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Pour le Vatican, le célibat des prêtres «n'est pas un dogme»

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Psalmiste
Josué
6 participants

Aller en bas  Message [Page 1 sur 1]

Josué

Josué
Administrateur

Pour le Vatican, le célibat des prêtres «n'est pas un dogme»
Serait-ce le début d'une petite révolution au Vatican ? Le nouveau numéro 2 de l'Eglise catholique, Pietro Parolin, 58 ans, actuellement nonce apostolique au Venezuela, estime dans un entretien avec le journal local «El Universal» que le célibat des prêtres «n'est pas un dogme» et constitue un précepte dont il est possible de «discuter».
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«Tenir compte de l'ouverture à l'air du temps»

Le célibat «n'est pas un dogme et on peut en discuter car c'est une tradition ecclésiastique», a ainsi déclaré Mgr Parolin dans cette interview publiée dimanche, admettant que ce débat était «un défi» pour le pape François, qui l'a désigné le 31 août secrétaire d'Etat du Vatican. «L'effort qu'a fait l'Eglise pour instaurer le célibat des prêtres doit être considéré. On ne peut pas dire, simplement, qu'il appartient au passé. C'est un grand défi pour le pape (...) et toutes ces décisions doivent être prises dans le but d'unir l'Eglise, pas de la diviser», a poursuivi l'ecclésiastique. Il faut «tenir compte, au moment de prendre des décisions, de ces critères (la volonté de Dieu, l'histoire de l'Eglise)» de même que de l'ouverture à l'air du temps», a encore estimé celui qui remplacera le controversé Tarcisio Bertone à compter du 15 octobre.

Mgr Parolin a également parlé des changements au Vatican, promus par le pape François. Pour lui, ils peuvent être obtenus avec «un esprit démocratique» et par une direction «collégiale de l'Eglise où peuvent s'exprimer toutes les tendances», avant d'ajouter qu'«il a toujours été dit que l'Eglise n'est pas une démocratie. Mais il est bon, à notre époque, qu'il y ait un esprit plus démocratique, dans le sens d'une écoute attentive et je crois que le pape en a fait un objectif de son pontificat».
LeParisien.fr
http://www.leparisien.fr/societe/vatican-le-celibat-des-pretres-n-est-pas-un-dogme-11-09-2013-3127853.php

Psalmiste

Psalmiste

Il y a 1 chose que je ne comprends pas !

Pourquoi parmi la plupart des Eglises catholiques d'Orient, les membres du clergé peuvent se marier, alors qu'en Occident, l'Eglise leur met 1 interdit ?

Pourquoi y a-t-il 2 poids 2 mesures ?

Josué

Josué
Administrateur

Il y a que l église catholique qui intedit le mariage .

Josué

Josué
Administrateur




Le célibat des prêtres n'est plus tabou pour le numéro 2 du Vatican




pape françois , vatican
INSTITUTIONS
INTERVIEW. Le nouveau numéro deux du Vatican, Pietro Parolin, n'a pas hésité à expliquer dans une interview que le célibat des prêtres "n'est pas un dogme". Les explications d'Odon Vallet, spécialiste des religions.
Ce n'est pas la première fois que le débat est abordé par un homme d'Eglise. Mais cette fois, il s'agit du n°2 du Vatican. Pietro Parolin, actuellement nonce apostolique au Venezuela, estime dans un entretien avec le journal local El Universal que le célibat des prêtres "n'est pas un dogme". Pour lui, il constitue un précepte dont il est possible de "discuter".

"L'effort qu'a fait l'Eglise pour instaurer le célibat des prêtres doit être considéré. On ne peut pas dire, simplement, qu'il appartient au passé. C'est un grand défi pour le pape (...) et toutes ces décisions doivent être prises dans le but d'unir l'Eglise, pas de la diviser", a poursuivi l'ecclésiastique, désigné le 31 août secrétaire d'Etat du Vatican. "Sur cette question, il y a un réel risque de schisme et de divisions au sein de l'Eglise", explique à MYTF1News Odon Vallet, spécialiste de la religion.

MYTF1News : Que signifie que le célibat des prêtres "n'est pas un dogme" ?

