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Le catholicisme de demain sera diasporique ou ne sera pas

5 participants

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Josué

Josué
Administrateur

Le catholicisme de demain sera diasporique ou ne sera pas »
Selon la sociologue Danièle Hervieu-Léger, pour survivre, l’Eglise doit sortir de son système d’autorité centralisatrice et remettre en cause la sacralité du prêtre. Elle « n’échappera sans doute pas à cette leçon de la Réforme protestante », assure-t-elle dans un entretien au « Monde ».

Propos recueillis par Cyprien Mycinski
Publié le 26 juin 2022 à 09h00, mis à jour hier à 02h23

Depuis cinquante ans, Danièle Hervieu-Léger scrute l’évolution du catholicisme, notamment occidental. Directrice d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS), elle publie avec le sociologue Jean-Louis Schlegel Vers l’implosion ? Entretiens sur le présent et l’avenir du catholicisme (Seuil, 400 pages, 23,50 euros) ainsi qu’un ouvrage plus personnel sur son parcours, Religion, utopie et mémoire (Editions de l’EHESS, 168 pages, 9,80 euros), sous la forme d’un entretien avec l’historien Pierre-Antoine Fabre. Alors que le catholicisme français connaît une actualité mouvementée (consultation des fidèles en vue du synode sur la synodalité, suspension des ordinations dans le Var, etc.), elle délivre un diagnostic sans concession sur l’état de l’Eglise.

Il y a quelques mois, le rapport Sauvé a révélé l’ampleur des agressions sexuelles au sein de l’Eglise catholique française. Selon vous, que signifie cette crise ?
Cette crise est gravissime pour l’Eglise. Elle ne témoigne pas de l’existence de problèmes temporaires que l’on pourrait résoudre : elle révèle une faillite générale du système romain. La spécificité de cette crise est en effet qu’elle met au jour la dérive d’un système de pouvoir dans l’Eglise. C’est pour cela que l’on a souligné le caractère « systémique » des abus, qui ne peuvent être réduits aux errances de quelques individus.

L’Eglise catholique, au moins depuis le concile de Trente (1545-1563), s’est construite sur la sacralisation de la figure du prêtre. Celui-ci a un statut distinct des fidèles, il appartient à un état supérieur. Cette séparation d’avec le commun des baptisés implique le corps du prêtre, à travers le célibat, auquel il est astreint depuis la réforme grégorienne (1073-1085), et qui fait de lui un être à part.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Pédocriminalité dans l’Eglise : « Le rapport Sauvé a mis en pleine lumière les ravages de la sacralité excessive placée sur le prêtre »
La fonction sacerdotale, dans l’Eglise catholique, n’est donc pas fondée d’abord sur la capacité d’un homme à répondre aux besoins spirituels d’une communauté de croyants. Elle manifeste l’élection divine du prêtre, ce qui le place au-dessus de cette communauté et lui donne un pouvoir gigantesque. Le prêtre est le médiateur privilégié, sinon unique, de la relation des fidèles catholiques au divin : le Christ est présent dans les gestes sacramentaires que pose le prêtre.

Il faut comprendre que cette sacralisation du prêtre limite considérablement la possibilité de s’opposer à un abus qu’il commet. Comment peut-on se révolter contre un tel acte, comment même peut-on se percevoir comme une victime quand l’agresseur se prévaut d’une relation à la puissance divine ? Les abus sexuels, dans ce contexte, sont donc toujours aussi des abus spirituels et des abus de pouvoir.

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https://www.lemonde.fr/le-monde-des-religions/article/2022/06/26/daniele-hervieu-leger-le-catholicisme-de-demain-sera-diasporique-ou-ne-sera-pas_6132079_6038514.html

papy

papy


Définitions : diasporique - Dictionnaire de français Larousse

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https://www.larousse.fr › dictionnaires › francais › dias...




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diasporique adj. Relatif à la Diaspora, à une diaspora.

chico.

chico.

