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l'église la bible et Tyndale.

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Mikael
Psalmiste
Josué
7 participants

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1l'église  la bible et Tyndale. Empty l'église la bible et Tyndale. Ven 7 Sep - 16:37

Josué

Josué
Administrateur

En 1483, la même année que Luther, naissait, dans le Gloucestershire, William Tyndale. Il fit à Oxford de brillantes études. Il connaissait sept langues, l'hébreu, le grec, le latin, l'anglais, l'italien. l'espagnol, le français, et parlait, dit-on, chacune de ces langues de telle façon qu'on aurait pu croire que c'était sa langue maternelle. À l'université, il rencontra Érasme, qui avait depuis peu achevé la publication du Nouveau Testament grec. Tyndale devint promptement familier avec ce livre merveilleux. Sans doute, il l'étudia tout d'abord en savant. Mais il y trouva bientôt un intérêt supérieur. Comme Luther, et presque en même temps que lui, il lut et relut la Parole divine, et en fut remué jusque dans le fond de son être. Incapable de garder pour lui le trésor qu'il avait découvert, il exhorta les prêtres qu'il rencontrait à faire une étude personnelle de l'Écriture. Un jour, dans la chaleur d'une discussion, il fit sursauter tous ceux qui l'entendirent par une déclaration mémorable, à l'accomplissement de laquelle il consacra dès lors sa vie. «Il vaudrait mieux, disait son adversaire, nous passer des lois de Dieu que de celles du pape». Sur quoi Tyndale se leva, et s'écria, indigné : «Je défie le pape, et toutes ses lois, et si Dieu me prête vie, je ferai qu'en Angleterre le jeune garçon qui pousse la charrue connaisse l'Écriture mieux que le pape!»
Comme l'évêque de Londres, Tunstall, était un ami des lettres, Tyndale lui demanda la permission de travailler dans son palais et sous son patronage à la traduction du Nouveau Testament. Mais l'évêque, plus ami du grec classique que du grec du Nouveau Testament, répondit qu'il n'avait pas de place dans son palais, et qu'il lui conseillait de chercher ailleurs. Un négociant de Londres, Humphrey Monmouth, reçut Tyndale chez lui, et le jeune savant put, une année durant, se consacrer tranquillement à sa tâche.
Les rapports qu'il eut pendant cette année avec les ecclésiastiques de la cité lui montrèrent clairement que quiconque troublerait ces hommes dans leur repos n'aurait aucune pitié à attendre d'eux. Il voyait des gens emprisonnés et mis à mort pour avoir lu ou possédé les écrits de Luther. Il n'ignorait pas qu'une traduction de la Bible en anglais serait considérée comme autrement dangereuse que les livres du réformateur allemand. «Ce n'était pas seulement dans le palais de l'évêque, dit-il, mais encore dans toute l'Angleterre, qu'il n'y avait pas de place pour s'essayer à une traduction des Écritures».
Mais Tyndale n'était pas homme, après avoir mis la main à la charrue, à regarder en arrière. Il avait résolu que cette nouvelle invention, l'imprimerie, servirait à répandre la Parole de Dieu parmi le peuple, et il avait, sereinement, calculé la dépense. S'il fallait l'exil pour atteindre son but, il l'accepterait joyeusement. En mai 1524, il quitta, pour ne plus le revoir, son pays natal. Il se rendit à Hambourg, et là, souffrant de la pauvreté, constamment en danger, le vaillant exilé travailla à sa traduction, et si diligemment, que l'année suivante nous le trouvons à Cologne, confiant à l'imprimeur les feuilles de son Nouveau Testament in-4.
Une grande déception l'attendait. Il avait bien gardé son secret, et il espérait que dans quelques mois sa traduction serait répandue en Angleterre à des milliers d'exemplaires. Mais au moment même où il était tout entier à l'espoir, un message précipité vint l'arracher de chez lui, et le jeter, à moitié fou, chez son imprimeur. Saisissant toutes les feuilles sur lesquelles il put mettre la main, il s'enfuit de la ville. Des ouvriers imprimeurs trop bavards avaient éveillé les soupçons d'un prêtre du nom de Cochlaeus. Celui-ci, en les faisant boire, leur arracha leur secret, et sut ainsi qu'un Nouveau Testament anglais était sous presse. Plein d'horreur devant cette conspiration, «pire, pensait-il, que celle des eunuques contre Assuérus», il informa aussitôt les magistrats, et demanda que les feuilles fussent saisies. En même temps, il envoyait un messager en Angleterre pour avertir les évêques du danger. De là la consternation de Tyndale et sa fuite précipitée.
