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Prévention des risques majeurs

2 participants

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1Prévention des risques majeurs Empty Prévention des risques majeurs Mer 16 Mar - 16:42

Josué

Josué
Administrateur

Sécurité civile
Prévention des risques majeurs : tout savoir sur www.risques.gouv.fr
Publié le 15.03.2011
Pour tout savoir en matière de prévention des risques majeurs, retrouvez en ligne www.risques.gouv.fr.
Un inventaire complet des risques auxquels les populations peuvent être confrontées est accessible directement depuis la page d’accueil du site. Cet inventaire compte notamment 11 risques naturels (grand froid, tempête, canicule, avalanche, séisme, inondation...), 5 risques technologiques (accident industriel, rupture de barrage, accident nucléaire...) et 2 risques sanitaires (pandémie grippale et épizootie). Dans chaque situation, le site dispense des informations pour comprendre tout en présentant les gestes pour se protéger (avant-pendant-après). Par le biais de ce portail d’information, il est par ailleurs possible de connaître les risques pouvant exister dans chaque commune avec la rubrique "à quels risques suis-je exposé ?".
Enfin, ce portail permet de consulter le guide de préparation aux situations d’urgence (téléchargeable gratuitement).
www.risques.gouv.fr
Service d’information du gouvernement (SIG)

Josué

Josué
Administrateur

Les effets néfastes du stress peuvent être transmis de manière héréditaire d'une génération à l'autre. C'est la conclusion à laquelle est parvenue l'équipe de chercheurs japonais du Riken Tsukuba Institute dirigée par Shunsuke Ishii au terme de près de 20 ans de travail. D'après leur étude, publiée par la revue Cell, ces scientifiques ont mené des expériences d'abord sur des levures puis sur des mouches drosophiles soumises à un environnement particulièrement stressant. Le mécanisme qu'ils ont mis au jour est relativement complexe.

L'expérimentation du stress ne modifie pas directement la séquence ADN. C'est d'ailleurs ce qui avait jusqu'ici fait douter d'une possible transmission de ces effets. En revanche, elle altère un gène baptisé ATF-2, responsable de la formation de l'enveloppe de l'ADN, via l'émission induite par le stress de certaines protéines. Cette enveloppe, appelée hétérochromatine, est censée inhiber certains gènes indésirables. Défectueuse, elle ne peut jouer ce rôle et laisse alors s'exprimer des gènes qui auraient dû être réduits au silence. Or l'altération du gène ATF-2 se transmet de génération en génération.

Les chercheurs du Riken Tsukuba Institute pensent que ce phénomène peut influencer le métabolisme mais aussi être impliqué dans la prédisposition au développement de certaines pathologies telles que le diabète, les affections cardiaques ou encore la schizophrénie. Ce qui est vrai pour les levures ou pour les mouches drosophiles ne l'est toutefois pas nécessairement pour les êtres humains. Reste que l'existence du même gène ATF-2 chez l'homme laisse présumer qu'un phénomène identique peut se produire. Mais d'autres études devront encore être menées pour le confirmer.

Josué

Josué
Administrateur

Riches en potassium, les bananes réduisent le risque d'AVC

AVC
D'après la méta-analyse de chercheurs de l'OMS, rétablir un niveau correct de potassium dans l'organisme -quand il en manque- peut réduire le risque d'AVC (accident vasculaire cérébral) de 24%. Comme les bananes sont particulièrement riches en potassium (413mg/100g), il peut être très utile pour la santé des vaisseaux de les consommer régulièrement. Les chercheurs ont sélectionné 33 essais contrôlés randomisés et études de cohorte. Chez les adultes, l'augmentation de la prise de potassium réduit la pression artérielle systolique de 3,49mmHg et diastolique de 1,96mmHg, sans avoir d'effets négatifs sur les concentrations de lipides dans le sang, de catécholamines ou sur la fonction rénale. Le plus grand effet étant obtenu avec une prise de potassium comprise entre 90 et 120mmol/jour. Les scientifiques estiment ainsi qu'une plus grande consommation de potassium (sans dépasser 3,500mg/jour) est "potentiellement bénéfique" pour la plupart des gens à la fonction rénale normale, pour prévenir ou contrôler l'hypertension artérielle et le risque d'AVC.
Source : BMJ doi.org/10.1136/bmj.f1378 online 5 April 2013 Effect of increased potassium intake on cardiovascular risk factors and disease: systematic review and meta-analyses.
Le 08/04/2013 - Aurélie Blaize, journaliste santé

