Toutes choses sont nues et mises à découvert aux yeux de [Dieu] (Héb. 4:13)

Lundi 17 février

Toutes choses sont nues et mises à découvert aux yeux de [Dieu] (Héb. 4:13).

Ceux qui passent outre aux mises en garde de l’esclave fidèle causent inévitablement du tort à eux-mêmes ainsi qu’à leurs proches. Des chrétiens ont développé une dépendance à la pornographie ou ont commis l’immoralité sexuelle, et se sont ensuite leurrés en s’imaginant que Jéhovah ne voyait pas ce qu’ils faisaient. Il est insensé de croire que l’on peut dissimuler sa conduite à Jéhovah (Prov. 15:3). Dieu tend la main à ceux qui s’égarent ainsi, et il demande à ses représentants terrestres de chercher à leur apporter une aide (Gal. 6:1). Mais il privera de leur citoyenneté les chrétiens qui transgressent ses principes sans se repentir, tout comme un gouvernement prive de sa citoyenneté un individu coupable de certains délits (1 Cor. 5:11-13). Bien sûr, Jéhovah est miséricordieux. Les pécheurs repentants qui changent de comportement peuvent être de nouveau en règle avec lui et demeurer citoyens du Royaume (2 Cor. 2:5-. N’est-ce pas un honneur de servir un Roi aussi bienveillant ? w12 15/8 2:12.

Un chrétien pris au piège de la pornographie doit se ressaisir et reconnaître qu’il a besoin d’être aidé spirituellement. Il trouvera cette aide au sein de la congrégation : “ Même si un homme fait un faux pas avant de s’en rendre compte, vous qui avez des aptitudes spirituelles, cherchez à redresser un tel homme dans un esprit de douceur, tout en ayant l’œil sur toi-même. ” (Gal. 6:1). Un ou deux anciens pourront lui apporter l’aide nécessaire, entre autres par ‘ la prière de la foi qui rétablit celui qui est souffrant ’. Son péché pourra alors lui être pardonné (Jacq. 5:13-15). Ceux qui ont demandé de l’aide pour se purifier de la souillure qu’est la pornographie ont constaté, comme Asaph, que s’approcher de Dieu était bon pour eux. — Ps. 73:28.

Il est plus conforme au grec de traduire : découvertes à ses yeux ; c’est à lui que nous devons rendre compte, ou, suivant une autre interprétation : « que nous avons affaire ». Cette dernière proposition renferme, en grec, un jeu de mots : le mot que nous traduisons par compte à rendre est le même que le mot parole. Si nous n’obéissons pas quand Dieu nous parle, c’est nous qui aurons à parler à Dieu, quand il s’agira de nous justifier devant son tribunal.