Avec ses précieuses feuilles, il se réfugia à Worms, où l'enthousiasme pour Luther et pour la Réformation était alors à son comble. Là, il vint enfin à bout de son dessein, et publia, en un format in-4, à trois mille exemplaires, le premier Nouveau Testament complet imprimé en anglais (1525). Puis il alla s'établir à Anvers et se mit à la traduction de l'Ancien Testament. Ayant achevé le Pentateuque, il mit à la voile pour Hambourg afin de l'y faire imprimer. Mais il fit naufrage et perdit presque tout ce qu'il possédait, en particulier ses manuscrits! Il put toutefois, sur un autre navire, achever son voyage, et arriva à Hambourg, où, aidé par un M. Coverdale, il refit sa traduction du Pentateuque. Il rencontra Luther à Wittemberg. Puis il revint à Anvers. Ceci se passait en 1529. Nous avons un peu anticipé. Revenons à 1525.
Après la publication de son Nouveau Testament, mis au courant des agissements de Cochlaeus, et n'ignorant point que les volumes seraient épiés avec un soin jaloux, il fit imprimer à trois mille exemplaires une seconde édition, plus petite, in-8, plus facile à cacher, et prit aussitôt ses mesures pour expédier en Angleterre sa dangereuse marchandise. Dans des caisses, dans des barils, dans des balles de coton, dans des sacs de farine, les volumes partaient, et, malgré toute la vigilance exercée dans les ports, un grand nombre arrivèrent et furent répandus au près et au loin dans le pays.
Les Nouveaux Testaments de Tyndale causèrent une commotion extraordinaire au sein du clergé. Le Nouveau Testament de Wyclef, quoiqu'il fallût des mois pour le copier et qu'il coutât fort cher, avait déjà causé pas mal de trouble. Et voici que ces volumes imprimés se déversaient dans le pays par centaines, et à un prix accessible à tous!
Des agents spéciaux surveillaient étroitement tous les ports. Souvent ils saisissaient les précieux volumes. Ceux qui les avaient fait pénétrer dans le royaume étaient arrêtés et condamnés à faire pénitence. On les faisait monter à cheval, la figure tournée vers la queue de leur monture, chargés d'exemplaires du livre prohibé, dont on les enveloppait par devant et par derrière, ou qu'on suspendait à leurs vêtements, et on les conduisait ainsi au bûcher où, de leurs propres mains, ils devaient jeter ces volumes.
Ainsi, ou autrement, des milliers d'exemplaires furent brûlés. On en brûla notamment à Londres, devant la cathédrale de Saint Paul, «comme un sacrifice de bonne odeur au Tout-Puissant». Tyndale ne se laissait pas émouvoir. Il savait qu'avec la machine à imprimer il pouvait défier tous ses ennemis. «Ils brûlent le Livre, écrivait-il : je m'y attendais. Et dussent-ils me brûler moi-même, si la volonté de Dieu est qu'il en soit ainsi, je dirais la même chose».
Il était de toute évidence qu'on ne pouvait pas empêcher les Nouveaux Testaments de Tyndale de pénétrer dans le pays. Alors l'évêque de Londres eut une idée lumineuse. Il demanda à Augustin Packington, un négociant qui était en relations d'affaires avec la ville d'Anvers :
«Que penseriez-vous d'acheter tous les exemplaires de ce Nouveau Testament qui sont au-delà du détroit?
- Monseigneur, répondit Packington — qui était un ami secret de Tyndale, si tel est votre bon plaisir, je puis vous aider sans doute plus qu'aucun autre négociant de l'Angleterre. Si seulement votre Seigneurie veut payer les volumes — car j'aurai de l'argent à débourser — je crois pouvoir vous assurer que vous aurez tous ceux qui ne sont pas encore vendus.
- Maître Packington, dit l'évêque — il croyait mener Dieu par le bout du doigt, ainsi que s'exprime un chroniqueur, quand c'était le diable, il le vit bien plus tard, qui le tenait par le poignet — faites hâte, procurez-moi ces livres. Je vous donnerai avec plaisir ce qu'ils coûteront, car ce sont de méchants livres, et je suis résolu à les détruire tous et à les brûler devant l'église Saint-Paul».
Quelques semaines plus tard, à Anvers, Packington cherchait et trouvait Tyndale, dont il savait que les ressources étaient fort réduites.
«Maître Tyndale, lui dit-il, je vous ai trouvé un bon acquéreur pour vos livres.
- Et qui donc? demanda Tyndale. — L'évêque de Londres.
- Mais si l'évêque veut ces livres, ce ne peut être que pour les brûler
- Eh bien, qu'importe? D'une manière ou de l'autre, l'évêque les brûlera. Il vaut mieux qu'ils vous soient payés, pour vous permettre d'en imprimer d'autres à leur place».
Et l'affaire fut conclue. L'évêque eut les livres, dit le chroniqueur, Packington eut les remerciements..... et Tyndale eut l'argent