Josué

Josué
Administrateur

Coeur : faut-il arrêter de prendre des omégas 3 ?

AVC,cardiovasculaire,coeur,infarctus,omégas 3
On trouve dans nos supermarchés tout un tas de produits enrichis en omégas 3, censés protéger nos artères. Or, d'après la revue Prescrire, ces acides gras ne seraient pas efficaces en prévention cardiovasculaires et pire, ils seraient associés à certains effets indésirables.
Une synthèse de 14 essais cliniques rassemblant plus de 20 000 personnes n'a pas démontré l'intérêt d'une supplémentation en omégas 3 pour la réduction du risque cardiovasculaire. Voilà ce que rappelle la revue Prescrire dans son édition du mois de mai. Les sujets des recherches étaient âgés d'environ 63 ans, ets ont reçu une capsule d'huile de chair de poissons gras (principale source d'omégas 3) pendant au moins 1 an. Au bout de 2 ans, la supplémentation n'a réduit ni la mortalité totale ni la fréquence des infarctus et des autres accidents cardiaques ou vasculaires cérébrales. Par contre, elle était associée à une augmentation du risque de saignements. En conclusion, les auteurs de la revue estiment qu'il vaut mieux tabler sur un régime alimentaire plus diversifié, de type "méditerranéen".

Josué

Josué
Administrateur

AVC : le spot publicitaire qui fait le buzz !
Réagissez !
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"Et si c'était un AVC ?". Thème d'un spot de prévention pour l'AVC, ce refrain est aujourd'hui chantonné par des milliers d'internautes ! Produite par la société ARMP pour le Ministère des affaires sociales et de la santé, la publicité a pour but de sensibiliser le grand public aux premiers signes de l'AVC. La vidéo a créé le buzz sur la toile.
Parce que "le temps est compté", le spot explique qu'il faut d'abord vérifier si l'expression du visage de la victime est déformée puis regarder si ses membres sont réactifs. Enfin le secours ! En cas d'accident vasculaire, il faut composer le 15 sans attendre car une intervention rapide est nécessaire. Cette façon originale de présenter en musique une situation grave et potentiellement mortelle a été reprise avec humour par de nombreux médias, notamment dans l'émission de Cyril Hanouna, Touche Pas à Mon Poste sur D8. On peut dire "bravo" à la société de production qui a réussi son coup !

Josué

Josué
Administrateur

Infarctus: que faire quand on est seul?
En France, une personne meurt d’un infarctus toutes les 40 minutes en moyenne. Pour réduire le risque d'arrêt cardiaque, il faut agir vite et bien. Comment faire quand on est tout seul à la maison? Les réponses de Medisite avec nos médecins spécialistes du cœur.
Appeler le Samu

appeler samu infarctusVous êtes seul(e) à la maison ou dans la rue quand soudainement vous avez mal à la poitrine, vous ressentez une pesanteur, une gêne pour respirer, une douleur qui irradie dans la mâchoire, l’épaule, le bras, qui dure plusieurs minutes? N’attendez pas et faites immédiatement le 15 (Samu). Il s’agit probablement d’un infarctus (un caillot de sang bouche une artère du cœur qui n’est plus suffisamment approvisionné en oxygène).
'C’est une urgence vitale. Son traitement est d’autant plus efficace qu’il est précoce', prévient le Pr Jean-Pierre Ollivier, chef du service cardiologie à l’hôpital du Val-de-Grâce (Paris). Selon la Fédération française de cardiologie, la mortalité diminue de 50% quand le traitement intervient lors de la première heure, et de 30% la deuxième heure. Au téléphone, le Samu interroge le patient pour évaluer la gravité des symptômes. Si le diagnostic de l’infarctus se confirme, une équipe médicale est dépêchée sur place.