Odon Vallet : Dans l'Eglise catholique, le célibat des prêtres n'est effectivement pas un dogme. C'est une règle de discipline, mais pas un point de foi. C'est une vieille tradition qui remonte au Concile de Latran en 1119.



MYTF1News : Est-ce qu'un tel changement peut voir le jour ?

Odon Vallet : L'important est que le débat soit lancé publiquement. C'est un ballon d'essai pour le Vatican. S'il y a trop de résistances au sein de l'Eglise et des croyants, ils ne le mettront pas en place. S'ils sentent qu'il y a une ouverture, alors une décision sera peut-être prise.

Mais cela est délicat, car sur cette question il y a un réel risque de schisme et de divisions au sein de l'Eglise. C'est bien pour cela que Pietro Parolin reste très prudent lorsqu'il évoque cette question du célibat. Dans son interview, il dit bien qu'il est possible de "discuter" et que toutes ces décisions doivent être prises dans le but d'"unir l'Eglise, pas de la diviser". Mais le problème est surtout de savoir qui peut changer cette règle. Est-ce que c'est le pape seul, le pape avec un synode ou le pape avec un consul œcuménique ?

MYTF1News : Le Pape François a-t-il déjà évoqué la possibilité de revenir sur le célibat des prêtres ?

Odon Vallet : Non, jamais. Mais le pape François connaît bien Pietro Parolin. Ils sont amis depuis longtemps. Le fait qu'il ne se soit pas exprimé montre bien que le célibat des prêtres est un sujet qui est discuté, même si le pape ne l'a jamais abordé publiquement. Il est juste plus facile pour lui que ce soit le numéro deux du Vatican qui parle de ce sujet, plutôt que lui. Cela lui permet de rester prudent.

Josué

Josué
Administrateur

A lire la presse cette semaine, la question du célibat sacerdotal serait relancée, au point que l'on pourrait imaginer prochainement voir des hommes mariés présider des messes catholiques et administrer des sacrements. Mais n'est-ce pas aller un peu vite ? Ce sujet est-il si ouvert que cela ?

De quoi parle-t-on ?
Pour comprendre, il faut déjà revenir aux déclarations précises Mgr Pietro Parolin. Récemment nommé secrétaire d'Etat – comprenez « numéro 2 » – du Vatican par le pape, cet évêque ne prendra ses fonctions que le 15 octobre prochain à Rome. En attendant, il a donné le 8 septembre une interview au quotidien vénézuélien El Universal, durant laquelle le journaliste lui a demandé si le célibat des prêtres était pour l'Eglise un dogme intouchable. Réponse de l'intéressé : « Non, ce n’est pas un dogme de l’Église et il peut être discuté parce que c’est une tradition ecclésiastique ».

Mais l'actuel nonce apostolique au Venezuela a aussitôt nuancé ses propos : « L'effort qu'a fait l'Eglise pour instaurer le célibat des prêtres doit être considéré. On ne peut pas dire, simplement, qu'il appartient au passé. C'est un grand défi pour le pape, qui est à la tête du ministère de l'unité, et toutes les décisions doivent être prises dans le but d'unir l'Eglise, pas de la diviser. Aussi nous pouvons parler, réfléchir et approfondir ces sujets et songer à des modifications, mais toujours en tenant compte de l’unité, de la volonté de Dieu, de l'histoire de l'Eglise ou de l'ouverture aux signes des temps ».

Quelle nouveauté ?
Sur le fond, rien de neuf. Le rappel de la distinction entre ce qui relève de la discipline et ce qui est de l'ordre de la tradition est une réponse classique sur cette question des prêtres mariés : pas gravé dans le marbre, mais suffisamment ancré dans les usages – pour des raisons largement débattues au fil du temps – pour ne pas pouvoir être remis en cause du jour au lendemain. Pietro Parolin ne fait donc, en réalité, que répéter la « ligne officielle », romaine, sur le sujet (...)

Josué

Josué
Administrateur

Des hommes mariés qui sont aussi prêtres ? Cette question fait depuis longtemps débat dans l’Église catholique. En exclusivité, La Vie a rencontré le premier francophone ordonné par l’Église catholique, le 25 juin 2005, à Namur.