Psalmiste

Psalmiste

Certains TJ pensent que Tyndale serait 1 oint !

Josué

Josué
Administrateur

Dans la Profession de foi de Trente, que doivent, d'après son titre, accepter tous les ecclésiastiques romains, on lit, article XXI :
Nous confessons que l'Écriture sainte est imparfaite et lettre morte tant que le Souverain Pontife ne l'a pas expliquée et n'en a pas permis la lecture aux laïques (*).

Josué

Josué
Administrateur

Voilà une vidéo .
https://www.jw.org/fr/publications/videos/william-tyndale-attachait-valeur-bible-extrait/

Josué

Josué
Administrateur

William Tyndale ou Tindale (né dans le Gloucestershire en 1494 - exécuté par strangulation le 6 octobre 1536 à Vilvorde) est un protestant anglaisconnu comme le premier traducteur du Nouveau Testament depuis le texte grec dans une langue moderne (le moyen anglais). Brillant érudit, il parlait l'hébreu, le grec, le latin, l'espagnol et le français, « si bien que chacune de ces langues aurait pu être sa langue maternelle ».
Influencé par les idées réformatrices de Martin Luther, Tyndale avait rencontré Érasme de Rotterdam, avait découvert son Nouveau Testament grec-latin et s'était mis à le traduire en anglais1. Dans un premier temps, il rechercha la protection de Tunstall, évêque de Londres, mais lorsque ce dernier apprit ses intentions, il lui refusa l'accès à son palais de Lambeth.
S'il existait déjà au Moyen Âge plusieurs versions partielles ou romancées des récits bibliques en langue vernaculaire (vieil anglais, anglo-normand), le courant initié par la publication de la Bible de John Wycliffe fut condamné et la détention non autorisée des Saintes Écritures en anglais était passible en Angleterre de la peine de mort2,3. La traduction de Tyndale est tout à la fois la première bible traduite en anglais depuis les langues anciennes (à savoir la version en hébreu pour l'Ancien Testament, et le texte grec pour le nouveau Testament), la première édition anglaise imprimée, et la première Bible protestante. Elle fut un défi jeté à l’autorité de l'Église catholique et à la législation religieuse anglaise. En 1530, Tyndale écrivit un pamphlet : The Practyse of Prelates, par lequel il dénonçait le divorce de Henri VIII comme contraire aux Saintes Écritures.
Tyndale dut aller dans le Saint Empire pour étudier l'hébreu, car en Angleterre l'Édit d'Expulsion (1290) interdisait la détention de livres en hébreu en Angleterre. Mais en ce début de xvie siècle, les écrits en grec ancien devenaient, pour la première fois depuis des siècles, accessibles à la communauté savante d'Europe. Fort des manuscrits rendus disponibles par la diaspora des érudits byzantins depuis la Chute de Constantinople(1453), Érasme venait de traduire et d'éditer, sous le titre (énigmatique) de « Novum Instrumentum » le texte grec des Saintes Écritures, dépassant la Vulgate. Tyndale, qui partageait l'idéal humaniste d’Érasme, choisit pour sa traduction l’anglais courant (plutôt que l’anglo-normand, plus relevé), langue alors jugée vulgaire, maladroite et roturière ; tout juste l'améliora-t-il par des tournures inspirées du grec classique et l’emploi de mots hébreux « anglicisés », initiative qui fut l'acte de naissance de l'anglais moderne naissant, qui sera la langue de Shakespeare et des grands auteurs de l'ère élisabéthaine2,4. Lorsqu’en 1534 le roi Henri VIII lut le manifeste de Tyndale intitulé « La Soumission du Chrétien » (The Obedience of a Christian Man), il y trouva des raisons de rompre avec Rome4,5.
En 1535, Tyndale fut arrêté et jeté dans les geôles du château de Vilvorde, non loin de Bruxelles. Jugé en 1536, il fut convaincu d’hérésie, exécuté par strangulation, et son cadavre brûlé au bûcher. Ses dernières paroles, par lesquelles il formait le vœu « que le roi d'Angleterre ouvre les yeux », furent presque exaucées moins de deux années plus tard, avec l'impression de la « version autorisée du roi Henri » (Great Bible) destinée à l'Église d'Angleterre — et qui reprenait largement le texte de Tyndale. Par là, la « Bible Tyndale », comme on l'appelait, contribua à l'essor de la Réforme dans le monde anglophone et tout l’Empire britannique. Elle exerça aussi une influence profonde sur la Bible de Genève, qui fut celle de la colonie de Jamestown (fondée en 1607) et du Mayflower (1620). Il n’est pas anodin qu'en 1611, les 54 érudits chargés par le Roi de compiler la Bible du roi Jacques, se soient, à leur tour, beaucoup inspiré de la traduction de Tyndale, et des traductions qui s'étaient appuyées dessus. Selon une étude6, le Nouveau Testament de la Bible du roi Jacques reprendrait 83 % de la « Bible Tyndale », et l’Ancien Testament, 76 %.

