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Deux patriarches orthodoxes s'opposent sur l'Ukraine.

3 participants

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chico.

chico.

Deux patriarches orthodoxes s'opposent sur l'Ukraine
Mis à jour le 19.04.14
Samedi, le patriarche de l'Eglise orthodoxe russe et celui de Kiev ont respectivement appelé à ne pas détruire la «Sainte Russie» et à combattre l'ennemi.

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Le patriarche de l'Eglise orthodoxe russe a prié pour que personne ne détruise la «Sainte Russie». (19 avril 2014) Image: Keystone
Le patriarche de l'Eglise orthodoxe russe, Cyrille 1er, a appelé samedi à prier pour que personne ne puisse «détruire la Sainte Russie» si l'Ukraine lui est enlevée. Le même jour, le patriarche orthodoxe de Kiev, Philarète, a dénoncé l'«ennemi», en visant la Russie.

Lors d'une célébration à la veille de Pâques Cyrille 1er a déclaré: «Nous devons aujourd'hui prier pour le peuple russe qui vit en Ukraine, pour que le Seigneur fasse la paix sur la terre ukrainienne (...), qu'il mette fin aux desseins de ceux qui veulent détruire la Sainte Russie».

Le patriarche de l'Eglise orthodoxe russe s'est exprimé pendant un service religieux dans la cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou. «Cela s'est produit à de nombreuses reprises dans l'histoire, et personne n'y est jamais parvenu», a-t-il ajouté.

«L'Ukraine est politiquement un pays étranger, (mais) spirituellement et historiquement cela n'a jamais été le cas. Nous sommes un seul peuple devant Dieu, nous avons la même foi orthodoxe, quoi qu'en pensent ceux qui disent que le peuple ukrainien a d'autres religions», a-t-il déclaré, selon le texte et la vidéo placés sur le site Internet du patriarcat.

L'avis du patriarche Philarète

L'orthodoxie en Ukraine est partagée entre le patriarcat de Moscou, celui de Kiev, qui revendique plusieurs millions de fidèles, et une petite église autocéphale. Le patriarche orthodoxe de Kiev, Philarète, a dénoncé samedi l'«ennemi», en visant la Russie.

«Le pays qui nous avait garanti l'intégrité territoriale a commis une agression. Dieu ne peut pas être du côté du mal, c'est pour cela que l'ennemi du peuple ukrainien est condamné à l'échec», a déclaré le patriarche Philarète.

«Le Christ a souffert, il est mort, puis il a ressuscité et a vaincu le mal. Ce sera toujours ainsi. Dieu nous aidera à ressusciter l'Ukraine», a-t-il poursuivi.

Les célébrations de la Pâque orthodoxe, principale fête religieuse orthodoxe, coïncident cette année avec celles de l'Eglise catholique.

Josué

Josué
Administrateur

Russie et Ukraine, soeurs ennemies en orthodoxie
MARIE-LUCILE KUBACKI
CRÉÉ LE 06/05/2014 / MODIFIÉ LE 06/05/2014 À 16H07

Si le mouvement Maïdan en Ukraine a rapproché les Églises et les patriarcats dans le berceau de l’orthodoxie russe, l’amplification de la crise fait ressurgir de vieux démons.

Début avril, le patriarche Cyrille de ­Moscou célèbre une messe dans un monastère ­moscovite lorsqu’il déclare : « Nous sommes dans un temps de changements vitaux pour notre patrie, nous avons prié au Kremlin pour l’État russe et “la Rus’ ­historique”, afin que Dieu nous garde sous la protection de la Sainte Mère de Dieu et ne laisse jamais la guerre nous séparer, qu’un frère ne s’oppose jamais à son frère afin que progressivement nous accumulions la force spirituelle de la Rus’, la seule qui ait conduit à la construction d’un grand État. » Il y a dans ce discours toute la complexité de la position du patriarcat de Moscou sur l’Ukraine : le patriarche appelle à la paix, mais il le fait en ressuscitant les mânes de la Rus’, l’État médiéval des Slaves orientaux dont les territoires correspondent aux actuelles Russie, Biélorussie et Ukraine.

