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L'Église Romaine et la Bible

4 participants

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1L'Église Romaine et la Bible Empty L'Église Romaine et la Bible Lun 27 Mai - 22:49

Josué

Josué
Administrateur

L'Église Romaine et la Bible
On se demande souvent quelle est la véritable attitude officielle de l'Église romaine à propos de la lecture de la Bible par les fidèles, et aussi si l'Église romaine, comme telle, fait quelque chose pour répandre les Écritures. Voici la réponse à ces questions
L'interdiction portée par l'Église romaine de lire les livres saints remonte, comme on l'a vu point 5 – chapitre 2 de la partie 1 (Jusqu’au 16° siècle), au concile de Toulouse en 1229. Voici les principales décisions ou instructions qui sont intervenues depuis.
Citons d'abord les décrets du concile de Trente. Voici les paragraphes 16 et 17 de la session IV, sur «l'usage des saints livres» (*).

(*) Histoire du Concile de Trente de PALLAVICINI, traduite et publiée par l'abbé Migne (1844), colonnes 20, 21. Nous modifions la traduction dans deux ou trois endroits pour la rendre plus exacte. On trouvera plus loin (point 29.4 du texte global = point 1.4 de la partie 7 «L’Église romaine et la Bible»), le paragraphe 15, qui indique l'adoption de la Vulgate par le Concile, et le sens de cette adoption.

§ 16. Pour arrêter et contenir les esprits agressifs (petulantia), le Concile ordonne que dans les choses de la foi ou de la conduite en tant que celle-ci concerne le maintien de la doctrine chrétienne, personne, se confiant en son propre jugement, n'ait l'audace de tirer l'Écriture sainte à son sens particulier, ni de lui donner des interprétations, ou contraires à celles que lui donne et lui a données la Sainte Mère l'Église à qui il appartient de juger du véritable sens et de la véritable interprétation des Saintes Écritures, ou opposées au sentiment unanime des Pères, encore que ces interprétations ne dussent jamais être publiées (*1). Les contrevenants seront déclarés par les ordinaires (*2), et soumis aux peines fixées par le droit.
Le pape Pie IV, en 1564, défendit, par la quatrième règle de l'Index, la lecture de la Bible en langue vulgaire.
Comme l'expérience prouve, dit cette règle de l'Index, que si l'on permet indistinctement la lecture de la Sainte Bible, il en arrivera par la témérité des hommes plus de mal que de bien, il dépendra de la discrétion de l'évêque de pouvoir accorder, sur l'avis du curé ou du confesseur, la lecture d'une version de la Bible en langue vulgaire.
Sixte V et Clément VIII agirent de même. Le pape Benoît XIV, en 1757, spécifia quelles étaient les versions permises.
Les versions de la Bible vulgaire, dit-il, ne doivent être permisese que lorsqu'elles sont publiées avec des notes tirées des Saints Pères ou d'autres auteurs savants et catholiques.
Pie VII adressa, le 28 juin 1816, à l'archevêque de Gnesne, métropolite de Pologne, la bulle suivante :

Je déclare que les associations formées dans la plus grande partie de l'Europe, pour traduire en langue vulgaire et répandre la loi de Dieu, me font horreur, et qu'elles tendent à renverser la religion chrétienne jusque dans ses fondements, qu'il faut détruire cette peste par tous les moyens possibles, et dévoiler les machinations impies de ces novateurs, en prévenant le peuple contre de telles embûches, dressées pour les précipiter dans une ruine éternelle.

Josué

Josué
Administrateur

En 1229, le concile de Toulouse publiait le canon suivant :
" Nous prohibons aussi qu'on permette aux laïcs d'avoir ces livres de l'Ancien Testament et du Nouveau Testament, à moins que quelqu'un ne désire par dévotion posséder un psautier ou un bréviaire pour le Service divin, ou les heures de la bienheureuse Vierge. Mais nous leur défendons très expressément d'avoir en langue vulgaire même les livres ci-dessus".