La lumière du soir entre au cœur de la très vieille maison. «Nous dînons tôt, car nos filles se lèvent aux aurores demain », a prévenu Patrick. Henriette, sa femme, met la dernière main au repas. Marie-Gabrielle, 8 ans, et Amandine, 14 ans, nous rejoignent à table. Henriette, de sa voix claire, entonne un cantique, suivie par ses filles. Patrick chante la partie de basse. Ce bénédicité très simple est celui d’une famille au destin exceptionnel. Cet homme questionnant sa fille sur sa journée d’école, et demandant à sa femme des nouvelles de leur fils aîné qui passe le concours d’entrée à Normale sup, est un prêtre catholique ordonné dimanche dernier, le 26 juin, par l’évêque de Namur, en Belgique.

En décembre 2002, nous révélions l’existence de ces 250 à 300 prêtres ayant femme et enfants, devenus tels par dispense du célibat accordée par Jean PaulII. Tous sont d’anciens pasteurs protestants ou prêtres anglicans qui ont choisi de devenir catholiques et ont reçu l’ordination sacerdotale au terme d’un long parcours. Patrick Balland est le premier francophone parmi ces prêtres mariés, les autres étant principalement anglo-saxons ou allemands. Il nous a reçus à Dave, une petite ville lovée dans une boucle verdoyante de la Meuse, près de Namur quelques semaines avant son ordination.

Patrick Balland, géant au visage souriant, est né il y a 55 ans dans une famille protestante de Genève. Doué pour les disciplines artistiques, il fait des études de dessin, puis d’art dramatique, et se lance dans la mise en scène de nombreuses pièces de théâtre. Pour assurer ses revenus, il travaille le jour à l’Union de Banques suisse. Sur ce fil d’équilibriste, Dieu va venir le bousculer. Il entend peu à peu l’appel à consacrer sa vie au Christ. Dans un lieu de prière chaleureux, où résonnent les chants de Taizé, il s’éprend de la jeune fille qui tient l’orgue, Henriette Picot. C’est le début d’une histoire d’amour rare. Patrick décide de devenir pasteur. À 30 ans, il reprend des études quelques jours après leur mariage. En 1986, son diplôme de théologie couronne une vocation singulière ainsi que le désir profond d’un couple : servir Dieu.

Mais Patrick a une blessure au cœur : celle de la séparation des chrétiens qu’il vit en lui-même comme un clivage... «Quand j’avais 4ans, nous avons déménagé dans le Valais, à Verbier, toujours en Suisse. Il n’y avait pas de temple protestant, alors mon père m’a inscrit au catéchisme dans la paroisse catholique. J’ai même appris à servir la messe d’avant VaticanII ! À l’âge de 8 ans, je suis entré dans un temple protestant et j’ai été saisi par la force de la prédication. Tout au long de ma quête spirituelle, il y a eu ces deux images que j’avais du mal à réconcilier : le prêtre de Verbier célébrant la messe et le pasteur qui prêchait.» Depuis 1967, Patrick part fréquemment en retraite à l’abbaye cistercienne Notre-Dame d’Aiguebelle, dans la Drôme. «C’est là que j’ai été enfanté spirituellement, en particulier par un moine extraordinaire, le père Alexis...» La question de l’Eucharistie obsède le jeune pasteur. «Plus j’avançais dans mon ministère, plus je sentais un manque de plénitude lorsque je célébrais la sainte Cène», se souvient-il. La voie spirituelle de Patrick et d’Henriette peut se résumer à cette avancée, irrésistible, dans la compréhension du mystère du corps et du sang du Christ tel qu’il est défini dans l’Église catholique. Au fil des années, il devient clair à Patrick que derrière sa vocation au pastorat se cache une vocation sacerdotale, ce qui le met en douloureux porte-à-faux. Au cours d’un office de complies à Aiguebelle, il découvre aussi la prière à Marie en chantant le Salve Regina. En 1991, il prend une année de congé du ministère pastoral pour faire le point. Avec Henriette et les enfants, ils sont accueillis aux Béatitudes, une communauté charismatique. Une évidence s’impose : leur chemin vers le catholicisme est irréversible. Le 11 juin 1992, Henriette et Patrick reçoivent le sacrement de confirmation des mains du cardinal Schwery, évêque de Sion. C’est en pleurant que Patrick poste sa lettre de démission de la Compagnie des pasteurs de Genève. «C’était le saut dans le vide. Je n’avais plus de travail. Nous ne savions pas où nous allions», se souvient-il.