Pourquoi cette nostalgie ?
Pour comprendre, il faut plonger dans l’Histoire. Dans l’est russophone de l’Ukraine est installée l’Église orthodoxe ukrainienne du patriarcat de Moscou (PM), branche principale de l’orthodoxie dans le pays. Cette Église est dite autonome : elle peut s’administrer, notamment en élisant ses propres évêques, mais elle reste soumise canoniquement au patriarcat de Moscou, qui doit approuver le chef qu’elle se choisit. Dans l’ouest, on trouve l’Église gréco-catholique (uniate) et l’Église orthodoxe du patriarcat de Kiev, non reconnue par les églises canoniques, mais qui rassemble plusieurs millions de fidèles. Le patriarcat de Kiev est né en 1991, après un schisme avec Moscou, quand un évêque, Philarète Denissenko, a décidé de créer sa propre Église pour échapper à la tutelle russe.

Des prêtres sur les barricades
Avec le mouvement de Maïdan, une unité s’est construite sur les barricades, marquée à la fois par une réaffirmation de l’identité ukrainienne et un réveil du religieux. Des prêtres venus de toutes les Églises se retrouvaient aux côtés de politiques et de journalistes. Ils discutaient, parfois pour la première fois. Dans les esprits, l’impact de ces prêtres sur les barricades est une révolution culturelle : « Ces Églises avant Maïdan et dans les premiers temps de la crise suivaient un paradigme commun au christianisme oriental ; elles s’alignaient sur l’État, certaines plus que d’autres, écrivait en décembre l’archimandrite Cyrille Hovorun, prêtre de l’Église orthodoxe ukrainienne (PM) et chercheur sur les relations Église-État à la Yale Divinity School. Maïdan les a poussées à dépasser le statu quo qui a dominé pendant des années, et à se placer du côté de la société dans sa lutte contre un régime violent. » ­

Constantin Sigov, ­philosophe et professeur à l’université Mohyla de Kiev, était parmi les manifestants dès les premiers jours. Il se souvient : « Sur la scène de Maïdan, il y avait chaque dimanche des prières, des réflexions, des discours civiques et politiques. La réflexion politique suivait le calendrier liturgique. Le thème de la sortie de “l’Égypte soviétique”, post-soviétique, revenait très souvent avec la traversée de la mer Rouge et le pharaon qui donne des épreuves à son peuple. Après les premiers matraquages, fin novembre, nous étions des millions animés d’un sentiment de paix très fort. Le sentiment du peuple biblique. »

La question de la réunification
Conséquence : de vieux démons ont commencé à ressurgir, comme la proximité du patriarcat de ­Moscou avec le Kremlin. « Dans les courriers que je reçois, explique Antoine Arjakovsky, directeur de recherche au Collège des Bernardins, spécialiste de l’orthodoxie, j’observe qu’il y a de plus en plus de gens choqués et scandalisés au sein de l’Église orthodoxe ukrainienne par les discours du patriarche de Moscou. Ils vivent cela comme une tentative visant à annexer religieusement l’Ukraine au même titre que Poutine a annexé politiquement la Crimée et cherche à annexer l’Ukraine orientale. Mais de la même façon que Poutine est en train de perdre l’Ukraine en fédérant tout le monde contre lui, le patriarche Cyrille est en train de perdre l’Église orthodoxe ukrainienne. »

Au même moment, selon ­Constantin Sigov, une sagesse a été manifestée par le patriarcat de Kiev et l’Église catholique « qui comprenaient que l’Église orthodoxe ukrainienne n’avait pas une liberté analogue aux autres. Sa responsabilité était plus engagée avec des fidèles se trouvant des deux côtés des barricades et du pays. » Cela n’empêche pas que le seul évêque à s’en être ouvertement pris à Poutine soit un évêque de l’Église canonique, qui fait officiellement partie du patriarcat de Moscou, l’évêque de Tcherkassy.

Comme la crise a dopé l’œcuménisme à l’intérieur des frontières, les Églises orthodoxes ukrainiennes ont voulu aller plus loin en reposant la question de la réunification. C’est là où le bât blesse. Car cette idée porte celle d’une autonomie accrue, voire totale, avec la proclamation d’une Église autocéphale d’Ukraine. Pour le patriarcat de Moscou, c’est un vrai crève-cœur : depuis la fin des années d’oppression soviétique et de persécutions staliniennes, l’orthodoxie a peu à peu repris souffle. Le nombre de monastères est ainsi passé de 18 à plus de 800 en 25 ans. La crise actuelle menace de tout faire voler en éclats, car c’est à Kiev et non à Moscou que se trouve le berceau de l’orthodoxie russe, et c’est à Kiev qu’eut lieu le « baptême » de la Russie (« la Rus’ » dont parle Cyrille), en 988.

