Mardi 21 juin Quand ils entendirent parler d’une résurrection des morts, certains commencèrent à se moquer (Actes 17:32).

Cependant, en cette occasion, quelques auditeurs de Paul se montrèrent disposés à considérer ses paroles. Leur esprit étant ouvert et exempt de toute prévention, ils purent diriger leurs facultés perceptives sur cette grande vérité. Quel en fut le résultat ? Ils furent convaincus et devinrent croyants. — Actes 17:32-34.

La même situation existe à notre époque moderne. De nombreuses personnes rejettent la Bible, la Parole de Dieu, parce qu’elles considèrent les choses de façon subjective ou en fonction de leurs préjugés. Et vous ? Réfléchissez-​vous de façon objective, sans préjugés, ou permettez-​vous à l’opinion des autres d’obscurcir votre vision ? De nombreuses personnes ont été influencées par des critiques de la Bible, tels que le théologien allemand J. Wellhausen qui mourut en 1918.

Ne permettez donc pas aux préjugés, aux idées préconçues ou à l’opinion non fondée des autres d’obscurcir votre vision des choses. Examinez vous-​même la question. Accordez une attention impartiale aux paroles des témoins. Un grand nombre de personnes ayant agi ainsi en sont très heureuses. Oui, “assurez-​vous de toutes choses ; restez attachés à ce qui est excellent”. — I Thess. 5:21.

La résurrection et aussi la base de notre foi.

. Oscar Cullmann fait cette observation : “ Ceux qui croyaient en l’immortalité de l’âme devaient éprouver infiniment plus de difficultés que d’autres à accepter la prédication chrétienne de la résurrection. [...] La doctrine du grand Socrate, du grand Platon est incompatible avec l’enseignement du Nouveau Testament. ”

*** w98 1/7 p. 14 § 6 “ Les morts seront relevés ” ***
La résurrection fait partie de la “ doctrine fondamentale ” du christianisme (Hébreux 6:1, 2). Pourtant, à Corinthe, cette doctrine était contestée. Dans la congrégation, sans doute sous l’influence de la philosophie grecque, certains disaient : “ Il n’y a pas de résurrection des morts. ” (1 Corinthiens 15:12). Mis au courant de la situation, l’apôtre Paul a pris la défense de l’espérance de la résurrection,

Le discours de Paul reçoit un accueil mitigé, car les philosophes avaient une conception de la réssurection assez spéciale.

Avant d’aborder l’étude biblique de la résurrection, il est nécessaire de distinguer la résurrection de l’immortalité ; ces deux conceptions, qui l’une et l’autre expriment la même conviction d’une survivance après la mort, sont souvent confondues. Il s’agit là cependant de deux courants de pensée très différents ; la notion de l’immortalité est un produit de l’esprit grec, tandis que l’espérance d’une résurrection appartient à la pensée juive. Il faut considérer ce que représentent ces deux conceptions et comment par la suite elles se sont pénétrées l’une l’autre.