Josué

Josué
Administrateur

PROBLÈMES CARDIO-VASCULAIRES
AVC : les aliments à éviter
En évitant certains aliments qui favorisent l’hypertension artérielle, l’excès de cholestérol... vous pouvez réduire vos risques de faire un AVC. La liste de ceux dont vous devez limiter la consommation, avec les conseils du Dr Mikaël Mazighi, neurologue.

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Le saucisson

Pourquoi : C'est le sel et les mauvaises graisses que l'on trouve dans les charcuteries qui sont en cause. « L'excès de sel (plus de 6g par jour) favorise l'élévation de la tension artérielle en accroissant la rétention d'eau dans l'organisme. Cette tension accroît la pression sur les vaisseaux sanguins et peut entraîner une hypertension, l'un des principaux facteurs de risques pour l'AVC », explique le Dr Mazighi.
En plus : la charcuterie (saucissons, pâtés, jambon fumé, saucisses...) contient de mauvaises
graisses (lipides trans ou saturées) qui font augmenter le mauvais cholestérol*. Les saucissons et les pâtés font parties des charcuteries les plus grasses, avec plus 30% de MG, favorisant ainsi les dépôts de cholestérol sur les parois des artères, un facteur de risque important dans la survenue des AVC.
Consommation : 1 à 2 fois par semaine.

* On distingue 2 sortes de cholestérol : le LDL ou mauvais cholestérol qui en excès peut s'accumuler dans les parois des artères, provoquant une athérosclérose ; et le HDL ou bon cholestérol qui récupère l'excès de cholestérol dans les organes et le rapporte au foie où il est éliminé.

