Après lui,il y a eu Judas le Galiléen.

Vers l’an 33 de notre ère, un chef juif du nom de Gamaliel a rappelé ceci aux autres chefs de Jérusalem: “Avant ces jours-ci (...) s’est levé Judas le Galiléen, aux jours de l’enregistrement, et il a entraîné du monde à sa suite. Mais celui-là aussi a péri, et tous ceux qui lui obéissaient ont été disséminés.” — Actes 5:36, 37.
“L’enregistrement” qui a conduit au soulèvement de Judas a été effectué en 6 de notre ère dans le but d’augmenter l’impôt payé à Rome. Josèphe rapporte que, selon ce que proclamait Judas, les Juifs “qui se soumettaient en payant l’impôt à Rome étaient des lâches”. Le nom Judas vient du mot Juda, ce qui donne à penser qu’il appartenait à la tribu d’où l’on attendait le Messie (Genèse 49:10). “Son éloquence fougueuse et la popularité de ses enseignements ont amené un grand nombre à le suivre, parmi lesquels beaucoup voyaient en lui le Messie”, déclare la Cyclopædia de McClintock et Strong.
On remarquera que, selon Actes 5:37, les disciples de ce Judas n’ont pas péri avec lui. D’après l’érudit juif Gaalya Cornfeld, son mouvement avait “pris profondément racine et fait naître des espoirs messianiques”. En fait, deux chefs des Sicaires, Ménahem et Éléazar, étaient des descendants de Judas le Galiléen. Au début de la révolte juive de 66 de notre ère, Ménahem a armé ses adeptes avec les armes qui avaient été stockées à Massada. Puis “il est retourné à Jérusalem comme s’il était roi” et “est devenu le chef de la révolte”. L’Encyclopédie judaïque (angl.) ajoute: “Il est presque certain que Ménahem [fils de] Juda était considéré comme un Messie.”

Voyons la situation qui régnait dans la ville de Jérusalem au premier siècle de notre ère. La population et ses chefs au premier siècle de notre ère. La population et ses chefs reconnaissaient que les conditions n’étaient guère brillantes. Or, que prophétisaient les sages et les chefs de l’époque ? Certains d’entre eux s’accommodaient fort bien du statu quo et en souhaitaient le maintien. D’autres, par contre, prêchaient la révolte contre Rome, qui les écrasait d’impôts. À leur avis, seul un soulèvement contre la domination romaine pouvait apporter la paix, la prospérité et une plus grande liberté. On notera, cependant, qu’aucun des sages et des conseillers de la ville n’annonçait la destruction totale de Jérusalem dans les affres d’une grande tribulation, qui devait survenir dans cette génération. — Actes 5:36, 37.

Bonjour

Comme nous le lisons, cela c'est passé il y a 20 siècles, mais de nos jours nous vivons les mêmes situations. Alors devons nous prendre partis pour une association, un parti politique, devons-nous participer aux manifestations ?

Absolument pas, notre Roi est-il sur terre, ou se trouve notre royaume ? Jésus Christ a déclaré ceci « Mon royaume ne fait pas partie de ce monde », donc nous autre devons-nous allégeance à un gouvernement politique, certainement pas, oui tout comme l'a déclaré notre Roi « Rendez [...] les choses de César à César, mais les choses de Dieu à Dieu » (Mat. 22:21).

Voyons un autre point, de nos jours, bien des pays ont une religion d'état, et les pays qui se disent laïc sont souvent main dans la main avec la religion majoritaire du pays. Et très souvent la religion se mêle de politique. Quand des religions se mêlent de politique, cela mène souvent à la violence, voilà pourquoi il y a des aumoniers qui bénissent armes et militaires. Voilà aussi pourquoi nous devons fuir les métiers ou le maniement d'armes est au programme.

Et oui, le peuple qui a Jéhovah pour Dieu est sur cette terre nous pourrions dire apatride, et malgré notre diversité, nous restons tous et toutes unis et en paix. Quand Jéhovah voit à quel point ce monde est divisé, il doit être très heureux de constater que ses adorateurs, eux, sont unis (lire Sophonie 3:17).