Psalmiste

Psalmiste

Pourtant voici ce qu'enseigne l'Eglise dans le catéchisme :

133 L’Église " exhorte instamment et spécialement tous les chrétiens (...) à acquérir, par la lecture fréquente des divines Écritures, ‘la science éminente de Jésus-Christ’ (Ph 3, Cool. ‘En effet, ignorer les Écritures, c’est ignorer le Christ’ (S. Jérôme, Is. prol. : PL 24, 17B) " (DV 25).

Josué

Josué
Administrateur

Psalmiste a écrit:Pourtant voici ce qu'enseigne l'Eglise dans le catéchisme :

133 L’Église " exhorte instamment et spécialement tous les chrétiens (...) à acquérir, par la lecture fréquente des divines Écritures, ‘la science éminente de Jésus-Christ’ (Ph 3, Cool. ‘En effet, ignorer les Écritures, c’est ignorer le Christ’ (S. Jérôme, Is. prol. : PL 24, 17B) " (DV 25).
mais l'église interdisait la traduction de la bible en langue vulgaire.

Josué

Josué
Administrateur

Dans l'empire romain, le latin était devenu la langue universelle. La Bible a été écrite en hébreu pour l'Ancien Testament, et en grec pour le Nouveau Testament. Quand elle fut traduite en latin, davantage de gens purent la lire. Toutefois, avec l'effondrement de l'empire romain, le latin fut de moins en moins parlé. Finalement, seuls les érudits pouvaient le comprendre. La grande majorité du peuple ne parlait plus le latin.

A partir de 1080, suite à de nombreux incidents, le Pape, les Conciles de l'Eglise et les évêques finirent par interdire la traduction de la Bible dans la langue vernaculaire, c'est-à-dire dans la langue parlée par tout le monde (note 2). Des hommes comme William Tyndale furent brûlés comme hérétiques pour avoir traduit la Bible en anglais (note 3).

Même les laïcs n'étaient pas autorisés à lire la Bible en latin. Le seul fait de lire la Bible était considéré comme une preuve d'hérésie. Des hommes et des femmes furent brûlés vifs pour avoir lu la Bible en latin .

Les gens désiraient tellement savoir ce qui était écrit dans la Bible que lorsqu'une traduction de la Bible en anglais fut enfin disponible, les gens s'entassèrent dans l'église où se trouvait cette traduction. Les gens se relayèrent pour lire cette Bible à haute voix. Tant qu'ils disposèrent de lumière, ils continuèrent à la lire, pendant que les foules écoutaient attentivement .
Paul Johnson, "A History of Christianity", page 273.

philippe83


MODERATEUR
MODERATEUR

Voici ce que démontre l'ouvrage suivant...(qui va totalement dans le sens de Josué)
L'Église Romaine et la Bible Img16610

Josué

Josué
Administrateur

et voila ce qui est dit
L'interdiction portée par l'Église romaine de lire les livres saints remonte, comme on l'a vu point 5 – chapitre 2, au concile de Toulouse en 1229. Voici les principales décisions ou instructions qui sont intervenues depuis.
Citons d'abord les décrets du concile de Trente. Voici les paragraphes 16 et 17 de la session IV, sur «l'usage des saints livres» (*).

(*) Histoire du Concile de Trente de PALLAVICINI, traduite et publiée par l'abbé Migne (1844), colonnes 20, 21. Nous modifions la traduction dans deux ou trois endroits pour la rendre plus exacte. On trouvera plus loin (point 29.4 du texte global = point 1.4 de la partie 7 «L’Église romaine et la Bible»), le paragraphe 15, qui indique l'adoption de la Vulgate par le Concile, et le sens de cette adoption.

§ 16. Pour arrêter et contenir les esprits agressifs (petulantia), le Concile ordonne que dans les choses de la foi ou de la conduite en tant que celle-ci concerne le maintien de la doctrine chrétienne, personne, se confiant en son propre jugement, n'ait l'audace de tirer l'Écriture sainte à son sens particulier, ni de lui donner des interprétations, ou contraires à celles que lui donne et lui a données la Sainte Mère l'Église à qui il appartient de juger du véritable sens et de la véritable interprétation des Saintes Écritures, ou opposées au sentiment unanime des Pères, encore que ces interprétations ne dussent jamais être publiées (*1). Les contrevenants seront déclarés par les ordinaires (*2), et soumis aux peines fixées par le droit.

