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La religion doit-elle s'impliquer dans la politique ?

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Josué
Yirmeyah Jérémie
Mikael
samuel
8 participants

Aller en bas  Message [Page 1 sur 1]

samuel

samuel
Administrateur

[img]La religion doit-elle s'impliquer dans la politique ? Religion001 [/img]
à vos plumes pour cette question !

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

quel à été le comportement de Jésus sur cette question?
et aussi des premiers chrétiens ?

Yirmeyah Jérémie

Yirmeyah Jérémie

Il a voté pour César. Surprised Ben oui, il a bien dit "remettez à César ce qui appartient à César" non ? Allez. je rigole. C'était même pas démocratique à l'époque.

http://communautetjfrancoph.forum-canada.com/

Josué

Josué
Administrateur

Un Mormon se présente bien au élection américaine pour être président.
le fameux chanoine Kir était député.
donc aucun des deux n'on de complexe sur cette question.

samuel

samuel
Administrateur

il ne faut pas oublier l'abbé Pierre LE CARDINAL De richelieu et bien d'autres.

chico.

chico.

il y a un mormon qui se présente aux élections américaine.

Josué

Josué
Administrateur

chico. a écrit:il y a un mormon qui se présente aux élections américaine.
il ne connais surement pas le verset qui dit ( n'aimer pas le monde.)

philippe83


MODERATEUR
MODERATEUR

Etonant que l'église mormone laisse faire sachant que dans l'une de leur écritures soi-disant inspirée, à savoir Doctrines et Alliances section 134:9 nous lisons:"""" Nous croyons pas qu'il est juste de mêler l'influence religieuse au gouvernement civil car c'est ainsi qu'une société religieuse est favorisée""""

Donc comment se fait-il que Matt Roney qui est mormon peut-il aller dans le sens contraire de ses croyances et pourquoi les saints des derniers jours dans ce domaine laissent faire?

"Faites ce qu'il vous disent, mais ne faites pas ce qu'ils font" on connait la musique...
A+

Josué

Josué
Administrateur

philippe83 a écrit:Etonant que l'église mormone laisse faire sachant que dans l'une de leur écritures soi-disant inspirée, à savoir Doctrines et Alliances section 134:9 nous lisons:"""" Nous croyons pas qu'il est juste de mêler l'influence religieuse au gouvernement civil car c'est ainsi qu'une société religieuse est favorisée""""

Donc comment se fait-il que Matt Roney qui est mormon peut-il aller dans le sens contraire de ses croyances et pourquoi les saints des derniers jours dans ce domaine laissent faire?

"Faites ce qu'il vous disent, mais ne faites pas ce qu'ils font" on connait la musique...
A+
OUI TOUT A FAIT pp

Invité


Invité

Du tout.

chico.

chico.

pschitt a écrit:Du tout.
il y a pas que les mormons qui font cela.

Invité


Invité

Ouais je sais.

En principe, on ne doit pas voter, en principe, après on ne peut forcer la personne à ne pas voter, chacun passera devant Dieu au jugement final..

Josué

Josué
Administrateur

quand les juifs sont venu voir Jésus pour le faire roi ,qu'a t-il fait?

Invité


Invité

Si, je cherche dans ma Bible la réponse, elle ne viendra pas de moi.
Présentement, j'ignore ce qu'il a fait.
Jésus ne peut accepter je pense, Jésus, leur a montrer sa puissance non ?

Yirmeyah Jérémie

Yirmeyah Jérémie

On s'implique dans la politique seulement quand un groupe de gens veulent faire changer les choses, or tout ce qui change set toujours voué à l'échec avec les hommes.

Le royaume de Dieu est un gouvernement, il n'échouera pas et en plus, il tellement puissant et légitime, qu'il n'a pas besoin de politique. On appelle cela de la théocratie. Il viendra, coûte que coûte, qu'importe ce que les gens pense et peu importe leur opposition et il sera un succès. Alors pourquoi parler de politique ?

http://communautetjfrancoph.forum-canada.com/

Josué

Josué
Administrateur

[img]La religion doit-elle s'impliquer dans la politique ? Photo749632 [/img]