« Le catholicisme sera diasporique ou ne sera pas »
Le catholicisme de demain sera diasporique ou ne sera  pas 2910d94_1655987798706-pretre
Depuis 50 ans, Danièle Hervieu-Léger scrute l’évolution du catholicisme. Alors que le catholicisme français connaît une actualité mouvementée (consultation des fidèles en vue du synode sur la synodalité, suspension des ordinations dans le Var, etc.), elle délivre dans un entretien au Monde un diagnostic sans concession sur l’état de l’Eglise.
Pour la sociologue, l’Eglise doit sortir de son système d’autorité centralisatrice pour survivre, tout comme elle doit remettre en cause la sacralité du prêtre. L’Eglise « n’échappera sans doute pas à cette leçon de la Réforme protestante », assure-t-elle. Pour surmonter les oppositions, sur ce point comme sur d’autres, entre les « tradis » et les « catholiques d’ouverture », l’Eglise doit désormais trouver une nouvelle forme d’unité. « Le catholicisme de demain, selon moi, sera un catholicisme “diasporique” ou ne sera pas », tranche-t-elle.

papy

papy

Au Mexique, l’Église catholique reconnaît son éloignement du peuple
Analyse À partir d’une vaste enquête de terrain, les évêques mexicains ont transmis un rapport au Vatican dans lequel ils actent une certaine distance entre l’Église et la population. Ils font une autocritique sans concession, pointant notamment un manque d’écoute et la prégnance du « cléricalisme ».
Diego Calmard, correspondant à Mexico, le 24/02/2023 à 14:08
réservé aux abonnés

La Croix.

Josué

Josué
Administrateur

[size=42]Le colloque de l’Eglise de France sur la liturgie : Desiderio Desideravi contre la messe traditionnelle[/size]

17 mai 2023 17 h 07 min


Le catholicisme de demain sera diasporique ou ne sera  pas Desiderio-Desideravi-messe-traditionnelle-e1684335810792Quelques dizaines de manifestants sont venus réclamer
leurs droits à la messe codifiée par saint Pie V


La semaine dernière s’est tenu à la paroisse Saint-Honoré-d’Eylau, à Paris, un colloque organisé par le Service national de pastorale liturgique et sacramentelle (SNPLS) de la Conférence des évêques de France sous le signe de la Lettre apostolique du pape François, Desiderio Desideravi, par lequel il appelait il y a un an les catholiques à se former à la liturgie pour mieux la comprendre, la célébrer, et en tirer profit. Derrière cet objectif fortement affiché se tenait en embuscade celui de restreindre le plus possible l’accès à la messe traditionnelle, provoquant dits et non-dits dont le dénominateur commun était bien l’hostilité à une forme de célébration de la Messe qu’on a voulu présenter comme trop centré sur le désir et l’individualisme, voire le « pélagianisme » et le gnosticisme de ceux qui y sont attachés.

Organisé sous la houlette de Monseigneur de Kerimel, qui s’est notamment distingué en bannissant le port de la soutane pour les séminaristes non diacres dans son diocèse de Toulouse, la rencontre a revêtu une certaine importance pour l’Eglise universelle dans la mesure où il devait accueillir de cardinal Arthur Roche, préfet du dicastère pour le culte divin et la discipline des sacrements. C’est pour des raisons de santé que le cardinal n’a pas fait le voyage de Paris – du moins est-ce ce qui nous a été annoncé – mais il a été remplacé par le secrétaire du dicastère, Mgr Vittorio Francesco Viola, OFM, grand admirateur du cardinal Bugnini au point de porter son anneau épiscopal.
 

La peur des promoteurs de Desiderio Desideravi

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Peut-être ce petit monde a-t-il peur, en France en tout cas, des réactions d’une communauté traditionnelle jeune et dynamique. Quelques dizaines de manifestants sont d’ailleurs venus réclamer leurs droits à la messe codifiée par saint Pie V en déployant sur le parvis de Saint-Honoré-d’Eylau une banderole avec les mots « Non à la guerre liturgique » au moment où tous les participants se retrouvaient le mercredi pour la messe du soir présidé par Mgr Viola. A peine leur présence décelée, et bien qu’ils ne fassent pas le moindre bruit ni ne menacent d’aucun comportement déplacé la célébration de l’office, des bedeaux sont venus fermer les cinq lourdes portes en bois de la façade de l’église. Tout un symbole, mais il n’est pas nouveau : ceux qui réclament « la messe de toujours », on les enferme dehors, comme les pèlerins de Chartres lors des premiers pèlerinages de chrétienté dans les années 1980.
Derrière les murs des salles paroissiales de Saint-Honoré, la jeunesse et le dynamisme n’étaient pas franchement au rendez-vous : quelques jeunes prêtres venus de toute la France côtoyaient une majorité de baby-boomers, la soixantaine et plus, ordonnés ou non, venus discourir de « liturgie, musique et art sacré, la grâce d’une alliance pour servir la vie spirituelle ».
Sans aucun doute, la principale intervention était celle du Franciscain archevêque, Vittorio Viola, qui dans un discours non exempt d’une certaine grandeur, tout imprégné de la conscience de l’amour infini de Dieu qui va jusqu’à se donner en nourriture aux hommes, a dénoncé l’attachement durable à la messe traditionnelle tout en prétendant justifier théologiquement l’imposition du rite réformé comme « unique rite romain ».
 