Patrick souhaite clairement devenir prêtre. Le premier contact avec la Congrégation pour la doctrine de la foi est encourageant : «Le cardinal Ratzinger nous a fait répondre qu’il avait seulement besoin d’une lettre d’incardination dans un diocèse.» Un vrai parcours du combattant commence. L’archevêque de Genève-Fribourg-Lausanne, Mgr Grab, suit le dossier. La famille de l’ex-pasteur survit grâce à des solidarités providentielles, avant que Patrick gagne sa vie comme aumônier laïc de l’université de Fribourg. Son dossier traîne entre la Suisse et Rome où, à la Congrégation pour la doctrine de la foi, tous ne sont pas sur la ligne d’ouverture que défend, sur ce sujet délicat, le cardinal Ratzinger. On craint soit le «scandale» (les plus traditionnels s’offusquant de cette nouveauté), soit «l’admiration» (les progressistes s’engouffrant dans la brèche pour réclamer l’ordination d’hommes mariés). Finalement, Mgr Grab change de diocèse en 1998. Découragé, Patrick Balland se tourne vers la France, en particulier vers Mgr Guy Bagnard, évêque de Belley-Ars, très sensible à son cas. En 2002, la Conférence des évêques de France, par la voix de Mgr Ricard, répond par la négative sur le principe de l’ordination d’un homme marié. Raison invoquée : seuls des prêtres célibataires des Églises catholiques orientales peuvent théoriquement exercer en France, et non leurs collègues mariés. Ordonner Patrick serait une injustice. Mais à Rome, les Balland peuvent compter sur le soutien ferme de cardinaux aussi divers que Mgr Kasper et Mgr Schönborn, et surtout le cardinal Ratzinger. Finalement, c’est le père Daniel Ange, un ami proche, qui recommande Patrick à Mgr André-Mutien Léonard, évêque de Namur. Celui-ci accepte de recevoir Patrick fin 2002. Le courant passe immédiatement. Mgr Léonard s’active. En Belgique, un ex-pasteur flamand, Gijs Meinesz, a déjà été ordonné prêtre en 2002 dans le diocèse de Hasselt. Enfin, le 7 mai 2004, arrive le feu vert de Jean PaulII. En décembre 2004, Patrick Balland est enfin ordonné diacre, étape nécessaire sur le chemin de l’ordination sacerdotale. Il est logé avec sa famille dans une maison mise à disposition par une bienfaitrice du diocèse à Dave, et ordonné le 26 juin aux côtés de cinq prêtres célibataires.

Il est piquant de relever que ce sont deux évêques réputés conservateurs, Mgr Bagnard et Mgr Léonard, qui se sont montrés les plus actifs sur le dossier. «Dans le diocèse, les prêtres les plus catalogués comme “romains” m’ont témoigné un fort soutien. Ils sont bien dans leurs baskets de célibataire, et ne souhaitent pas un changement de la discipline actuelle», explique Patrick Balland. Comme eux, et bien dans l’esprit de son évêque, l’ancien pasteur espère vivre la dimension la plus «haute» du sacerdoce. Son modèle est le curé d’Ars. «Comme lui, je souhaite être prêtre jusqu’à mon dernier souffle.» Avec lui, pas de risque de tomber dans une dérive «petite-bourgeoise» du ministère sacerdotal. Une crainte majeure de ceux qui, au sein de l’Église catholique, estiment que la dimension prophétique du prêtre, liée à son célibat, serait menacée si l’on permettait l’ordination d’hommes mariés. Pour l’épouse de Patrick, cette longue route n’est pas un hasard. «Dieu voulait nous apprendre la radicalité du sacerdoce d’une autre manière qu’avec le célibat, par tout ce qu’on a traversé, interprète Henriette. Pour le sacerdoce, il faut pouvoir signer à Dieu un chèque en blanc. Patrick signe, je suis cosignataire, ajoute-t-elle. Je n’ai pas à revendiquer le sacerdoce de mon mari, mais j’en suis partie prenante à 100%.» Chaque matin, le couple se retrouve dans l’oratoire aménagé dans les combles de la vieille maison, pour prier.