L’unité canonique
« La position du patriarcat de Moscou est de préserver à tout prix l’unité de l’Église orthodoxe russe dans sa forme actuelle, comprenant l’Église autonome d’Ukraine, explique Alexandre Siniakov, recteur du séminaire orthodoxe d’Épinay-sous-Sénart (91). Son autonomie est déjà très large, mais s’il faut l’élargir, il me semble que les Russes sont tout à fait prêts tant que cela ne se transforme pas en autocéphalie. En effet, ils veulent garder le lien symbolique d’unité canonique qui existe entre l’Ukraine et la Russie, car il les relie au berceau du christianisme orthodoxe russe. Couper ce lien sur le plan canonique apparaît pour beaucoup comme une tragédie historique. »

Les Ukrainiens sont en revanche plus pragmatiques, moins historiques. Ce qui importe pour eux, même pour l’Église orthodoxe canonique, c’est de ne pas apparaître comme une filière du patriarcat de Moscou. Aujourd’hui, c’est devenu une question de survie dans la société ukrainienne. Beaucoup résistent pour que les religions restent un facteur d’unité. « Dans la société ukrainienne et dans les relations entre la Russie et l’Ukraine, je suis convaincu que la foi chrétienne reste le seul lien solide, affirme Alexandre Siniakov. Et quand tous les autres liens disparaîtront celui-là ne disparaîtra pas. »

chico.

chico.

Cette église montre son manque d'unité.voilà ça qu'il arrive quand elle soutient le nationalisme.

samuel

samuel
Administrateur

Même leur propre religion n'arrive pas à les unir. Un comble.

Josué

Josué
Administrateur

Décès du chef de l'Eglise orthodoxe russe en Ukraine
Le métropolite Vladimir, chef de la branche ukrainienne de l’église orthodoxe russe, est décédé dans la nuit du 4 au 5 juillet à Kiev, annonce le Patriarcat de Moscou sur son site. Selon les médias locaux, l’ecclésiastique âgé de 78 ans était soigné dans une clinique de la capitale ukrainienne pour une hémorragie interne. Il y a quelques mois, nous relations qu'il avait été déclaré inapte pour cause de maladie. L’Église orthodoxe ukrainienne dépendant du Patriarcat de Moscou est la plus importante communauté religieuse du pays, devant l’Église orthodoxe nationale indépendante qui, dirigée par le patriarche de Kiev Philarète Denysenko, a été créée en 1992 après l’éclatement de l’URSS et l’accession de l’Ukraine à l’indépendance.

chico.

chico.

Belle exemple d'unité chrétienne.un de plus.

samuel

samuel
Administrateur

Ukraine: un conservateur prorusse à la tête de l'Eglise [email=?subject=Un%20lien%20sur%20le%20site%20fait-religieux.com&body=http://www.fait-religieux.com//monde/europe/2014/08/17/ukraine-un-conservateur-prorusse-a-la-tete-de-l-eglise-orthodoxe] [/email]

  • [url=http://www.viadeo.com/?&url=http://www.fait-religieux.com/redir?14092&&title=Ukraine: un conservateur prorusse %C3%A0 la t%C3%AAte de l'Eglise orthodoxe][/url][url=http://www.linkedin.com/shareArticle?mini=true&url=http://www.fait-religieux.com/redir?14092&title=Ukraine: un conservateur prorusse %C3%A0 la t%C3%AAte de l'Eglise orthodoxe][/url][url=http://www.twitter.com/share?url=http://www.fait-religieux.com/redir?14092&text=Ukraine: un conservateur prorusse %C3%A0 la t%C3%AAte de l'Eglise][/url][url=https://www.facebook.com/sharer.php?u=http://www.fait-religieux.com/redir?14092&t=Ukraine: un conservateur prorusse %C3%A0 la t%C3%AAte de l'Eglise orthodoxe][/url]


