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Génétique et enrivonnement.

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1Génétique et enrivonnement. Empty Génétique et enrivonnement. Sam 28 Juin 2014 - 13:21

chico.

chico.

Génétique, environnement : quelle est la part relative de l'une et de l'autre dans le phénomène de vieillissement?

On a longtemps cru que la première comptait plus que tout - ce qui, au passage, avait quelque chose d'anxiogène, voire de désespérant. Des expériences récentes, menées sur de vrais jumeaux séparés à leur naissance, montrent que, si l'impact de la génétique est relativement faible (15% environ), le mode de vie (alimentation, sport...) a, lui, a un rôle considérable. En cela, nous avons la capacité de décider ce que nous faisons de nous-mêmes, y compris en nous soumettant, dès 40 ans, à des examens biologiques complets et réguliers. Diabète, cholestérol, tension artérielle : jusqu'à présent, ces maladies de l'âge semblaient inéluctables. Aujourd'hui, les scientifiques le disent, chacun d'entre nous a, en lui, des ressources insoupçonnées pour retarder l'apparition de ces pathologies mortelles. Nous sommes à l'aube de progrès fulgurants : la recherche fondamentale avance à pas de géant, une des pistes les plus prometteuses étant celle des télomères.
Quel est donc le rôle des télomères, ces "petits bouts" de chromosomes qui protègent les cellules du vieillissement, à la manière des embouts de lacets de chaussures?
Ils constituent un marqueur de notre usure physique, le "tic-tac" de notre horloge naturelle. Ils permettent donc de comparer notre âge biologique et notre âge chronologique. De fait, certaines personnes se croient stressées mais, lorsqu'on mesure leurs télomères, cela n'apparaît pas ; à l'inverse, d'autres, apparemment calmes, sont en réalité "bouffées de l'intérieur" - leurs télomères sont d'ailleurs plus courts que la moyenne.
D'où l'intérêt de les mesurer à différents moments de la vie...
Exactement! Jusqu'à présent, quand un professionnel émettait des recommandations à un patient, il n'avait aucun moyen de vérifier s'il était entendu. Les télomères raccourcissant ou rallongeant selon notre mode de vie, ils font office de sérum de vérité : leur mesure permet de savoir si les actions de prévention (exercice physique, diététique, sommeil...) sont adoptées et si elles sont réellement efficaces. On peut mentir à son médecin, pas à son ADN!
Autre piste de travail, l'irisine, une protéine dont une fonction clef a été découverte il y a un an à peine.
Les recherches dans ce domaine sont récentes mais extraordinairement prometteuses. Partant du constat qu'une activité physique régulière, même modérée, réduit la fréquence de la maladie d'Alzheimer, les scientifiques se sont intéressés à l'irisine : une protéine produite naturellement pendant l'effort et agissant comme un véritable neuro-protecteur, un retardateur du vieillissement cérébral, en quelque sorte. La prochaine étape consistera à mettre au point une forme injectable de l'irisine avant d'étudier son action sur des souris. Bien sûr, cela va prendre du temps mais, j'en suis convaincu, les gens nés aujourd'hui verront de leur vivant cette révolution qui les fera passer d'un monde à un autre.
Le corps médical vante de façon unanime les bienfaits de l'activité physique. Mais, concrètement, que doivent faire les patients?
Une demi-heure quotidienne d'activité physique soutenue diminue de 40% les risques de maladies cardio-vasculaires. Par "soutenue", j'entends un effort prolongé et continu. Pendant les vingt premières minutes, l'organisme se contente de brûler les sucres sans entamer les réserves. Ce n'est qu'au-delà qu'il brûle les mauvaises graisses. Par ailleurs, je recommande d'alterner les différents sports (piscine, marche rapide, vélo...) et de monter progressivement en difficulté. Enfin, la pratique doit être quotidienne - que je sache, on ne se lave pas les dents une fois tous les trois jours...
La routine constitue un "ennemi mortel", affirmez-vous. Qu'entendez-vous par là?
