Mardi 5 septembre - - Qu’ils […] se dégagent du piège du Diable (2 Tim. 2:26).

En cette période critique, il serait désastreux pour un chrétien de faire fi de l’avertissement de Jésus, de relâcher sa vigilance et de compromettre ses relations avec Jéhovah. Ce faisant, ce chrétien se mettrait dans une situation périlleuse telle qu’il risquerait de tomber dans le “piège du Diable, (...) [d’être] pris vivant par lui pour la volonté de celui-là”. (II Tim. 2:26.) C’est d’ailleurs ce qui arriva à Démas, un chrétien du premier siècle. L’apôtre Paul dit de lui: “Démas, en effet, m’a abandonné, parce qu’il a aimé le présent système de choses.” (II Tim. 4:10). La femme de Lot fut, elle aussi, prise au piège de Satan. Désobéissant à l’ordre divin, elle se retourna en direction de Sodome, qui subissait la destruction, et ‘perdit son âme’. Ce n’est pas sans raison que Jésus a dit: “Souvenez-​vous de la femme de Lot.” (Luc 17:32). Il y eut également Ésaü, qui céda son droit de premier-né en échange d’un avantage matériel provisoire. Quel manque de jugement (Gen. 25:29-34)! Citons encore Acan, qui se soucia davantage de l’argent et des beaux vêtements que du dessein de Jéhovah (Josué 7:1, 20-25). Malheureusement, tous ceux-là ont payé très cher pour avoir manifesté l’esprit de jouissance au lieu de l’esprit de sacrifice. Non, succomber à l’esprit de jouissance n’est pas chose rare. Des serviteurs de Dieu, tant dans le passé que de nos jours, y ont cédé et peuvent encore y céder.

Satan connaît nos défauts dans la cuirasse , et cherche à si engouffrer , à nous de faire très attention et de ne pas se croire trop fort.

Satan piège ses victimes par le mensonge.
C'est un menteur invetéré , à l'intelligence et aux machinations débordantes et subtiles.

Pour illustrer la situation des égarés, Paul les compare à de malheureux animaux qui ont été pris au piège par un chasseur, mais pas par n’importe quel chasseur. Il dit qu’ils ont été pris au “piège du Diable, puisqu’ils ont été pris vivants par lui pour la volonté de celui-là”. (II Tim. 2:24-26.) Si on retire brusquement un animal du piège dans lequel il a été pris, on le délivrera, mais on le blessera gravement. Il est préférable d’agir avec douceur, de sorte qu’une fois libéré il guérira plus facilement de ses blessures. De même, il faut traiter les égarés avec compassion. Il est néanmoins nécessaire de manifester une certaine fermeté, afin de leur montrer clairement le danger de leur mauvaise conduite. Ils doivent apprendre à vraiment haïr le mal qu’ils ont commis et à reconnaître qu’il est détestable. Il est indispensable qu’ils comprennent pourquoi la façon de voir de Dieu est saine, qu’il agit pour leur bonheur et qu’ils doivent s’attacher à sa Parole, notamment à cette déclaration : “Car le commandement est une lampe, et la loi est une lumière, et les réprimandes de la discipline sont le chemin de la vie.” — Prov. 6:23.

LE Diable traque les serviteurs de Jéhovah. Il ne cherche pas forcément à les tuer, contrairement à un chasseur de fauves. Ce qu’il souhaite avant tout, c’est les capturer vivants et en faire ce que bon lui semble.