(*1) Etiamsi nullo unquam tempore in lucem edendae forent. Donc, ce que le Concile interdit, ce n'est pas seulement de publier, c'est aussi de concevoir des interprétations contraires à celle de l'Église.
(*2) L'Ordinarius, c'est le chef du diocèse.

§ 17. Voulant aussi, comme il est juste et raisonnable, mettre des bornes en cette matière à la licence des imprimeurs, qui, maintenant sans règle et sans mesure, c'est-à-dire croyant que tout leur est permis, non seulement impriment sans permission des supérieurs ecclésiastiques les livres mêmes de l'Écriture sainte avec des explications et des notes de toutes mains indifféremment, donnant bien souvent une fausse indication du lieu de l'impression, et souvent même le supprimant tout à fait ainsi que le nom de l'auteur, ce qui est un abus encore plus considérable; mais se mêlent aussi de débiter au hasard et d'exposer en vente sans distinction toutes sortes de livres imprimés çà et là, de tous côtés ; — le Saint Concile a résolu et ordonné qu'au plus tôt l'Écriture sainte, particulièrement selon cette édition ancienne et vulgate, soit imprimée le plus correctement qu'il sera possible, et qu'à l'avenir il ne soit permis à personne d'imprimer aucuns livres traitant de choses saintes sans le nom de l'auteur, ni même de les vendre ou de les garder chez soi, s'ils n'ont été examinés auparavant et approuvés par l'ordinaire, sous peine d'anathème et de l'amende pécuniaire portée au canon du dernier concile de Latran. Et si ce sont des réguliers, outre cet examen et cette approbation, ils seront encore obligés d'obtenir permission de leurs supérieurs, qui feront la revue de ces livres suivant la forme de leurs statuts. Ceux qui les débiteront ou les feront courir en manuscrits sans avoir été auparavant examinés et approuvés, seront sujets aux mêmes peines que les imprimeurs, et ceux qui les auront chez eux ou les liront, s'ils n'en déclarent les auteurs, seront eux-mêmes traités comme s'ils en étaient les auteurs propres. Cette approbation que nous désirons à tous les livres sera donnée par écrit et sera mise en vue à la tête de chaque livre, qu'il soit imprimé ou écrit à la main; et le tout, c'est-à-dire tant l'examen que l'approbation, se fera gratuitement, afin qu'on n'approuve que ce qui méritera approbation, et qu'on rejette ce qui devra être rejeté.

Dans la Profession de foi de Trente, que doivent, d'après son titre, accepter tous les ecclésiastiques romains, on lit, article XXI :
Nous confessons que l'Écriture sainte est imparfaite et lettre morte tant que le Souverain Pontife ne l'a pas expliquée et n'en a pas permis la lecture aux laïques (*).

philippe83


MODERATEUR
MODERATEUR

L'Église Romaine et la Bible Img16810

philippe83


MODERATEUR
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L'Église Romaine et la Bible Bible_13

10L'Église Romaine et la Bible Empty Re: L'Église Romaine et la Bible Ven 31 Mai - 15:47

Josué

Josué
Administrateur

L'Église Romaine et la Bible Index10
En 1559, le pape Paul IV publia le premier Index, une liste d’ouvrages que les catholiques avaient interdiction de lire, de vendre, de traduire ou de posséder. Il s’agissait de livres jugés nocifs et contraires à la foi et à la morale. L’Index prohibait la lecture des traductions de la Bible en langue vulgaire, ce qui incluait la version de Brucioli. Les transgresseurs étaient excommuniés. En 1596, les règles de l’Index devinrent encore plus restrictives. Il n’était plus possible d’autoriser la traduction ou l’impression de bibles en langue vulgaire. Ces bibles devaient d’ailleurs être détruites.
Par conséquent, les autodafés de bibles sur les parvis des églises se multiplièrent à compter de cette date. Dans l’esprit de la population en général, les Écritures finissaient par être perçues comme un livre venant des hérétiques, et cette image est restée très vive jusqu’à nos jours. Presque toutes les bibles et tous les commentaires bibliques que comptaient les bibliothèques publiques et privées furent détruits, et pendant deux siècles, aucun catholique n’allait traduire la Bible en italien. Les seules bibles qui circulaient dans la péninsule italienne — en secret, par peur des confiscations — étaient celles qu’avaient traduites des érudits protestants. D’où la situation décrite par l’historien Mario Cignoci :
“ Dans les faits, les laïcs n’ont plus lu la Bible pendant des siècles. La Bible est pour ainsi dire devenue un livre oublié, et des millions d’Italiens ont vécu sans en avoir jamais lu une page. ”