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Exécuté pour avoir traduit la bible en anglais.
Et sont but etait louable car il voulait que les gens du peuple puisse la lire dans leur langue.

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

Josué a écrit:Dans la Profession de foi de Trente, que doivent, d'après son titre, accepter tous les ecclésiastiques romains, on lit, article XXI :
Nous confessons que l'Écriture sainte est imparfaite et lettre morte tant que le Souverain Pontife ne l'a pas expliquée et n'en a pas permis la lecture aux laïques (*).
"Profession de foi de Trente", ça n'existe pas. Et d'un.

Et de deux, il est trop facile d'extraire une phrase découpée de son contexte en lui donnant un titre inexistant.
Voici le texte complet de Trente :
http://jesusmarie.free.fr/catechisme_concile_trente.pdf
Donne ton lien qu'on puisse savoir de quoi il en retourne dans ton étrange propos. Attention aux rumeurs fausses anticatholiques qui circulent sur l'internet. Par exemple on trouve ton expression dans un site qui produit un faux document :
http://www.creuset-de-meymans.com/texte_Malveillance_devel._files/La%20malveillance%205%20oct.12.pdf
Merci par avance.

Mikael a écrit:Exécuté pour avoir traduit la bible en anglais.
Et sont but etait louable car il voulait que les gens du peuple puisse la lire dans leur langue.
Les catholiques ne sont pas illettrés. Ils savent lire, calligraphier. Ce qu'ils veulent, c'est comprendre.
La Bible Fillion catholique est la plus complète au monde en terme d'explications & de commentaires savants.
http://jesusmarie.free.fr/bible_fillion.html

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

Patrice1633

Patrice1633
MODERATEUR
MODERATEUR

Aujourdhui nous avons la "Traduction du monde nouveau" qui retabli le nom Divin a sa place

https://www.jw.org/fr/

Josué

Josué
Administrateur

https://data.bnf.fr/fr/11961198/eglise_catholique_sollemnis_professio_fidei/

10l'église  la bible et Tyndale. Empty Re: l'église la bible et Tyndale. Mer 14 Aoû - 17:14

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

Patrice1633 a écrit:Aujourdhui nous avons la "Traduction du monde nouveau" qui retabli le nom Divin a sa place
Bonjour cher Patrice1633, je suis heureux de te lire.
Tu as raison, la TMN a mis le nom divin Jéhovah.

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

11l'église  la bible et Tyndale. Empty Re: l'église la bible et Tyndale. Mer 14 Aoû - 17:42