Josué

Josué
Administrateur

Paludisme: les inquiétantes résistances aux insecticides et aux médicaments
Par figaro iconTristan Vey - le 01/05/2015
REPORTAGE - Les solutions trouvées par les spécialistes pour réduire la surexposition des moustiques aux molécules de désinsectisation et des parasites à celles curatrices se heurtent notamment à des questions économiques.
De notre envoyé spécial à Kisumu (Kenya)
La lutte contre le paludisme doit faire face à deux écueils majeurs: la résistance grandissante des moustiques aux insecticides d'un côté, et l'émergence d'une résistance du parasite aux traitements actuels de l'autre.
«Nous surveillons l'évolution de la résistance des moustiques anophèles aux pyréthroïdes, la dernière classe d'insecticide efficace (avec laquelle sont notamment traitées les moustiquaires distribuées aux familles)», explique le Dr Éric Ochomo, au centre de recherche médicale public de Kisumu (Kenya), partenaire des CDC américains. À la frontière avec l'Ouganda, 30 à 40 % des moustiques ont développé une résistance observée en laboratoire. «Les moustiquaires restent néanmoins assez efficaces pour le moment, mais nous n'avons pas de nouveaux insecticides en ligne de mire. La seule solution est de le coupler avec d'autres molécules pour faire tomber la résistance», ajoute Éric Ochomo. Reste à trouver et valider un cocktail efficace.
Tests rapides encore trop chers
Dans le même temps, les médecins craignent de voir apparaître en Afrique une résistance à l'artémisinine, la principale molécule utilisée aujourd'hui en traitement de première ligne. Une telle résistance est apparue ces dernières années en Asie du Sud-Est. «Pour l'instant, nous ne voyons rien au Kenya, mais nous savons par expérience que les résistances asiatiques précèdent d'une dizaine d'années seulement les résistances africaines. Elles ne sont pas importées d'Asie, mais apparaissent pour les mêmes raisons…» À savoir, une surexposition des parasites aux médicaments et une mauvaise observance des traitements qui favorisent la survie des plus résistants.
Pour retarder l'échéance, des mesures ont déjà été prises. «Quand j'ai commencé à travailler, il était recommandé de donner des antipaludéens à la moindre fièvre à titre préventif», se rappelle Zul Premji, professeur de parasitologie à l'hôpital universitaire Aga Khan de Nairobi. «On essaye désormais d'établir un diagnostic certain avant de donner le médicament pour limiter l'exposition du parasite à la molécule.»
Seul problème, les tests rapides sont encore trop chers (plus que le traitement) et pas assez performants. Quant aux tests classiques, à commencer par la recherche de parasites dans le sang, ils demandent beaucoup de techniciens et/ou de matériel, et se révèlent difficiles à mettre en place dans des zones reculées. Là même où le paludisme est le plus présent.
Officines innombrables et incontrôlables
Autre piste: pousser les malades à terminer leurs traitements pour éviter l'émergence de ces résistances. «Les médicaments ont beaucoup évolué en termes de goût, ce qui facilite leur prise, et le nombre de cachets a été réduit de façon significative, mais trop de patients interrompent encore la cure lorsqu'ils sont guéris pour économiser des cachets», regrette Linus Igwemezie, directeur de la Novartis Malaria Initiative, un partenariat entre l'OMS et le laboratoire ayant pour mission de diffuser à prix coûtant le Coartem (un mélange d'artémisinine et de lumétranfine), notamment au Kenya. «Nous avons exactement le même problème dans les pays occidentaux avec les antibiotiques.»
À cela s'ajoutent les trafics de faux médicaments, sous-dosés et peu efficaces (quand ils ne sont pas tout simplement toxiques), qui inondent le marché kényan - près de 40 % des antipaludéens disponibles selon certaines estimations. Les officines sont innombrables et incontrôlables. Elles vendent aussi bien des faux que des pilules à l'unité pour les plus démunis, faisant ainsi le jeu du parasite qui bénéficie de conditions idéales pour développer ses résistances.
Si de nombreuses molécules sont en phase de test pour remplacer l'artémisinine, aucune ne sera disponible avant 2018. La course contre la montre est lancée.

Josué

Josué
Administrateur

La résistance aux antibiotiques plus meurtrière que le cancer d’ici 2050
La résistance aux antibiotiques pourrait faire 10 millions de morts supplémentaires par an d’ici 2050, selon une grande étude britannique. Soit un décès toutes les trois secondes.

« Les antibiotiques, c'est pas automatique ! » Un slogan bien connu des Français, lancé en 2002 par la Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam) et les pouvoirs publics, dans le cadre d'une campagne d'information visant à réduire la consommation d'antibiotiques, et qui n'a jamais autant été d'actualité. Et pour cause : dix millions de personnes supplémentaires par an pourraient décéder à cause de la résistance aux antibiotiques à l'horizon 2050, selon un rapport commandé par le gouvernement britannique. Soit une personne toutes les trois secondes.

Cette grande étude sur la résistance aux antimicrobiens, confiée à l'économiste et ancien président de la gestion d'actifs de Goldman Sachs, Jim O'Neill, veut sensibiliser le monde entier à ce fléau. « Il faut que cela devienne une priorité pour tous les chefs d'Etat », a souligné le rapporteur, afin « d'éviter que la médecine préventive retourne au Moyen Âge ».