Josué

Josué
Administrateur

Psalmiste a écrit:Pourtant voici ce qu'enseigne l'Eglise dans le catéchisme :

133 L’Église " exhorte instamment et spécialement tous les chrétiens (...) à acquérir, par la lecture fréquente des divines Écritures, ‘la science éminente de Jésus-Christ’ (Ph 3, Cool. ‘En effet, ignorer les Écritures, c’est ignorer le Christ’ (S. Jérôme, Is. prol. : PL 24, 17B) " (DV 25).
Tien j'ai trouvé ça concernant le caté.
http://www.scborromeo.org/ccc/ccc_toc.htm

12L'Église Romaine et la Bible Empty Re: L'Église Romaine et la Bible Sam 1 Juin - 14:44

Josué

Josué
Administrateur

L'Église Romaine et la Bible Trente10
DECRET
touchant l'Edition & l'usage des Livres Sacrez.
Voulant aussi, comme il est juste & raisonnable, mettre des bornes en cette matiere à la licence des Imprimeurs ; qui maintenant, sans regle & sans mesure, croyant, pourveû qu'ils y trouvent leur compte, que tout leur est permis, non seulement impriment sans permission des Superieurs Ecclésiastiques, les Livres mesmes de l'Ecriture Sainte, avec des Explications, & des Notes de toutes mains, indifféremment, supposant bien souvent le lieu de l'Impression, & souvent mesme le supprimant tout-à-fait, aussi bien que le nom de l'Auteur, ce qui est encore un abus plus considérable ; mais se meslent aussi de débiter au hazard, & d'esposer en vente, sans distinction, toutes sortes de Livres imprimez çà & là, de tous costez : Le Saint Concile a résolu, & ordonné, qu'au plûtost, l'Ecriture Sainte, particulierement selon cette Edition Ancienne & Vulgate, soit imprimée le plus correctement qu'il sera possible ; & qu'à l'avenir il ne soit permis à personne, d'imprimer, ou faire imprimer aucuns Livres, traitant des choses saintes, sans le nom de l'Auteur, ni mesme de les vendre, ou de les garder chez soy, s'ils n'ont pas esté éxaminez auparavant, & approuvez par l'Ordinaire, sous peine d'Anathême, & de l'amende pécuniaire, portée au Canon du dernier Concile de Latran : Et si ce sont des Réguliers, outre cét éxamen & cette approbation, ils seront encore obligez d'obtenir permission de leurs Supérieurs, qui feront la réveûë de ces Livres, suivant la forme de leurs Status. Ceux qui les débiteront, ou feront courir en manuscrits, sans estre auparavant éxaminez, & approuvez, seront sujets aux mesmes peines que les Imprimeurs ; & ceux qui les auront chez eux, ou les liront, s'ils n'en déclarent les Auteurs, seront eux-mesmes traitez comme s'ils en estoient les Auteurs propres. Cette Approbation que nous desirons à tous les Livres, sera donnée par écrit, & sera mise en veûë, à la teste de chaque Livre, soit qu'il soit imprimé, ou écrit à la main ; & le tout, c'est à dire, tant l'Examen que l'Approbation, se fera gratuitement, afin qu'on n'approuve que ce qui méritera approbation, & qu'on rejette ce qui devra estre rejetté.

13L'Église Romaine et la Bible Empty Re: L'Église Romaine et la Bible Sam 1 Juin - 15:18

Josué

Josué
Administrateur

1179 : Le pape Alexandre III interdit la prédication des Vaudois. Ils prêchaient en employant une traduction de parties de la Bible en langue vulgaire.

1184 : Lors du concile de Vérone en Italie, le pape Lucius III, soutenu par l’empereur romain Frédéric Ier Barberousse, décrète que tous les “hérétiques” qui aiment la Bible et qui persistent à penser ou à enseigner autre chose que le dogme catholique seront excommuniés et remis au pouvoir séculier pour être punis (d’ordinaire par le bûcher).