Patrice1633

Patrice1633
MODERATEUR
MODERATEUR

Mpi aussi Marmhonie,
Je dirait retablis le nom divin a sa place respective

https://www.jw.org/fr/

papy

papy

En automne 1536, William Tyndale fut conduit de sa cellule du château de Wilbord au lieu de son exécution prochaine.
Là, un poteau avait été dressé pour lui. Tyndale a été enchaîné et étranglé à mort avant que son corps ne soit brûlé devant une foule de badauds.
Son crime : Tyndale avait voulu voir si les enseignements de l’Eglise concordaient avec son étude de la Bible.
William Tyndale est mort, convaincu que la Bible, est la Parole de Dieu.
Peter Williams, directeur de la Tyndale House du Centre de recherche biblique : « Tyndale a été le premier à vouloir traduire la Bible à partir des langues originales vers anglais.
Guidi Latré, Université catholique de Louvain « Tyndale est né vers la fin du 15ème siècle. Il était originaire du Cloustcher en Angleterre mais il a eu la possibilité d’étudier à Oxford et de devenir prêtre. »
Peter Williams : « Au 15ème siècle, on opposait une vive résistance à l’idée de rendre La Parole de Dieu accessible au commun peuple »
Karen Limper-Herz, conservatrice en chef (livres imprimés du 16ème siècle) British Library : « A l’Eglise, les gens entendaient leur leader latin et le prêtre l’interprétait pour eux. Ils ne disposaient jamais directement de la Bible. »
Guidi Latré : « Tyndale n’a pas été autorisé à faire cette traduction en Angleterre. Il a demandé à l’évêque de Londres la permission de traduire le Nouveau Testament en anglais à partir du texte original grec mais cette permission ne lui a pas été accordée ».

L’opposition à la traduction de la Bible était si forte que Tyndale écrira plus tard qu’il n’y avait nulle part où l’effectuer en Angleterre. C’est ainsi qu’avec l’aide de commerçants favorables à sa cause, Tyndale a fui en Allemagne où il allait pouvoir plus facilement travailler sur sa traduction en anglais du Nouveau Testament.
En 1525, sa traduction était achevée et prête à être imprimée.
La suite de l’histoire se trouve à la Bibliothèque nationale de Grande-Bretagne à Londres.

Karen Limper-Herz va nous aider à la découvrir.
On a un exemplaire unique de la première édition du Nouveau Testament de Tyndale imprimé à Cologne en 1525.
Le fragment de Cologne est le seul vestige connu de la première édition du nouveau Testament de Tyndale.
Le fait qu’il s’agisse d’un fragment, indique combien l’entreprise était périlleuse.
Un jour où l’imprimeur avait trop bu, il a révélé qu’ils étaient en train d’imprimer une version pro-luthérienne du Nouveau Testament en anglais pour un certain William Tyndale. Les Autorités ont eu vent et ont perquisitionné l’imprimerie. Tyndale et ses associés se sont enfuis jusqu’à Worms en Allemagne et voilà ce qu’ils nous restent aujourd’hui.


La première édition complète de la traduction des Ecritures grecques chrétiennes de Tyndale a finalement été imprimée à Worms en Allemagne en 1526.
Environ 3000 exemplaires ont été imprimés.
Après avoir quitté l’Allemagne, Tyndale s’est installé à Anvers en Belgique. Cette ville grouillante d’activités était idéale pour Tyndale. L’imprimerie y était florissante et son port animé permettait que ses livres atteignent les lecteurs en Angleterre.

Le professeur Guidi Latré a gentiment proposé de me faire visiter les rues où Tyndale avait marché quelques 500 ans plutôt. Il a observé que les gens du commun peuple avaient accès à la Bible en néerlandais. Il voulait qu’il en soit de même en Angleterre.
Si l’on voulait introduire discrètement, mais à grande échelle, des Bibles en Angleterre, il fallait les faire partir du plus grand port d’Europe du Nord.
Il n’était pas facile de faire passer des Bibles volumineuses et grands formats. Alors des feuilles volantes de petite taille étaient emmenées dans des endroits comme dans des caves ou des hangars, puis elles étaient glissées entre des pages d’ouvrages autorisés de plus grands formats. Les minuscules pages de la traduction de Tyndale étaient ainsi dissimulées.
A Londres, quelqu’un devait avoir l’œil : « Ah tient, ce lot porte une marque. Il faut que je fouille ces livres pour trouver des pages de la Bible de Tyndale. Il existait près de 30 000 exemplaires de la Bible de Tyndale vers la fin de sa vie.
C’était un homme courageux, un grand homme en termes de courage et d’investissement personnel et les risques qu’il a pris ne peuvent être sous-estimés.

