnaissance sera entreprise dans un canton.
Mais certaines voix jugent le projet prématuré, à l'image de Hisham Maizar, président de la Fédération des organisations islamiques de Suisse (FOIS). «Les esprits sont tellement échauffés pour le moment que le temps n'est pas venu pour un tel débat.»
(Tribune de Genève)
Galerie photo
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La marche républicaine à Paris en images

samuel

samuel
Administrateur

La Constitution genevoise reconnaît les musulmans
Par Jean-François Mabut | Mis à jour à 17:36
A Genève, les Églises et l’État sont séparés depuis 1907. L’État est appelé à entretenir des relations avec toutes les communautés religieuses.

Les musulmans suisses veulent être reconnus  PlaceholderImage


La mosquée de Genève (Photo: Pascal Frautschi (Archives))
Au lendemain de la mobilisation des Français et de nombreux Européens pour la liberté d'expression, Farhad Afshar, président de la Coordination des organisations islamiques de Suisse (KIOS), a réclamé que les communautés musulmanes soient reconnues officiellement en Suisse. Cette demande n'a pas la même portée à Genève et dans la plupart des autres cantons suisses, où il existe un ministère des cultes et où les prêtres et les pasteurs sont rémunérés d'une manière ou d'une autre par l’État via un impôt ecclésiastique obligatoire.
Rien de tel à Genève. La séparation des Églises et de l’État est effective depuis 1907. Le Canton ne finance pas les cultes. Il n'y a pas de reconnaissance officielle des confessions. Depuis l'adoption de la nouvelle Constitution genevoise en 2012, l'islam a, au bout du lac, le même statut que le protestantisme, le catholicisme, le judaïsme ou toute autre communauté religieuse. Cependant, les trois Églises historiques du canton conservent une présence essentielle et active notamment dans les prisons et dans les hôpitaux.
Relations diverses avec les HUG
«Des conventions sont en vigueur depuis 1995 avec les trois églises chrétiennes ainsi qu'avec la communauté israélite et l'Eglise grecque orthodoxe», indique Nicole Rosset, secrétaire général des Hôpitaux genevois. Un même accord a été signé en 2007 avec l'association de l'aumônerie musulmane de Genève. Les représentants de ces confessions sont accrédités et les HUG vérifient s'ils disposent de la formation adéquate. Ils portent un badge. Ils sont autorisés à rencontrer les patients qui en font la demande. Les pasteurs protestants et les prêtres catholiques qui assurent une présence continue pour l'accueil des patients et des familles qui font la demande d'un soutien spirituel sont au bénéfice de mandats qui sont défrayés.
«Les musulmans ne profitent pas d'un même soutien», indique Omar Seck, le responsable musulman, qui offre depuis 2004 le même service au nom de l'Union des organisations musulmanes de Genève. «Cette différence relève uniquement du fait que les autres confessions n'assurent pas une présence continue», précise Nicole Rosset qui navigue au mieux entre le principe de laïcité et la loi sur la santé. Les patients israélites profitent de repas casher. «L'offre de repas halal a été faite aussi aux patients musulmans, poursuit Nicole Rosset, mais tous les dignitaires de cette confession n'ont pas encore trouvé un accord à ce sujet.»
Du côté des prisons, aucune convention ni accord ne règlent l'intervention des aumôniers. «Le service est à la charge des différentes communautés», indique Maurice Gardiol, qui a présidé la commission constitutionnelle sur ces questions et est président des aumôneries œcuméniques (chrétiennes) des prisons. «Cependant un groupe de travail planche sur l'adoption dans le cadre des prisons des mêmes dispositions qui sont en vigueur aux HUG». Sans doute une commission interreligieuse pourra définir et gérer les relations entre les confessions et l’État dans ce domaine. Maurice Gardiol rappelle que l’État a aussi, en raison du droit international, des obligations en matière d'assistance spirituelle.
La règle de la laïcité
Ce qui gouverne le canton dans ce domaine des religions, c'est le principe de la laïcité. Il est clairement affirmé à l'article 3 de la nouvelle Constitution votée par les Genevois en octobre 2012. Dans l'organisation du Canton, la laïcité vient juste après l'affirmation que le Canton est un «État de droit démocratique fondé sur la liberté, la justice, la responsabilité et la solidarité» (article 1) et sur la souveraineté populaire (article 2). L'article 3 affirme que «1) L’État est laïc. Il observe une neutralité religieuse. 2) Il ne salarie ni ne subventionne aucune activité cultuelle. 3) Les autorités entretiennent des relations avec les communautés religieuses».
Qui sont ces communautés religieuses et quelle est nature la nature de ces relations? Pour le savoir, Pierre Maudet a confié il y a un an exactement l'examen de ces questions à une commission présidée par le journaliste Jean-Noël Cuénod. Elle a rendu son rapport l'automne dernier. Il est en consultation jusqu'au 16 janvier. Le Département de la sécurité promet un plan d'actions dans le courant du printemps. Selon une récente étude du Centre intercantonal d'information sur les croyances basé au boulevard Helvétique, Genève regroupe quelque 400 communautés religieuses.
Impôt ecclésiastique
Effective depuis plus d'un siècle, la séparation des Églises et de l’État n'est cependant pas absolument totale. Les trois Églises historiques genevoises ont conservé quelques menus avantages, mais aussi des charges. Parmi les charges, l'entretien à leurs frais des églises et des temples qu'ils leur est interdit de vendre ou de valoriser. Un gros souci à l'heure où ces lieux de culte n'accueillent plus autant de pratiquants.
L'article 218 de la Constitution précise que «1) Les édifices ecclésiastiques dont la propriété a été transférée aux Églises par les communes conservent leur destination religieuse. Il ne peut en être disposé à titre onéreux. La loi peut prévoir des exceptions. Et 2) Le temple de Saint-Pierre est propriété de l’Église protestante de Genève. L’État en dispose pour les cérémonies officielles».
Côté avantage, chaque Genevois peut en constater un à la lecture de la Déclaration fiscale distribuée ces jours. Dès la première page, les contribuables sont invités à cocher leur appartenance à une des trois Églises historiques du canton – protestant, catholique chrétien, catholique romain – ou à cocher la rubrique «Autres/sans». Ni la confession juive, ni la confession musulmane ne sont mentionnées. Un astérisque précise qu'en complétant cette rubrique, qui n'est pas obligatoire, le contribuable «connaîtra le montant indicatif de sa contribution ecclésiastique volontaire». La mise en œuvre du rapport Cuénod, qui propose trois solutions, va sans doute faire évoluer les choses dans ce domaine.
Un autre avantage, concédé par l’État, l'est à la seule Église protestante, c'est celui de disposer d'une faculté de théologie au sein de l'Université de Genève. Elle est autonome mais financée à 75% par le budget cantonal. Le rapport Cuénod propose de continuer cette pratique au nom de l'histoire.
(Tribune de Genève)

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