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Quand les évêques se mêlent de politique

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Josué

Josué
Administrateur

Bioéthique, mariage gay, Roms... Quand les évêques se mêlent de politique
Joséphine Bataille - publié le 14/08/2012
La prière du 15 août, une prière politique? Sans aucun doute. Analyse de la stratégie des évêques de France pour participer au débat, sans aller à l'affrontement comme en Espagne ou en Italie, mais en faisant entendre leur voix sur l'accueil des Roms, la crise économique, la bioéthique, l'euthanasie ou le mariage homosexuel.
Quelle est la stratégie politique de l'Eglise catholique ? La proposition de prier pour une famille "avec un père et une mère" à l'occasion du 15 août, alors que le gouvernement prévoit de légaliser le mariage homosexuel, a lancé le débat. S'agit-il d'une incursion inacceptable en politique, comme le disent certains? Et d'une instrumentalisation de la prière, comme le dénonce un blogueur catho comme Bérulle? Celui-ci reproche à l'archevêque sur son blog d'envoyer le signal que "la prière des chrétiens est un moyen de pression sur la société et ses dirigeants".
Si l'on compare avec des pays voisins, l'épiscopat français, sous la houlette de Mgr André Vingt-Trois, son président, suit pourtant une ligne plus fine et moins frontale qu'ailleurs. En Espagne ou en Italie les évêques n'hésitent pas à s'opposer violemment à un projet de loi et à descendre dans la rue. En 2008, les évêques espagnols avaient fait ouvertement campagne contre le Parti Socialiste espagnol, pour combattre la législation sur l'avortement et le mariage gay. En France, les évêques cherchent à faire entendre leur voix en se gardant de jamais apparaître comme des opposants politiques.
De la prière publique...

Ainsi, ce n'est pas la première fois que la prière est utilisée pour afficher publiquement un désaccord ou mettre en avant des valeurs. L'Eglise choisit de se situer dans son registre — bien sûr la prière est la forme la plus naturelle au croyant pour s'exprimer sur ce qui le touche, c'est-à-dire en se tournant vers Dieu — tout en faisant passer un message. Qu'on pense à la polémique de l'année dernière sur les pièces de théâtre jugées blasphématoires par une partie des catholiques, notamment Golgota Picnic. Mgr Vingt-Trois s'était fermement opposé aux manifestations violentes initiées par les intégristes, mais aucun soutien n'avait été apporté non plus aux démonstrations de rue pacifiques, comme celle initiée par Frigide Barjot pour déposer des fleurs blanches devant le théâtre du Rond Point. En revanche l'archevêque avait organisé une veillée de prière à Notre Dame de Paris, pour apporter comme contre-point à la pièce une méditation sur la Passion du Christ.
Lorsqu'ils s'expriment dans le cadre ecclésial, l'homélie est également un moment choisi. Au Puy en Velay en 2010, pour l'Assomption, Mgr Vingt-Trois, en pleine polémique sur l'expulsion des Roms, avait choisi d'interpeller les consciences, en évoquant "ceux qui se tournent vers notre pays et qui en attendent la reconnaissance de leur dignité. Saurons-nous leur faire une place à notre table ?" En tout état de cause, la prière à la Vierge reste une occasion privilégiée de porter les grandes causes du moment...dans la prière, et sur la place publique.
...au débat de fond