William Tyndale a été emprisonné à Vilvorde au nord de Bruxelles (Belgique). Durant la nuit où il languissait en prison, sans doute a-t-il pensé à la mort atroce à laquelle il ne pouvait échapper.
Tyndale est souvent reconnu pour son influence sur la langue anglaise. Mais son œuvre dépassait de simples visées linguistiques.
Tyndale aimait la Bible. On pourrait peut-être même dire de lui qu’il partageait les sentiments du psalmiste, qui parlant de La Parole de Dieu, la Bible, dit : « Combien j’aime ta loi » Psaume 119 :97.
Malgré cette opposition acharnée, la Bible et la sagesse qu’elle renferme ont survécu jusqu’à ce jour. Une transmission fidèle de ses rédacteurs.

Rien d’étonnant que tant personnes aient attaché autant de valeur à la Bible.


À quel point es-tu attaché à la Parole de Dieu ?

La Bible, livre sacré, contient les pensées et les paroles de son Auteur, Jéhovah (2P 1:20, 21).
Ayant pour thème central la justification de la souveraineté de Dieu par le moyen de son Royaume, elle offre à toute l’humanité l’espoir de connaître bientôt des jours meilleurs. De plus, elle révèle la personnalité pleine d’amour de notre Père céleste, Jéhovah (Ps 86:15).
Chacun de nous a différentes raisons d’être attaché à la Parole de Jéhovah, ce cadeau si précieux. Mais prouvons-nous cet attachement à la Bible en la lisant tous les jours et en la mettant en pratique ?
Montrons par des actes que nous partageons les sentiments suivants, exprimés par un psalmiste : « Comme j’aime ta loi ! » (Ps 119:97).




˙ Pourquoi William Tyndale a-t-il traduit des parties de la Bible ?
˙ Pourquoi ses efforts pour traduire la Bible étaient-ils si remarquables ?
˙ Par quel procédé clandestin des bibles de Tyndale ont-elles été introduites en Angleterre ?
˙ Comment chacun de nous peut-il montrer son attachement à la Parole de Dieu ?



[b]https://www.jw.org/fr/biblioth%C3%A8que/videos/#fr/mediaitems/WebHomeSlider/docid-502017150_1_VIDEO[/b]

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

A cette époque traduire la bible en langues vulgaires était des plus risqué et certains traducteurs ont connus la prison pour l'avoir fait.

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR


Réformateur anglais, mort martyr, traducteur de la première Bible imprimée en anglais, William Tyndale (Tindal, Tindale) appartenait à une famille du pays de Galles, marquée par l'influence de Wyclif. Il étudie à Oxford puis à Cambridge où il se consacre principalement à l'apprentissage des langues bibliques ; se promettant que désormais « en Angleterre le jeune garçon qui pousse la charrue connaîtrait l'Écriture mieux que le pape », il entreprend une traduction anglaise du Nouveau Testament. Ne pouvant la publier en Angleterre, il s'embarque, en 1524, pour Hambourg et la fera imprimer en 1525 à Cologne, puis à Worms l'année suivante. Entre-temps, il rencontre Luther à Wittenberg et il se montre définitivement acquis aux idées de la Réforme. Réfugié aux Pays-Bas où il poursuit son œuvre de traduction, il fait figure de chef des premiers luthériens contre lesquels Henri VIII tente de mobiliser Érasme et auxquels s'en prend Thomas More dans un Dialogue concerning Tyndale (1528) et dans The Supplication of Souls (1529). À la réponse de Tyndale, Answer to Sir Thomas More's Dialogue(1530), More réplique à son tour par une Computation of Tyndale's Answer (1532). Cependant, les copies que Tyndale envoie en Angleterre de son Nouveau Testament sont interceptées par Tunstall, évêque de Londres, qui en fait ainsi brûler 18 000 environ. Entre-temps, Tyndale avait entrepris de traduire l'Ancien Testament ; il fit paraître le Pentateuque en 1530 et en 1531, après avoir publié deux ouvrages Parable of the Wicked Memmon (1528) et Obedience of a Christian Man (1528) qui posent les deux grands principes de la Réforme anglaise : ceux de l'autorité des Écritures et de la suprématie du roi dans l'État.
Mais Tyndale est arrêté à Anvers en 1535. Convaincu d'hérésie, il est emprisonné au château de Vilvorden, près de Bruxelles, et condamné au supplice. En octobre 1536, sur l'ordre de Charles Quint, il est saisi dans la cour du château et étranglé, puis l'on fait brûler son corps. Mais l'année suivante, une nouvelle confession de foi est publiée en Angleterre qui prescrit que chaque église aura désormais une Bible anglaise. Or, l'édition qui fut utilisée pour cette universelle diffusion fut préparée par Cranmer et par Miles Coverdale, un collaborateur de Tyndale, à partir de la version de ce dernier. Ainsi la Great Bible attachée à un pilier dans chaque église paroissiale fut-elle, selon le vœu de Tyndale, régulièrement lue aux fidèles de sorte que les enfants eux-mêmes se familiarisèrent avec elle, jusqu'à en apprendre par cœur de longs passages.