Nous n'utilisons que 10% de notre cerveau. Or celui-ci a besoin d'être musclé, en permanence, ne serait-ce que pour favoriser la libération de substances (dopamine, sérotonine, noradrénaline...) stimulant nos neurones. On peut d'ailleurs le "rebooster" à tout âge ; il suffit pour cela de se livrer à des activités inédites - apprendre une langue étrangère, effectuer de nouvelles rencontres ou même se servir davantage de sa main gauche si l'on est droitier ! L'essentiel, c'est de tuer l'habitude. Car ne pas prendre de risques, c'est paradoxalement prendre un risque maximal.
Je suis effrayé devant la multiplication de ces résidences pour "vieux" ultrasécurisées qui nous viennent des Etats-Unis, où l'on a le sentiment que rien de grave ne peut arriver. On baisse la garde, on s'installe dans une routine désastreuse, dans un "entre-soi" faussement protecteur. Notre cerveau a besoin de prise de risques, de mouvement, de rencontres. Bref, de nouveauté.
Il reste tout de même l'amour physique...
Heureusement! Les rapports sexuels sont très bénéfiques. Chez l'homme, ils diminuent les risques de maladies cardio-vasculaires et de cancer de la prostate. Et chez la femme, ils présentent un effet protecteur contre le cancer du sein. Des études ont montré que des couples ayant, en moyenne, 12 rapports par mois font huit ans de moins que leur âge réel. Or, quand on fait dix ans de moins, on vit dix ans de plus !
Y a-t-il une "bonne" durée pour les rapports sexuels?
Je ne répondrai que sur le coït proprement dit. En deçà de trois minutes, c'est trop court ! Mieux vaut le faire durer jusqu'à sept minutes, l'idéal pour les deux partenaires se situant entre sept et treize minutes - si l'on en croit une étude américaine publiée en 2008 -, ce qui correspond au temps nécessaire à la libération des hormones du plaisir. Au-delà, contrairement à ce que pensent certains hommes, on tombe dans un culte de la performance, du "toujours plus", au détriment de la sensualité et de la tendresse, tout aussi nécessaires. Le trop est parfois l'ennemi du mieux...
Les compléments alimentaires sont-ils utiles?
En France, hormis le cas spécifique de la vitamine D, il n'existe pas de carences dans le domaine alimentaire. Notre organisme va donc éliminer, naturellement, tous les surplus, qu'il s'agisse d'oligo-éléments, d'oméga 3, d'antioxydants ou de supplémentations en tout genre. Là aussi, le trop est l'ennemi du mieux.
Le jeûne est à la mode aujourd'hui. Certains médecins le préconisent pendant une semaine entière, d'autres durant une journée à peine.Qu'en pensez-vous?
Depuis le début de son histoire, l'humanité est habituée à gérer le manque - toutes les religions du monde prônent d'ailleurs le jeûne, comme un signal venu du fond des temps. En revanche, notre organisme ne sait pas gérer l'excès que nous connaissons depuis une cinquantaine d'années. Le jeûne va donc réactiver notre mémoire biologique. A condition, toutefois, de le pratiquer de façon raisonnable et intermittente. Pour ma part, je dîne une fois par semaine à 20 heures, et je ne me réalimente que le lendemain à 13 heures, tout en buvant de l'eau abondamment.
En quoi cette pratique est-elle profitable?
Notre organisme fabrique 20 millions de cellules par seconde. Mais plus on avance en âge, plus les impairs de "copie" d'une cellule à une autre se multiplient. Or, en diminuant la fréquence de ces erreurs, le jeûne renforce l'ADN des cellules, et engendre de ce fait moins d'asthme, d'allergies ou de rhumatismes. La restriction calorique provoque aussi une baisse de la température interne, ce qui est excellent pour la qualité du sommeil. On a d'ailleurs constaté que les centenaires avaient une température corporelle plus basse que le reste de la population. Mais j'insiste sur ce point auprès de mes patients : à chacun de trouver la pratique qui lui convient. L'essentiel, c'est d'être attentif aux signaux que nous envoie notre corps.?
* Frédéric Saldmann est rattaché à l'hôpital Georges-Pompidou, à Paris.



En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/nous-disposons-tous-de-ressources-insoupconne.

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