1199 : Le pape Innocent III condamne la traduction en français des Psaumes, des Évangiles et des épîtres de Paul et interdit les réunions tenues dans le diocèse de Metz, en France, dans le “but coupable” d’étudier les Écritures. Des moines cisterciens brûlèrent toutes les traductions en langue vulgaire qu’ils trouvèrent.

1211 : Par ordre du pape Innocent III, l’évêque de Metz, Bertram, organise une croisade contre tous les lecteurs de la Bible en langue vulgaire et toutes les Bibles découvertes sont brûlées.

1215 : Les trois premiers canons du IVe concile du Latran se rapportent aux hérétiques qui, avec audace, “s’attribuent l’autorité de prêcher”. Le “Dictionnaire de Théologie Catholique” reconnaît que cette mesure était principalement dirigée contre les Vaudois, qui prêchaient avec des Bibles en langue vulgaire.

1229 : Le Canon 14 promulgué par le concile de Toulouse, en France, déclare: “Nous prohibons aux laïques d’avoir les livres de l’Ancien et du Nouveau Testament, à l’exception d’un psautier, et des portions de Psaumes contenues dans un bréviaire, ou les heures de la bienheureuse Vierge. Mais nous leur défendons très rigoureusement d’avoir en langue vulgaire même les livres ci-dessus.”

1246 : Le Canon 36 du concile de Béziers, en France, dit expressément: “Vous veillerez entièrement, selon tout ce que vous saurez être juste et légal, à ce que les livres théologiques ne soient pas possédés, même en latin, par des laïques, ni en langue vulgaire par les clercs.”

14L'Église Romaine et la Bible Empty Re: L'Église Romaine et la Bible Sam 1 Juin - 16:31

chico.

chico.

Il faut savoir que l'église devant le succés des protestant et de la réforme a fait barrage en établisant la contre réforme.

15L'Église Romaine et la Bible Empty Re: L'Église Romaine et la Bible Dim 2 Juin - 23:06

Josué

Josué
Administrateur

L'Église Romaine et la Bible Bible_17

16L'Église Romaine et la Bible Empty Re: L'Église Romaine et la Bible Lun 10 Juin - 16:11

Josué

Josué
Administrateur

Jusqu’au début du règne de Louis XIV (1661), la traduction de la Bible en français n’a pas connu de grande nouveauté. Des catholiques comme François Véron ou Michel de Marolles proposent des traductions du Nouveau Testament réalisée à partir du texte grec d’Érasme, car tous deux insistent sur la nécessité de lire la Bible en langue « vulgaire » et non pas dans les langues savantes. Leur démarche novatrice suscite de fortes réactions de la part de l’autorité ecclésiastique, ce qui limite la portée de leurs travaux.

17L'Église Romaine et la Bible Empty Re: L'Église Romaine et la Bible Mar 11 Juin - 13:49

Josué

Josué
Administrateur

commentaire de la bible Thompson.
L'Église Romaine et la Bible Thomps11

18L'Église Romaine et la Bible Empty Re: L'Église Romaine et la Bible Dim 16 Juin - 18:20