Musicienne de formation, Henriette a mis son métier en veilleuse depuis plusieurs années. C’est sa voix qui répond au téléphone quand Patrick n’est pas disponible. Mieux que sur l’expérience antérieure d’un couple pastoral, réussie pendant sept ans à la paroisse protestante de Cartigny, en Suisse, c’est sur un tandem soudé par l’épreuve que peut se reposer l’Église de Namur. Le risque d’une crise conjugale postordination – risque que certains responsables catholiques estiment important si l’on venait à ordonner des hommes mariés, dont le couple serait catapulté dans une situation inédite – est ici quasi nul. Leurs quatre enfants ont vécu toutes les étapes du parcours de leurs parents, comme en témoigne l’aîné, Jean-Raphaël, 21ans, actuellement en khâgne à Lyon : «J’avais 8ans quand mes parents sont devenus catholiques. Je les ai toujours soutenus, dans les moments douloureux. Nous avons beaucoup prié ensemble. Je ressens aujourd’hui beaucoup de joie : mes parents sont comme transfigurés par cet aboutissement.» Dans une famille tellement centrée sur cette vocation paternelle, comment se situe-t-il dans la foi ? «J’ai fait tout un chemin spirituel en dehors de mes parents, pour trouver ma place dans l’Église catholique.»

À partir de septembre 2005, Patrick Balland sera intégré à l’équipe pastorale du secteur de Dave. Il sera payé, comme tous les prêtres belges, par le ministère de la Justice... «Un salaire correct», estime-t-il, auquel s’ajoutent les allocations familiales. Une grande partie de son temps sera consacrée à la Fraternité Maria-Gabriella, qu’il a fondée en 2001 avec Henriette, en union avec le couvent trappiste de Vitorchiano, au nord-ouest de Rome. Ce mouvement de prière pour l’unité des chrétiens doit son nom à une religieuse sarde, Maria-Gabriella Sagheddu, béatifiée par Jean PaulII en 1983. Mentionnée dans l’encyclique Ut Unum Sint de 1995, cette jeune trappistine entendit parler, en 1935, du message lancé depuis la France par le père Couturier pour la création d’une semaine de prière pour l’unité. Elle décida d’y consacrer sa vie jusqu’à sa mort prématurée en 1939. Sous son patronage, Patrick Balland souhaite relancer un œcuménisme spirituel.

Patrick se sent-il dépositaire d’une mission, celle de faire évoluer la position de Rome sur l’obligation du célibat sacerdotal ? Loin de se faire le militant d’une cause, il parle d’humilité. «Henriette et moi sentons bien qu’après l’ordination, nous allons devoir réajuster spirituellement notre vie », confie-t-il. À entendre ce témoignage, on se demande cependant si la grâce donnée par Dieu de vivre le sacerdoce dans le mariage n’est pas aussi rare que celle donnée au prêtre pour assumer le sacerdoce dans le célibat.

Psalmiste

Psalmiste

Josué a écrit:Il y a que l église catholique qui intedit le mariage .
Non, le catéchisme dit que les écclésiastiques des églises catholiques d'orient, peuvent se marier.

epourkwapa



Bonjour !

C'est une avancée ne trouvez-vous pas ?

Josué

Josué
Administrateur

Bonjour.oui mais rien n est encore fait.

Psalmiste

Psalmiste

epourkwapa a écrit:Bonjour !

C'est une avancée ne trouvez-vous pas ?
Bof... C'est 1 goute d'eau dans l'océan, car s'il y avait que ca dans l'Eglise catholique qui n'est pas en accord avec la bible... Sad

Josué

Josué
Administrateur

en fait l'église et comme l'éducation national.c'est un mammouth et pour faire bougé un mammouth il faut du temps.