L'autre volet de cette stratégie politique, pourtant, c'est d'engager le dialogue sur le fond. Voilà qui suppose de concevoir la laïcité comme un espace d'expression de toutes les paroles, marquées ou non par la croyance, et non comme une exclusion des Eglises du champ de la discussion. C'est en partant de ce principe que les évêques de France ont choisi depuis plusieurs années de se prononcer sur les sujets qui leur paraissent cruciaux, pour faire entendre la parole de l'Eglise catholique au titre de membre de la société civile.
Ainsi se sont-ils fait entendre, personnellement ou à l'unisson, sur la réforme des retraites, le travail du dimanche, ou encore l'expulsion des Roms. Si les positions de l'Eglise catholique, très active sur le volet social, attentive aux conséquences de la crise économique, ont toujours une portée politique, l'engagement politique des évêques eux-mêmes vis-à-vis d'un projet ou d'une action gouvernementale est plus rare, et n'en est que plus frappant. Mais c'est sans doute sur l'immense chantier de la famille et des questions bioéthiques que cet engagement est le plus visible.
Ainsi l'épiscopat a activement participé aux Etats généraux mis en place par le ministère de la Santé. "Nous ne voulons pas nous situer dans un rapport de forces politique mais plutôt dans la discussion, l’échange et la confrontation des analyses. Notre démarche s’enracine dans une conviction : ce que nous avons compris de la réalité humaine à travers la révélation chrétienne a un sens pour un esprit de bonne volonté. Cela vaut la peine de s’expliquer", expliquait dans une interview à La Vie le président des Evêques de France.
Une façon de faire qu'analysait pour nous Jean Duchesne, conseiller éditorial de l’archevêque de Paris, le 26 mai 2011. "Il y a 20 ans, le cardinal Lustiger tout comme Jean Paul II interpellaient la société à partir de valeurs chré­tiennes oubliées, qu’ils tentaient de réveiller et de réactiver pour un sursaut de conscience. Aujour­d’hui, André Vingt-Trois (comme Benoît XVI) a pris acte que ces valeurs étaient marginalisées, et que cela ne sert à rien d’essayer de les réveiller. Au lieu de faire un sermon, la parole médiatique du cardinal se déplace donc sur le terrain de la raison. Dans le cas de la bioéthique, il fait remarquer que la société a choisi la solution A – qui répond à la logique technocratique – et non pas la solution B – qui s’inscrit du côté de l’éthique. C’est une façon de demander des comptes, de soulever le lièvre d’un point de vue objectif."
http://www.lavie.fr/actualite/france/bioethique-mariage-gay-roms-quand-les-eveques-se-melent-de-politique-14-08-2012-29910_4.php

Josué

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Administrateur

 Quand les évêques se mêlent de politique Vatica10

Josué

Josué
Administrateur

A l'appel du cardinal Mosengwo, les catholiques ont marché dans tout le pays pour dire non à la "balkanisation" de la République démocratique du Congo.

Le cardinal Laurent Mosengwo. © DR
RDC: SUCCES DE LA MARCHE CATHOLIQUE
C'était le 21 juillet dernier. Mgr Laurent Mosengwo, cardinal-archevêque de Kinshasa, appelait les catholiques à trois journées d'action et de prière pour protester contre la guerre civile qui sévit dans l'Est du pays. Dans un texte très fort, il dénonce la "balkanisation du pays":"La guerre qui sévit dans l’Est tue des paisibles citoyens congolais. Nous menons une sensibilisation pour que les peuples se rendent compte que notre pays est en guerre et défendent le moindre centimètre de notre territoire national".
> Il invite donc les Congolais à une marche, point culminant de ces journées d'action, le 1er août. Finalement, ce sont plusieurs marches qui se sont déroulées dans les différents diocèses, la dernière ayant eu lieu hier dans le diocèse de Matadi, et réunissant plusieurs milliers de personnes. A Kimwensa, ce sont 6000 personnes environ qui ont marché le 20 août. Les autres diocèses ont connu un succès similaire.
> Avec cette marche, accompagnée de contacts de l'archevêque avec les "différents acteurs nationaux et internationaux influents", Mgr Mosengwo, créé cardinal par Benoit XVI l'an dernier, confirme sa place d'interlocuteur incontournable dans le processus de paix civile. Evitant soigneusement les deux pièges de la récupération et de la tentation de constituer l'Eglise en parti politique, il se place résolument entre les belligérants pour appeler à la paix. Son autorité morale dans le pays est grande: opposant résolu à tous les régimes autoritaires que la RDC a connus, il avait dépêché des observateurs dans de nombreux bureaux de vote lors des dernières présidentielles qui avaient vu l'arrivée controversée de Joseph Kabila au pouvoir. Les résultats de ces observations avaient réussi à lui aliéner à la fois le nouveau pouvoir et une partie de l'opposition: s'en tenant à la stricte interprétation des résultats de ses observateurs, il s'était attiré les foudres de Joseph Kabila en dénonçant de très nombreuses irrégularités, mais aussi de certains opposants furieux qu'il dise dans le même temps que ces fraudes n'auraient probablement pas changé la nature du résultat.

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