Josué

Josué
Administrateur

DECRET

touchant l'Edition & l'usage des Livres Sacrez.
L E mesme Saint Concile, Considérant qu'il ne sera pas d'une petite utilité à l'Eglise de Dieu, de faire connoistre entre toutes les Editions Latines des saints Livres qui se débitent aujourd'huy, quelle est celle qui doit estre tenuë pour authentique, Déclare & ordonne, que cette mesme Edition Ancienne & Vulgate, qui a déja esté approuvée dans l'Eglise par le long usage de tant de siecles, doit estre tenuë pour authentique dans les Disputes, les Prédications, les Explications, & les Leçons publiques, & que personne, sous quelque prétexte que ce puisse estre, n'ait assez de hardiesse, ou de témérité, pour la rejetter.
De plus, pour arrester, & contenir les esprits inquiets & entreprenans, Il ordonne, que dans les choses de la Foy, ou de la Morale mesme, en ce qui peut avoir relation au maintien de la doctrine Chrestienne, Personne, se confiant en son propre jugement, n'ait l'audace de tirer l'Ecriture Sainte à son sens particulier, ni de luy donner des interprétations, ou contraires à celles que luy donne & luy a donné la sainte Mere Eglise, à qui il appartient de juger du véritable sens & de la véritable interprétation des saintes Ecritures ; ou opposées au sentiment unanime des Peres, encore que ces interprétations ne deussent jamais estre mises en lumiere : Les contrevenans seront déclarez par les Ordinaires, & soumis aux peines portées par le Droit.
Voulant aussi, comme il est juste & raisonnable, mettre des bornes en cette matiere à la licence des Imprimeurs ; qui maintenant, sans regle & sans mesure, croyant, pourveû qu'ils y trouvent leur compte, que tout leur est permis, non seulement impriment sans permission des Superieurs Ecclésiastiques, les Livres mesmes de l'Ecriture Sainte, avec des Explications, & des Notes de toutes mains, indifféremment, supposant bien souvent le lieu de l'Impression, & souvent mesme le supprimant tout-à-fait, aussi bien que le nom de l'Auteur, ce qui est encore un abus plus considérable ; mais se meslent aussi de débiter au hazard, & d'esposer en vente, sans distinction, toutes sortes de Livres imprimez çà & là, de tous costez : Le Saint Concile a résolu, & ordonné, qu'au plûtost, l'Ecriture Sainte, particulierement selon cette Edition Ancienne & Vulgate, soit imprimée le plus correctement qu'il sera possible ; & qu'à l'avenir il ne soit permis à personne, d'imprimer, ou faire imprimer aucuns Livres, traitant des choses saintes, sans le nom de l'Auteur, ni mesme de les vendre, ou de les garder chez soy, s'ils n'ont pas esté éxaminez auparavant, & approuvez par l'Ordinaire, sous peine d'Anathême, & de l'amende pécuniaire, portée au Canon du dernier Concile de Latran : Et si ce sont des Réguliers, outre cét éxamen & cette approbation, ils seront encore obligez d'obtenir permission de leurs Supérieurs, qui feront la réveûë de ces Livres, suivant la forme de leurs Status. Ceux qui les débiteront, ou feront courir en manuscrits, sans estre auparavant éxaminez, & approuvez, seront sujets aux mesmes peines que les Imprimeurs ; & ceux qui les auront chez eux, ou les liront, s'ils n'en déclarent les Auteurs, seront eux-mesmes traitez comme s'ils en estoient les Auteurs propres. Cette Approbation que nous desirons à tous les Livres, sera donnée par écrit, & sera mise en veûë, à la teste de chaque Livre, soit qu'il soit imprimé, ou écrit à la main ; & le tout, c'est à dire, tant l'Examen que l'Approbation, se fera gratuitement, afin qu'on n'approuve que ce qui méritera approbation, & qu'on rejette ce qui devra estre rejetté.
Aprés cela, le Saint Concile désirant encore réprimer cét abus insolent & téméraire, d'employer, & de tourner à toutes sortes d'usages profanes, les paroles & les passages de l'Ecriture Sainte, les faisant servir à des railleries, à des application vaines & fabuleuses, à des flateries, des médisances, & jusques à des superstitions, des charmes impies & diaboliques, des divinations, des sortileges, & des libelles diffamatoires ; Ordonne & commande, pour abolir cette irréverence, & ce mépris des paroles saintes, & afin qu'à l'avenir personne ne soit assez hardi pour en abuser de cette maniere, ou de quelque autre que ce puisse estre, Que les Evesques punissent toutes ces sortes de personnes, par les peines de Droit, & autres arbitraires, comme profanateurs & corrupteurs de la parole de Dieu.

Psalmiste

Psalmiste

Dans la Bible édition papape, il y a plusieurs pages qui vallent le coup d'être lu (pages XII à XIX) !

Si Philippe peut les mettre sur le forum, ce serait sympa !

chico.

chico.

A propos de quoi?

Psalmiste

Psalmiste

chico. a écrit:A propos de quoi?

En gros dans ces pages l'Eglise encourage les catholiques à lire la bible !

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