Josué

Josué
Administrateur

un peu d'humour.
Pour le Vatican, le célibat des prêtres «n'est pas un dogme» Mariag10

Josué

Josué
Administrateur

L'Eglise catholique ordonne un séminariste marié
On ne parle pas ici d'une communauté catholique de rite oriental, mais du premier séminariste marié, issu de l'anglicanisme, ordonné prêtre par l'Eglise catholique le week-end dernier, selon le journal The Tablet (en anglais). Evénement rarissime, c'est Benoît XVI lui-même qui avait autorisé qu'Andrew Harding, un Canadien formé au Royaume-Uni, soit ordonné prêtre.

Josué

Josué
Administrateur

voila la traduction.
Séminariste marié ordonné prêtre
22 Septembre 2013

Le premier homme marié à devenir prêtre catholique sans avoir été ordonné dans l'Église d'Angleterre a été ordonné week-end dernier.

Andrew Harding, un Canadien avec une femme, Janina, et ses deux enfants, se tourna vers l'Eglise catholique tandis que la formation à la prêtrise anglicane en Angleterre. Il a reçu l'autorisation d'être ordonné par le pape Benoît XVI émérite.

Son ordination dans l'église de Notre-Dame des Victoires à Southwell, Nottinghamshire a été menée par l'évêque de Nottingham, Malcolm McMahon.

Fr Harding est un membre de l'ordinariat personnel de Notre-Dame de Walsingham, mis en place par le pape Benoît XVI pour les anglicans mécontents.

Avant de rejoindre l'ordinariat Fr Harding avait formé au Collège de la Résurrection à Mirfield, West Yorkshire. Il s'est ensuite rendu au Séminaire de St John, Wonersh de devenir le premier séminariste pour l'ordinariat.

Ce week-end une lettre est lue dans les paroisses de Mgr Keith Newton, l'ordinaire de l'ordinariat, encourageant les catholiques à soutenir le groupe en soulignant qu'un certain nombre de ses prêtres mariés avait connu "une grande incertitude financière." L'archevêque de Westminster, Vincent Nichols, a également écrit aux paroisses catholiques exhortant à soutenir l'ordinariat.
http://www.thetablet.co.uk/latest-news/5679

Josué

Josué
Administrateur

Pour le Vatican, le célibat des prêtres «n'est pas un dogme» Caliba10

Josué

Josué
Administrateur

dictionnaire encyclopédique de la bible.
Pour le Vatican, le célibat des prêtres «n'est pas un dogme» Caliba10

Psalmiste

Psalmiste

Josué a écrit:un peu d'humour.
Pour le Vatican, le célibat des prêtres «n'est pas un dogme» Mariag10

Ah ah ah... Elle est pas mal celle la Smile

Josué

Josué
Administrateur

Les prêtres vont-ils finir par pouvoir se marier ?

Vingt-six compagnes de prêtres ont écrit au pape pour lui demander d'ouvrir une réflexion sur le célibat sacerdotal. Francetv info revient sur cette question polémique qui refait régulièrement surface.
"Nous aimons ces hommes et ils nous aiment" : vingt-six Italiennes compagnes de prêtres catholiques ont envoyé une lettre ouverte au pape pour lui demander de réfléchir au célibat sacerdotal. Ce courrier, envoyé en recommandé au Vatican, a été publié samedi 17 mai par le site spécialisé dans les informations religieuses Vatican Insider (en anglais), qui a pu en obtenir une copie.

Ces vingt-six femmes, originaires "de toutes les régions d'Italie (et pas seulement)", qui signent de leur prénom suivi de l'initiale de leur nom, expliquent vouloir "avec humilité, porter aux pieds [du pape] [leur] souffrance jusqu'à ce que quelque chose change, non seulement pour [elles], mais aussi pour le bien de toute l'Eglise". Le débat du célibat des prêtres dans l'Eglise catholique n'est pas une nouveauté. La position du Vatican semble-t-elle s'infléchir ? Le mariage des prêtres est-il pour bientôt ?

En fait, les prêtres mariés ou en couple sont nombreux
Les histoires de prêtres démis de leur fonction, car ils vivaient en couple sont nombreuses, et ils seraient ainsi des milliers à vivre leur amour en secret. Il est donc très compliqué d'obtenir des chiffres fiables. "Rien qu'en Italie, 8 000 à 10 000 prêtres vivent en couple, et ils sont près de 120 000 dans le monde", estime Mauro Del Nevo, président d'une association de défense des compagnes de prêtres, sur Vatican Insider.