Josué

Josué
Administrateur

Les pre­miers chré­tiens et l’ordre po­li­tique
Gé­rard Guyon
Ar­ticle pu­blié le 13 jan 2011 |
L’hos­ti­li­té du monde païen à l’égard du chris­tia­nisme a pu pous­ser les chré­tiens à adop­ter une at­ti­tude cri­tique et dis­tante à l’égard de l’ordre po­li­tique, et à re­cher­cher à faire du Royaume de Dieu une réa­li­té tout en­tière in­car­née dans l’ap­par­te­nance à l’Eglise comme com­mu­nau­té, non pas phy­si­que­ment mais spi­ri­tuel­le­ment sé­pa­rée d’un monde plon­gé dans le péché. Cette ten­dance, par­fai­te­ment com­pré­hen­sible dans un contexte de per­sé­cu­tion, tra­duit aussi une réa­li­té pro­fonde : les chré­tiens ne sont pas du monde. Mais ils sont aussi, selon le com­men­taire clas­sique de l’Epître à Dio­gnète, dans le monde. La dif­fi­cul­té de cette double po­si­tion a pu don­ner lieu à des mou­ve­ments op­po­sés, dans les pre­miers siècles comme vers la fin du XXe siècle, soit d’in­ser­tion de plain pied dans un monde au­quel il fal­lait s’ou­vrir, voire se conver­tir, soit à l’in­verse, éven­tuel­le­ment à cause de l’échec de l’op­tique pré­cé­dente, de re­trait total du do­maine po­li­tique, en quelque sorte par peur d’une conta­mi­na­tion par le monde ou d’une ab­sorp­tion dé­fi­ni­tive par ce der­nier.
http://www.catholica.presse.fr/2011/01/13/les-premiers-chretiens-et-lordre-politique/all/1/

samuel

samuel
Administrateur

Quand l'empereur Théodose à convoqué les évêques pour un concile à Ephèse en 430 il leur dit ceci entre autres.
Nous servons la divine providence en veillant aux intérêts de l'état (...).Le bien de notre empire dépend de la religion:une étroite connexion rapproche ces deux choses.
Acta conciliotum oecumnicorem.
édition Schwartz.Berlin,1914,I,I, page 114

Psalmiste

Psalmiste

Josué a écrit:Un Mormon se présente bien au élection américaine pour être président.
le fameux chanoine Kir était député.
donc aucun des deux n'on de complexe sur cette question.

Ma grand mère a bien connue le chanoine Kir, car habitant Dijon, il fut son maire pendant des années Wink

Josué

Josué
Administrateur

Psalmiste a écrit:
Josué a écrit:Un Mormon se présente bien au élection américaine pour être président.
le fameux chanoine Kir était député.
donc aucun des deux n'on de complexe sur cette question.

Ma grand mère a bien connue le chanoine Kir, car habitant Dijon, il fut son maire pendant des années Wink
la seul chose de bien qu'il fait c'est d'inventer son apéritif qui porte son nom.

Psalmiste

Psalmiste

Mort de rire Smile

Josué

Josué
Administrateur

Dieu divise les démocrates américains
La Convention démocrate, qui s’est déroulée du 3 au 6 septembre, a failli tourner court pour une raison inédite : une mention de Dieu dans la plateforme du Parti.
Le document, qui est une sorte de liste de vœux pieux que personne ne lit, avait effectivement été modifié récemment. Pour la première fois, il n’y avait ni Dieu, ni aussi la vieille revendication de Jérusalem comme capitale d’Israël. Ce petit scandale a été dénoncé par le parti républicain, qui, lui, ne ferait jamais de telles omissions. Ainsi, la direction du Parti, dont Barack Obama lui-même, a ordonné qu’on revienne à l’ordre ancien.
Mais l’assemblée n’ayant pas été préparé à un tel nouveau revirement, le débat a été farouche entre les délégués qui voulaient remettre Dieu dans la plateforme et ceux qui n’en voulaient absolument pas (les laïcards américains étant à peu près aussi fins et mesurés en ce domaine que leurs homologues français).
Finalement, la Convention a pu faire voter le nouveau texte dans une mauvaise ambiance, où les uns ont accusé les autres d’avoir triché. Le texte adopté est le suivant : « Nous avons besoin d'un gouvernement qui défend les espoirs, les valeurs et les intérêts de travailleurs, et qui donne la chance à ceux qui travaillent durement de pouvoir réaliser le potentiel que Dieu leur a donné. (God-given potential). » En ce qui concerne Israël, le document a également retrouvé sa forme classique : « Jérusalem est et restera la capitale d’Israël. »
Une polémique qui montre que la campagne électorale aux Etats-Unis cette année, sera très serrée, y compris en ce qui concerne les enjeux religieux.

samuel

samuel
Administrateur

Dieu il est avec qui ?
avec celui qui à le plus de dollards pour payer se campagne électorale ou avec celui qui cherche la justice?