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Malhonnêteté au sujet de la messe traditionnelle

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Pour ce faire il s’est notamment appuyé sur la bulle Quo Primum du saint pape du XVIe siècle, en rappelant que saint Pie V avec écrit : « De même que dans l’Eglise de Dieu il n’y a qu’une manière de psalmodier, de même il est suprêmement convenable qu’il n’y ait qu’un seul rite pour célébrer la messe ».
Sur le premier point, le déroulement du colloque allait lui apporter une contradiction immédiate, puisque les laudes récitées en commun par les participants étaient chantées en français et selon la « psalmodie » hautement irritante qui est celle des communautés modernes.
Pour le deuxième point – l’unicité du rite romain – Mgr Viola oublia opportunément la nuance qui avait été aussitôt apportée par le pape Pie V, permettant la poursuite de la célébration de rites célébrés régulièrement « depuis deux cents ans au moins ». Il ne mentionna pas davantage la validité « à perpétuité » du rite qu’il venait de codifier non en apportant des changements majeurs comme l’a fait celui de Paul VI mais en unifiant des pratiques immémoriales.
L’idée du colloque était notamment de donner aux curés de paroisse et autres agents liturgiques des outils pour attirer un public qui se plaint de la messe de Paul VI, en ancrant tout cela solidement dans un retour aux sources conciliaires, par le jeu d’un va et vient entre Sacrosanctum Concilium et Lumen Gentium.
 

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Méditation contre arguments, ou l’art de brouiller les pistes

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Rien de très précis, cependant : il s’agissait de proposer une méditation sur la liturgie en renvoyant les gens à l’étude de ces textes chez eux. C’est « la vision de l’Eglise » qu’il faut considérer, et qui doit s’imposer alors que l’attrait de la messe traditionnelle pour les jeunes désespère la génération précédente tout acquise à l’approche de Vatican II. Mais tout cela fut fait en évitant d’aller dans le dur : pas d’arguments, pas de raisonnements, et même un certain art de l’esquive face aux questions sur la préférence de tant de jeunes pour l’ancienne liturgie.
Mgr Viola a résumé cela ainsi, en évoquant Desiderio Desideravi : « Dans un langage presque narratif, DD nous rappelle tout d’abord ce qu’est la liturgie d’un point de vue théologique. La liturgie est l’aujourd’hui de l’histoire du salut, le lieu de la rencontre avec le Christ ; elle a pour sujet l’Eglise, Corps du Christ ; elle est l’antidote à la mondanité spirituelle alimentée par le gnosticisme et le néo-pélagianisme ; elle ne peut être réduite à l’esthétisme, au rubricisme ou à un fonctionnalisme superficiel ; elle suscite un véritable émerveillement devant le mystère pascal. »
On devine ici les critiques adressées au fidèle fréquentant la messe traditionnelle, et on comprend surtout que rien n’a changé depuis Vatican II : c’est toujours la dialectique du « mystère pascal » artificiellement opposé à la vérité sacrificielle de la messe où notre Seigneur renouvelle de manière non sanglante sa Passion et sa mort sur la Croix.
En se focalisant longuement sur une phrase du Christ : « J’ai désiré d’un grand désir manger cette Pâque avec vous avant de souffrir », Mgr Viola a certes rappelé des aspects essentiels de la célébration eucharistique, mais il est passé à côté de la dimension propitiatoire du sacrifice, ainsi que du devoir de l’homme de rendre à Dieu un culte qui lui est dû et qui lui plaît.
Tout comme les fins du mariage ont été inversées ou privées de leur importance hiérarchique dans leur présentation moderne – le mariage n’est plus présenté comme ayant pour première fin la procréation et l’agrandissement du genre humain – ce sont ici les fins de la liturgie qui apparaissent brouillées, la messe étant d’abord présentée comme une manifestation de l’amour trinitaire, ce qu’elle est en effet, mais sans le rappel clair de sa fin première exprimée par Pie XII dans Mediator Dei : « le culte et l’hommage dus à l’unique et vrai Dieu ».
L’importance du « peuple de Dieu », objet de cet amour, ne peut qu’en être exacerbée. C’est sans doute pourquoi on a entendu à plusieurs reprises lors d’autres interventions au cours de ce colloque parler d’un certain émerveillement devant l’assemblée qui participe à la célébration autour du ministre sacramentel. Mgr Viola lui-même insista lors d’une session de questions-réponses sur les différentes formes de « présence » du Christ, notamment celle « au milieu de l’assemblée », sans les hiérarchiser. Les derniers mots du P. Sébastien Guiziou, clôturant la rencontre par une synthèse, se situent dans cette logique : grâce à Desiderio Desideravi, dit-il, il a pu « apprendre à contempler l’assemblée en prière ».
 