Deux patriarches orthodoxes s'opposent sur l'Ukraine. MetropoliteLe métropolite de Tchernivtsi et Boukovina, Onoufriï, nouveau chef de l'Eglise orthodoxe d'Ukraine. (Photo AFP/Yury Kirnichny)Un conservateur ouvertement prorusse, le métropolite de Tchernivtsi et Boukovina, Onoufriï, 69 ans, a été élu mercredi 13 août nouveau dirigeant de l'Eglise orthodoxe d'Ukraine, subordonnée au Patriarcat de Moscou qui devra la positionner face au séparatisme dans l'Est et la montée des sentiments antirusses dans le reste du pays. Les cloches de la Laure Kievo-Petcherska, célèbre monastère du XIème siècle dans le centre de Kiev, ont sonné pour annoncer son élection après la mort en juillet de son prédécesseur Volodymyr.
Ce conservateur tourné vers la vie spirituelle plutôt que la gestion de ressources humaines et matérielles qui s'oppose à l'intégration de l'Ukraine à l'Union européenne a devancé Antoniï, 46 ans, métropolite de Brovary, plus moderne et libéral, et Siméon, métropolite de Vinnitsa, 51 ans, considéré comme un proche du président Petro Porochenko et soutenant les soldats ukrainiens qui luttent contre les séparatistes dans l'Est.
Première communauté religieuse du pays, revendiquant onze mille paroisses, loin devant le patriarcat orthodoxe de Kiev créé en 1992 après l'indépendance de l'Ukraine, cette Eglise dépend du patriarcat de Moscou et entretient des liens étroits avec la Russie.
Idéologue du "monde russe"
Contrairement à son prédécesseur, Mgr Volodymyr, qui avait réussi à suivre une voie médiane, sans s'aligner complètement sur le Patriarcat de Moscou, traditionnellement proche du pouvoir russe, le nouveau chef de l'Eglise orthodoxe d'Ukraine, subordonnée au Patriarcat de Moscou, est davantage tourné vers la Russie. « Ses prises de position ont toujours été ouvertement pro-Moscou, c'est un représentant avéré de l'idéologie du "monde russe". Il ne s'est jamais clairement exprimé sur le conflit dans l'Est », souligne Taras Antochevski, directeur du Service d'information sur les religions, un organisme indépendant.
Après le « libéralisme » de Volodymyr qui a dirigé l'Eglise pendant 22 ans, Onoufriï « va préserver la tradition. On sait qu'il considère la grande famine (des années 1930) comme la punition des Ukrainiens pour leurs péchés et il n'a pas condamné l'agression russe », ajoute Lioudmila Fylypovytch, vice-présidente de l'association ukrainienne des chercheurs spécialistes des questions religieuses.
Dans un message adressé le 13 août à l'épiscopat, le président ukrainien a pourtant souligné l'importance du« potentiel patriotique et le « rôle de consolidation » de l'Eglise alors que Kiev est engagé depuis quatre mois dans des combats meurtriers avec les insurgés prorusses ouvertement soutenus par certains dignitaires de cette Eglise. L'élection se déroule « pendant la période la plus difficile de l'histoire de l'Ukraine, le sang coule, nous souffrons de l'agression extérieure » russe, a souligné M. Porochenko.
Onoufriï devra se déterminer par rapport au séparatisme prorusse, ouvertement appuyé dans l'Est par bon nombre de prêtres de son Eglise et faire face à la fronde antirusse de certains prêtres, et de nombre de paroissiens après l'annexion en mars de la Crimée et le conflit dans l'Est. « S'il défend ouvertement les positions de Moscou, cela ne passera pas et il y a un risque de fuite massive de prêtres vers le Patriarcat de Kiev. Il va chercher à préserver l'équilibre », souligne Mme Fylypovytch.
"Non à l'occupation spirituelle"
Devant l'entrée à la Laure, une dizaine de nationalistes ont manifesté en brandissant des affiches antirusses sur lesquelles on pouvait lire « Interdire l'Eglise du Patriarcat de Moscou en tant qu'organisation terroriste », « A bas le pope de Moscou » ou encore « les Ukrainiens sont contre l'occupation spirituelle ».
Le choix du métropolite doit recevoir la bénédiction du patriarche de Moscou, Cyrille 1er. Auparavant très actif en Ukraine, il a gardé ces derniers mois un profil bas et avait choisi de ne pas assister aux obsèques solennelles du métropolite Volodymyr « pour éviter des provocations ». « L'élection du métropolite de Kiev est une affaire intérieure de l'Eglise orthodoxe d'Ukraine », a souligné le 13 août le métropolite Illarion, responsable des affaires étrangères du Patriarcat de Moscou. L'enjeu est pourtant de taille, 43% des paroisses de l'Eglise orthodoxe russe se trouvant en Ukraine... (AFP)