Josué

Josué
Administrateur

Hugo Chavez et l'Eglise, les liaisons tumultueuses
A l'approche de l'élection présidentielle du 7 octobre, les relations déjà exécrables entre le président vénézuelien et l'Eglise catholique semblent se crisper encore davantage.
VENEZUALA: CHAVEZ DANS LE COLLIMATEUR DE L'EGLISE
Ce n'est pas nouveau, mais le ton monte de belle manière entre l'Eglise et le président Chavez à l'approche des élections. Depuis son arrivée au pouvoir en 2002, l'Eglise au Vénézuela ne cesse de pointer les manquements à la démocratie qu'elle observe chez l'ancien militaire, qui avait déjà tenté un coup d'Etat en 1998. Du coup, les évêques sont devenus malgré eux une sorte de force d'opposition, ou du moins ont été décrétés tels par le président. "Chavez estime que l’Eglise est une ennemie du socialisme du XXIème siècle chaque fois que celle-ci se montre critique vis-à-vis du gouvernement, sans voir que l’Eglise catholique ne cherche qu’à faire entendre sa voix face à certaines injustices", déclarait déjà à l'Aide à l'Eglise en détresse un évêque en 2010.
> Cette même année 2010, après plusieurs actes d'intimidation contre des prêtres qui avaient eu le tort de mettre en garde contre certaines atteintes à la démocratie lors de leurs homélies, Chavez annonce vouloir, contre la Constitution vénézuélienne, confisquer la chaîne de télévision appartenant à l'archevêché de Caracas, Vale TV, pour "la remettre au peuple".
> Mais l'Eglise n'est pas la seule à s'iquiéter de la dérive du pouvoir chavezien. Human Rights Watch, dès 2008, avait alerté l'opinion sur la concentration des pouvoirs dans les mains du président et sur les abus qui en découlaient. En juillet de cette année, un nouveau rapport exprime des inquiétudes plus grandes encore: la Cour Suprême composée de juges à la solde du pouvoir, tentatives de mainmise sur les médias et sur Internet - "Si on trouve encore souvent des critiques virulentes du gouvernement dans la presse écrite, sur Globovisión et dans plusieurs autres médias, la crainte de représailles gouvernementales a fait de l’autocensure un véritable problème pour les journalistes et les organismes de radio ou de télévision vénézuéliens", écrit HRW - plaintes contre toutes les ONG critiques, etc.
> C'est dans ce contexte extrêmement tendu que le président Chavez a prononcé un discours en vue des présidentielles d'octobre. Discours dans lequel, selon son habitude, le président-candidat se réfère à Dieu et à la mission qu'il en aurait reçu. C'en est trop pour Mgr Baltazar Porras, archevêque de Mérida. Dans une longue interview au journal La Verdad, il assène ceci: "Ce que je pense, et je le dis, c'est que certains manipulent la religion. [...] Avoir le pouvoir ne fait pas de vous un demi-dieu". Et de terminer sur cette phrase forte: "Chavez se vend comme étant le Sauveur d'une Apocalypse. Son message est clair: se présenter éternellement aux élections afin d'être réélu jusqu'à la mort". Pas de réactions du côté gouvernemental pour l'instant.

Josué

Josué
Administrateur

Les cathos resserrent les rangs: coup dur pour Obama
Natalia Trouiller - publié le 28/09/2012
Nouvel épisode dans le bras de fer opposant les catholiques et certains évangéliques à Barack Obama sur la question de la réforme de la santé: la Catholic Health Association, qui avait accepté l'idée d'un compromis, vient de rejeter les propositions du gouvernement.

