Celle-ci est enfin l’os de mes os et la chair de ma chair (Gen. 2:23).

Mardi 28 janvier

Celle-ci est enfin l’os de mes os et la chair de ma chair (Gen. 2:23).

Adam, le premier homme, débordait de joie : il avait désormais une femme ! Pas étonnant qu’il ait été emporté par un élan poétique ! Cette femme d’une remarquable beauté, Jéhovah l’avait créée à partir d’une côte qu’il avait prise de l’homme après avoir plongé celui-ci dans un profond sommeil. Plus tard, Adam l’a appelée Ève. Dieu les a unis par le mariage. Et comme Ève avait été créée à partir d’une côte d’Adam, ils étaient plus proches l’un de l’autre que ne le seront jamais un mari et sa femme. La sagesse incomparable de Jéhovah l’a conduit à doter les humains de la capacité d’éprouver des sentiments amoureux. De ce fait, un homme et une femme peuvent ressentir une attirance mutuelle. « L’homme et la femme qui se marient s’attendent à partager une intimité sexuelle et à rester amoureux toute leur vie », lit-on dans une encyclopédie (The World Book Encyclopedia). Quantité de serviteurs de Jéhovah goûtent ce bonheur. Bien entendu, ce n’est pas Dieu qui décide des mariages, mais, dans ce domaine comme dans bien d’autres, il guide les chrétiens qui recherchent sa direction et se laissent influencer par son esprit (Gal. 5:18, 25). w12 15/5 1:1-3.

Jéhovah créa Ève, la première femme, à partir de l’une des côtes d’Adam. Elle était donc de la même “espèce” que l’homme, “l’os de [ses] os et la chair de [sa] chair”, et non un animal inférieur. En harmonie avec ce fait, le récit divinement inspiré déclare: “C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et il devra s’attacher à sa femme, et ils devront devenir une seule chair.” (Genèse 2:23, 24). Le mot hébreu traduit par le verbe “s’attacher” signifie littéralement “adhérer très fortement, comme avec de la colle”. (Lexique hébreu et chaldéen du texte de l’Ancien Testament [angl.], de Gesenius.) Ce terme suggère que les conjoints devraient être des compagnons inséparables. Selon un autre bibliste, “il évoque davantage que l’union sexuelle d’un homme et d’une femme, et a trait à l’ensemble de leurs relations”. Ainsi, le mariage n’est pas un caprice, mais un lien permanent. Et même si elle est parfois mise à l’épreuve, cette union s’avère généralement indéfectible quand les conjoints se respectent mutuellement. — Matthieu 19:3-9.