Mais certains n'ont pas à se cacher. Etablie par Jean-Paul II, une exception peu connue à la règle du célibat existe. Elle concerne les anciens pasteurs protestants ou anglicans convertis au catholicisme. Le Vatican les autorise à rester mariés (et pères) lorsqu'ils sont ordonnés prêtres.

Pourquoi pas ? Des hommes d'Eglise se sont déjà prononcés pour
De nombreux hommes d'Eglise ont évoqué, ces dernières années, une évolution possible du célibat des prêtres. En septembre, le débat a été rouvert par le numéro 2 du Vatican, en personne. Le nouveau secrétaire d'Etat du Saint-Siège, Mgr Pietro Parolin, avait affirmé lors d'une interview à un magazine vénézuélien : "Le célibat des prêtres n'est pas un dogme et on peut en discuter, car c'est une tradition ecclésiastique." Et d'ajouter que ce débat constituerait un "défi" pour François.

Mais depuis, rien de nouveau. Benoît XVI, avant de devenir pape, avait tenu un discours similaire quelques années auparavant. Alors chef de la Congrégation pour la doctrine de la foi, le cardinal Joseph Ratzinger avait jugé, dans un livre d'entretiens publié en 1997, Le Sel de la terre, que le célibat des prêtres n'était "certainement pas un dogme". Une autre figure éminente de l'Eglise catholique, le cardinal brésilien Claudio Hummes, un proche du pape François, avait fait, lui aussi, sensation en 2006, en lançant l'idée d'une évolution sur le sujet.

La discussion se focalise donc sur le fait que le célibat n'est pas un dogme, mais une discipline. Au contraire des moines, qui choisissent de vivre seuls avec Dieu, les prêtres pouvaient, à l'origine, se marier. Mais la tradition ecclésiastique du célibat s'est imposée au fil des siècles jusqu'au concile du Latran de 1139, où la règle s'est durcie avec l'interdiction du mariage. Pour l'historien et journaliste Hervé Yannou, auteur de Jésuites et compagnie, l'interdiction a été instaurée pour des questions très pratiques de gestion des ressources humaines, pour "ne pas avoir à charge toute la famille du prêtre, et le laisser à sa mission apostolique". Elle visait aussi à mettre fin aux problèmes héréditaires posés par les descendants des évêques.

Peut-être, car il faut trouver des solutions à la pénurie de prêtres
Autoriser le mariage des prêtres pour endiguer la crise des vocations ? L'Eglise s'inquiète en effet du manque de candidats en Europe. Même les pays les plus catholiques, comme l'Espagne et l'Italie, commencent à être touchés par la pénurie. "De plus, l'âge moyen des prêtres en France est de 70 ans", souligne Hervé Yannou. Un problème pour les évêques, comme le relate Le Figaro : "Les prêtres étaient 50 000 en 1970, ils seront 6 000 en 2020. Un évêque résume le problème : 'J'ordonne un prêtre par an, j'en enterre douze.'"

Autre souci : des prêtres renoncent à leur ministère, rapporte le Vatican Insider (en anglais). Selon le site, qui relaie un calcul effectué par le quotidien Osservatore romano, 46 000 prêtres auraient abandonné la prêtrise (tous motifs confondus) entre 1970 et 1995. Mauro Del Nevo estime, quant à lui, que 500 à 700 prêtres retournent à l'état laïc chaque année, essentiellement en raison d'une relation avec une femme.

Endiguer l'hémorragie en autorisant les unions ? Hervé Yannou n'y croit pas. "Le fait de ne pas pouvoir se marier n'est pas dissuasif pour ceux qui ont la vocation. La vraie réponse de l'Eglise pour pallier le manque de prêtres est de s'ouvrir beaucoup plus aux laïcs et de donner une place plus importante aux femmes." Des pratiques qui existent déjà dans certaines communes. Parfois, lorsque le sacrement n'est pas nécessaire, un laïc peut remplacer un prêtre à un enterrement ou à une préparation de mariage.

Non, car l'Eglise et François ne le souhaitent pas
Pour Hervé Yannou, "l'Eglise n'est absolument pas prête à revoir sa position. En parler ne veut pas dire que cela va évoluer." Si son numéro 2 et quelques-uns de ses proches se sont montrés favorables à une réflexion sur la question, le pape François est toujours resté prudent. Jamais il n'a fait allusion à un quelconque changement.