Josué

Josué
Administrateur

L'appel au secours de l'archevêque de Kiev
CRÉÉ LE 25/08/2014 / MODIFIÉ LE 25/08/2014 À 06H44
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Deux patriarches orthodoxes s'opposent sur l'Ukraine. 55586_photofun-1335912971_440x260Mgr Shevchuk, chef de l'Église gréco-catholique d’Ukraine. Crédits :GALAZKA/SIPA
Alors que l'Ukraine célébrait ce dimanche sa fête nationale, Mgr Sviatoslav Shevchuk a tenu à sensibiliser le monde face à l'oppression que subissent les chrétiens. À Rome, l'ambassadrice du pays auprès du Saint-Siège remerciait le Vatican pour sa « position sage et équilibrée ».[/size]


La lettre ouverte envoyée aux Conférences épiscopales du monde entier ainsi qu’aux autorités politiques par Mgr Sviatoslav Shevchuk, archevêque majeur de Kiev et de Galicie est un véritable appel au secours.
Des chrétiens opprimés
L’Ukraine est victime d’une agression militaire et le silence et l’inaction de la communauté internationale risquent de provoquer d’autres tragédies, y explique-t-il. Pour lui, l’Ukraine a besoin du soutien concret de toute la communauté chrétienne et de toutes les personnes de bonne volonté. «Depuis des mois maintenant, le pays subit une déstabilisation soutenue par l’étranger, le séparatisme et les activités terroristes dans les régions de Donetsk et Lougansk, en un mot: la guerre». 

Mgr Sviatoslav Shevchuk partage également l'analyse du gouvernement de Kiev : les séparatistes pro-russes sont des «terroristes». Il relève que les membres de la petite minorité grecque-catholique et catholique romaine vivant dans les territoires contrôlés par les séparatistes subissent l’oppression. 

Alors que trois prêtres catholiques 
ont été enlevés,  l’évêque et quasiment tous les autres prêtres gréco-catholiques ont été forcés de quitter les environs de Donetsk. Des hommes armés appartenant au «régime séparatiste» sont entrés dans l’église et ont profané le sanctuaire. «Les terroristes ont fait du chantage auprès du clergé en menaçant de s’en prendre à leurs paroissiens». 

L’archevêque ukrainien rejette aussi fermement les accusations adressées par le Patriarcat de Moscou (dont nous vous parlions la semaine dernière) à l’encontre des aumôniers militaires gréco-catholiques qui inciteraient leurs coreligionnaires à la violence contre les membres des autres Églises et groupes religieux. C’est faux, s’indigne Mgr Shevchuk. Selon lui, l’Ukraine est victime d’une agression militaire dont souffre la population tout entière, quelle que soit son appartenance religieuse ou sociale.

«Nous avons besoin de vos prières, écrit encore l’archevêque de Kiev dans son appel, nous avons besoin de votre discernement, de vos bonnes paroles et d’actions efficaces».

À Rome, l'ambassadrice félicite le Saint-Siège
Ce 22 aout, sur Radio Vatican, Tetiana Izhevska, l'ambassadrice d'Ukraine auprès du Saint-Siège a également salué "la position sage et équilibrée du Saint-Siège" envers son pays. Selon elle, la paix ne pourra être restaurée sans arrêter l'attitude agressive de la Russie. "Nous sommes convaincus que la vérité est de notre côté », a-t-elle conclu. 

L
e pape François, lors de son angélus hebdomadaire, a quant à lui appelé les fidèles à prier pour les victimes des violences en Ukraine.


samuel

samuel
Administrateur

Les orthodoxes Russes se battent contre les orthodoxies Ukrainiens .c'est la fraternité chrétienne.
Comme le dit Paul le nom de Dieu est blasphémé par ses sois disants chrétiens.

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