Dimanche 21 août J’ai combattu contre des bêtes sauvages à Éphèse (1 Cor. 15:32).

Les chrétiens de Corinthe devaient veiller à ne pas fréquenter ceux qui disaient qu’il n’y a pas de résurrection. La leçon pour nous ? Des amis qui ne cherchent qu’à profiter du moment présent auront forcément une mauvaise influence sur nous. Ils peuvent corrompre notre façon de voir la vie et nous faire perdre nos bonnes habitudes. Ils pourraient même nous amener à pratiquer une chose que Dieu déteste : le péché. C’est pourquoi Paul nous donne ce conseil ferme : « Revenez à la raison en faisant ce qui est juste et ne pratiquez pas le péché » (1 Cor. 15:33, 34).

Certains chrétiens de la Corinthe antique ne savent pas quoi penser de la résurrection ; d’autres n’y croient tout simplement pas. Si la résurrection n’est pas une réalité, quelles en sont les conséquences ? Paul l’explique dans la première lettre qu’il adresse à ces chrétiens : « Si vraiment il n’y a pas de résurrection des morts, Christ non plus n’a pas été relevé. Mais si Christ n’a pas été relevé, notre prédication, bien sûr, est vaine, et notre foi est vaine. Et même nous sommes trouvés de faux témoins de Dieu, [...] votre foi est inutile ; vous êtes encore dans vos péchés. Oui, aussi ceux qui se sont endormis dans la mort en union avec Christ ont péri » (1 Corinthiens 15:13-18).
Paul commence son raisonnement par une affirmation difficilement contestable : Si les morts ne peuvent pas être relevés, alors Christ, qui est mort, n’a pas pu être relevé. Dans ce cas, la prédication de la bonne nouvelle est vaine, un immense canular. En effet, la résurrection de Christ est un élément-clé de la doctrine chrétienne. Elle est étroitement liée aux enseignements fondamentaux de la Bible relatifs à la souveraineté de Dieu, à son nom, à son Royaume et à notre salut. Si la résurrection n’a pas eu lieu, le message que Paul et les autres apôtres proclament est vide de sens et sans valeur.

“ JE NE pense jamais au futur. Il vient bien assez tôt. ” Ces paroles, fréquemment citées, sont attribuées au célèbre scientifique Albert Einstein. Beaucoup de personnes partagent le même avis en disant : “ À quoi bon s’inquiéter du lendemain ? ” Peut-être avez-vous déjà entendu quelqu’un employer ce genre de formules : “ Vivez sans vous poser de questions. ” “ Il faut vivre pour le jour présent. ” “ Ne pensez pas à demain. ”
Cette attitude générale n’est cependant pas nouvelle. “ Mangez, buvez et prenez du bon temps. Le reste est sans importance. ” Telle était la devise des Épicuriens du temps passé. Des contemporains de l’apôtre Paul tenaient un raisonnement similaire. “ Mangeons et buvons, car demain il nous faudra mourir ”, affirmaient-ils (1 Corinthiens 15:32). Ils pensaient que nous ne pouvions rien espérer de mieux que cette courte vie. Aussi soutenaient-ils l’idée que nous devrions profiter de cette vie au maximum.

Paul fait une citation de l'ancien testament , reflétant le désespoir des Israelites qui avaient renié la foi.