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La « réforme de la réforme », c’est fini

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Bref, on comprend mieux la phrase de Mgr Viola rejetant explicitement toute idée de « réforme de la réforme » qui fut celle de Benoît XVI : pour lui, la réforme de la liturgie est encore inachevée et doit se faire selon les documents conciliaires, sans laisser de place à un retour à l’usus antiquior dont il dénonce à mots couverts le « rubricisme ».
S’il fallait un autre exemple de cette espèce de fuite en avant, on pourrait citer d’autres interventions à ce colloque, mais deux épisodes très parlants en fournissent déjà une image hélas bien réaliste. Le premier réunissait deux intervenants du diocèse de Strasbourg venus parler de la « liturgie inclusive » – inclusive pour les handicapés et notamment les handicapés mentaux. On notera d’abord la volonté d’adapter la célébration de la Messe au niveau de ceux qui y participent, au lieu de la considérer selon sa fonction et sa grandeur propre. L’illustration musicale évoquée pour illustrer cette intervention était tirée du compositeur avant-gardiste John Cage et ses 4’33″ de silence pour piano, ainsi qu’un concert du même qui doit s’étirer sur 639 ans à Halberstadt, sans que l’on comprenne pourquoi.
Le deuxième épisode montre à quel point l’approche de la liturgie est devenue subjective, snob, tyrannique. Il s’agissait d’un atelier organisé sur le thème de l’art sacré dans les églises, avec des représentants et représentantes de commissions d’art sacré diocésaines, où l’on se lamenta de la difficulté de faire accepter des œuvres d’art contemporain, combattues avec force par des curés ringards, des donateurs trop accrochés à une esthétique XIXe, des communautés religieuses incapables de se départir de leur goût pour des œuvres désuètes. A aucun moment il ne fut question des règles qui doivent s’imposer aux œuvres d’art accueillies dans l’église pour soutenir la liturgie, mais de trouver des moyens de persuader les braves paroissiens d’accepter l’art contemporain, fût-il un peu canalisé dans un sens religieux.
Le drame est bien là : en ôtant Dieu de la première place, on ne fait même pas quelque chose qui plaît au grand nombre – tant d’églises vides en sont les terribles témoins –, on impose au contraire au plus grand nombre un soi-disant ars celebrandi dont ils ne veulent pas.
 

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Jeanne Smits

Josué

Josué
Administrateur

[size=42]La Vidéo : Un nouveau catholicisme au nom du covid[/size]

11 août 2023 16 h 30 min


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Les images parlent d’elles-mêmes. Lors de la messe du dimanche de la Transfiguration dans l’église de Santa Maria Estrela da Manha, dans l’Etat de Belo Horizonte, au Brésil, l’évêque auxiliaire Joaquim Giovanni Mol Guimarães refuse la Sainte Communion sur la langue à une jeune fille qui s’est agenouillée. Il tente par deux fois de la relever et de la convaincre de La recevoir dans la main, puis, y ayant échoué, va s’asseoir dans sa chaire épiscopale tandis que deux personnes évacuent doucement la jeune fille. Cette vidéo, devenue virale, a provoqué la colère des fidèles. Et témoigne que le covid est en train d’accoucher un nouveau catholicisme.
 