Barack Obama, le 9 mai 2012 lors d'une interview pour la chaine américain ABC © YouTube
C'est un échec assez important pour l'administration Obama. Sa réforme-phare de l'assurance santé, le HHS Mandate, a provoqué dès son annonce l'an passé une levée de bouclier chez les responsables catholiques et évangéliques: le projet prévoit en effet, on s'en souvient, de contraindre tous les employeurs du territoire américain à prendre une couverture sociale pour leurs employés incluant le remboursement des frais d'avortement et de contraception. Sans succès, les évêques ont demandé au gouvernement une exemption pour les employeurs catholiques individuels mais aussi pour les structures comme les écoles et universités catholiques, ainsi que pour les établissements de santé confessionnels. Refus du président, qui a entrepris assez vite une opération-séduction auprès de la Catholic Health Association, qui regroupe les principaux hôpitaux catholiques.
> Celle-ci s'était déclarée favorable à une négociation, qui a été entreprise et menée ces derniers mois dans une grande discrétion. Mais voilà: la Catholic Health Association a fait savoir hier qu'elle ne souhaitait plus négocier avec l'administration Obama et qu'elle se retirait du jeu.
> C'est un coup important qui est porté là à la réforme, et une remise en ordre de bataille qui s'opère côté catholique, à quelques mois d'élections présidentielles à l'issue incertaine. Le revoilà pris en tenaille entre les tenants de la liberté religieuse qui ne comprennent pas de quel droit le gouvernement les forcerait à souscrire une assurance qui finance ce qu'ils considèrent comme un péché, et les défenseurs des droits des femmes qui souhaitent que toutes les femmes puissent avoir accès à la contraception et à l'avortement quelles que soient les opinions de leur employeur.
> Une chose est certaine: les évêques dans leur majorité ne souhaitent guère que Obama retrouve un second mandat. L'un d'entre eux a même fait sensation hier: Mgr Thomas John Paprocki a déclaré dans une vidéo postée sur le site de son diocèse de Sprinfield, Illinois qu'il "y a beaucoup de points positifs et bénéfiques dans le programme du Parti démocrate, mais [qu'il en] signale [certains] qui approuvent explicitement des maux intrinsèques. Mon travail n'est pas de vous dire pour qui vous devez voter. Mais j'ai le devoir de m'exprimer sur les questions morales. Je renoncerais à cette obligation si je me taisais, de peur de paraître 'politique'. [...] J'ai lu le programme du Parti républicain et il n'y a rien dedans qui soutient ou promeut un mal intrinsèque ou un péché grave". Mais les évêques ne semblent guère suivis par la base: selon les derniers sondages, le président sortant aurait même gagné 15 points d'avance dans l'électorat catholique ces derniers mois, malgré le choix par son rival Mitt Romney d'un colistier catholique pratiquant.

Josué

Josué
Administrateur

Incertitude en Géorgie, le patriarche orthodoxe appelle au respect des urnes
Natalia Trouiller - publié le 02/10/2012
L'ancienne république soviétique a organisé cette semaine des élections pour l'instant entachées du soupçon de fraude électorale. L'Eglise orthodoxe refuse de reconnaître prématurément l'un des candidats en présence.
C'est une situation assez tendue qui prévaut aujourd'hui en Géorgie. Cette république caucasienne, qui a obtenu son indépendance en 1991, suite à la dislocation de l'URSS, a connu ces derniers jours une élection législative opposant principalement le parti du président sortant, Mikhail Saakachvili, au parti d'opposition de Bidzina Ivanichvili. Dès l'annonce des résultats, les deux forces en présence ont revendiqué la victoire: le parti d'opposition aurait raflé 51% des suffrages, et le parti au pouvoir 41% seulement.
> Oui, mais. La complexité du système de scrutin rend les choses extrêmement compliquées: selon le code électoral géorgien, 73 sièges sont attribués au scrutin uninominal majoritaire à un tour et le reste des 77 sièges selon un scrutin de liste national proportionnel. Résultat: la nette victoire en termes de voix de l'opposition ne lui garantit guère la victoire tout court.
> Dans ce contexte, le patriarche Ilia II de l'Eglise orthodoxe de Géorgie a lancé lors de son sermon dominical un message à l'adresse des deux protagonistes du scrutin: "Les anciens Romains l'habitude de dire 'Vox populi, vox dei. Ces élections sont très importantes, et nous espérons qu'il n'y aura pas de violations et qu'elles ne seront pas falsifiées. Ceux que le peuple a voulu élire devraient être élus. S'il ya des violations, que dirons-nous alors dire à nos ancêtres? Ils ne nous le pardonneront pas".