Dans son livre d'entretiens avec le rabbin Abraham Skorka Sur la terre comme au ciel, il se montre même formel : "Pour l'instant, on maintient la discipline du célibat." Toutefois, il ajoute : "C'est un thème objet de discussions. Avec pragmatisme, on pourrait dire que cela nous fait perdre de la main-d'œuvre. Si l'Eglise occidentale devait revoir le thème du célibat, elle le ferait pour des raisons culturelles, mais pas comme une option universelle."
http://www.francetvinfo.fr/monde/les-pretres-vont-ils-finir-par-pouvoir-se-marier_605511.html#xtor=EPR-2-[newsletterquotidienne]-20140523-[lespluspartages/titre1]

samuel

samuel
Administrateur

Je pense que ce n'est pas encore pour demain.la tradition est trop encrée.

Psalmiste

Psalmiste

On voit que l'Eglise est en manque de prêtre !

Karlnar2



epourkwapa a écrit:Bonjour !

C'est une avancée ne trouvez-vous pas ?

Oui. Mais une religion ne devrait pas avoir besoin de débattre de doctrine comme ça. Surtout s'ils disent être guidés par quelqu'un qui parle à Dieu/parle pour Dieu.

Mais ce n'est que ma pensée Smile

samuel

samuel
Administrateur

Avec le temps elle sera obligé de revenir à ce que dise les écritures sur cette question.
Paul est très clair dans son épître à Timothée.

Karlnar2



Autant se tourner vers la Genèse, ou Dieu donne le commandement a l'homme de remplir la terre. Ce commandement est toujours d'actualité, même pour les prêtres!

En plus, les prêtres de l'ancien testament se mariaient bien...

Josué

Josué
Administrateur

mais aussi chez les premiers chrétiens.cette interdiction et venu assez tard dans l'histoire de l'église catholique.

samuel

samuel
Administrateur

Célibat des prêtres: le pape promet des «solutions»
Mis à jour à 13:14
Le pape François a rappelé que des prêtres peuvent se marier dans certaines Eglises orientales sous tutelle du Vatican.
2 commentaires

Le pape François a promis des «solutions» à la question du célibat des prêtres, en soulignant que «cela prendra du temps», dans une interview publiée dimanche par le quotidien italien La Repubblica, aussitôt démentie par le Vatican.

A la question de savoir si les prêtres catholiques pourraient être autorisés un jour à se marier, le pape a rappelé que le célibat des prêtres a été institué 900 ans après la mort de Jésus-Christ et que les prêtres peuvent se marier dans certaines Eglises orientales sous tutelle du Vatican. «Il y a vraiment un problème, mais il n'est pas majeur. Cela prendra du temps, mais il y a des solutions et je vais les trouver», a-t-il déclaré, sans donner plus de détails.

Abus sexuels

Dans l'interview, le pape a également condamné les violences sexuelles contre les enfants, qualifiées de «lèpre» dans l'Eglise, qui concerne 2% du clergé - des prêtres et «même des évêques et des cardinaux», citant les chiffres donnés par ses services.

Mais le porte-parole du Vatican, Federico Lombardi a affirmé dimanche dans un communiqué que les citations reprises par le journal italien ne correspondaient pas à ce que le pape avait lui-même déclaré. Il n'a toutefois pas révélé quelles avaient été les véritables déclarations du pape dans cette interview: un tête-à-tête entre François et le journaliste de La Repubblica. «Il ne s'agit pas d'une interview au sens normal du terme», a-t-il toutefois déclaré, accusant le quotidien «de manipuler des lecteurs ingénus».

L'interview est la troisième d'une série accordée par le pape au fondateur du quotidien de gauche La Repubblica, Eugenio Scalfari, 90 ans, journaliste et intellectuel athée.Après la publication de ces précédents entretiens, le Vatican avait déjà procédé à des mises au points.

(afp)

chico.

chico.

Déjà il dit que ça prendra du temps.donc les prêtres devront encore attendre et certains ne verront pas cette (réforme) de leur vivant.

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