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Les dernières paroles du cardinal Martini

2 participants

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Josué

Josué
Administrateur

Les dernières paroles du cardinal Martini : "L'Eglise a 200 ans de retard"
Sa dernière interview ne sera pas passée inaperçue. Dans un entretien réalisé en août, et publié samedi 1er septembre par le Corriere della serra, le cardinal Martini, mort vendredi à l'âge de 85 ans, dresse un portrait au vitriol de l'Eglise catholique, institution qu'il présente comme ayant "200 ans de retard".

"Notre culture a vieilli, nos églises sont grandes et vides, la bureaucratie ecclésiastique est omniprésente, nos rites religieux et les habits que nous portons sont pompeux", tacle le cardinal, considéré jusqu'à sa mort comme une grande figure du courant progressiste.

Divorce, préservatif, femmes prêtres : pas de sujet tabou

Le cardinal militait pour une politique beaucoup plus ouverte à l'égard des personnes divorcées. Sans quoi l'Eglise perdra la confiance des générations futures, prédit-il dans cet entretien. Selon lui, la question n'est pas de savoir si ces couples peuvent communier, mais comment l'Eglise peut accompagner ces situations familiales complexes.

Prônant "une transformation radicale, à commencer par le pape et ses évêques", le cardinal Martini, très respecté par Jean-Paul II et Benoît XVI, n'hésite pas à mettre les pieds dans le plat : "Le scandales sexuels avec des enfants nous obligent à emprunter le chemin d'une transformation."

Atteint depuis dix ans de la maladie de Parkinson, ce grand intellectuel jésuite s'était par le passé montré ouvert sur la question du préservatif ("un moindre mal") et des femmes prêtres.
http://www.francetvinfo.fr/les-dernieres-paroles-du-cardinal-martini-l-eglise-a-200-ans-de-retard_135593.html#xtor=EPR-2-[newsletterquotidienne]-20120902-[lestitres-coldroite/titre7]

samuel

samuel
Administrateur

Il n'y va pas avec de la dentelle ce bon cardinal.

Josué

Josué
Administrateur

MILAN: RÉACTIONS AU DECÈS DU CARDINAL MARTINI
Alors que près de 30.000 personnes se sont déjà pressées à Milan pour saluer la mémoire et le corps du cardinal Martini, l'archevêque émérite de la ville mort ce vendredi, le pape Benoît XVI lui a rendu hommage à travers un message adressé à son successeur à Milan, le cardinal Angelo Scola: "Je désire vous exprimer, ainsi qu’à toute la communauté diocésaine et à la famille du regretté cardinal, ma profonde participation à leur douleur, en pensant avec affection à ce cher frère qui a servi généreusement l’Evangile et l’Eglise. Je me souviens avec gratitude de son intense œuvre apostolique accomplie comme religieux zélé, fils spirituel de saint Ignace, enseignant expert, bibliste reconnu et recteur apprécié de l’université pontificale grégorienne et de l’Institut pontifical biblique. Je pense également au service compétent et pieux qu’il a rendu à la parole de Dieu, en ouvrant toujours plus à la communauté ecclésiale les trésors de l’Ecriture Sainte, en particulier à travers la promotion de la lectio divina. J’élève de ferventes prières au Seigneur afin que, par l’intercession de la bienheureuse Vierge Marie, il accueille ce fidèle serviteur et éminent pasteur dans la Jérusalem céleste, et je donne de tout cœur à tous ceux qui pleurent sa disparition une bénédiction apostolique réconfortante".

