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Premiére messe dans la Rome protestante.

3 participants

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samuel

samuel
Administrateur

J'Y ÉTAIS
1679 Première messe catholique dans la Rome protestante
Par Benjamin Chaix | Mis à jour le 14.12.14
Longtemps avant l’œcuménisme, le catholicisme revient par la petite porte.

Premiére messe dans la Rome protestante. PlaceholderImage


Le bâtiment de la Société de Lecture où se trouvait le seconde chapelle. (Photo: DR)
La première messe célébrée à Genève depuis la Réforme n’a rien d’œcuménique. Elle a lieu six ans avant la révocation de l’Edit de Nantes, à l’époque où Louis XIV s’acharne déjà contre les réformés français. Ce n’est donc pas sans inquiétude que les Genevois apprennent que l’envoyé du roi apporte dans ses bagages tous les objets nécessaires au rite catholique.
Celui-ci est célébré pour la première fois le 30 novembre 1679 dans une demeure aujourd’hui disparue, qui se trouvait à l’emplacement du 11, Grand-Rue, dans la Vieille-Ville. Cette maison, propriété de la famille Chapeaurouge (un présage?), abrite alors les bureaux et le logement du premier ambassadeur de France à Genève, Laurent de Chauvigny. Jusque-là, Louis XIV était représenté à Genève par un Genevois, le pasteur Jean Favre. Ce dernier étant mort le 13 mai 1679, le roi nomme une créature à lui, le sieur de Chauvigny, qui débarque dare-dare à Genève. Au nombre des privilèges attachés à la nouvelle charge de résident permanent, il y a la liberté de faire célébrer la messe. Ce qui est chose faite avant la fin de l’année.
Cantiques contre la messe
Les Genevois voient d’un très mauvais œil le catholicisme revenir entre leurs murs. Ils le font savoir bruyamment grâce à un guetteur qui alerte les habitants du quartier lorsque la messe est commencée. A son signal, des cantiques réformés s’élèvent, repris en chœur de manière à troubler le rite catholique. Ces nuisances contraignent le curé à interrompre son office. Des briques sont lancées dans la chapelle pendant les vêpres et des fidèles sont copieusement insultés sur le chemin du saint lieu. Ces comportements inamicaux s’expliquent par les persécutions dont sont victimes les huguenots en France, contraignant de nombreux réfugiés à passer par Genève, où leurs récits ne font qu’attiser la méfiance de la population à l’égard du catholicisme.
En 1743, le résident emménage dans sa nouvelle maison, un véritable hôtel particulier à la française bâti sur les ruines des constructions précédentes et de la première chapelle. Il s’agit de l’élégant édifice dont la Société de Lecture occupe aujourd’hui les étages supérieurs. Les lecteurs de 2014 ne se doutent pas, en traversant la cour d’entrée, que la chapelle du résident se trouvait à leur droite, au rez-de-chaussée de l’aile où se niche l’ascenseur.
Le sanctuaire est profané
En 1743, l’existence d’une chapelle catholique n’est pas mieux acceptée par les Genevois qu’en 1679. A peine consacré, le sanctuaire est déjà profané. Pendant une nuit de septembre 1743, les vases et les ornements qu’il contient sont dérobés par des malfaiteurs. En 1750, on s’insurge contre le son d’une cloche qui appellerait les papistes à se rendre à la messe. Le résident répond qu’il l’emploiera désormais uniquement pour appeler ses serviteurs.
Jusqu’au XIXe siècle, la chapelle du résident de France reste le seul endroit à Genève où baptêmes et mariages catholiques sont célébrés. Ces sacrements concernent des ressortissants savoyards et gessiens, notamment des employés et serviteurs des familles genevoises.
La chapelle du résident de France ne survivra pas à la période révolutionnaire. Elle paraît désaffectée dès le départ du résident Soulavie en 1794, et dans Genève devenue française en 1798, la communauté catholique reçoit l’église de Saint-Germain, rue des Granges. L’heure n’est cependant pas encore à l’œcuménisme, mais la messe a désormais pignon sur rue.
(Tribune de Genève)

Josué

Josué
Administrateur

Premiére messe dans la Rome protestante. Calvin10

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Pas facile de vivre à Genève dans cette théocratie calviniste.

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