Josué

Josué
Administrateur

Des théologiens américains entrent dans la bataille électorale
Natalia Trouiller - publié le 11/10/2012
Après les prises de position de plusieurs évêques appelant plus ou moins explicitement à ne pas voter pour le président sortant Barack Obama, 159 théologiens et religieux américains publient un long exposé dans lequel ils expliquent en quoi le programme du républicain Mitt Romney n'est pas catholique.
"L'Amérique en est à un point crucial où l'engagement traditionnel de notre gouvernement à protéger et à promouvoir le bien commun est en danger très réel d'être démonté pour des générations. Les membres du «Tea Party», les libertaires, les disciples d'Ayn Rand et autres partisans d'un Etat réduit à la portion congrue ont apporté leurs petites vues libertaires dans le courant dominant, légitimant une forme d'indifférence sociale". La solennité de ce texte, signé par des théologiens, pasteurs et penseurs catholiques américains est impressionnante. Sans doute s'agit-il d'effacer ou du moins de relativiser certaines prises de position musclées de la part d'un épiscopat qui est allé jusqu'à dire que dans le programme de Mitt Romney, contrairement à celui d'Obama, il n'y avait pas de "maux intrinsèques".
> Et les signataires, parmi lesquels quelques poids lourds comme Bradford Hinze, Elizabeth Johnson ou Francis Schüssler Fiorenza, développent leur argumentaire. "La doctrine sociale de l'Eglise n'est pas simplement un impératif de croire en Dieu et d'aider les pauvres [...] Les apologistes catholiques du "moins d'Etat possible" ont maintes fois invoqué un seul paragraphe de Centesimus Annus de Jean-Paul II, qui met en garde contre les excès de«l'aide sociale d'Etat», ignorant les décennies de consensus pontifical pour soutenir l'assurance sociale et les systèmes de protection sociale. Dans le même document, Jean-Paul décrit «l'intervention de l'autorité du gouvernement» au nom des plus faibles comme «un principe élémentaire de l'organisation politique solide" enseignée par l'Église depuis un siècle".
> La philosophe athée Ayn Rand, citée par le colistier de Mitt Romney Paul Ryan comme son mentor en matière économique, en prend pour son grade dans ce texte. Cette théoricienne du libertarianisme, proche de l'anarchisme de droite, est en effet bien loin de la pensée sociale du magistère catholique: le concept central de sa pensée étant "l'égoïsme rationnel" et sa conception des rapports sociaux et commerciaux dénués de toute volonté de régulation. Le texte argumenté et plein de souffle du collectif de théologiens devrait en tout cas donner de quoi réfléchit au-delà des catholiques.

samuel

samuel
Administrateur

pratiquement toutes les religions s'implique dans la politique.
ce n'est pas nouveau.

piopio

piopio

samuel a écrit:pratiquement toutes les religions s'implique dans la politique.
ce n'est pas nouveau.

tu me l'a enlever de la bouche ,ou plutot du clavier n'oublions pas que Satan est le premier politicien Suspect il a voulu prendre la place du Roi de l'univers et il essaie toujours !!

Josué

Josué
Administrateur

le sabre et le goupillon ont toujours fait bon ménage.

piopio

piopio

Josué a écrit:le sabre et le goupillon ont toujours fait bon ménage.

La religion doit-elle s'impliquer dans la politique ? 314550La religion doit-elle s'impliquer dans la politique ? 314550La religion doit-elle s'impliquer dans la politique ? 314550La religion doit-elle s'impliquer dans la politique ? 314550La religion doit-elle s'impliquer dans la politique ? 314550La religion doit-elle s'impliquer dans la politique ? 314550