—  François BURDEAU





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Action Sociale



Écrit par :


  • François BURDEAU : professeur à la faculté des sciences juridiques de Rennes




CLASSIFICATION





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  •   Classification





POUR CITER L’ARTICLE


François BURDEAU, « TYNDALE WILLIAM - (1494-1536) », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 28 octobre 2019. URL : http://www.universalis.fr/encyclopedie/william-tyndale/

papy

papy

La finalité de tout ça c'est que sa bible pouvait être consulté par les gens du peuple selon son souhait.
Mais l'année suivante, une nouvelle confession de foi est publiée en Angleterre qui prescrit que chaque église aura désormais une Bible anglaise. Or, l'édition qui fut utilisée pour cette universelle diffusion fut préparée par Cranmer et par Miles Coverdale, un collaborateur de Tyndale, à partir de la version de ce dernier. Ainsi la Great Bible attachée à un pilier dans chaque église paroissiale fut-elle, selon le vœu de Tyndale, régulièrement lue aux fidèles de sorte que les enfants eux-mêmes se familiarisèrent avec elle, jusqu'à en apprendre par cœur de longs passages.

Josué

Josué
Administrateur

l'église  la bible et Tyndale. Bible_14
TG 2016

17l'église  la bible et Tyndale. Empty Re: l'église la bible et Tyndale. Lun 13 Juil - 14:46

Josué

Josué
Administrateur

[size=36]Lire la Bible dans le catholicisme[/size]
   

Depuis le Concile Vatican II, les catholiques ont redécouvert la grande richesse de la Parole de Dieu.

l'église  la bible et Tyndale. Etude-biblique-desertdu-pelerinage-etudiant-Sources-Terre-sainte-2009_0_729_485

Quelle place occupe l’étude de la Bible dans le catholicisme ?

Après avoir connu une éclipse entre la fin du XVIIIe siècle et la fin du XIXe siècle, due en partie à l’influence des Lumières, l’étude des Écritures occupe aujourd’hui une grande place dans le catholicisme, notamment en France où de plus en plus de paroisses ont des groupes bibliques. « L’étude de la Bible est très présente dans nos prédications et dans notre culture », souligne le jésuite Pierre Gibert, exégète de l’Ancien Testament, auteur d’une ­Petite histoire de l’exégèse biblique (Cerf, 1992) et de ­L’Invention critique de la Bible (Gallimard, 2010). C’est en France qu’a été théorisée l’exégèse critique dès le XVIIe siècle, par le religieux oratorien Richard Simon (1638-1712) : son Histoire critique du Vieux Testament était très lue à l’époque – alors même que sa première édition avait été interdite et détruite. Pourtant, au début du XXe siècle en France, il se disait dans certaines familles catholiques qu’il était interdit de lire et d’étudier la Bible chez soi. « Mais un tel interdit n’a jamais été formulé par la hiérarchie ecclésiale, insiste le jésuite. Au contraire. »


« Depuis la Constitution dogmatique Dei Verbum en 1965, l’étude de la Bible est devenue très importante dans l’enseignement en théologie où elle représente un tiers du temps des étudiants », rappelle le père Philippe Abadie, spécialiste de littérature biblique à la faculté de théologie de ­l’Université catholique de Lyon. Mais si la Bible est beaucoup étudiée, cela ne signifie pas qu’elle est très connue. « Le rapport à l’Ancien Testament est toujours un peu difficile car les catholiques considèrent encore souvent qu’il a moins d’importance que les ­Évangiles », constate l’enseignant lyonnais.

Quelles ont été les grandes étapes dans l’interprétation des textes bibliques ?

