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Commentaire critiques sur l'Exode.

2 participants

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chico.

chico.

mercredi 2 mai 2012

Commentaire critique des "Secrets de l’Exode" de Messod et Roger Sabbah

Commentaire critiques sur l'Exode. Exode


Un article que j'avais écrit il y a 6 ans pour un ami.
L'ouvrage en question n'a pas du tout été reçu par les scientifiques comme étant digne d'un grand intérêt tant du côté Juif que du côté chrétien.
Pour ce qui est du grand public on ne peut pas dire qu'il ait bien marché mais il a tout de même attiré l'attention.
Ma critique est celle d'un fondamentaliste modéré, je crois en l'inspiration divine de la Bible mais je ne fais pas partie de ceux qui reçoivent l’Écriture mot pour mot.
Pour exemple je citerai les tristement célèbres « jours » de la Genèse.
Un ultra-fondamentaliste jurera dur comme fer qu'il s'agit de jours littéraux, soit de 24 heures.
Bien que partisan de la création je les prend au sens figuré, soit des périodes indéterminés.
Cette exemple vous donnera un aperçu de la façon dont je conçois une bonne intelligence de la Bible.
Excellente lecture.




Commentaire critique de l’ouvrage
Les secrets de l’Exode :
l’origine égyptienne des Hébreux
de Messod et Roger Sabbah





L’ouvrage s’ouvre à partir des sentiments et intuitions de personnalités athéistes tels que Freud dont l’avis ne peut qu’être en opposition avec le témoignage des écrivains bibliques et on entreprend de considérer les choses à partir d’une relecture de la Bible aux vues de commentaires de savants ésotéristes comme Rachi ou Antoine Fabre d’Olivet.
Le premier comme le second, s’ils étaient sans nul doute d’excellents grammairiens¹, furent également cabalistes (ou pré-cabaliste pour Rachi).
Antoine Fabre d’Olivet était Franc-maçon.
Il écrivit de nombreux ouvrages mystiques et traduisit notamment « les vers dorés de Pythagore » l'un des textes de référence dans le monde maçonnique.
Rachi fit des commentaires sur le Séfer Yetsira ou« Livre de la Création », traité philosophique ancien qui servit de base à la Cabale.
Un lien entre les religions égyptienne et hébraïque ne pouvait que satisfaire à l'amour qu'ils portaient à la science ésotérique².
Il faut noter que Fabre d'Olivet cité par les Sabbah écrivit au XVIIIème siècle, une époque où l’on était en pleine euphorie philosophique et théosophique.
Les références peuvent même être apocryphes comme on
en a un exemple au chapitre 1 sous-titré « l’énigme historique » et où l’épisode d’Abraham brisant les idoles de son père est emprunté au Zohar (ou « livre de la splendeur »), l'une des parties de la Cabale, mais dont l’origine réelle renvoi à l’ « Apocalypse d’Abraham », un apocryphe fameux datant de la fin du Ier siècle.
En fait les Sabbah confondent la Bible et la tradition.
Au cours de leurs travaux ils puisent autant dans cette dernière sinon davantage (je fais référence au Talmud ainsi qu’à la Cabale).


Les auteurs apportent eux mêmes la réponse au problème que suscite la parenté entre l’égyptien et l’hébreu en rappelant que selon le récit biblique le peuple de Moïse vécu 430 ans en Égypte.
Après une telle période on peut sans soucis s’attendre que la langue aie subi des influences profondes.
Après le retour d’exil babylonien des influences perses et grecques se retrouveront dans l’hébreu.