En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/industrie-services/pharmacie-sante/021945930667-la-resistance-aux-antibiotiques-plus-meurtriere-que-le-cancer-dici-2050-2000113.php?Aof84VGAysKU4GDm.99#xtor=RSS-2055

Josué

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Administrateur

Les bactéries résistantes tueront-elles bientôt 10 millions de personnes par an ?
Mots clés : antibiotiques, Antibiorésistance, Médicament, bactéries, Bactéries multi-résistantes
Par figaro iconCécile Thibert - le 21/05/2016
Un rapport britannique publié 19 mai annonce la mort de millions de personnes si aucune mesure n'est prise pour lutter contre le développement des bactéries multi-résistantes aux antibiotiques.
Lorsqu'Ernest Duchesne en 1897, puis Alexander Fleming en 1928 isolèrent pour la première fois des antibiotiques produits par des moisissures, avaient-ils imaginé que, quelques siècles plus tard, cette incroyable découverte deviendrait une sérieuse menace pour l'humanité et un certain nombre d'espèces animales? Un rapport du gouvernement britannique publié le 19 mai estime en effet que d'ici 2050, 10 millions de personnes mourront chaque année des suites d'une infection à bactéries résistantes, soit plus que le cancer aujourd'hui. A moins qu'une action soit amorcée à l'échelle du globe afin d'endiguer ce fléau.
Le problème, c'est que les antibiotiques, qui ont sauvé des millions de vie tout au long du 20ème siècle, sont de moins en moins efficaces à mesure qu'on les utilise de façon excessive. Ils pourraient même devenir totalement impuissants face aux bactéries pathogènes qui nous assaillent. En conséquence, des infections mineures, telle qu'une infection urinaire, pourraient se transformer en septicémies (infections bactériennes graves et généralisées), et des actes médicaux requérant des antibiotiques, comme une greffe, une chimiothérapie ou une opération cardiaque, pourraient devenir trop risqués à réaliser.
12.500 décès par an France
«Nous sommes dans une période de rupture dont la gravité nous échappe encore, explique Antoine Andremont, directeur du laboratoire de bactériologie de l'hôpital Bichat à Paris. Pour le moment, nous disposons presque toujours d'au moins un antibiotique qui fonctionne. Mais il arrive désormais qu'un patient souffre d'une infection résistante à tous les antibiotiques dont nous disposons. Il est alors très difficile de le soigner». En 2012, l'Institut national de veille sanitaire indiquait que 158.000 personnes ont contracté une infection à bactéries multi-résistantes -c'est-à-dire résistantes à plusieurs familles d'antibiotiques- en France cette année-là. Parmi elles, 12.500 sont décédées.
Mais d'où viennent donc ces bactéries résistantes aux antibiotiques? «La résistance aux antibiotiques existait dans la nature bien avant que l'homme ne découvre les antibiotiques», explique Yves Millemann, un enseignant-chercheur de l'Ecole Nationale Vétérinaire d'Alfort, spécialisé dans les questions de résistance bactérienne. En effet, les antibiotiques -substances chimiques qui agissent sur le fonctionnement des bactéries, et qui, de ce fait, inhibent leur croissance ou les tuent- sont produits dans la nature par des micro-organismes tels que les champignons ou les bactéries elles-mêmes! «Une bactérie qui produit un antibiotique contre d'autres bactéries peut donc posséder un gène de résistance contre cet antibiotique, afin qu'elle ne s'intoxique pas avec son propre poison», poursuit Yves Millemann. Et les bactéries, invisibles mais très évolutives, coopèrent entre-elles pour s'échanger les gènes qui les protègent.
Pas de frontières
Avec l'utilisation abusive d'antibiotiques, tant dans l'élevage animal que dans la médecine humaine, une pression de sélection s'est installée. En contact avec des antibiotiques, les bactéries possédant un ou plusieurs gènes de résistance ont été sélectionnées et ont prospéré au détriment de celles qui ne possédaient pas le précieux gène. «C'est dans les pays émergents comme l'Inde et la Chine, qu'il y a le plus de bactéries résistances, explique Antoine Andremont. Les génériques d'antibiotiques y sont en effet produits et vendus à très faibles coûts, et sont donc largement utilisés dans l'élevage».
Les bactéries multi-résistantes ne connaissent pas de frontières. De l'élevage animal, elles voyagent allégrement parmi l'eau, les boues d'épuration, le fumier, et se retrouvent donc logiquement dans nos assiettes. «Les aliments comme le lait, le fromage, les œufs et la viande ne sont pas stériles. Si les conditions d'hygiène dans les ateliers ne sont pas optimales, il peut y avoir une contamination par une bactérie résistante», explique Yves Millemann. Cependant, cela ne signifie pas pour autant qu'il faut cesser d'avaler tout ce qui n'est pas passé par un stérilisateur: en effet, même si ces bactéries ont acquis le gène de résistance, cela ne signifie pas qu'elles sont pathogènes (dangereuses) pour nous. D'ailleurs, notre propre consommation d'antibiotiques (143 millions de boîtes chaque année!) ne nous met pas à l'abri du développement d'une résistance au sein même de nos hôpitaux.
Mais les scientifiques se sont aperçus que la résistance aux antibiotiques est en fait souvent réversible dans les populations bactériennes. «Un gène de résistance à un antibiotique, c'est un peu comme un sac à dos rempli de cailloux, explique avec malice Yves Millemann. Quand elle est porteuse de ce gène, la bactérie est généralement ralentie et se multiplie moins vite. Donc quand elle n'est plus en contact avec l'antibiotique, elle est désavantagée et cherche à se débarrasser du gène».
Encore faut-il que la consommation d'antibiotiques diminue. Pour cela, le rapport britannique publié cette semaine préconise plusieurs mesures: des campagnes d'information sur l'antibiorésistance à destination du grand public, le développement de nouveaux antibiotiques (aucun antibiotique présentant un nouveau mécanisme d'action n'a été développé depuis 20 ans), et surtout, un usage contrôlé des antibiotiques chez l'homme et l'animal, auquel pourrait contribuer l'essor des tests diagnostiques.