Josué

Josué
Administrateur

Comment voyez-vous la situation de l’Eglise ?
L’Église est fatiguée dans l'Europe de l'abondance et en Amérique. Notre culture a vieilli, nos églises sont grandes, nos maisons religieuses sont vides et l’appareil bureaucratique de l’Église se développe. Nos rites et nos vêtements sont pompeux. Mais ces choses expriment-elles ce que nous sommes aujourd’hui ? (…) L'abondance pèse. Nous nous trouvons dans la situation du jeune homme riche qui s'éloigne tristement quand Jésus l’appelle à devenir son disciple. Je sais bien qu’il n’est pas facile de tout laisser. Mais nous pourrions au moins chercher des hommes libres et attentifs à leur prochain, comme l’ont été Mgr Romero et les martyrs jésuites du Salvador. Où sont les héros qui pourraient nous inspirer ? En aucun cas nous ne devrions nous en tenir aux limites de l’institution.
Aujourd’hui, qui peut venir en aide à l’Eglise ?
Le père Karl Rahner utilisait volontiers l’image de la braise qui se cache sous la cendre. Dans l’Eglise d’aujourd’hui, je vois tellement de cendres cacher les braises que je suis souvent pris d’un sentiment d’impuissance. Comment peut-on libérer ces braises enfouies sous la cendre afin de raviver la flamme de l’amour ? Où sont les personnes pleines de générosité comme le bon samaritain ? Qui a la foi du centurion romain ? Qui est aussi enthousiaste que Jean-Baptiste ? Qui ose la nouveauté comme Paul ? Qui est fidèle comme Marie de Magdala ? Je conseille au Pape et aux évêques de chercher, pour les postes de direction, douze personnes hors du commun, proches des plus pauvres, entourées de jeunes et qui expérimentent des choses nouvelles. Nous avons besoin d’entrer en contact avec des hommes qui osent agir pour que l’Esprit puisse se diffuser partout.
Quels sont vos conseils pour revigorer l’Eglise ?
J’en vois trois, très puissants. Le premier, c’est la conversion. L’Église doit reconnaitre ses propres erreurs et s’engager sur un chemin radical de changement, à commencer par le Pape et les évêques. Les scandales de pédophilie nous poussent à entreprendre un chemin de conversion. Les demandes sur la sexualité et sur le corps en sont un exemple. Nous devons nous demander si les gens écoutent encore les conseils de l’Église en matière de sexualité. Dans ce domaine, l’Église est-elle encore une autorité de référence ou juste une caricature pour les médias ? Le deuxième, c’est la parole de Dieu. Le concile Vatican II a rendu la Bible aux catholiques. Seul celui qui reçoit cette parole dans son cœur peut aider au renouvellement de l’Église et répondre avec justesse aux demandes personnelles. La Parole de Dieu est simple et cherche pour compagnon un cœur qui écoute (…). Ni le clergé, ni le Droit canonique ne peuvent remplacer l’intériorité de l’homme. Toutes les règles extérieures, les lois, les dogmes ne nous sont donnés que pour clarifier la voix intérieure et pour aider au discernement des esprits. Enfin les sacrements sont le troisième moyen de guérison. Ils ne sont pas des instruments de discipline mais un secours pour les hommes dans les moments de cheminement et dans les faiblesses de la vie. Portons-nous les sacrements aux hommes qui ont besoin d’une nouvelle force ? Je pense à tous les divorcés et aux couples remariés, aux familles recomposées. Ils ont besoin d’une protection spéciale. L'Église soutient l’indissolubilité du mariage : c’est une grâce lorsqu’un mariage et une famille y parviennent (…). L’attention que nous portons aux familles recomposées déterminera la proximité de l'Église avec la génération de leurs enfants. Prenons une femme abandonnée par son mari qui trouve un nouveau compagnon qui s’occupe d’elle et de ses trois enfants. Ce second amour réussit. Si cette famille est discriminée, on se coupe non seulement de la mère mais aussi de ses enfants. Si les parents se sentent hors de l'Église ou s’ils ne se sentent pas soutenus par elle, l'Église perdra les générations futures. Avant la communion nous prions ainsi : « Seigneur, je ne suis pas digne… ». Nous nous savons indignes (…). L’amour est une grâce. L’amour est un don. La question de l’accès à la communion des divorcés devrait être posée. Comment l’Eglise peut-elle venir en aide avec la force des sacrements à ceux qui vivent des situations familiales complexes ?

Josué

Josué
Administrateur

Faut-il convertir l'Eglise catholique ?
Le décès du cardinal Carlos Maria Martini le 31 août a dominé l’actualité des catholiques cette semaine. Cette figure de proue des cathos « réformistes » a durablement marqué son temps. L’ancien archevêque de Milan était particulièrement apprécié pour ses efforts de dialogue avec la société civile et les non-croyants. Il pouvait même considérer que l’IVG était un « moindre mal ». Une fois à la retraite, à partir de 2OO2, celui qui était resté une star des médias avait notamment appelé à l’ordination d’hommes mariés comme prêtres.
Autre raison de l’intérêt porté à Mgr Martini cette semaine : son « interview posthume » publiée le 1er septembre par le quotidien italien le Corriere della Sera.
Au-delà des questions suscitées par la publication de cet entretien le lendemain de la mort du cardinal (voir l'article de de Jean Mercier et Samuel Bleynie et aussi le blog du jésuite français Pierre de Charentenay pour qui la médiatisation post-mortem s'apparente à une « manipulation »), cet entretien mérite une lecture attentive, en respectant les termes du débat posés par Mgr Martini, un peu comme le fait un théologien dans The Catholic Herald, un site britannique.
Après un appel à "chercher des hommes libres et attentifs à leur prochain, comme l'ont été Mgr Romero et les martyrs jésuites du Salvador", le cardinal donne trois "conseils pour revigorer l’Eglise ».
Le premier, c’est « la conversion ». « L’Église, explique Mgr Martini, doit reconnaître ses propres erreurs et s’engager sur un chemin radical de changement, à commencer par le Pape et les évêques. Les scandales de pédophilie nous poussent à entreprendre un chemin de conversion.(...) Dans le domaine (de la sexualité), l'Eglise est-elle encore une autorité de référence ou juste une caricature ?"
Deuxième conseil : « la parole de Dieu ». Mgr Martini rappelle que « le concile Vatican II a rendu la Bible aux catholiques. Seul celui qui reçoit cette parole dans son cœur peut aider au renouvellement de l’Église et répondre avec justesse aux demandes personnelles. (…). Ni le clergé, ni le Droit canonique ne peuvent remplacer l’intériorité de l’homme. »
Troisième conseil : « Enfin les sacrements sont le troisième moyen de guérison. Ils ne sont pas des instruments de discipline mais un secours pour les hommes dans les moments de cheminement et dans les faiblesses de la vie. Portons-nous les sacrements aux hommes qui ont besoin d’une nouvelle force ? » A ce titre, le prélat dit penser « à tous les divorcés et aux couples remariés, aux familles recomposées », qui « ont besoin d’une protection spéciale ».
Trois conseils auxquels s'ajoute l'idée de chercher douze hommes (comme les apôtres) "pour les postes de direction", "douze personnes hors du commun, proches des plus pauvres entourées de jeunes et qui expérimentent des choses nouvelles".
Un appel d'une formidable profondeur spirituelle et pastorale qui a touché un large public, au sein de l'Eglise catholique et au-delà, parce qu'il propose un retour aux sources et aux fondamentaux, et aussi parce qu'il s'adresse, non pas seulement à l'Eglise institution mais à chacun d'entre nous. Mgr Martini nous demande aussi de nous convertir : "Dieu est Amour (...) J'ai encore une demande à te faire ; et toi que peux-tu faire pour l'Eglise ?"

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