L’absence de traces matérielles à Goshèn ne contredit en aucun cas le texte biblique. Pendant longtemps des érudits tels qu’Ernest Renan ont
utilisé de tels arguments pour démonter l’historicité de la Bible.
Mais bien des décennies plus tard ses conclusions sur le livre de Daniel, par exemple, furent misent en défaut par l'archéologie et les linguistes.
Les Sabbah préfèrent croire en une hypothèse selon laquelle des prêtres égyptiens
« monothéistes » se seraient associé au peuple pour conserver leur doctrine.
Leur conclusion est aux antipodes du récit biblique selon lequel lors du départ d’Israël l’Égypte était polythéiste.
Il me semble que cela revient à regarder les choses d’une manière plus complexe que
normal.
Ils avancent l’idée que les hébreux avaient une tradition « écrite ».
Pourtant rien ne permet de prouver que ce fut le cas d’autant plus qu’il étaient esclaves et
donc privé de moyens (le matériel servant à l’écriture n’était déjà pas une chose à la
porté du peuple encore moins à celui des esclaves).
Ce qui est étrange c’est qu’ils avancent cette idée bien qu’ils admettent que l’alphabet hébreu fut composé à partir du phénicien (comme on le pense généralement).
Pourquoi donc imaginer que leur langue pouvait provenir davantage des hiéroglyphes égyptiens ?
D’autant plus que l’alphabet hébreu a autant de similitude avec le phénicien qu’avec l’égyptien.
Pourquoi pas donc une origine phénicienne des hébreux tant qu'on y est ?
Le mot hébreu Mitsraïm (traduisant « Egyptien » en Genèse 50 :11 bien qu’il s ‘agissait d’Hébreux suite à l’ignorance des Cananéens) désigne en Genèse 10 :6 le deuxième fils de Cham.
Celui-ci serait l’ancêtre des Egyptiens par les Philistins comme le confirme
Genèse 10 :13 et 14 « et Mitsraïm devint père de : Loudim, Anamim, Lehabim,
Naphtouhim, Pathrousim, Kaslouhim (d’où sont sortis les Philistins) et Kaphtorim ».
Certains descendants des Philistins vivant dans les régions méridionales de Canaan
s’établirent donc plus tard plus au sud dans l’actuelle Egypte. 
Josué 13 :3 dit que « depuis le bras du Nil, qui est en face de l’Égypte, jusqu’à la frontière d’Éqrôn au nord, c’était compté comme appartenant aux Cananéens » ce qui annule l’idée que Canaan était terre égyptienne lors de l’Exode. 
Le Psaume 105 rend le mot Égypte par « pays de Cham ».
L’égyptien doit donc autant aux premières langues du groupe chamito-sémitique que l’hébreu biblique à la langue égyptienne car, si le récit biblique est fiable (ce dont je suis persuadé), Cham fut l’ancêtre des Egyptiens.
Il aurait donc parlé une langue très proche de l’hébreu utilisé par Moïse et Sem frère de Cham parlait forcément cette même langue.


Les dates entre le récit biblique (autour de -1500) et le récit d’Akhet-Aton (autour de
-1350) sont bien trop éloignées pour permettre un rapprochement.
Dans l’introduction on nous parle du cartouche du Divin Père, le futur Pharaon Aï.
Ce cartouche qui est un double hiéroglyphe signifiant « Y » ressemble au double Yod utilisé dans certains manuscrits de la Bible pour rendre le Nom de Dieu³.
Selon ce que soutiennent nos auteurs c’est ce Pharaon contre-réformateur qui serait à l’origine du renvoi des prêtres d’Aton. Si ces prêtres avaient été les futurs Hébreux, on comprend mal ce qui les auraient motivés pour adopter finalement ce nom à la place d’Aton.
Cela reviendrait à dire qu’ils ont fait de leur ennemi (pour ne pas dire bourreau) l’objet de leur dévotion.