 

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L’évêque prétend agir au nom de la prophylaxie du covid

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Le site LifeNews, qui s’est adressé à l’archevêché, n’a reçu aucune information à ce sujet. Mais Mgr Mol a donné un communiqué expliquant qu’il avait agi ainsi à cause du covid. Le covid a en effet transformé le visage de l’Eglise catholique, puisque l’eau bénite, par exemple, a disparu des bénitiers voilà trois ans et n’y a pas reparu malgré la fin de la pandémie. C’est d’autant plus scandaleux que les statistiques de mortalité établissent sans la moindre ambiguïté que le virus, s’il fut très contagieux, est resté globalement bénin. En l’espèce, l’évêque Mol a fait un choix personnel politique : car si l’on peut, à la rigueur, soutenir que, pour les personnes âgées, un bénitier où trempent des centaines de mains peut être un lieu de transmission potentiellement dangereux, la transmission par un évêque en bonne santé à une jeune personne volontaire ne présente qu’un risque infime et assumé.
 

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A Rome rien de nouveau : le catholicisme permet la communion sur la langue

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Le Vatican est d’ailleurs très clair. Redemptionis Sacramentum dispose que « le fidèle reçoit la communion à genoux ou debout, selon ce que la Conférence des Evêques aura déterminé ». Et de préciser d’une part que « il n’est pas licite de refuser la Sainte Communion à quelque fidèle du Christ que ce soit pour le seul motif que la personne veut recevoir l’Eucharistie à genoux ou debout » et d’autre part que « tout fidèle a toujours le droit de recevoir la Sainte Communion sur la langue ». Mgr Mol a donc commis un abus de pouvoir. Et quand on n’a que les mots « pastorale » et « inclusion » à la bouche, ça la fiche mal.[/size]

Mikael

Mikael
MODERATEUR
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Beaucoup de bruit pour rien.

Lechercheur





https://www.lemonde.fr/international/article/2023/10/04/l-avenir-de-l-eglise-catholique-en-debat-a-rome_6192296_3210.html


INTERNATIONAL
VATICAN
L’avenir de l’Eglise catholique en débat à Rome
Des évêques, mais aussi des laïcs, participeront à partir de mercredi et pendant un mois à un synode destiné à discuter du fonctionnement de l’institution, dernière grande occasion pour le pape François, 87 ans, d’imprimer sa marque sur l’Eglise.

Par Sarah Belouezzane
Publié aujourd’hui à 05h01
Temps deLecture 5 min.
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Des pèlerins assistent à une prière œcuménique, à la cité du Vatican, le 30 septembre 2023. ALESSANDRA BENEDETTI / CORBIS VIA GETTY IMAGES
Ils ont choisi le silence et la prière avant d’engager les débats sur l’avenir de l’Eglise catholique. Samedi 30 septembre, après une prière œcuménique célébrée par le pape accompagné des chefs d’autres Eglises chrétiennes, place Saint-Pierre, les 364 membres du synode qui s’ouvre pour quatre semaines au Vatican, mercredi 4 octobre, se sont rendus à Sacrofano, à une vingtaine de kilomètres de Rome. Quatre jours durant, ils ont fait retraite pour se préparer à la mission que leur a confiée François.

Gouvernance de l’Eglise, ordination d’hommes mariés, place des femmes et des laïcs ou encore gestion des violences sexuelles commises par des membres du clergé : les sujets que les fidèles ont mis sur la table et dont cette assemblée va devoir débattre risquent de bousculer l’institution. Lancé en 2021 par le pontife, ce « synode sur la synodalité », dans la terminologie catholique, vise à placer les fidèles au centre du fonctionnement de l’Eglise, dans un contexte assombri par la crise des vocations dans une partie du monde et par la multiplication des scandales sexuels. Pour Jorge Mario Bergoglio, qui aura bientôt 87 ans, il s’agit de rien moins que de faire « germer des rêves dans l’Eglise ». Cette réunion au sommet, qui se prolongera par une seconde dans un an, pourrait être la dernière grande occasion de son pontificat de forger son legs.

A bien des égards, le processus qui se conclura en 2024 est historique. Pour la première fois des laïcs, y compris des femmes, sont appelés à discuter, mais aussi à délibérer aux côtés des évêques auxquels l’exercice des synodes est habituellement réservé. Sur les 365 votants (364 sans le pape François), l’assemblée compte 96 laïcs dont 54 femmes. Parmi elles, la religieuse française Nathalie Becquart, sous-secrétaire du synode, l’une des femmes les plus haut placées du Saint-Siège.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Fonctionnement de l’Eglise catholique : les fidèles bousculent le clergé

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Si les évêques ont été élus par leur conférence épiscopale et les religieux choisis par leur ordre, certains membres ont été désignés par le pape lui-même. Parmi eux, la théologienne espagnole Cristina Inoges Sanz, réputée pour des études de théologie dite féministe, ou le prêtre jésuite américain James Martin, connu pour sa défense de l’inclusion des homosexuels dans l’Eglise.

