L’homme “solitaire” qui travaille dur pour amasser des richesses mène sans aucun doute une vie dépourvue de sens. Le sage roi Salomon écrivit : “Il y a quelqu’un de seul, mais pas de second [c’est-à-dire un homme solitaire, qui n’a ni ami ni compagnon] ; il n’a pas non plus de fils ni de frère, mais il n’y a pas de fin à tout son dur travail. De plus, ses yeux ne se rassasient pas de richesse : ‘Et pour qui est-ce que je travaille dur et que je laisse mon âme manquer de bonnes choses ?’ Cela aussi est vanité, et c’est une occupation funeste.” (Eccl. 4:
. Quelle vanité que la vie d’un avare qui n’a ni ami, ni fils, ni frère, et qui ne profite même pas des avantages de son dur travail ! Il ne fait qu’accumuler continuellement des richesses, tout en refusant de dépenser le moindre sou pour s’offrir des choses qui pourraient lui rendre la vie plus douce et plus agréable. Pourtant, quand vient la mort, il est bien obligé de tout laisser derrière lui. Quelle futilité !
Par contre, celui qui travaille avec un véritable ami a un sort bien plus enviable. L’homme sage poursuit en ces termes : “Deux valent mieux qu’un, car ils ont un bon salaire pour leur dur travail.” (Eccl. 4:9). Ils retirent de leur travail en commun un bénéfice, c’est-à-dire un “bon salaire” sous forme d’aide, de réconfort et de protection. Le roi Salomon déclare : “Car si l’un d’eux vient à tomber, l’autre peut relever son compagnon. [Du fait qu’il est peu probable que tous deux tombent en même temps.] Mais qu’adviendra-t-il de celui qui est seul et qui tombe, quand il n’y a pas de second pour le relever ? Par ailleurs, si deux couchent ensemble [par exemple s’ils doivent passer la nuit dans le froid durant un voyage], alors ils se réchaufferont assurément, mais un seul, comment se tiendra-t-il chaud ? Et si quelqu’un était à même de maîtriser un seul [au cours d’un voyage sur une route mal fréquentée, par exemple], deux ensemble pourraient lui résister. Et une corde triple [qui est plus solide qu’une corde à un ou deux fils] ne se rompt pas rapidement.” — Eccl. 4:10-12.
Vivez-vous en accord avec le sens de ces paroles ? Il est sans aucun doute très profitable d’avoir des amis sur qui on peut compter.