Lechercheur



[size=32]Santé. 
L’Argentine face à une flambée de dengue : “Les hôpitaux sont saturés”[/size]
Une épidémie de dengue, maladie transmise par le moustique “Aedes aegypti”, frappe actuellement l’Argentine. Selon les chiffres officiels, il y aurait près de 41 000 cas dans le pays, et déjà 35 morts. La semaine du 10 avril, le nombre de personnes infectées a été multiplié par deux

Josué

Josué
Administrateur

[size=42]Le Chiffre : 10.000[/size]

24 octobre 2023 18 h 12 min


Prévention des risques majeurs Chiffre-10.000-e1698163797655
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 [/size]
C’est le nombre de pas par jour qu’il était conseillé depuis quelques années aux bobos urbains de faire pour limiter leur ventre et garder leur santé des maladies cardio-vasculaires. Mais la mode devrait passer. Non seulement certaines études suggèrent que ces dix mille pas ne seraient pas trop efficaces si l’on ne marche pas à bonne vitesse, mais encore un truc beaucoup plus simple aurait des effets beaucoup plus sûrs. Il s’agit simplement de monter à pied un certain nombre de volées d’escalier chaque jour. Grimper entre six et dix étages quotidiens devrait suffire à réduire le risque d’accident cardio-vasculaire de 19 %. A vos marches, prêts, partez !

Josué

Josué
Administrateur

Les chercheurs s’inquiètent de l’augmentation de nouveaux cas de cancers du foie. Pourtant, ce cancer est très souvent évitable car les facteurs de risque sont bien connus. Quels sont ces facteurs de risque ? En avez-vous ?

Un cancer très meurtrier

905.700 personnes ont reçu un diagnostic de cancer du foie dans le monde en 2020. 830.200 sont décédées, soulignent les chercheurs du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) basé à Lyon. Une mortalité qui va continuer à croître, s’inquiètent-ils. En effet, selon leur étude parue dans Journal of Hepatology, 1,4 million de personnes

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