Des questions clivantes
Par ailleurs, le synode est historique car il est le résultat d’une consultation sans commune mesure avec ce qui a pu se faire par le passé. Des fidèles du monde entier se sont réunis dans leurs paroisses afin d’envoyer leurs contributions sur la façon dont, selon eux, l’Eglise devrait fonctionner pour s’ancrer dans son temps. Leurs écrits ont ensuite été regroupés par pays, puis par continents, avant d’être envoyés à Rome.

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Josué

Josué
Administrateur

[size=42]Le cardinal paléo moderniste Schönborn prépare les esprits à un changement de catéchisme sur la question LGBT[/size]

27 octobre 2023 19 h 10 min


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L’archevêque de Vienne Christoph Schönborn, qui fait partie de la vieille garde moderniste des extrémistes Vatican II, a donné une conférence de presse à propos du Synode des synodalités et de l’avenir du catholicisme. En particulier sur l’ouverture de l’Eglise aux unions LGBT. Le cardinal a suggéré un changement du catéchisme. Il était déjà connu pour son opposition nette à la règle interdisant la bénédiction des unions de même sexe, parce qu’elle « blesse beaucoup de gens », et parce qu’une « bénédiction n’est pas la reconnaissance d’un bon comportement, mais une demande d’aide de là-haut ».
 

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Un cardinal moderniste et entortillé

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Interrogé s’il fallait s’attendre à un changement sur la question, il a fait une réponse assez entortillée. En posant d’abord le principe : « Le catéchisme de l’Eglise catholique est le travail de toute l’Eglise, promulgué par le pape. » Il a ajouté : « Seul le pape est la personne qui décide », avant de suggérer que quelque chose était peut-être en train de bouger. Selon lui, on doit lire les textes de François « dans leur ensemble », et noter qu’il traite aussi bien « de l’ordre objectif que de la vie des êtres humains ». A partir de là, Schönborn a déroulé une argumentation qu’on voyait venir de loin : « Les êtres humains ont toujours le droit d’être respectés même quand ils pèchent, ce que nous faisons tous. Nous avons le droit d’être respectés. Nous avons le droit d’être acceptés. »
 

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François a changé le catéchisme sur la peine de mort

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Et de conclure : « Donc une personne est acceptée par Dieu, alors, le parcours de cette personne, eh bien, il dépend de l’histoire de cette personne, et toute personne doit être accompagnée. » Ainsi, au fur et à mesure d’un charabia flou et sentimental, en arrive-t-on à confondre l’indulgence pour le pécheur avec la complaisance pour le péché. Car les actes homosexuels sont bien un péché, « un acte objectivement désordonné », et les personnes qui les commettent sont invitées « à la chasteté ». Mais pour mieux convaincre son public que c’est au pape seul de prendre la décision d’un changement qu’il souhaite, le paléo moderniste hyperpapiste Schönborn rappelle que François a déjà changé le catéchisme en 2018.
 

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Le cardinal voudrait un Saint Esprit LGBT

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En déclarant que la peine de mort était « inadmissible » et en modifiant par rescrit l’article 2267, affirmant que cette peine est « inhumaine », qu’elle « blesse la dignité personnelle » et porte « atteinte à l’inviolabilité de la personne humaine ». François avait justifié sa petite révolution en affirmant que la doctrine de l’Eglise ne devait pas être interprétée de façon « rigide et immuable », ce qui « humiliait l’action du Saint-Esprit » tout en niant « l’évolution de conscience du peuple de Dieu ». Le Saint-Esprit et la conscience du peuple de Dieu étant ainsi invoqués à l’appui d’une opinion personnelle érigée en vérité infaillible. Ce qu’espère visiblement Schönborn, c’est qu’un processus analogue soit lancé à propos de la question LGBT.
 

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PM

Lechercheur



Congrégations : l’avenir passe par la transformation de la vie religieuse
Reportage Lors de l’assemblée de la Conférence des religieux et religieuses de France, la menace de disparition des congrégations les plus fragiles était évoquée. Au-delà des chiffres, les religieux transmettent leur charisme et leurs œuvres.
Christophe Henning, de notre envoyé spécial à Lourdes, le 25/11/2023
La Croix.

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