Dès le IIIe siècle, les Pères de l’Église commencent à vulgariser quelques livres des Saintes Écritures par leurs prédications et leurs commentaires. Ils interprètent ces livres dans une perspective christologique. Selon Origène (environ 185-253), tous les récits bibliques préparent au Christ : ainsi, le sacrifice d’Isaac « annonce » la mort de Jésus sur la croix. Cette « lecture allégorique » des Écritures restera en vigueur pendant une dizaine de siècles, jusqu’à la fin du XIVe.
Avec Luther et le développement de l’imprimerie, on revient au texte biblique en lui-même, Ce qui conduit, à la fin du XVIe siècle, à assumer que la Bible est pleine de « contrariétés », c’est-à-dire de contradictions, répétitions, incohérences… « Catholiques et protestants vont s’apercevoir qu’il y a dans la Bible quelque chose d’inachevé. Ils vont échanger ensemble sur ces contrariétés lors de premières réunions œcuméniques, au début du XVIIesiècle », poursuit le père Gibert.
« L’exégèse contemporaine va naître de ce retour au texte, d’autant qu’à la fin du XIXe siècle les découvertes archéologiques obligent à lire différemment des récits qui ne concordent pas toujours avec les lieux » (1), poursuit le père Abadie. En Allemagne, le théologien protestant Julius ­Wellhausen (1844-1918), fondateur de la « critique radicale », et son disciple Hermann ­Gunkel (1862-1932), fondateur de la « critique des formes », mettent en place les grands principes de l’exégèse critique qui exerceront une influence profonde sur l’étude de l’Ancien Testament. « Cette exégèse critique se soumet aux règles de l’analyse historique (pour dater un texte) et textuelle (pour repérer son genre littéraire) », résume le jésuite Pierre Gibert. Des règles appliquées par l’École biblique et archéologique française de Jérusalem (Ebaf), fondée en 1890 par le dominicain Marie-Joseph Lagrange (1855-1938) et qui prolongent les travaux d’Alfred Loisy (1857-1940), déclencheur, en 1902, de la crise moderniste. « Le pontificat de Pie X a condamné l’exégèse critique, et celle-ci ne s’en est jamais totalement remise », estime le père Gibert, en regrettant que certains catholiques parlent d’Adam et Ève comme de figures historiques. L’encyclique de Pie XII Divino afflante Spiritu (1943), qui a officialisé la théorie des genres littéraires dans la Bible et reconnu ainsi que tout n’est pas historiquement vrai dans la Bible, a eu un écho limité, compte tenu de sa date de publication. Toutefois, depuis la Seconde Guerre mondiale, la méthode historico-critique est admise dans tous les séminaires et Vatican II fait l’unanimité de tous les évêques sur ce point.

Qui peut interpréter la Bible dans le catholicisme ?

«Tout chrétien, de par son baptême, est apte à comprendre
et à interpréter la Bible, ce qui n’empêche pas qu’il y ait des spécialistes mandatés pour cela », affirme le père Abadie. « Chacun peut lire les Saintes Écritures », ajoute le père Gibert en rappelant cependant que, s’il existe une lecture culturelle de la Bible qui intègre la critique, l’interprétation à proprement parler « ne peut se faire qu’à l’intérieur de la foi chrétienne ». Toutefois, des personnes non chrétiennes témoignent souvent que la simple lecture de la Bible, seul ou en groupe, a transformé leur vie. Ce fut le cas du Suisse ­André ­Zamofing qui a commencé à lire la Bible en parcourant la ­Palestine à pied et qui a publié une Initiation à la Bible (2).

En quoi l’étude des deux Testaments se complète-t-elle ?

« La Parole de Dieu est unifiée, c’est le même Dieu qui parle dans l’un ou l’autre testament », souligne le père Abadie en rappelant que Jésus se présente comme celui qui permet de comprendre l’Ancien Testament. Mais du fait de la durée (huit à douze ans) et de la complexité (plusieurs langues anciennes) des études d’exégèse, tous les exégètes sont obligés de se spécialiser : « Les vétéro-testamentaires ne s’intéressent pas au Nouveau ­Testament et les néo-testamentaires ne s’intéressent pas à ­l’Ancien ­Testament », regrette le père ­Gibert, qui a lui-même été longtemps un spécialiste du ­Pentateuque (les cinq premiers livres de l’Ancien Testament) et des prophètes, jusqu’au jour où il a enseigné l’histoire de l’exégèse à l’Université catholique de Lyon.

Claire Lesegretain

18l'église  la bible et Tyndale. Empty Re: l'église la bible et Tyndale. Lun 13 Juil - 16:06

Lechercheur



Les catholiques ne connaissent pas beaucoup la bible.
A qui la faute ?

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