Josué

Josué
Administrateur

La religion doit-elle s'impliquer dans la politique ? Sabre_10

Josué

Josué
Administrateur

Élections américaines : Le vote très convoité des hispaniques protestants
Lauric Henneton - publié le 19/10/2012
Lauric Henneton, historien, est maître de conférences à l’Université de Versailles Saint-Quentin. Auteur d'une Histoire religieuse des Etats-Unis, (Flammarion, 2012), il analyse pour La Vie, pendant la campagne électorale américaine, l'influence des religions sur le vote américain. Cette semaine, focus sur les Latinos, les Américains issus de l'immigration hispanique, en majorité catholiques mais qui comptent aussi une forte minorité protestante.
L’hégémonie « WASP » - les protestants blancs d’origine anglo-saxonne – a vécu. Une enquête récente a montré que les protestants n’étaient plus majoritaires aux Etats-Unis et que les « non affiliés » (à ne pas confondre avec les athées !) étaient dorénavant aussi nombreux que les évangéliques blancs et les catholiques (entre 20 et 25% de la population et de l’électorat). Si les effectifs catholiques se maintiennent, par ailleurs, c’est en partie dû à la forte immigration hispanique. Les « Latinos », première minorité ethnique (16%) devant les Noirs (12%) vont grandement peser dans les prochains scrutins.
En 2010, on comptait aux Etats-Unis 50 millions de Latinos, soit 15 de plus qu’en 2000, une progression spectaculaire. Cette année, on estime à 24 millions le nombre d’Hispaniques en âge de voter, mais la participation réelle est toujours en deçà. Cependant, en 2008, ils représentaient près de 10% de l’électorat, soit autant que les électorats juif, musulman et asiatique combinés – une force de frappe que les deux grands partis seraient bien mal inspirés de négliger.
Plusieurs enquêtes ont montré que l’écart entre démocrates et républicains au sein de l’électorat latino s’était tassé entre 1996 et 2004, quand les Hispaniques avaient très majoritairement privilégié George W. Bush à John Kerry.
En 2008, Obama a emporté l’ensemble des Latinos, catholiques comme protestants. En effet, les Hispaniques ne sont pas un groupe homogène : ils sont majoritairement catholiques, mais l’électorat latino compte désormais 25% de protestants, très majoritairement évangéliques (born-again) ou charismatiques.
Cette distinction est loin d’être anecdotique. Lors des élections de mi-mandat en 2010, qui ont vu une large victoire des Républicains, les Latinos catholiques ont voté démocrate dans des proportions de 69% à 19%, alors que chez les protestants, l’écart était réduit à 45%-41%. Cette année, 73% des Hispaniques catholiques déclarent soutenir Obama (19% pour Romney), contre à peine 50% des Latinos évangéliques (39% en faveur de Romney). En d’autres termes, une protestantisation continue de l’électorat hispanique rognerait dangereusement sur un soutien indispensable des Démocrates.
L’assimilation joue un rôle essentiel. Une grande étude du Pew Hispanic Center publiée en avril dernier montre que les catholiques sont surreprésentés parmi les immigrants de la première génération (69% contre 16% de protestants). En revanche, chez les hispaniques de la troisième génération, on ne compte plus que 40% de catholiques pour 30% de protestants (et 20% d’évangéliques). Mais aussi 24% de « non affiliés », un chiffre supérieur à la moyenne nationale. Les nouveaux protestants hispaniques sont majoritairement d’anciens catholiques : on assiste donc à une forme de transfert.
Les protestants, et particulièrement les évangéliques, sont plus assidus dans leur pratique que les catholiques, qui sont globalement plus assidus que la moyenne nationale : ainsi, 70% des évangéliques assistent à un culte au moins une fois par semaine, contre 47% des catholiques hispaniques, et 36% des Américains en général. A la question « Quelle est l’importance de la religion dans votre vie ? », la réponse varie également avec l’affiliation religieuse : 66% des catholiques répondent qu’elle est « très » importante, contre 92% des évangéliques (58% de la population globale). On sait par ailleurs, que, si les Hispaniques sont globalement plus favorables que la moyenne à un Etat plus interventionniste, ils sont aussi plus conservateurs en matière de mœurs, même si c’est moins vrai pour la troisième génération et pour les 18-29 ans, qui sont favorables au droit à l’avortement dans des proportions presque exactement similaires à la moyenne nationale.
On se trouve donc face à une équation à inconnues multiples : les jeunes et la troisième génération semblent plus progressistes, mais également plus largement évangéliques, plus assidus et plus exigeants quant à l’importance de la religion, notamment dans la vie publique. Autre paramètre : les évangéliques votent plus que les catholiques.
On peut donc supposer qu’une immigration soutenue viendra s’ajouter à une population hispanique de plus en plus assimilée, protestante et ouverte à certains arguments du Parti républicain. Si, en 2012, le candidat républicain s’est montré particulièrement maladroit envers les Hispaniques, ces derniers en veulent à Barack Obama de ne pas avoir tenu ses promesses de 2008 en matière de politique migratoire. Les démocrates, s’ils restent le parti naturel des Hispaniques, ne doivent pas les considérer comme un électorat acquis.
L’équation semble particulièrement complexe pour les démocrates, d’ailleurs : ils se trouvent confrontés à la fois à des « non affiliés » de plus en plus nombreux, qui voient d’un mauvais œil l’omniprésence du religieux dans le débat politique, mais également à un électorat évangélique progressiste pour qui la religion est un facteur important de l’action sociale, et des Latinos protestants en croissance constante pour qui la religiosité est une composante essentielle chez un candidat.

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