D’un côté ils doutent que les Hébreux aient pu vivre en Égypte compte tenu de leur nombre et du fait qu'on ne trouve pas de traces évidentes de leur présence et d’un autre côté ils affirment que les néo-polythéistes auraient tout mis en œuvre pour effacer les traces du « culte unique » rendu à Aton.
Pourquoi donc ne pas se rendre à l’évidence que les Hébreux n’avaient aucun droit à être
mentionné par leurs maîtres dans les documents officiels ?
En fait, ils préfèrent aborder le problème en sens inverse : bien que les néo-polythéistes ont tout mis en œuvre pour effacer les traces du « culte unique » on en trouve tout de même mais pas d’une présence du peuple Hébreu comme en parle la Bible.
Cela trahi une volonté d’avoir raison par tous les moyens sans tenir compte de la réalité historique à savoir que si l’on trouve des traces du culte d’Aton c’est parce qu’il fut toujours
adoré même par les polythéistes et également que s’il est vrai que ceux-ci ont abandonnés la cité d’Akhet-Aton, elle avait de toute façon bien existé puisqu’elle
était une partie de leur histoire politique et religieuse.
Aucune chance donc de ne pas en retrouver la trace.
Si les Juifs avaient abandonnés YHWH et Jérusalem pour d’autres dieux adorés dans une autre capital on aurait quand même retrouvé Jérusalem.
Mais en ce qui concerne la place des Hébreux en Égypte cela est une toute autre histoire, leur identification demeurait entre les mains de leurs maîtres qui les détestaient puisqu’ils n’étaient pas de leur sang et n’adoraient pas leurs dieux.
Ma conclusion : les prêtres d’Aton étaient des Égyptiens et c’est pourquoi l’on trouve
des traces de leur existence mais pas de celle des Hébreux puisqu'ils étaient haïe.
Il est donc logique que les Egyptiens idolâtres les aient volontairement exclu de leur culture en veillant à ne jamais faire la moindre mention d’eux, ce qui aurait pu leur donner une quelconque valeur.
D’un autre coté, bien que n’ayant pas part à la culture égyptienne, les Hébreux n’avaient
encore pas vraiment la-leur propre car leur détachement des habitudes égyptiennes se limitait au culte de leur Dieu unique et de leur langue.
Ainsi, on peut en conclure que les Hébreux utilisaient bien les objets usuels des Égyptiens dans le cadre de leur vie sociale.
Et c’est bien la raison pour laquelle on ne semble trouver au cours des fouilles archéologiques aucune trace de leur existence à Goshèn.


De toute façon l’idée qu’Akhenaton ait été un monothéiste pur et dur est très exagérée. Depuis toujours en Egypte le Divin avait été à la fois multiple et unique, il
était tous les dieux et finalement un seul jusqu’à ce que, sous le Nouvel Empire, le
nombre soit fixé à trois : Ptah, Amon et Râ (un point que j'avais déjà souligné dans mon article précédent).
L’empereur Romain Julien dit « l’Apostat » marchera sur les pas d’Akhenaton mais rien n’indique qu’il rejeta l’idée qu’il puisse y avoir d’autres dieux inférieurs.
En fait on ne faisait que détrôner un dieu principal pour en asseoir un autre.


¹ Je cite très volontiers les commentaires de Fabre d'olivet dans mes articles ou messages. Il s'agit dans ce cas spécialement de sa traduction accompagnée de notes des premiers chapitres de la Genèse que l'on trouve dans son célèbre ouvrage « La langue hébraïque restituée ». Personnellement j'en recommande la lecture.


² Sous ce rapport je me demande si Messod et Roger Sabbah ne seraient pas eux-mêmes Franc-maçons et particulièrement de rite « Memphis-Misraïm ».


³ C'est ainsi par exemple que le nom de Dieu présent en Genèse 2:8 et 18 est rendu dans un manuscrit de la Septante datant du IIIème siècle. Il a été publiée dans « The Oxyrhynchus Papyri » au VIIème volume.




© 2012 – Fabien Girard – Commentaire critique des « Secrets de l'Exode » - tous droits réservés

chico.

chico.

C'est sur le site de notre frère Fabien Gérard.
http://alephetomega.blogspot.fr/2012/05/commentaire-critique-des-secrets-de.html

Josué

Josué
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Commentaire critiques sur l'Exode. Exode_11

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